II I Causerie du Lundi I Ij La cité Ligy a Ypres Wederopbouw door den Staat qu’il aurait fallu I den^ir. De naaste week geven wij den feestwijzer. Entre Flamands - Deux points de vue Une bonne solution Malheureuse agitation Le devoir des gouvernants Bruges dotée d’une université flamande. Depuis plusieurs siècles, pareille curiosité n’aura plus été observée. Les astronomes sont dans la joie. V Toujours les Eclipses Notre generation actuelle a la chance: de voir se renouveler coup stir coup de si belies une eclipse totale il y a-"ro autre fort sensible Fan I eclipses de soleil 1 ans environ, une nieux d’aider les petits propriétaires a recoir struire les maisons ouvrières anciennes, en rille, ca coütera beaucoup, beaucoup moins, non settlement a l’Etat, mais encore a la Ville. Et ce sera tout benefice pour Fotivrier aussi. Et voici plus fort une éclipse qui durera jours Elle commencerale 27 mars prochain, tions électoralistes trop facilement puissaiite et trop facilement obéies par des politiciens sans conscience. Attendons les a Fceuvre. Et oü faüdrait-il clever cette Alma Mater flamande A Gand, disent les tins. A Anvers, orient les. autres. Tout beau, Messieurs! Ne pensez-vous pas que Bruges est toute indi- quée Pourquoi ne pourrions-nous pas avoir cette AlmaMater, au coeur mème de laFlandre Occidentale, dans ce magnifique décor de la ville de Bruges Encore une ibis, pourquoi pas M. Du Verger. On a beau essayer, par tous moyens, tt’ameüter le public, de provoquer un vaste mouvement, de dresser tout un cahier de revindications flannanJcsj ils ovtit pas Lares ceux de Flandre qui, fidèles a des tradi- ions séculaires, persistent a estimer haute- nent l’usage et la connaissance de la langue raneaisc. tout en restant d’ailleurs fermement attachés a leur langue maternélle. Ils ont pour sela de bonnes raisons. On ne peut contester que la langue franqaise soit une langue de grande^ circulation, un moyen de se faire comprendre par des gens éparpillés sur de vastes étendues du globe, dont il est avanta- geux de pouvoir disposer, a une époque oü l’on est bien oblige parfois de sortir de chez soi. C’est ce que beaucoup de parents prenncnt cn considération lorsqu’ils apprennent a leurs enfants la langue franqaise. On ne peut leur donner tort, surtout lorsqu’on considère que notre pays comprend une partie wallonne, oü le francais est d’usage courant. Personne n’étant certain de l’avenir, personne n’étant assuré de pouvoir vivre toujours, la oü il est né, dans l’isolement, il est bon de mettre a la disposition de chacun, le moyen de prendre contact avec ceux qui vivent de F autre cöté du village natal. Acette considération, s’en ajoute une autre, plus importante peut être la langue iranqaise a une vertu civilisatrice qui ne peut être con- testée. C’est ce qui fait que, même en Hollande, le bourgeois est heureux et fier de montrer qu’il n’est pas ignorant de la langue de Racine, de Corneille, de Molière. Et, ceux qui partagent ce point de vue ne craignent pas de- s’abatardir et prétendent que l’usage de la langue frangaise n’a pas empêché la Flandre de donner une magnifi que floraison d’écrivains et d’artistes, qui, pour être admirables, n’en gardcnt pas moins la marque d’origine. Tout autre est le point de vue des flamands, appelés flamingants D’après eux, il laut que la Flandre ait sa civilisation -propie et qu’en Flandre le citoycn soit élevé, instruit, éduqué, jugé et commandé en flamand. II Nous apprenons par les Annalès parlemen- taires que la construction des 55 maisons ouvrières de la cité Ligy a cóüté a l’Etat 2.206.490 liancs. Nous disons bien, deux mil lions deux cent six mille quatre cent nonante jr. Chaque maison a done conté 40.118 francs!! Le loyei de chacunë de ces maisons devant secalculer a 7 0 0 du capital, cela fait 2808,26 francs de revenu que devrait produire chaque maison poui quo 1 Etat ne iasse pas une affaire calamiteuse. Qu’on n’oublie pas en effet qu’elles ne sont pas constitutes pour clurer bien longtemps... Nous ne pensons. pas ccpendant que ces ménagesouvriers payentde semblables loyers. Il serait idiot de le supposer. Nous demandons que ce gaspillage effrayant de notre argent a nous, sinistrés, cesse au plus tót. Ne parle-t-on pas en effet de conti nuer a construire, et de laire de nouvelles adjudications Et que coütera cette cité Ligy en frais spéciaux de canalisation, d’égouts, de police l’on C’est une conception folie a tous les points de vue. Le Commissariat Royal ferait beaucoup d’élever leurs 2 I le lundi a 10 heures du matin. Son maximum I serale mardi a i heure de Faprès-midi, et i finira ce jour-la a 4 h. 10 minutes. Elle sera leur donner une université flamande qui aura presque totale, son siège a Gand ou ailleurs. Est-ce done si difficile de s’entendre II y aura peut être des murmures. Il faut s’en consoler il y aura toujours des murmures quand on résoudra un problème comme cèlui-la c’est fatal c’est inévitable et ce n’est rien si les murinu- rés sont appelés a s’éteindre. Et pour que les I murmures r de faire oeuvre de sagesse et de raison. L’essentiel en sera, pour nos gouvernants, de ne pas j s’égarer a l’appcl des exaltés ou aux sollicita7 parait qu’a ce système la la civilisation fla mande trouvera avantage. La tendance de ces derniers, c’est de rom- pre avec d’anciennes traditions, cVimposer le flamand, ddobliger les parents a élever leurs enfants dans la langue maternelle, sous pré- texte que ce régime permettra a la Flandre d’atteindre un maximum de civilisation. Etre soi-même, telle est leur devise. Les premiers, j par contre, placent leur confiance dans un régime de liberté, estimant que c’est aux parents a décidër quelle est Féducation qui convient le mieux a leurs enfants. En génétal, tandis que les flamingants poussent a la rea lisation de revendications dites flamandes, des autres considèrent certaines de ces reven dications sans enthousiasme et estiment que ce serait vandalisme, par exemple, que de faire disparaitre l’umversfté de Gand, centre de civilisation et de rayonnement, qui, par le nömbre de ses élèves et la renommée de ses professeurs, atteste une glorieuse vitalité. Ce sont la des points de vue différents, ne sait pas .encore parvenir a donner satisfaction aux uns comme aux autres. A première vue, rien de plus facile, il eüt suffi, semble-t-il, de laisser subsister ce qui existait jusqu’a présent, de laisser subsister Funiver- sité de Gand sous sa forme actuelle, tel ctant le désir de nombreux flamands, et de créer soit a Gand, soit ailleurs, une université i flamande, selon les veeux des amis de MM. Franck, Huysmans et Vanca’uwelaert. Ce qui était simple,- hier, est devenu diffi cile aujourd’hui. On a mécbnnu d’abord j l’importance du mouvement flamand. Aujourd’ i hui encore des joürnaux ne s’en occupent j qu’avec dédaigneuse légèreté. C’est de Faveu- glement. Gouverner, c’est prévoir, dit le I proverbe. Eh bien 1 on n’a pas prévu. Et, tandis qu’en, haut lieu on sousévaluait ainsi i l’importance de ce mouvement en voie de for- I mation, Fexaspération aidant, une violente reaction lurueciaiicne’éiKino gants oü l’on perdit toute retenue. Et les démagogues de se mettre a Fceuvre et de verser de l’huile sur le feu, d’oü il résulta une i belle flambée de fanatisme. Aujourd’hui, faire entendre raison est devenu difficile rallier les opinions diverses a des solutions accepta- bles, c’est tache hasardeuse. Si difficile que le problème paraisse dans les conditions actuelles, il faut néanmoins le résoudre. L’heure est grave. II- faut agir. En avant vers les solutions A nos homines - d’Etat, la force et le courage d’embrasser d’un vaste coup d’oejl Fensemble du problème sans s’attarder aux criailleries du moment, et d’imposer les solutions réclamées depuis si longtemps par le bon sens et la raison. Il ne servirait a rien de vouloir discuter 1 les opinions- sont faites depuis longtemps. Il serait dangereux de donner tort aux uns, raison aux autres, les uns ont pour eux les i principes de liberté, les autres ont pour eux la masse. On ne gouverne ni contre la masse, ni contre la liberté. Malheur aux gouvernants qui pourraient Foublier. Il faut aujourd’hui faire ce faire hier respecter les diverses opinions en présence, permettre aux uns enfants en francais, ouprincipalement en fran cais, si tel est leur bon plaisir, permettre aux autres d’élever leurs enfants en flamand et Y P R I A N A Het CONCERT van zang en symphonic zal plaats hebben op Zondag 2 en Maandag 3 soient de courte durée, il s’agira April aanstaande, in het Excelsior Hotel, telkens om 8 ure ’s avonds. De witte en roode lidkaarten geven recht tot ingang voor de twee perdre leur sang-froid et de ne pas s uitvoeringen. Volgende omzendbrief werd dezer dagen door het Koninklijk Hoog Commissariaat, Zuiderlijke streek van West- Vlaanderen, gebied Poperinghe' tot de gemeentebesturen gericht. Poperinghc, 23 Maart 1922. Mijnheer de Burgemeester. Ik reken het mij ten plichte U den volgen- den omzendbrief van den Heer Minister van estimables 1 un et 1 autre, et l’on s’étonne que Economische Zaken mede te deelen, met be leefd verzoek er de meeste ruchtbaarheid aan te geven. Heer Koninklijke Hoog Commissaris, INHOUDWederopbouw door de zorgen van den Staat Bij mijn aanschrijven D. V. G. Dienst R. Nr io5o/3500/45oi) van 3i Maart 1921, heb ik medegedeeld dat in grondbeginsel geene privaatwoningen meer door den Staat moch ten heropgericht worden, behoudens bijzon dere machtiging vau mijnen’t wege. Naar aanleiding dei"beweegredenen, uit- eengezet tijdens de vergadering, in mijn ka- binet op Zaterdag 28 Januari 1. 1. gehouden, heb ik de eer U te berichten dat ik bereid ben de voorstellen tot wederopbouw door de zorgen van den Staat, die mij worden overgelegd, met welwillendheid te onder- zoeken. Gelieve diensyolgens mij zoo spoedig mo- gelijk de gemeenten van uw gebied te doen zou schijnen nieuwe tusschenkomst van den Staat te vergen bij het wederoprichten van particuliere woningen, en mij gebeurlijk voor elk een met redenen omkleed verslag te laten geworden. Het stelsel zou namelijk kunnen voorge- steld worden 1") voor gemeenten waar het privaat initiatief bewees in de onnrogèlijk- heid te zijn een spoedig en regelmatig her- opbouwen te verzekeren 20) wanneer de wederopbouw door de zorgen van den Staat een merkelijk voordeel voor de schatkist zou bieden. De Minister, (get.) VAN DE VYVERE. Met de meeste achting. De Toegevoegde Koninklijke Hoog Commissaris, Dr BRUTSAÉRT. A K 1 1 .11 z 1 1 J. TA.-, rtAirnn xvi i rl 1-» IntichTni'/Ar

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1922 | | pagina 5