il Coopérattves pour Dommagas de Guerre de la Province du Hainaut, a CHARLERO3, HET YPERSCHE LARÉGIOND'YPRES Bijvoegsel Supplément Assemble Plénière 2e Année, N° 41. - 28 JANVIER 1922 |e Dimanche 22 Janvier 1922 (Suite) 2C Jaargang, Nr 41. - 28 JANUARI 1922 un mariage de raison. On pourra dire, demain. j’en suis convaincu, que c’est un mariage d’amour dossier arrivera a Bruxelles désormais il ne pourra Plus contenir tout au plus que des vices de forme Quels sont ces controles Primo, il y a celui qui constitue le travail initial de la coopérative, sa construction des dossiers, ses enquêtes secondo, il y a 1’examen et le visa du Commis saire d’État tertio, il y a ensuite 1’examen et le controle des Services du Contentieux de la Fédération. Si le travail initial est bon, si le tableau de la demande de transaction est judicieusement rempli, si les Pieces du dossier représentent toutes les preuves nécessaires, le controle ultérieur sera simple et rapide. Il faut done faire l’éducation des Coopéra- dves et nous savons que la Fédération s’y emploie. Mais il faut faire aussi l’éducation des Commis saires de l’État. II faut qu’ils sachent exactement ce qu’on attend d’eux et qu’alors ils s’éxécutent de la Commission qui fut constituée. Je déclare que nous avons trouvé en M. Orban un homme de coeur, acharné comme nous a hater la liquida tion des dommages de guerre. II n’était pas féru des coopératives cependantmais il nous a prouvé, j depuis la réunion de Termonde, oü il nous a fait sa confession, que sa conversion est compléte. Imaginez-vous, Messieurs, qu’il consacrason congé l’an dernier a faire des enquêtes dans les Commis sariats et alors, paree qu’il a osé dire ce qu’il a vu, ce qu’il a constaté, il s’est trouvé des gens pour faire dire dans la presse que son séjour au Congo lui avait endurci le coeur et faussé la raison Je profeste au nom des sinistrés, Messieurs, et je lui rends hommage (Applaudissements prolongés). Monsieur Borlez, Commissaire d’État ff. du Com missaire Principal d Charleroi assure les dirigeants des coopératives de tout son bon vouloir. II dit qu’il mettra tout en ceuvre pour les aider comme c’est l’intérêtdu pays. Monsieur le Ministre Levie termine la séance l’occasion d’une campagne contre un homme que nous avons appris a estimer. Je veux parler de M. Orban, Directeur a l’Office des dommages de guerre et qui représente ici son Ministre. Je tiens a affirmer hautement que M. Orban jouit de foute notre considération et de toute notre estime (Ap plaudissements prolongés). J’ai appris a connaitre M. Orban. L’an dernier nous avons réuni les sinis- 11 ||1® nes que sont les Greffes des Tribunaux et les trés en congrès. M. Orban y a assisté et fait partie erreurs néfastes qu’y commettent des copistes indo lents ou distraits. Mais nous devons arriver avec des controles su’ffisants a satisfaire l’État, qui paye. encore de poignants échos dans nos coeurs, mais ce qu’il faut faire ici c’est parler de l’avenir. J’ai écouté avec attention le rapport de M. Kestemont. Et ce qui me frappe dans ce rapport c’est qu’on y sent plus forte que l’orgueil des résultats acquis, ïe représente, que je ne puis admettre, que nous ne la généreuse préoccupation de faire mieux encore. pouvons admettre que cette démission puisse être La Fédération des Coopératives veut toujours mieux faire. Sa devise est Excelsior Je lui apporte l’hommage des sinistrés. Je constate avec joie l’accord qui règne en ce qui concerne l’avantage des transactions. Le but est grand il s’agit de désencombrer les Tribunaux, de régler la question des dommages de guerre avec rapidité et d’éviter surtout ces dangereuses offici- Messieurs, A la réunion plénière des coopératives de la Flandre Oriëntale, tenue le n septembre der nier a Termonde, notre Vice-Président du Conseil, M. le notaire Richir, déclarait La reparation des dommages de guerre doit se poursuivre sans arrèt, sans ralentissement, avec ure. activité sans cesse accrue. II ne faut ceuvre dure 20 ans, si elle peut être terminée en 5 ans il ne faut pas qu’elle dure mème 5 ans, si, avec l’aide des coopératives ct des bonnes volontés qu’elles groupent, il est possible de la réaliser en moins de temps. Et M. le No en plus étroite entre les coopératives et les Commissaires de l’État. Sans dossiers, disait-il aux délégués de coo peratives réunis a Termonde, il vous est impossible d’examiner le bien-fondé d’une demande d’avance, et ces dossiers vous ne les obtenez pas aussi rapidement qu’il le fau- drait. D’autre part, ajoutait-il, ces dèmandes, une fois instruites par vous, sont soumises aux Commissaires de l’État, qui, après les avoir visées les acheminent vers la Fédération des coopératives. Et M. le Notaire Richir, pour conclure, priait M. le Ministre des Affaires Economiques de fixer des délais ma- ximas aux Commissaires de l’État pour la délivrance des dossiers aux coopératives et pour le visa des demandes d’avances. Ainsi que vous le savezj. dans lés premiers jours de décembre MM. les Commissaires principaux recevaient des instructions de Mé le Ministre Van de Vyvere les invitant a met- tre les dossiers réclamés par les coopératives a la disposition de celles-ci dans les q8'heures de la réception de la demande. En outre, par une autre circulaire, ilfixait un délai maximum d’un mois, i5 jours pour 1’examen du Commis saire de l’État et 15 jours’ pour le visa du Commissaire Principal, a :1’expiration duquel les dossiers rel9.tifs .adestraiasa,ctionsdevaient être transmis' a la Fédération. En dépit de ces excellentes mesures, qui i attestent, une fois encore, les dispositions excellentes du Ministre des Affaires Economi ques al’égard des sinistrés et des coopératives, avec vigilance et célérité. Si l’on faff cela, lorsqu’un Monsieur le Ministre Levie termine la séance l’activité de nos organismes est loin d’atteindre par cette conclusion pleine de finesse le rendement souhaitable, surtout en matière On pourrait, dire Messieurs, que jusqu’ici de transactions. Or, c’est dans le désencom- que lorsque ce système aura été mis en train on sera émerveillé du résultat obtenu La plupart des coopératives n’ont-elles pas montré ce qu’elles savent faire et la plupart des Commissaires de l’État également La Fédération sait, d’autre part, que controle ne signifie pas formalisme Elle sait qu’il ne faut pas condamner un dossier a tout un voyage pour une vétille. (Des délégués sourient). Et je pense que si l’on veut multiplier les réunions pftr arrondissement entre coopératives et Commissaires d’État on dissipera bien des malentendus dont les malheureux sinistrés, au fond, pay ent toujours les frais. Ce que nous devrons faire surtout c’est se- couer les apathiques, comme nous devrons briser ceux qui se mettront en travers. Nous ne devons une charge, se sont en réalité installés dans les dommages de guerre avec l’intention bien arrêtée de n’en plus sortir. (Applaudissements prolongés). Vous avez entendu qu’il restait plus d’un mil lion d’affaires a solutionner. Vous avez entendu aussi que la Fédération des Coopératives n’a plus que 270.000.000 fr. de disponibles. Ces chiffres Rapport de M. Kestemont parlent quandAon les rapproche. Ils nous disent au nom du Conseil d’ Ad ministration de la Fédération des Coopératives La lecture du compte-rendu du Congrès de Char leroi suggérera a nos lecteurs et a nos amis bien des réflexions que nous les prions de nous comrnu- niqtter, et que nous reproduirons la semaine pro- chaine. Constatons ici que l’on est décidé de faire mar cher le système des transactions par les coopérati ves. C’est en d’autres mots ce que La Region d’Ypres réclame depuis son existence un person nel de chambre par commune (le nom de l’enfant importe peu). Evidemment, c’est pour les Coopératives un peu V, .......o. ïvuuo ,.c uckuxo dedoigté, un peu d’expérience d acquérir. Mais avoir aucune consideration pour ceux qui, en prenant l j 1 pour nous sinistrés, e est notre seule planche de installés dans les saintsi nous voulons que tous nos comptes d indem- nités soient régies en 3 ou 4 ans de temps. C’est en même temps le système qui donne le plus de garantie d’exactitude. -- - M. Orban s’adresse alors a l’assemblée. Nous avons eu des torts, Messieurs, nous le reconnais sons. Mais oublions le passé, cela ne se représen- tera plus, je vous l’affirme, et je l’affirme a Monsieur Godisiabois, au nom de Monsieur le Ministre. II y a eu des malentendus. Mais pour- quoi ces malentendus?paree qu’on ne se connaissait pas or, pour se connaitre il faut vivre ensemble. Messieurs les Commissaires d’État, allez dans les Coopératives, assistez aux réunions de leurs con- seils d’administration et, surtout, allez y avant d’avoir vu lesinistré. Vous ne pouvez diminuer le prestige de ces organismes collaborateurs quelle autorité voulez-vous qu’il leur reste si vous allez conclure avec leurs sociétaires sans passer par elles (Applaudissements prolongés). C’est ce qui s’est un peu passé a Charleroi. II ne faut plus que cela arrive. Il faut voir loin et nous n’arriverons a résoudre le problème de la réparation en deux ou trois ans que si l’union existe. (Applaudissem.) Monsieur Beaupain, président de ld Fédération des sinistrés, parle. 11 prononce lentement ces mots Je vais apporter dans cette assemblée des paroles d’apaisement. (Tout le monde rit). II continue Je tiens a remercier, tout d’abord, la Fédération des Coopératives de l’aimable attention qu’elle a eue d’inviter la Fédération Nationale des Sinistrés que je représente. Nous sommes ici a Charleroi au coeur d’une région qui a connu de durs combats, qui a souffert des crimes et de la folie sadique des envahisseurs, qui a connu leurs plus odieuses actions. Mais cela c’est du passé, ce sont de vieilles blessures. Elles réveillent bien vrai, mais qui cependant a fait assez de bruit pour que je doive y faire allusion. Un Commissaire de Malthusianisme financier dont les conséquences seraient désastreuses. Si nous donnons, Messieurs, les mêmes gages au pays que ceux que nous lui avons déja donnés, le pays viendra a nous. Don- nons-lui ces gages et c’est le succès assuré. Et dans eet ordre d’idées je ne puis terminer sans dire un mot d’un incident, tout local il est I taire Richir signalait a 1.attention de M. le I Ministre des Affaires Econcmiques la néces- ,,j. sité, pour atteindre ce résultat, d’assurer une 1 Etat a donne sa demission. Pour quel motif ie collaboration de plus n ai pas le droit de le demander. Mais j ai le droit et le devoir de déclarer, au nom des sinistrés que °U des erreurs matérielles. Et je suis convaincu i Commissaires d’État et Coopératives avaient fait brement des tribunaux par la conclusion de qu’il faut un emprunt, un emprunt trés prochain et I plus gros que le premier. Il serait bien inutile n’est-il pas vrai de hater 1’examen des dossiers I s’il n’y a pas d’argent. 11 faut done de 1’argent 1 Laissez trainer le règlement des dommages de guerre serait une opération désastreuse. Ilya un intérêt économique supérieur a ce que l’équilibre soit rétabli en Belgique il est done néfaste de reculer des échéances de ce genre et si cela avait lieu on se trouverait en présence d’un véritable j 1 pas que l’accomplissement de cette DES n- TT IVLLl au piUÖ VJUV UUO V1VVU viv- V i- /A Ji ----1 7 - -

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Het Ypersche (1925-1929) | 1922 | | pagina 3