li l II I, illlll II yiiMHi I II 1 Ir' r li1 i yv 1 a int Wil l I ft ill ii y ii i un law matque de mett* ses sini ‘rei I I! 1111 ifll I1 t 1 A tous ceux qui le peuvent, c’est devoir d’intérêt général de souscrire nouvel emprunt de la Fédération desC pératives car si celui-ci ne réussirait ce serait la ruine des régions dévastée de la Belgique entière ce qui M. Ie Président Van Elslande, dans pouvions pas piétiner ne a concours lire justes droits et qui peut les rei tous pou Peut c°nséqUe ■JUT R ‘nes. C nistrateur. M. Ie Président, s’inspi- M. Ie Ministre d’Etat Michel Levie pérative toute politique doit être bannie i QU Urie jj?; rmJrei« d admettre -tive i ’a nul doute que eet administrateur dér dat Téélu par acclamation. C’est ee qur se realise ^ilieu de 1’ enthousiasme general. HUI F nos forces tout ce et promet de servi« de tous les COniPter entiè, Vous entrete- une néces- de nos Wit' a notre «“'1 dmiration et je me pennets plus chaleureux remerciments. Notre Vice-President Monsieur Dumont, est des cihevilles ouvrières de quis et ému, remercie l’assemblée de |a fiance dont il est l’objet, ces et son intelligence au qui peuvent en toutes circonstances sur lui. On passa alors a la nomination d’un demandons pas de charité, que l’Allemagne rende notre situation d’avant guerre et nous lui 7 Années de souffrance le manque a dant trois autres points importants sont sur les précédents. D’abord, M. Billet demande la parole et [j|, le Conseil d’Administration, rend hommage a 1’Adn strateur Délégué pour les résultats obtenus et expr le voeu qu’on n’exige pas la légalisation des signati pour la contribution dans les frais généraux, la situat géographique de Wervicq vis-a-vis de la France, le placement dans les communes limitrophes, sont a® de tracasseries et de retard dans la liquidation i Fonds. L’assemblée entière appuie la juste observation promet d'examiner ce qui peut être fait pour pot remède au mal qualifié. A son tour, M. Desbonnets prend la parole en f mand, et prononce un petit discours plein de cord amour pour ceux qui sont le plus dignes d'attention, rend d’abord un hommage sincère et bien mérité a I Geuten et son oeuvre de réparation. En present [’extension des prérogatives de la Cooperative, il 4 mande qu’on hate la réparation et la reconstructiond habitations ouvrières. Il appelle ensuite la bienveillai attention sur le sort des anciens combattants et des ves et orphelins de nos soldats morts pour la patrie. Les petifs commerqants, dit-il, sont aussi trés dia d’intérêt, et la Coopérative pourra ajouter unenm fleur a sa couronne en venant promptement en aide tous ceux pour lequels il vient d’intercéder. L’assemblée accueille sa parole avec la plus gra bienveillance et la plus entière adhésion. Le troisième point non prévu est un fait nouve C’est le nouvel Emprunt de 2.000.000,000 en la’ des sinistrés pour lequel MM. les Ministres The et Vande Vyvere se sont donné la main et qui assurer la restauration des regions dévastées. C’est la Fédération des.Coopératives qui est autor émettre ce second et décisif emprunt I Mais le peuple Beige ne démentira pas sa gl® dévise nationale IJl X1ON FAIT LA FO/iLB 11 écoutera et suivra les conseils, les supplical^ rais-je, de M. le Ministre 1 heunis qui dit. I( en aide a ceux qui ont souffert de la guerre, W temps de solidarité humaine ne seraient-ils Pa> nels ceux qui ne viendraient pas en aide a patriotes sans foyer Ne refusez pas votre reconstruction 1 y Le pays ne peut pas nous refuser eet argen il de l’argent mieux placé Et M. Levie ainsi réaffirme ses espo,rs I bientót une Belgique reconstruite, helle et père que jamais L’inoubliable et féconde réunion de 'alors'clóturée, et les paroles recon fort3’’ Directeur de la Coopérative, comme Ce n0S orei et sagace Président resonneront toujours une notre Coopérative, journel- lement, il vérifie et signe tous les documents si nom- breux, avec une opiniatreté et une tenancité qui lui sont particulières, il a droit a toute notre reconnaissance. Notre Administrateur Monsieur Vermeulen vient de Gheluwe a chaque reunion, son ideal est rendre ser vice aux sinistrés et son principe est tous pour les autres et rien pour lui, les habitants de Ghe luwe peuvent avec fierté le nommer le Père des sinis trés, veuillez recevoir Monsieur Vermeulen nos plus sin- cères félicitations. Nos commissaires Messieurs Auguste d’Ennetières et Paul Vandenbulcke reritrent dans le cadre de la jeu- nesse, ils sont entièrement dévoués a la cause des sinis trés et eux aussi peuvent compter sur toute notre grati tude. Et dire, Mesdames et Messieurs, que Vous ignorez peut-être que Votre Conseil général n’a jamais touché un seul centime d’indemnité, pas même ses frais dè dé- placement. Cette situation nq peut certes perdurer. A cóté de l’oeuvre opérée par la Coopérative, qui a rendu a tant de malheureux leur petit mobilier, a d’au tres leur matériel, a d’autres une partie de leur cheptel, plus de 600 maisons ont été reconstruites avec son aide, comptez avec cela notre intervention dans les demandes de jugements, de délivraison de titres, etc. etc. La confiance mise par les pouvoirs publics dans les Coopératives a augmenté et élargi notre tache; des transactions jusqu’a 50.000 francs peuvent être trai- tées par les Coopératives, nous devons cependant Vous prévenir que tout le monde ne peut être servi en même temps, nous ferons diligence pour trailer les dossiers des mutilés; des anciens combattants et des families nombreuses, les autres &ivrónt et chacun son tour. Chez nous, Mesdames et Messieurs, pas de prefe rence. Celui qui franchit le seuil de notre local doit forcément abandonner la politique a la porte. Nous ne connaissons que des sinistrés. En matière de dommage de guerre aucune influence du dehors et d’oü qu’elle vienne ne peut intervenir, votre conseil doit pouvoir délibérer dans une atmosphère de justice. C’est la tache qu’il s’est inspirée et qu’il mènera a bonne fin avec le concours de toutes les volontés bien mtentionnées. Nous insistons particulièrement sur ce point Nos soins pour les dossiers des petits sinistrés. La petite part de contribution a nos frais généraux que ceux-ci payent ne suffit de loin a couvrir les frais, c’est bien la la preuve du but humanitaire que la Coopéra tive s’est inspirée. Le premier organisme des dommages de guerre qui a été installé dans notre canton c’était la Coopérative, cela ne suffissait pas, aussi avons nous lutté pour obte- nir une Chambre du Tribunal, un bureau pour les Com missaires de l’Etat, le Haut Commissariat, tout cela marche actuellement avec méthode grace au dévoue- ment sans borne de Messieurs Esquelin et Serruys, a qui c’est un devoir, nous devons rendre hommage. 'Wervicq a été le berceau des Clubs des sinis trés si nécessairesa la défense de nos droits, nous en sommes fiers et exprimons le voeu que son canton for- mera le premier un oasis dans le désert des Flandres oü il y a encore tant a faire. A tous ceux qui ont contribués ou contribueront a cette tache au nom des malheureux, Merci, Merci. Inutile et impossible en même temps de décrire l’im- pression de eet émouvant discours. Le paroxysme de la reconnaissance se confondait ici avec les suprêmes transports de l’admiration, et vraiment on est heureux d’assister a des manifestations si élevées et de pouvoir partager ces nobles émotions qui remplissent Fame de courage et d’espérance Le point suivant porté a l’ordre du jour était la réé- lection d’un Administrateur sortant et rééligible. Le scrutin désigne M. A.Van Elslande. Aussitót, M. le Directeur Geuten se léve et expose a l’assem- blée avec quel dévouement sans hornes et quelle exac titude exemplaire M. Van Elslande a rempli son man dimes a la Chambre des députés, toujours avec Mon sieur Vermeulen, oü nous fumes re§u par 5 Ministres, 6 Députés et Sénateurs, la base était jetée et la lutte pour la défense des sinistrés était en route. Nous ne restions pas inactifs et le 25 Mai 1919 une manifestation parcourut les rues de Bruxelles, elle était Grandiose et Digne dans une mise en scène pauvre, c’était des sans logis qui étalaient leur détresse au milieu du luxe de la Capitate et du Haut de la Bourse nous demandions non pas l’aumóne mais notre situation d’avant guerre. Au moment de la mise en marche de ce pélérinage douloureux, deux agents de la sureté interpellaient Monsieur Vermeulen et moi, on nous avait renseignés comme des révolutionnaires voulant prendre d’assaut les Ministères, nous passions outre et tout se déroula dans 1c calme. D’étape en étape nous continuions a lutter pour notre droit et mensuellement nous nous rendions au Mi nistère pour entretenir le feu sacré. Vous nous direz que les résultats obtenus étaient médiocres, c’est pos sible mais comme a toute affaire il faut un commen"e- ment, le travail d’organisation était en marche. Nous ne pouvions pas piétiner sur place il fallait arriver au cóté pratique, l’idée de la Coopérative germa. Nous étions loin de nos chères Régions Dévastées, c’est alors que de nos propres et pauvres ressources nous venions a Wervicq conférencer prés de 1’Hotel de Ville en ruines, a Gheluwe sur une pierre de la Place publique, a Comines sur les ruines de 1’Eglise, a Bas- Warneton, a Houthem, etc. etc. Nous faisions appel aux sinistrés de tout rang sans exception de couleur politique, n’ayant qu’un idéal La résurrection de noire Pays ravagé par les Bodies. La Coopérative était fondée grace a des hommes de bonne volonté qui ont droit a votre reconnaissance. Notre premier local, Vous le connaissez un Ba- ra-que-ment.n’offrant aucune sécurité contre 1’incen- die ni les intempéries, c’est la que nous avons lutté pendant plus de 2 ans et que prés de 25 Millions ont été payés aux sinistrés. Le début était dur, le sinistré qui avait déja tant de fois été trompé ne savait pas s’orienter malgré cela nous avons persisté et par des prodiges d’économies nous sommes arrivés a mettre les bouts ensemble, même mieux attendu qu’a l’heure actuelle nou avons un ex- cédent de plus de 84.000 francs et ne tenant pas compte des amortissements etdes 10.000 francs de subsides que nous avons remboursés a la Fédération. «Voila Medames, Messieurs, l’oeuvre de 1’initiative privée. Les Coopératives contribueront iargement a notre résurrection. Si contre notre attente 1’Emprunt de la. Fédération ne serait renouvelé d’oü viendra l’argent Ce serait notre ruine. L’Allemagne payera-t-elle? Quel problème an- goissant... Les Allies, sous prétexte d’Humanité mé- nagent ce pays, mais voient-ils ce qui se passe dans notre Zone Dévastée oü des malheureux logent encore dans des trous Oui, le Beige est généreux et bon, il vole encore au secours d’autres pays qui sont peut être cause de leur propre malheur, alors que des inno- centes victimes fourmillent dans notre region. Ne soyons pourtant pas éterneliement dupes, soyons fermes dans la défense de combattons de toutes nos amoindrir. La vague d’égoïsme, de gaspillages, de luxe outré a passé sur le monde, on va entrer résolument dans une ere d économie, mais encore faut-il que ces économies ne se fassent pas sur notre dos le Boche nous a tout démoli, a volé ce qui restait de notre industrie a fait des esclaves da nos ouvriers et des serfs de nos culti- vateurs et au moment des responsabilités il nous dirait pas d argent, alors qu’il n’y a jamais eu tant d’argent en Allemagne et que les gros capitaux sont placés dans les pays neutres. Nous ne nous ferons volontiers cadeau de nos et des dommages indirects, e’est-a-di: gagner même notre pain quotidien. Et la conférence de Cannes qu’a-t-elle produit On dit... 580 millions... sont ce les intéréts des 7 Milliards qui dorment dans les caisses de 1’Etat et pro venant des profiteurs de guerre J’ai peut-être sorti de la question en nant trop longtemps des Boches mais c’est sité de rappeler de temps en temps la cause malheurs, il y en a tant qui 1’oublient. Pour revenir a ce que je disais tantót sur les ré sultats obtenus par notre Coopérative. c est a Votre Conseil d’Administration que revient 1 honneur. Notre Président Monsieur Van Elslande a répon- du un des premiers a l’appel, arrivé a un age oü beaucoup d’autres cherchent le repos, il n a pas hésité a s’établir dans un baraquement au milieu d un désert, c’est la que les malheureux vont lui demander conseil, a chaque réunion, bon temps, mauvais temps, il vient nous aider dans nos travaux avec un désintéressement poussé a l’extrème et une connaissance vraiment extraor dinaire, il a droit a notre ai de lui adresser nos nouvel a ■puant des par()lt! Que dans la -> mu une i pensée y peut et doit exister Celle de r d chacun. Afin de réaliser .cette idéé, il fajt quer que le meilleur moyen est représentants de partis dans la Coopérative celle-ci soit une maison de verre oü chacun du dehors ce qui se passe a 1’intérieur. En r il propose la candidature de M. Bruno Deltoi bre socialiste du Conseil Communal de Comii ci est élu, et, en remerciant l’assemblée, il promet mellement en flamand et en francais de suivre la 1 de conduite qui vient de lui être dictee par M. le sident. L’assemblée applaudit a ce langage reconnaissan En réalité d’Ordre du jour était ainsi épuisé, ce dant trois autres points importants sont venus se gre

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Het Ypersche (1925-1929) | 1922 | | pagina 2