i 2™ Année, N“ 43 23 FÉVRIER <922 O 'H I' i I I'I'Y I Jaargang, iN° 45 23 FEBRUARI 1922 1 Journal hebdomadaire de 1’Arrondissement d’Ypres Organe de l’Association des Sinistrés, des Clubs Yprois, etc. f 1\ - GHELUWE Overdraehtstaks - - Weekblad - - voor het Arrondissement Yper Orgaan der Vereeniging der Geteisterden, der Ypersche Clubs, enz. Les transactions par les Coopératives HET LA REGION VPERSCHE D’YPRES beheer. Opstel en Aankondigingen Yperstraat, 21, Rédaction, Administration et Publicité Rue d’Ypres, 21, POPÊRINGHE POPER1NGHE Naamlooze artikels geweigerd Les articles non signés sont refuses en centime a Geutej^ zal uitbetalingen Geen geteisterde, zonder uitneming, omstreken zal willen ontbreken aan van hoofdzakelijk belang. Abonnement 8 fr. par an Etranger 11 fr. (nouveau port compris) On peut s’abonner dans tous les bureaux de poste Beiges Zondag 26 Februari om 1 1 uren ’s morgens zal eene Openbare Voordracht plaats grijpen in het Anglo-Ame rican Hotel gehouden door Jan Brutin-Goemaere onder de bescherming van den Club der geteisberden van Gheluwe. De Voorzitter der gewestelijken Bond, HeerL. er de verschillige stelsels van vonnissen en in zake oorlogsschade uiteenzetten. van Gheluwe deze vergadering Abonnement 8 fr. per jaar Buitenland 11 fr. (nieuw port inbegr.) Men kan inschrijven in alle Belgische postkantoren des cooperatives de la même manière qu’elle fait croü- ler ceile des commissaires de l’Etat. En somme, a quoi bon cette commission Quelle peut bien être la competence des Messieurs qui la com- posent Ce sont, il est vrai, des magistrals du Tribunal, de la cour d’appel ou de la cour de cassation de Brux elles. Evidemment ce sont des gens intègres, mais la n’est' pas la question. Quelle est leur competence en la matière des transactions II s’agit uniquement de savoir si W, ouvrier a Kem- mel, X, négociant a Staden, Y, rentier a Ypres, et Z, fermier, a Ploegsteert avaient bien réellement en 1914 un mobilier valant autant de francs. II ne s’agit de rien d’autre. Or qui peut en juger avec plus de competence que les administrateurs de la cooperative Les magis trals, fussent-ils même de Paris ou Londres, n’en con- naissent rien du tout. Nous ne leur manquons pas de respect en criant bien haut cette vérité. On pourrait s expliquer, plus ou moins, leur interven tion si leur róle consistait uniquement a contróler l’ap- plication réguliere de la loi. Mais quand on considère d’abord que les cooperatives travaillent leurs transactions avec la collaboration des commissaires de l’Etat, la né- cessité de ce Tribunal spécial d’appel pour toutes les causes ne parait pas déja fort établie même a ce point de vue. Et supposons un instant qu’il faille absolument qu’une décision d’homologation vienne clóturer chaque trans action quelle est i’utilité d’en charger la commission des T ransactions C’est un rouage coüteux autant qu’inutile. Qu’on fasse le calcul de ce que coütent en locaux, en chauffage, en fournitures de bureau, et en traitements surtout, les cen- taines d’employés qui vérifieront toutes les transactions, et on arrivera a un chiffre de plusieurs millions par an. Qu’on supprime ca, sans phrase. Car qu’on ne se fasse pas illusion, ce ne sont pas les magistrals qui étudieront les transactions conclues. Avec la milleure volonté du monde, travailleraient-ils de minuit a minuit sans une minute de repos, ils ne suffiraient pas a la tache. Ce sont des subalternes qui- font la besogne, et ils ont intérêt a ce qu’elle navance pas. La Commission des transactions a fait ses preuves et elle'a fait son temps. Sa besogne, si cette besogne est bien nécessaire, serait bien mieux remplie par les tribu- naux des dommages. D’abord, ceux-ci sont plus nom- breux, puis ils ont en la matière la compétence voulue, et enfin leur, intervention ne coüterait pas un l’Etat. Pourquoi ne pas recourir a eux Voila une économie de millions que nous conseillons a nos représentants de soumettre a Messieurs Theunis et Vandevyvere économie par suppression d’un rouage inutile, et économie formidable indirectement paree que cette suppression per met tr a aux Coopératives eSt Tribu naux réunis de terminer en deux ou trois ans, au maxi mum, un ouvrage qui ooüte tous les ans les yeux de la' têté, et qui fest en danger de s’éterniser. sion des transactions de Bruxelles. 5a n’a 1’air de rien du tout, mais on peut, on doit craindre que qa ne réduise a néant toutes les bonnes volontés ministérielles. Le passé est la qui nous a donné l’expérience. Depuis toujours, en effet, les commissaires d’Etat ont eu le pouvoir de transiger avec les sinistrés. Ils 1’ont en core en principe. Comment se fait-il cependant que le système ait fait faillite Mais, précisément paree que la Commision des Transactions, après avoir fait attendre sa décision pendant un temps irifihi, finissait toujours par renvoyer les dossiers avec des observations absurdes, non motivées, inexécutables. Les commissaires ont fini par se dégoüter de ce jeu et y orit renoncé. Finies, leurs transactions 1 Adieu, la rapide solution des affaires I Et a Bruxelles on se frottait les mains. D’un bout du pays a 1’autre, les commissaires de l’Etat qui se sont risqués a copclure des transactions pourraient en raconter de belles sur ce chapitre. Voici un cas qui s’est présenté des centimes de fois dans des circonstances analogues. Au cours de la guerre, une brave servante de prêtre des environs d’Ypres doit s’enfuir avec le pasteur de la paroisse, et tous deux négligeant leurs propres biens n’emportent avec eux que les objets les plus précieux de la chapelle. La servante réclame comme dommages de guerre la valeur de son linge, de ses habits, et de sa pauvre chambre a coucher. Il y en avait en tout pour un peu plus de 400 francs. Dans 1’espoir de recevoir plus vite son indemnité, elle accepta la proposition die trans action que lui fit de trés bonne foi le commissaire d’Etat, et consentit a réduire ce qui lui était dü, remploi com pris, a la somme de 875 francs..L’assurance d’etre payée après un pareil sacrifice compensait un peu l’étendu de la perte. Les semaines cependant' se passèrent, pas de nouvelles. Plusieurs mois après, la commission des trans actions renvoya la proposition elle ne pouvait homo- loguer 1’accord conclu Le commissaire d’Etat était in vité a faire revenir la servante devant lui et a lui dire qu’elle avail a réduire encore de 25 francs l’indemnité proposée Aucune explication n’était donnée pour justi- fier cette scandaleuse décision. Nous garantissons l’authenticité de ce fait. Et cet exemple n’est pas unique,. Nos commissaires pourraient en citer des masses. Evidemment, de pareils résultats les mettaient en trés mauvaise posture vis-a-vis des malheu- reux qui avaient eu confiance en eux. Et, écoeurés, les uns après les autres, les commissaires cessèrent de travail- ler aux transactions. Or, c’est la même Commission des transactions qui a avec les mêmes pouvoirs, la charge aujourd’hui d’homo- loguer les transactions concilies par les coopératives. Elle y mettra, nous pouvons en être assurés, la même mau vaise volonté. Qu’est-ce qui nous permet d’espérer qu’elle se soit convertie Les mêmes causes produisent les mêmes elfets. Il parait, on nous l’a dit du moins, que cette commis sion, sera un peu surveillée et qu’elle aura moins de temps a sa disposition pour 1’examen 1) des trans actions. Cela ne constitue pas le moins du monde une garantie contre les abus. Et nous savons déja dès mainte- nant que ceuj-ci persistent, et cependant nous ne sommes encore qu’aux débuts de 1’intervention des Coopératives... La commission des transactions, si on n y porte imme- diatement remède, fera croüler 1’oeuvre transactionnelle Opvolgende verknopingen. Tusschenpersonen. Commissionnairs. Verkoop per reeks (filière). Luidens de wet van 28 .Augustus 1921, moet, zoo dezelfde koopwaar het voorwerp uitmaakt van verschil- M. Ie Ministre Vandevyvere, dont les bonnes inten tions a l’égard des sinistrés ne cessent de se manifester, a déclaré a plusieurs reprises qu’il désire absolument que d’ici 2 a 3 ans tous les comptes des sinitrés soient établis et 'les tribunaux des dommages de guerre licenciés. Et, joignant les actes aux paroles, il nous a dotés d une institution qui, si elle fonctionne comme elle doit fonc- tionner, réalisera indubitablement le voeu qu’il a exprimé et sauvera du désespoir et de la misère des mïlliers de families. De nos 22 Coopératives, quelques unes déja ont com mence a fonctionner comme tribunaux, les autres sont sur le point de le faire. Eiles peuvent juger jusqu a concur rence de 50.000 francs, les tribunaux feront le reste. Quand le système fonctionhera normalement, nous pou vons prévoir qu’en deux ans tous les dommages de ?uerre seront réglés chez nous, absolument tous. Maïs c’est précisément parceque ie système des trans actions est capable de venir si rapidement a bout d une tache que bien des fonctionnaires espéraient voir durer quart de siècle au moins, que nous avons tout heu de evaindre que ces personnages ne parviennent a le saboter. Hs n’ont pas réussi a nous empêcher d obtenir, après leux ans d’efforts, notre personnel de chambre par ®mmune le nouveau Ministre a été plus clairvoyant -plus énergique que ses prédécesseurs II leur faut bien «diner et faire semblant de marcher d’accord avec k Grand Chef, mais ils profiteront de toutes les cir- c°iistances pour enrayer la marche de notre char. Et tout labord, ils sont parvenus a garder en réserve un formi dable baton qu’ils ne manqueront pas de nous fourer les roues. Tout en octroyant aux coopératives le droit d exami- ’etet d’arrêter les comptes de moins de 50.000 francs, 'Sotll laissé subsister, pour les transactions des coopé- ’’tives, cette nécessité de l’homologation par la Commis- Le Dimanche 26 Février a 1 i Heures du matin une Conférence Publique aura lieu a I’Anglo-American Hotel tenu par Jean Brutin-Goemaere sous les auspices du Club des sinistrés de Gheluwe. Le Président de la Fédération régionale Monsieur L. neuten y développera les différents systèmes de juge- uents et payements des dommages de guerre. Aucun sinistré, sans exception, de Gheluwe et des en virons ne voudra manquer a cette réunion d’un intérêt capital. Mi 1

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Het Ypersche (1925-1929) | 1922 | | pagina 1