I ft ff 1 II ll I I a i' h H L 'N Ne*. s teI«ps, Pays. Ne refusez démerd) va proposer au un nouvel Emprunt. a vous en dire Ie certainement d’un type dif- facteur de réussite mais il a toutes les transactions et Pour qu’on ne lui a le Cfimmissaire en vrais col- le dos de l’Etat. Je sais que vous ne le voulez pas. Dans les coopératives vous examinerez avec le plus grand soin ces demandes de transactions et a la Fédération ie même travail attentif et consciencieux sera fait. Vous n’accorderez jamais, nous n’accorderons jamais, aux si- nistrés un centime de plus que ce qu’ils auront droit. (Applaudissements partout.) Cotre activité a dit M. Theunis. II ne faut pas que yotre activjtéi soit au détriment de la valeur de votre travail mais il dépend de votre zèle que nous allions vite. II faut que d’ici deux ou trois ans la question des dommages de guerre soit une question terminée. Le pou- vons-nous Oui, le passé nous le prouve. J’ai eu (’oc casion de parler dernièrement, au nom de la Belgique, dans le local de la Sociéié des Nations a Genève. J’étais en face des dé'légués de toutes les Nations. Je leur ai lu, après mon rapport sur la traite des blanches, ce qui avait été fait en Belgique en matière de reparation. Les délégués éitaient étonnés et admiraient l’effort accompli. Je leur ai décrit tout d’abord le tragique de nos Flan- dres après l’armistice, et l’angoisse de nos coeurs Beiges qui se demandaient quand tout cela renaitrait Et j’ai pu dire que l’effort de tous avait ressuscité la terre de Flandres; l’effort du paysan, des Pouvoirs du public; de- l’étranger qui nous a fourni des machines, des outils. Actuellement, cette terre de blandre est comme nous la connaissions en 1914. II faut qu’il en soit de même de la reconstruction immobilière. Je sais que c’est plus difficile, que c’est un peu l’oeuvre du temps. Mais on discerne déja actuellement que l’effort a accomplir dans ce sens doit aussi réussir on a déja beaucoup fait Si chacun y met du sien, tous les efforts réunis feront que dans deux ou trois ans, au maximum, on pourra dire de nos villes détruites ce qu”on peut déja dire actuel lement de la terre. Et nous connaitrons alors l’immense joie de voir et d’avoir fait une Belgique plus belle et plus prospère que jamais (Applaudissements prolongés.) Et la conclusion de votre discours m’a demandé M. Fheunis. J’ai répondu que l’argent était le nerf de la guerre. Votre prédécesseur nous a consenti un premier emprunt, lui ai-je dit. Ne pensez-vous pas que l’heure soit venue de proposer aux Chambres un nouvel Em prunt M. Theunis m’a répondu Le Gouvernement a une confiance absolue en votre activité. Il se rend compte du soin avec lequel la Fédération et ses sociétés font usage des ressources du Trésor. II va proposer au Chambres d’autoriser la Fédélration a émettre Je ne suis pas autorisé, Messieurs montant ni le type il sera férent de l’ancien, c’est un sera avantageux. Et j’adresse ici au Pays un premier appel. Je lui dis comme pour le premier Emprunt Venez en aide a ceux qui ont souffert de la geurre En ce temps de solidarité humaine ne seraient-ils pas criminels ceux qui ne viendraient pas en aide a leurs compatriotes sans foyer J’ai dit tout a l’heure que la politique financière était toute orientée vers la compression des dépenses. Oui. Mais en ce qui nous concerne on doit savoir, et on sait, que les fonds que le pays nous confie sont dépensés jusqu’au dernier centime pour la reparation des regions dévastées, et rien que pour cela. Le Pays connait la valeur de notre travail. II sait qu’il y a des Inspec teurs qui vous aident et vous contrólent qu’il y a une Délégation Permanente des sinistrés a la Fédération, et une Fédération Nationale des sinistrés qui nous surveil- lent, que des fonctionnaires siègent d’une facon perma nente parmi nous. Et nous avons été plus loin nous avons fait appel a la surveillance directe du Comité Supérieur de Controle de l’Etat. Comme je l’ai déja dit dans une autre assemblée, la Fédération doit être une maison de verre. On doit y voir clair du dehors. Nous y appelons tous les controles. Encore une fois j’en appelle au pas votre concours a notre oeuvre de reconstruction 1 II appartient a tout Beige de vemr en aide a ses com patriotes malheureux et chacun de vous, Messieurs, doit commencer, dès demain, une propagande intense. De notre cóté nous allons refaire, en la développant, la propagande que nous avons faite pour le premier Em prunt. Le pays ne peut pas nous refuser cet argent y a t-il de l’argent mieux placé Notre EmprunF, par surcroit, sera, a n’en pas douter, a lots comme le pré cédent. M. Levie réaffirme ses espoirs de revoir bientót une Belgique reconstruite, belle et plus prospère que jamais. (Applaudissements prolongés.) (La suite au prochain numéro.) Après le discours de M. Levie, Monsieur le Depute Buyl, Commissaire de la Fédératiön, prend la parole et fait l’éloge du patriotisme dont Monsieur Levie fit f/ondtssement, a Mons, Tournaj et Charleroi. I I nas reconnaitre que, dans ces derniers I nouTsommes arrivés a une union plus intune Mamtes Coopératives ont accuse aussi la faqon de tiler trop mAiculeuse, trop formaliste des service. T Contentieux de la Fédération des Cooperatives. JTi I dU chargé a la demande de la Federation, de faire w I elC dans ces services. Mon rapport n’est pas encore I enQUeée Cependant, sans vouloir préjuger, je ne puis depose - constellations sont telles que Ministre Kandevpvere declare envtsager dès a ^senl dans l’intérêt du Trésor, l’éventuahté derendre /■intervention des Cooperatives obigatoire pour tout, transactions. (Apphudissemente)C est une mesure 1 le savons. Nous devoirs en ddliberer mure- pas une chose .ter- Coopérativ, aussi, h menagers grave, nous le savons. Nous devoirs en ment. Mais la situation actuelle n’est-elle bien plus grave encore Si le Gouvernement n’int vient pas pour y porter remède, les bonnes C ne devont-elles pas abondonner bientót, elles taclre au profit de certains organismes moins de l’argent de l’Etat Les Coopératives émeltent un troisième argu celui des restrictions apporlées par le Conseil d’admini' stration de la Fédération lorsqu’il s’agit des laines d cuivres et de dommages sans remploi. Parlons en Dan les débuts, je me fis votre avocat auprès de la F édératio Mais actuellement, devant les arguments du Ccnsej d’administration de la Fédération et de M. Kestemont je m’incline et M. le Ministre Vandevyvere m’a dit hier qu’il approuvait la Fédération. Vous connaissez ces arguments. Je fais maintenant appel a vous. Fa'ut-il fail, attendre les vrais sinistrés et payer tous les cuivres, les laines et les dommages non suscephbles de remplop Non, nest-ce pas. Je m’empresse d ajouter que le Mi nistre m’a dit être intentionné d’étendre ces restrictions aux jugements des Tribunaus, me résumer, je crois qu il est exact de dire peut reprocher la situation actuelle ni a la Fédération, ni a l Office des dommages de guerre. Mais comme le dit trés bien M. Kestemont, de nombreuss négligences et le ralentissement de la production soa' imputables aux Commissaires d’Etat et aux Coopéra. tives. Je vais appel a ces deux organismes qui consti tuent la vraie cheville ouvrière de la réparation. Je de mande aux Coopératives qu’elles fassent leur possible, qu’ellles mettent tout leur zèle a bien construire les dossiers qu’elles instruisent, a y introciuire toutes les pree- ves que la Fédération leur demande. Aux Commissaires de l’Etat, je dirai que leur mission principale est de guider, d’éclairer les Sociététe et cela avec équité, jus tice,. et, surtout, avec la plus grande bienveillance. Vous êtes deux organismes qui ne peuvent s’ignorer, encore moms se combaitre, sans nuire a toutes la question de II réparation (Applaudissements prolongés partout.) >i Monsieur Close, secrétaire du Commissariat principal, a la parole. Il rend hommage a la Fédération et aux Coopératives locales. Il répèle la phrase finale de M. le Directeur Orban. Il ajoute ensuite qu’il ne peut, cepen- dant, laisser passer sans les relever certains passages de l’exposé de M. Godesiabois qui a eu, dit-il, un mot malheureux. Non les dirigeants des Coopératives ne sont pas les commissionnaires des Commissaires de 1 Eta!; on ne devait pas dire cela nous ne le pensons pas. Ils sont nos collaborateurs et c’est a ce titre que nous les considérons. Mais ne faut-il pas qu’un controle s’exerce STI y a des froissements, cela provient du manque d’étude des dossiers par les Coopératives. Vou> devriez, dit-il, conseiller a vos organismes locaux d aller sur place et d’y voir les sinistrés. (Rumeur dans la salie)- Sommes-nous tracasiers Non. Mais nous avons une mission importante et grave et nous connaissons nos .es ponsabilités! Je sais que nos rapports nont pas toujouis été ce qu’ils devaient être, en ma qualité de secrétaire, je connais parfaitemen. les anciens errements du com missariat, mais j’affirme que jamais nous n avons in de batons dans les roues. II faut chercher la cau.e mal pour en trouver le remède, a dit Monsieur an, I je dis que les coopératives ne sont pas suffisamment in tiées et je propose que les délégués des coopéiatne^ réunissent fréquemment chez Monsieur L Principal. Nous pourrons travailler, alors, laborateurs. Monsieur Bierlaire, Commissaire de 1 Etat a Ch qui a été visé par M. Godisiabois, proteste c0^ paroles de celui-ci, et rejette la cause de cejc0^ 0, sonnel sur l’incompétence de M. Godisiaboi5- ^^5 testations générales s’élèvent dans la sa e’ Levie, Kestemont et Orban interviennent et a cet incident personnel et pénible qui n a r mun avec ’ordre du jour du Congrès. (Coir suite a la première page du sap? preuve pendant la guerre, et du déyouement qu il met au service des sinistrés depuis l’armistice. II finit en attestant l’exactiitude des déclaraiions faites par ce Ministre d’Etat au sujet de 1 efficacité du travail fourni par la Fédération. L’allocution de M. Buyl, faite avec la spontanéite et la bonhommie qui sont sa caractéristique, fut fré quemment interrompue par des applaudissements. Monsieur le Sénateur Lel(eu parle. II souligne, comme il le dit, les passages émouvants de ce discours de M. le Ministre Levie. II souligne la probitó du travail de la Fédération, son désintéressement, son impartialité et cel'le de ses nombreuses filiales. «Je représente dans cette assemblée, dit-il, le groupe socialiste du Sénat je dis qu’au seuil d’une telle oeuvre les partis disparais- sent et, au nom de ce groupe, de ses 56 membres, je me déclare entièrement d’accord avec le Ministre Levie, pour bannir tout esprit politique lorsqu’il s’agit de reconstruc tion. C’est ainsi que font ceux qui représentent mon Parti dans les Coopératives. Je dis aux sinistrés, aux coopé ratives faites foi a tous les partis, seyez convaincus qu’ils travaillent tous a la restauration la main dans la main. M. Levie,. M. Buyl, et moi-même au nom des Socialistes, vous disons que l’Union sacrée existe encore ici. Faites confiance a tous, Messieurs, nous n’avons qu’un esprit.national et nous ne formons qu’un coeur (Applaudissements.) Monsieur Godesiabois, Administrateur-Gérani de la Coopérative de Monceau-sur-Sambre a la parole. II déclare n’avoir pas I’intention de rompre la bonne harmonie de cette reunion. II voudraii obéir a l’appel que lui a fait M. le Directeur Kestemont, avant l’as- semblée, de se taire sur certains faits qu il lui avait signalés. Cependant, M. Kestemont, dit-il, a exposé dans son rapport que la production des Coopératives dimi- nuait, que beaucoup de Coopératives travaillaient mal ou pas assez. II est dès lors de mon devoir de dire que c’est hors des Coopératives qu’il faut chercher le mal. Quel travail voulez-vous, par exemple, qu’une Coo pérative vous fournisse, si elle ne reqoit pas les dossiers qu’elle demande Quel travail voulez-vous qu’elle vous fournisse, si les dossiers examines s’arrêtent chez les Commissaires de l’Etat M. Godesiabois fait alors l’historique des causes pour lesqueiles sa coopérative se trouve entravêe dans ses opérations, et se plaint- de l’hostilité qu’elle rencontre auprès du commissaire principal de Charleroi, et de cer tains de ses commissaires. Pourquoi ces resistances, dit M. Godesiabois, alors que le bon sens même indique que neus devrions travail ler unis Est-ce paree que les Coopératives donnent une aide compléte et gratuite au sinistré, paree qu’elles sont óconomiques pour lui comme pour l’Etat,' paree que, lorsqu’un sinistré s’adresse a elles, il n’a pas besoin d’avocat, que nous sommes ainsi combattus II semble suffire qu’un sinistré fasse partie d’uhe Coopérative, pour qu’on le laisse livré a lui-même. Dès lors, a cause d’elle. il se voit mal traité. ((Approbations dans l’As- semblée.) Monsieur Orban parle. Le 24 Fêvrier 1919, ex- pose-t-il, a l’initiative de M. Jaspar, les Chambres vo- tèrent une disposition qui permit aux sinistrés de transiger jusque 2.000 frs. Cet arrêté-loi fut revisé le 20 Avril 1920, et le maximum de la transaction fut porté a 10.000 frs. Le 6 Octobre 1921, M. Vandevyvere, le Ministre des Affaires Economiques actuel, déposa un projet de loi portant ce maximum a 30.000 frs il fut porté par les Commissions réunies a 50.000 frs et les deux Chambres l’adoptèrent a l’unanimité. Tout ceci indique nettement la confiance et la sympathie dont jouit le système des transactions dans le Pays. Mais une loi ne vaut que par la jaqon dont elle est appliquée. Et M. Vandevyvere a fait appel aux Coopératives pour leur demander leur collaboration. Vous nous avez donné cette collaboration Mais vous venez d’entendre dire que les résultats obtenus en ce qui concerne le rendement éitaient bien minces 3000 transactions en 6 mois! 209 Coopératives n’ont rien fait A qui la faute Soyons sincères et loyaux, jugeons sans parti pris ni faiblesse et cherchons les causes du mal pour en trouver le remède. Le Ministère je veux dire l’Office des dom mages de guerre fit-il tout ce qu’il devait II ne m’appartient pas d’en juger j On ne peut pas être juge de sa propre cause. Je vous laisse done ce soin. Cepen dant, permettez-moi de vous renvoyer au discours de M. Kestemont et de vous rappeler ce qu’il y expose re- lativement aux délais maxima obtenus. Permettez-moi de vous rappeler aussi le travail que nous avons fait en semble pour les transactions lors de vos reunions par ar-

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Het Ypersche (1925-1929) | 1922 | | pagina 2