Un avaleur de routes
Heropbouw
Eigendomsrecht
Contribuables altehiands
Notre Industrie
Sciences et arts
A Guillaume Hohenzollern
Votre presence serait
Uictima.
I
quelques
sentiments
pas voir
-.’au-
traité,
Oui,
On en
tion qu’en
ou fusillé
irs
respecteront
peuple a sa
uren s’ jaars. Indien
stipuL
pourront jamais
'le allié le plus
se souillerait
kleine verbetering.
genomeili kan
werk verrich.
instal'
r éva-
pronte-
de nos musiciens.
ces domrhages,
partie de remploi pour nous
én infériorité avec les
Décidément certains fonctionnaires, appelés a 1’aide
des sinistrés, se distinguent par de singulières aptitudes.
En réponse a une question du député Braffort, le
Ministre des affaires Economiques a donné des ren-
seignements ahurissants concernant le Haut-Commissaire
Royal du Luxembourg. En voici un, entre autres.
Pour le deuxième semestre de 1921, les transports
en auto du H.-C. R.-adjoint du Luxembourg represen
tent 33.000 kilomètres de parcours! En supposant que
ce haut fonctionnaire ait roulé tous les jours, même les
dimanches, cela ferait plus de 1 80 kilomètres par jour.
Ou diable pouvait-il trouver le temps de s’occuper des
sinistrés
Il nous
auto, et qu’i
a pied.
Gelijk het gezegd jvierd door M. Delahaye, in zit
dag van de Gemeenteraad van Yper bestaat er nu te
Yper maar eene nijverheid meer: het Bouwbedrijf.
Het herbouwen der woningen is ons noodzakelijkste
werk. Dat moet voor alle ander werk gaan. Welnu,
is het toch niet jammer dat in de lange zomerdagen
het niet toegelaten zij aan de werklieden van er meer
dan 8 uren daags aan te besteden?
Er worden maanden en maanden verloren gedurende
den winter; het jaar door, wordt dikwijls het bouwen
door het onweder belet. Op al die dagen is er geen enkel
uur gewrocht! Is het dan niet onoozel die verloren dagen
niet te mogen inwinnen?
Acht uren daags maken 2500
ons klimaat ons verplicht 3 maanden 1
bouwen, dat men ten minsten geoorloofd
700 uren in te winnen gedurende het gOed sej.
De Hoogere Arbeidsraad heeft voorgesteld d
’s zomers 54 uren per week zou toegelaten
werken, en in den winter 42 uren, dus 9 uren
binst de 3 zomermaanden en 7 uren binst X s
umst ae 5 Wlt
maanden.
’t Ware toch eene
Maar niet voldoende, want dooreen
mén in den winter niet alle dagen 7 uren
ten. Van verre niet.
Leve dus de vrijheid in het werk!
en denken dat als
Koninklijke Hoog Commis-
van wet bezit.
een enkele
van den Hoogcommissaris, al de eigendommen
van eene gansche gemeente onteigend, en
opnieuw rondverdeeld zonder rekening te houden
ieders belangen ja, zonder de eigenaars voorafgaan
delijk te vergoeden.
Dat de menschen eens goed en voor altijd indachtig
wezen, dat men hen niet kan onteigenen zonder dat zij
vooraf ten volle de waarde van hun grond of huizen be
taald zijn, dat er, om over te gaan tot eene onteigening
voor openbaar nut, een Koninklijk Besluit noodig is,
zulks toelatende; dat er eene minnelijke overeenkomst
moet aangevraagd worden, en in geval men tot geen
besluit komt dan kan de eigenaar voor den rechtbank
gedaagd wprden om verplicht te worden zijnen eigendom
af te staan voor eene som die door den rechtbank bepaald
wordt som die dan nog moet betaald worden aan den
eigenaar voor men de hand mag leggen op zijn goed.
Onthoudt zulks goed, Lezers; verdedigt uwe eigen
domsrechten tegen al wie er de hand wil aanslaan, en
vergeet ook niet dat ingeval er eene regelmatige ont
eigening plaats heeft, gij het recht bezit u op voorhand
te doen betalen.
En aan de Koninklijke Hoogcommissarissen die tot
eene onteigening moeten overgaan, vragen wij niet zoo
lichtzinnig de kleine propriëteiten op eene dorpplaats
door een te gooien om eene nieuwe verdeeling te doen,
hen herinnerende dat zij niet gezonden zijn naar hier
om de streek overhoop te zetten maar wel om te helpen
deze te doen herleven en herop te bouwen.
Sedert het einde van den oorlog zou men waarlijk be
ginnen gelooven dat het eigendomsrecht hier in de ver
woeste streek niet meer bestaat; dat de menschen het
vrije recht niet meer hebben te beschikken over hun eigen
goed, land en huizen dat er geen wetten meer zoüden
bestaan, die aan de eigenaars toe laten hunnen eigendom
te doen eerbiedigen, niet alleen door dieven, maar ook
door diegene, die ons hier uit den vreemde overgewaaid
zijn en denken almachtig te zijn. Waarlijk, op sommige
plaatsen gaat zulks over zijn hout en dient er hevig
protest aangeteekend te worden tegen sommige hande
lingen.
Veel menschen zijn te goedzakkig,
de gemeenteoverheid of een
saris iets zegt, zulks altijd kracht
Op sommige plaatsen, worden, soms door
beslissing
der bewoners
dan
van
Un article du traité de Versailles stipule que ]e
charges du contribuable allemand ne p
être inférieures a celles du contribuabl
imposé.
Or de toutes les nations belligérants, c’est l’Allemagne
qui est la moins imposée. Les contribuables y ont les
charges les moins élévés. Beiges, Anglais, Francais
Italiens, tous paient plus de contributions qu’eux.
Il n’y a que Lloyd George qui ne veuille p-
clair. Si les Allemands avaient été vainqueurs, ils n’i
raient pas mis tant de faqons a faire observer le t
qu’ils auraient imposé, eux, sans consulter les vaincus
Ils ne connaissent que la manière forte. Tant qu'on
ne la leur appliquera pas, ils continueront leurs criaillj.
ries hypocrites, leurs assassinats d’officiers allies, leui
recels de canons et de mitrailleuses. II ne
jamais que ceux qu’ils craignent: chaque
mentalité.
sans, et le pauv’peuple (il n’y a plus de bourgeois ni de
riches) crêvent de faim, par millions, et n ayant plus
de pain a manger ils en sont réduits a se partager la
viande des cadavres.
Si on n’enraye a temps, chez nous nos exces dema-
gogiques nous conduiront aux mêmes résultats.
Vive la Russie partout!
semble que ce fonctionnaire a assez roulé en
dn agirait sagement en le mettant désormais
te Wijven zon(ler
J worde die
izoen,
er
w°rdeu te
lags
plus payer, c’est clair.
aux hauts salaires et aux huit heures, nos
sont plus a même d’exporter, leurs prix de
sans bénéfice étant déja supérieurs a ceux
usines ferment les unes
ouvriers s’opposant a
augmentation de travail, i
s’en f..., ils vont au fonds de chómage.
is le Gouvernement n’a pas une caisse
qu’ils avaient.
et les paysans n a-
piller et de se fusil-
lés les uns les autres. II l’ont fait avec brio.
Et nous voyons le résultat il n’y a plus rien a pillet,
plus rien a manger nulle part, et les ouvriers, les pay
sans, et le pauv’peuple (il n’y a plus de bourgeois
struire leurs propriétés comme elles étaient auparavant.
De cette faqon, la reconstuction eüt été beaucoup plus
avancée qu’elle ne l’est maintenant; on n’aurait pas ce
mécontentement général qu’on fait semblant de ne pas
vo'r.
Je me demande aussi si le Ministre compétent ne pour-
rait tenir la main a ce qu’on ne trompe pas de cette
facon les malheureux sinistrés en les expropriant d’une
manière tout a fait illégale...
Je vous prie, Monsieur le Rédacteur, de m’excuser
d’avoir pris tant de place pour l’exposé de ces
idéés et veuillez agréer l’expression de mes
de haute considération.
Un habitant de Comines-ten-Brielen.
La Belgique ne produit pas assez pour sa consomma-
tion: les 'Ll?) de nos pains sont faits de blés importés de
l’étranger. Pour les payer, nous devons exporter les pro-
duits de l’industrie. Si celle-ci ne produit plus, nous ne
savons
Or, grace
usines ne
revient
de tous les autres pays. Nos
après les autres, les syndicats
toute diminution de salaires ou
Les ouvriers
Oui, maïs
inépuisable
Les ouvriers s’en f..., les bourgeois n’ont qu’a payer.
Oui, les bourgeois sont assez bêtes que de tra-
vailler des journées entières, mais ils ne sauront pas con
tinuer ce jeu la.
On ’a qu a faire payer les riches?
mais leur richesse n’est pas inépuisable.
arriverait ainsi absolument a la même situa-
Russie.
Les chefs des syndicats y ont d’abord pillé
tous les riches et mangé ce
Au bout de 2 ans, les ouvriers
vaient plus que la ressource de se
les autres. II l’ont fait
voyons le résultat il n’y
Après l’armistice, quand Monsieur le Ministre Jaspar
visitait nos régions dév^stées, il nous encourageait a
reprendre la vie normale, a travailler, a reconstruire, a
rétablir les distractions, a reconstituer nos sociétés
musique, a seule fin de jeter l’oubli sur la plaie de n
malheurs.
Nous avons suivi son conseil dans la mesure u p^
sible, mais les promesses dont il se faisait 1 écho, se s
évanouies lors de son départ pour un autre ministère.
Avant guerre, notre arrondissement posse 5
pléiade d’Harmonie et de Fanfares artistement
léés. Tout cela a disparu avec la guerre; a notre
cuation du front occupé, les soldats boches se I
naient déguisés dans les costumes -
Pour la reparation de ces domrhages, on et
corder une partie de remploi pour nous recons 1
ne pas nous mettre mfpnnrité avec les societes
térieur du pays.
Ex-empereur
Déserteur prussien
Doorn (Hollande)
Vous avez été un des puissants de la terre, Vous
rêviez la domination universelle, rien ne vous a répugné
pour arriver a cette fin...
De longue main Vous avez préparé la guerre; pour la
déclancher Vous avez choisi le moment oü aucun de
Vos adversaires ne s’y attendait.
Foulant aux pieds ce qu’il y avait de plus sacré,
la reutralité beige, Vmis avez déchainé Vos hordes teu-
tonnes sur notre pays. Dès Liège, Vous auriez dü voir
que les Beiges allaient sauver le monde et annihiler le
militarisme prussien.
La résistance héroïque d une poignée de braves contre
un ennemi cent fois plus nombreux Vous a rendu fou de
rage. C’est alors que Vos ordres, de briser, d’incendier,
de tuer tout ce qui barrait Ie passage, ont été lancés et
exécutés militairement par Vos barbares. C’était le dé-
but du calvaire du peuple beige: des villes, des villages
étaient pillés, saccagés, brülésdes vieillards, des enfants
aux bras de leur mère fürent fusillés; des hommes, des
femmes déportés en masse; ceux restés au foyer réqui-
sitionnés pour exécuter Vos desseins militaires prés des
tranchées; en un mot ceux que Vous n'avez pas tués,
Vous les avez réduits a l’état d’esclavagé.
Dans les territoires occupés Vous avez semé la terreur,
Vous avez préparé la guerre économique en envoyant
en Allemagne toutes les machines de notre industrie, ce
que Vous n’avez pu emporter Vous 1 avez brisé. Vos
vandales ont bien exécuté vos ordres
Pour faire flèche de tout bois, Vous avez tenté de
diviser les beiges en soudoyant quelques égarés, Vous
avez inventé les activistes, rien n’y fit: les brebis galeu
ses, arrivistes et inconscient, pouvaient se compter sur
les doigts. La encore Vous avez échoué piteusement.
Non content de tout cela, Vous avez fait appel a
I rotsky et a Lenine pour sauver votre propre situation.
Vous les avez donné libre passage a travers Votre
pays, Vous les avez comblés de capitaux pour servjr
Votre cause déja gangrénée. C’est Vous done qu. avez
enfanté la lèpre du bolchevisme qui tue la Russie.
Vous êtes le plus infame assassin qui ait existé sur ie
globe terrestre. Vous avez fauché la vie a des millions
d’innocentes victimes. Quelle vision que ces petites croix
échelonnées de par le monde!
Quand la débacle est survenue, Vous n avez pas eu
le courage de supporter le fardeau de Votre responsa-
bilité. Au lieu de rester au milieu des votres vous avez
atteint le comble de la lacheté en désertant ceux que
Vous avez cru conduire a la conquête de 1 Europe.
Tyran, fourbe, lache et assassin, Vous jouissez en
paix de la recompense de Vos forfaits dans un magni-
fique chateau d un pays neutre, soutenu par les subsides
de Votre pauvre peuple, caressant 1’espoir de remonter
sur le tróne.
Pendant que dans Votre retraite de chatelain, Vous
ruminez la revanche, le monde reste bouleversé. Vos in-
nocentes victimes se trouvent sans foyer, sans ressources,
n’ayant pas même la consolation d’assister a Votre puni-
tion.
Mais quelle punition serait adéquate a Votre crime
La prison? Votre contagion serait funeste aux autres
prisonniers.
L’exil dans une ile déserte?
une insulte aux animaux féroces.
La mort par une arme a feu? Votre mine patibulaire
serait indigne d’une balie qui ne tue que les braves.
La mort par l’échafaud? Le couperet
au contact de Votre sang.
Mais quoi alors?
Promener Votre triste personnage dans une cage de
fauve oh Vous pourriez, a travers les barreaux admirer
dans les régions dévastées Votre oeuvre néfaste et les
petites croix de bois, jusqu’au moment oü, rongé par le
remords, Vous obtiendriez, par 1’aveu de Votre cul-
pabilité le pardon de Vos nomb reuses victimes, après
avoir effectué les reparations auxquelles elles ont droit.
Votre inpunité est un défi a l’humanité et un danger
pour elle. Puisse la faiblesse de Vos vainqueurs ne pas
être la cause de nouvelles catastrophes.