Comment faire payer les booties HET YPERSCHË LARÉGIOND’YPRES Bijvoeg^se! Supplément ZZ Un moyen d’éviter un désastre Européen 25 MARS 1922 sur une d’imposer. prendre et changer de se souvenir que les conseilleurs ne sont pas I I les payeurs. corde raide. S’il penche a il perd l’équilibre et il veisements mensuels ainsi- I “Pitel '°“tes les.sociétés par .aoti°"S - - - -1 11 Jaargang, N’ 49 - 25 MAART 1922 2' Année, N" 49. millions, si Pon prend pour base les huit der- niers mois sur lesquels s’est exercé le controle du comité de garantie. 1 ant que sa balance commerciale sera défi- citaire, l’Allemagne ne pourra nous payer en espèces sur ses revenus. Quelle autre solution La réparation en nature C’était le bon sens et c’était la solution scientifique. Si on l’avait I qui est fatale, car la France, victorietise et dévastée, ne tolérerait pas le scandale d’une Allemagne vaincue et intacte se refusant a -*• - - 1 participer au relèvement de ses ruines. Si eer- peut s’acquitter de peuplc a p< up cercqcs anglais a Berlin rassurent les Allemands a eet égard, ceux-ci feront bien de IJ .1 jk-Z x-zx—xz. 1 -X-.ZX -t-x <1 r» milliards de marks-or avantla guerre, sont tombées a 3.700 La seconde route mène a une entente entre la France et l’Allemagnê.' Accords commer- ■ciaux, syndicats houillers et miniers, conven tions pour la fixation en commun du prix de la potasse, syndicat pour la pénétration com merciale en Russie, dont les premiers benefi ces seraient affectés a l’amortissement des créances franchises sur la Russie, traité rela- tif a des garanties réciproques pour le main- tien de nos fronticres, telles en seraient les consequences logiques. Ne savons-nous pas que l’Allemagne product a 3o °la meilleur marché que nous la houille, la fonte et la po tasse et ne commenyons-nous pas a réaliser qu’avant de reconstruire nos usines il serait prudent de nous assurer que leurs products auront des débouchés Les sanctions pourraient dés lors être aban- données et les troupes d’occupation en Rh'é- nanie réduites de moitié. L’Allemagne remet- trait de l’ordre dans ses affaires, stabiliserait son mark en attendant de l’élever insensible- ment a une valeur se rappröchant du pair. C’est la seule chance; que nous ayons d’obte- nirson désarmement moral avant l’époque oü ellc peut redevenir dangereuse pour potre sé- curité. Et nous póurrions diminuer nos char ges militaires. Cette entente entre la France et L’Allema gne, impossible avant la guerre paree qu’elle eüt signifié l’abandon de nos frères d’Alsace- Lorraine, et un protectorat allemand sur la France, peut être réalisée aujourd’hui. L’at- mosphère du monde en serait changée. La condition préalable a la reconstruction de l’Europe serait remplie, Aprcs la longue traversée de la guerre, les Génois et ses cömpYgrroTïs.' cc iSfunr?» Nous pourrions alors aller a Gènes pour autre chose que pour la manifestation tumul- Le commerce anglais revivrait l’Amércque comprendrait que, pour la paix, comme jadis pour la guerre, son heure est venue 1 Le monde a'les yeux fixés sur nous avec des regards pleins d’inquiétude et de repro- ches. Nous sommes vainqueurs c’est a nous que revient la charge d’imaginer, de proposer, PAqj. Reynaud depute des Basses Alpes. Le canaÊ d’Ypres a I’Yser Peu de gens dans 1’arrondissement se ren- dent compte des services rendus par ce canal avant la guerre, malgré toutes les défectuosités dont on se plaig'nait a juste titre. Voici des renseignements officiels qui éton- neront beaucoup de nos lecteurs. En 1910, il est eiitré au bassin du canal a Ypres 24604 tonnes de marchandises diverses, dont 3847 par bateaux a moteurs. Il en est sorti 1420 t. dont 6i3 par bateaux a moteurs. Le nombre des bateaux charges fut de 276 a l’entrée et 65 a la sortie, celui des bateaux I vides 3 a l’entrée et 211 a la sortie. Avec une gare aux marchandises conges- tipnnee comme 1’cst celle d’Ypres, un canal refait dans des conditions un peu modernes rendrait a toute la region des services consi- durables. L’économie qu’en retirerait 1’Etat, i rien que par 1’abaissement des coefficients de I reconstruction, se calculerait déja par dizai- nes de millions. Il est inconcevable cue 1’Administration des Travaux publics négligé si longtemps la re mise, en état du canal d’Ypres a l”iser dont les frais seraient ite payés par les bénéfices a en tirer, tandis que d’autre part on voit le gou vernement exécuter taut de travaux somptuai- res horriblement coüteux et qui pourraient I bien attendre des temps meilleurs. tombe. Aü surplus, les marchandises exportées en France seraient retranchées du chiffre des ex- portations rcmunérées de l’Allemagne et le déséquilibre de sa balance commerciale en j serait aggravé. La réparation en nature, même étendue a. I de grands travaux faits a l’intérieur du pays, ne pourra done être désormais qu’un appoint qu’il faut souhaiter le plus important possible. Les avoirs allemands a l’étranger 3 milliards de marks-or, disent les uns 6 milliards, disent les autres. Ils sont, en fait, impossibles a at- teindre. D’ailleurs, une annuité ou deux des presrattons ae 1 actum vm -- solution du problème Un emprunt international Quel serait le I gage Quel huissier Et quel gendarme - tueuse et vaine qui sc prépare et intacte se refusant a participer au relèvement de ses ruines. Si cer- Affecter aux reparations une partie du capital du Reich Quel huissier Et quel gendarme Aussi, quels prèteurs En détruisant le nord de la France, les Allemands ont fait un prélèvement sur le ca pital des particuliers francais. La solution du problème des reparations réside dans un prélèvement sur le capital des particuliers allemands. Tirons parti de l’idée contenue dans le projet du ministre allemand, M. Hirsch. Le se rait augmenté d’un cinquième et les actions ainsi créées seraient versées, non comme le prévoyait M. Hirsch, dans la caisse de 1’Etat allemand, mais dans celle de la commission des reparations. En outre, une hypothèque serait prise sur tons les immeubles allemands pour le cinquième de leur valeur, et les titres hypothécaires, ainsi créés, seraient remis a la meme caisse. Ces actions et ces titres repré- senteraient 40 milliards de marks-or, si 1 on 1 prend 1’estimation d’avant-guerre. Ce seraient des valeurs certaines produisantchaque année des dividendes et des intéréts. Elies pourrai ent gager un emprunt émis sur les marches de New-York et de Londres. I Les grands industriels, tout-puissants en Allemagne, s’y opposeraient-ils Il con.vien- drait, en ce cas, de leur montrer clairement les deux routes qui s’ouvrent a eux. La pre- 4 h 1 mière est celle de l’inexécution du traité. Ils Lé-X i y sont engages. C’est 1’effondrement continu du mark, des troubles sociaux en perspective et les terribles aléas d’une intervention année qui est fatale, car La politique qui consiste a faire payer l’Allemagne sur ses revenus a fait faillite et nous mène au désastre. Treize a dix-huit milliards de marks-or. voila ce que nous versera l’Allemagne chaque année, disaient a la Chambre, en septembre 1919, les redacteurs des clauses de repara tions du traité. Trois milliards pour cette année (deux mil liards et 26 sur les exportations), disait 1’accord de Londres, au mois de mai dernier. Sept cent vingt millions, et des réparations en nature pouvant atteindre quelques centai- nes de millions pour la France, dit le mora torium de Cannes, que viennent de sanction- ner les ministres des finances alliés. Mais déja 1’Allemagne nous représente que pour effectuer ses réduits, elle est obligée d’émettre 12 a 14 mil liards de bons par mois, que son change s ava- rie rapidement et qu’elle va être obligée de les réduire ou de les cesser. Ainsi done, de 18 milliards nous tendons vers zéro. lelie est la pyramide ienveisee de nos illusions dont la pointe pèse cruellement sur nous. Cependant la pyramide des dépenses sJélè- ve 80 milliards de francs déja depensés sui lesquels nous n’avons pas encore touché un franc vingt milliards a dépenser cette année enface desquels il faut inscrire non 7 milliaids, comme l’avait fait M. Doumer,mais au mieux 35o millions, autant dire zéro. Tel est le bilan. S’irriter Non com politique. Le traité de Versailles n’avait dit ni ce que l’Allemagne payerait, ni rait. L’erreur a été de vouloir la faire payer sur ses revenus. Le public franqais croit a une Allemagne prospère derriere une facade de banquetoute frauduleuse. Telle est la cause du divoic e en tre 1’opinion franqaiseet 1’opinion em op< nnc. On ne pern s acquitvci ry-y." - 1 tajns qu’en marchandises ou en sei vices. )i e magne exporte moins qu’elle nimpoitc. Ses exportations, qui étaient de 10 i Le Matin important qu’il faut bien tions a l’attention des sinistrés. Depuis quelque temps, on certaines sphèresselaisser aller au pessimisme et on y prétend que la Bochie ne sait pas payer. Itlle sait payer, mais elle ne veut pas. Jus- quici, elle a voulu payer au moyen de ses revenus, et elle prétend que ses revenus ne suffisent pas. S’il en est ainsi, eh bien elle n’a qu’a payer de son capital qu’elle fasse comme tous les débiteurs, commefitla France en 1870 pour payer 5 milliards aux boches. Elie non plus ne paya pas de ses revenus, et nous aussi nous payons tous de notre capital une dettè imprévue, et importante. C’est en somme la these que defend Matin Elle est appelée peut-être a avoir un trés grand retentissement. Nous n’avons pas l’habitude de publier des extraits de journaux francais, mais nous trouvons dans Le Matin un article tellement que nous le soumet- listrés. semble dans 1 adoptée dès le lendemain de l’armistice, les régions dévastées seraient en grande partie reconstruites aux frais de l’Allemagne. Mais trois ans se sont écoulés, plus du tiers de la reconstruction est opéré et l’industrie natio nale a été aiguillée vers les régions dévastées. D’autre part, comment l’Allemagne paiera-t- elle a ses industriels les montagnès de marks- papier que représentent aujourd’hui les mar chandises qu’ils nous livreraient Le chancelier allemand est impuissant a faire voter et a faire recouvrer les impóts. II marche droite ou a gaüche, Le? conclusions d’une enquête en Hllemagne u_ JJ1UJCL Vl LI JUUHOWV -- -- - Pi I I A- 1n

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1922 | | pagina 3