1 F II ld H <5roote Keu| Kerkboeken voos» Eerste Commyriïe YPRES YPER ff 1 A la Chambre I Ville d’Ypres L’Administration communale de la ville d’Ypres a 1’honneur d’appeler 1’attention de ses administrés sur le règlement communal du 3o aoüt igi3, aux termes duquel il ne peut être établi, a travers les propriétés particuliè- res aucune voie, rue, ruelle, passage, impasse aboutissant a la voie publique, sans l’autori- sation préalable du Conseil communal, qui 'prescrit dans chaque cas particulier les condi tions auxquelles il y a lieu de se conformer. Les contrevenants s’exposent a des pour- suites judiciaires et pourront être condamnés, le cas échéant, a rétablir les lieux dans leur «état primitif endéans le délai fixé par le Tri bunal. te verkrijgen ten bureele van dit blad. Handels" e-rr bond Zaterdag 4 Maart, om 8 ure ’s avonds ALGEMEEN E VERGADERING in ’t Hotel Continental, gewoon lokaal. f JU Stad Yper Het Gemeentebestuur der stad Yper heeft de eer de aandacht zijner onderhoorigen in te roepen op de gemeenteverordening van 3o Augustus igi3, ingevolge dewelke geen weg, straat, steeg, doorgang, beluik uitgevende op den openbaren weg mag 'gemaakt worden dwars door de bijzondere eigendommen, zon der voorafgaandelijke toestemming van den Gemeenteraad, die voor ieder bijzonder geval de voorwaarden voorschrijft welke men vol gen moet. De overtreders stellen zich bloot aan rech terlijke vervolgingen en zullen kunnen veroor deeld worden, desgevallig, de plaatsen in hun vorigen staat te herstellen binnen het termijn door den Rechtbank bepaald. porteur. La question est douteuse, parait-il. Je voudrais que la solution a dormer fut con forme au vceu que j’ai exprimé. •W. Bovesse, rapporteur. Par l’arrange- ment conclu entre la Belgique et Ia France, chacun des deux pays s’est engagé a assurer le bénéfice de sa legislation interne aux citoyens de l’autre pays refugiés sur son ter- ritoire. Les bateliers, notamment, se sont trouvés dans une situation particulièrement difficile qui a rendu nécessaire le dépot du projet de loi actuellement en discussion. La commission a pensé qu’il faudrait aussi des bases précises pour régler la question de la compétence ratione loei, de facon qu’il n’y ait aucun doute quant a la désignation de la juridiction devant laquelle, dans chaque pays, les bateliers devront pouvoir faire valoir leurs droits. La commission' propose aussi d’examiner s’il ne serait pas possible d’établir entre les deux pays le bénéfice de la réciprocité en matière de remploi. Enfin, reste la question des personnes ayant perdu leur nationalité par suite de mariage. Des femmes beiges blessées ont épousé plus tard des Franqais, et réciproquement. II s’agit de régler leur droit a l’indemnité. Nous avoirs pensé que ces ffiesures devraient faire l’objet de nouveaux arrangements il va de soi que la Belgique et la France, qui ont été unies dans le malheur, seront également unies dans la réparation. (Trés bien - La discussion est clo.se. L’article unique du projet est adopté. Arrivons maintenant au quart d’heure de Rabelais, c’est-a-dire au PAYEMENT Dans tous les cas, que vous ayez passé Jevant la Commission arbitrale, ou par une transaction on par un jugement, vous recevrez ce qui vous a été alloué en une, deux ou trois tranches. Si la somme qui vous revient ne dépasse pas i5.ooo fr. elle vous sera liquidée directement par 1 Office des Donimages de guerre, exception faite pour les transactions par Coopérative qui seront soldées par la fédérationSi le dommage alloué dépasse les 15.000 fr. vous recevrez des TITRES Ceux-ci vous parviendront dans un délai de 1 a 3 mois, même plus s’il y a un arrêt quel- conque en chemin. Un jugement définitif entraine ordinairement trois espèces de titres i° Le titre sans remploi, 2° Le titre de réparation avec remploi, 3° etle titre de remploi. Au reqti des titres,, vous devez en accuser réception au Ministère. Chaque titre porte la date a partir de la quelle vous toucherez les intéréts alors 8 a. 15 jours après, vous recevrez un chèque postal pour vous présenter a la poste muni de votre titre qui sera estampillé dans la case a cette fin. Vous arrivez au moment de lanégociation; le numéro I f< titre sans remploi n’est pas négociable en ce moment, vous en toucherez les intéréts pendant un temps indéterminé, Les 2 et 3 peuvent être déposés a la Coopérative des dommages de guerre, et, s’il n’y a pas d’empêchement au bureau des Cessions et des Nantissements, vous recevrez les fonds I a 2 ou 3 semaines après le dépot. Vous avez a vous présenter après réception de l’argent a la Coopérative pour y inscrire le payement et vous acquitter d’un demi pour cent pour contribution aux frais gériéraux. Le Bureau des Cessions et-Nantissements, qui a cependant lieu d’etre et qui est une ga rantie nécessaire, est le dernier calvaire du sinistré. S’il y a opposition du Boerenbond, cela marche assez bien car il existe une con vention entre eet organisme et la fédération il suffira d’une délégation. Mais lorsqu’il s’agit d’une société de construction a laquelle vous avez cédé vos droits, vous entrez dans un labyrinthe de démarches laborieuses d’oü vous sortez avec bien des ennuis. Assemblees Vergaderingen Les Amities Fran^aises La ie réunion générale aura lieu le 7 avril prochain (ier vendredi du mois), dans le nouveau local de l’Hótel. Ypriana, dont on fêtera en même temps l’ouverture. En séance du mercredi 22 février dernier, la Chambre a approuvé le projet d’accord Franco-Belge en matière de dommages de guerre. Ce projet d’accord n’a donné lieu a aucune observation autre que celle qu’ont faite M Mles représentants Colaert et Bovesse. Elles sont intéressantes et se rapportent a des questions qui se posent souvent devant hommage a ces esclaves du devoir qui du matin au soir sont absorbés par un travail exténuant au dernier degré. Critiquer est facile. Mais depuis la création du monde, au grand jamais on ne s’est trouvé devant pared cataclysme et devant semblable besogne. Oui, Messieurs, rendons hommage a eet homme énergique, Monsieur le Commissaire Principal de l’État ESQUELIN, ainsi qu’a sés collaborateurs qui se trouvent devant une tache ingrate et que malgré tout, ils mèneront a bonne fin. Rendons hommage a cet homme de bien Monsieur Michel LEVIE, Président de la Fédération, au Directeur Monsieur KESTEMONT, qui s’est entouré d’un per sonnel capable et travailleur pour le grand bien de nos régions dévastées et l’avenir de la Belgique entière. Un dernier combat va se livfier, combat pa- cifique qui ramènera la vie le nouvel emprunt des régions dévastées. Chacun doit faire son devoir. Vous avez des ..amis a l’intérieur du pays, ils sont plus heureux que vous. Dites leur qu’il y -a encore des milliers de malheu- reux sans logis, que d’autres logent dans des trous des vieillards, des enfants dorment &ur la paille, abrités par de simples planches, exposés a toutes les intempéries. Faites valoir aussi que e’est la un placement de tout repos et de bon rapport. Si je ne vous ai pas parlé de la reconstruc tionpar l’État e’est paree que celui-ci n’accepte plus de nouveaux contrats et cela me donne l’occasion de rendre également hommage a ce yaillant et sympathique Haut Commissaire Royal Adjoint Monsieur SERRUYS qui lui aussi a rendu d’appréciables services a nos régions détruites. Haut les coeurs, amis de Gheluwe 1 Travail- lez, reconstruisez, montrons au monde entier et aux bodies en particulier que nous voulons vivre et que nous vivrons par le travail dans la paix 1 nos Tribunaux de dommages. Si pour obtenir de l’argent vous avez déposé votre titre dans une banque vous pouvez le re- tirer en tout temps et même faire liquider par délégation en sa faveur. Nous sommes arrivés au point ou vous avez touché la première tranche. Pour avoir la seconde, vous devez remettre a votre commis saire de l’État ou envoyer recommandé a Monsieur le Commissaire Principal de l’État a Ypres les factures accompagnées du numéro et de la date du jugement. On déléguera soit un Inspecteur duremploi, soit un Commissaire, qui vous remettra, après vérification, le dupli- cata de 1’attestation de remploi envoyée a Bruxelles. C’est quelque temps après que vous recevrez votre deüxième tranche. Je dois cependant vous déclarer qu’un Direc teur du Ministère m’a dit que dès qu’il y a commencement d’exécution et que des maté- riaux se trouvent a pied d’oeuvre, 1’attestation de remploi peut être délivrée afin de ne pas entraver la marche des travaux. Voila,. Messieurs, exposé dans ces grandes lignes le rouage des dommages de guerre, j’espère que vous commencerez a voir clair a travers ce qu’on appelle en dommages de guerre une bouteille d’encre. Combien de fois n’avez vous pas damné les Tribunaux, les Commissaires de l’État et tous les organismes de dommages de guerre. Si depuis longtemps vous aviez connu le méca- nisme vous auriez peut être été plus sobres dans vos appréciations. J’espère que vous ferez amende honorable et que vous rendrez Accord Franco-Belge en matière de dommages de guerre. M. le Président. Nous abordons la discus sion générale du projet de loi portant appro bation de l’accord Franco-Belge du 25 octobre 1921, relatif au règlement des conflits d’attri- butions en matière de dommages de guerre. M. Colaert. La Chambre sera unanime, je pense, a voter le projet. Le rapport de M. Bovesse contient deux observations relevées a ma demande. Lorsque la guerre battait son plein, des Beiges domiciliés a la frontière ont dü se retirer en France.emportant leur mobilier qui a été détruit lors de l’attaque sur Hazebrouck. Ils ont demande des dommages de guerre a la France et les ont obtenus, mais sous forme de titres de créance non négociables chez nous. Ne pourrait-on obtenir, par une disposition postérieure, qu’ils puissent rece- voir un titre de créance qu’ils pourraient utiliser chez nous, par exemple un titre de rente beige, afin que ces Beiges reconquièrent en Belgique le bénéfice du remploi qu’ils ne peuvent obtenir en France A Ploegsteert, commune wallonne impor tante de la frontière, il y a 162 pétitionnaires qui se sont adressés a la Chambre et qui demandent une solution favorable. La Cham bre, sans doute, sera d’avis qu’il doit leur être donné satisfaction. Je prie aussi M. le ministre de' nous dire s’il n’y a pas moyen de faire appliquer en France notre loi sur la perte des titres au i

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Het Ypersche (1925-1929) | 1922 | | pagina 5