Assemblée Générale Annuelle
Jaargang, 51 8 APRIL 1922
‘2 me Année, N» 31—8 AVRIL 1922
-
Beheer, Opstel en Aankondigingen Yperstraat, 21, POPERINGHE
Redaction, Administration et Publicité Rue d’Ypres, 21, POPERINGHE
1)
2)
3)
4)
Journal hebdomadaire
de 1’Arrondissement d’Ypres
Organe de 1’Association des Sinistrés,
des Clubs Yprois, etc.
De Voorz. - Le Présid.
A. BUTAYE
Fedenatie der geteisterden
van de verwoeste streek
Fédératlon des sinistrés
de la region dévastée
de la Cooperative des Dommages
de Guerre d’Ypres
du Dimanche 2 Avril 1922
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Buitenland 11 fr. (nieuw port inbegr.)
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Rapport lu par M. Van der Mersch
- - Weekblad - -
voor het Arrondissement Yper
Orgaan der Vereeniging der Geteisterden,
der Ypersche Clubs, enz.
11 ET
LA REGION
VPERSCHE
D’YPRES
Naamlooze artikels geweigerd
Les articles non signés sont refuses
De aanstaande MAAN DELI J KSC HE VERGA
VERING der afgevaardigden der Bonden zal plaats
lebben te Yper, in de Kazerne, den Zondag 9 april,
m2 1/2 uren zeer stipt.
Dagorde:
•1) Verslag der voorgaande zitting;
2) Mededeelingen;
3) Ministerieel verhoor;
4) JVenschen der Bonden;
5) Aanduiding der plaats
lering
V) Voltooiing l(ontral(ten voor den landbouw;
7) Gevaar van nieuwe verminderingen der rechten
»an de geteisterden.
Afgezanten der plaatselijke overheden, in de gemeen
ten waar nog geen Bond bestaat, worden verzocht onze
vergaderingen bij te wonen.
De Secret. - Le Secret.,
H. VERBEKE
onzer aanstaande verga-
La prochaine REUNION MENSUELLE, des dé-
légués des Clubs aura lieu a Ypres, Caserne, le Dirrtan-
che 9 avril, a 2 1 /2 trés précises.
Ordre du Jour:
Procès-verbal de la séance précédente;
Communications;
Audience ministérielle
Vceux des Clubs;
5) ' Lieu de la prochaine reunion mensuelle;
6) Du control de parachèvement agricole;
7) Menaces de nouvelles reductions pour les sinis-
rés;
Les délégués des autorités communales des localités
>ii il n’existe pas de Club sont priés d’assister a nos
bunions.
Bien avant 3 heures, la vaste salie du Cercle Mili
taire était rempiie d’actionnaires. - Les dames étaient
tós nombreuses, et la présence de tant de families prou-
vait bien jusqu’a quel point les bienfaits de la Coopéra-
■the sont appréciés par la population. M.M. Pierre de
Vinck, président, A. Masscheleyn, vice-président, L.
Van Alleynes, A. Woussen, R. Bouquet, Armand
Bonck, J. Vander Mersch et A. Gaimant, administra-
teurs, Em. Gaimant, H. Sobry et Arth. Butaye, com
missaires, Verhaeghe, inspecteur-délégué par la Fédéra-
ion, Venant, commissaire d’Etat et A. Cordenier,
directeur de la Coopérative, prennent place au bureau.
Masscheleyn ouvre la séance. En frangais puis e.r
Hamand, «il remercie d’abord le public d être arrivé si
n°mbreux pour prendre connaissance des travaux de la
^°opéralive. C’est une preuve de l’intérêt qu on porte
cette importante institution. Le rapport qui sera lu mon-
On peut s’abónner dans tous les bureaux de paste Beiges
ce serait la ruine de la Coopérative et de la Ville quant
a moi, il ne me resterait qu’a me retirer. Vos intéréts sont
en jeu et votre perspécacité vous montre assez qu’il y a
lieu de garder ces Messieurs a la tête de votre coope
rative.
M. Masscheleyn, en 1’absence de toute demande d’in-
terpellation, déclare approuvés le rapport et les comptes.
MM. Woussen (en remplacement de M. Mon-
carey, décédé)Pierre de Vinck et Van Alleynes,
comme administrateurs, et M. Butaye, comme commis
saire, sont réélus par acclamations.
M. Masscheleyn propose a l’assemblée d’approuver le
voeu de voir rendre 1’intervention des coopératives obli
gatoire pour la fixation de toutes les indemnités dont le
montant (remploi compris) ne dépasse pas 50.000 fr.
Ce voeu, adopté par I’assentiment général, est conqu
comme suit
La Coopérative d’Ypres et les Environs, réunie en
Assemblée générale, exprime le voeu de voir le Gouver
nement prendre la décision (en vue d’une action uniforme
du reglement des dommages) d’obliger tous les sinistrés
dont les dommages rentrent dans la catégorie de ceux
qui peuvent profiler des transactions autorisées par les
coopératives, d’avoir recours a ces organismes.
M. Verhaeghe, Inspecteur des Coopératives parle au
nom de la Fédération et s’exprime en flamand. Après
avoir rendu hommage a la mémoire du regretté M. Mon-
carey, il salue la raise en application du systême des
transactions par les coopératives. Celui-ci est a même de
régler en moins de deux ans, dans le pays entier, toute la
tache de déterminer le montant des sinistrés. Au nom de
la Fédération il félicite tout particulièrement la Coopé
rative d’Ypres pour 1’excellence de son travail. Tant qu’il
existera une région dévastée, il n’y aura pas de vie nor
male en Belgique. Quant a Ypres, elle progresse. Désor-
mais, au lieu de venir visiter ses ruines, l’étranger y
viendra pour admirer combien vite cette ville courageuse
renait et se relève. M. Verhaeghe parle ensuite de 1’em-
prunt du second milliard qui sera ouvert en mai prochain.
L’argent qui en provient est exclusivement, jusqu’au der
nier centime, destiné a être distribué aux sinistrés. Les
coopératives seules font ce service, les fonctionnaires du
Gouvernement n’ont rien a y voir, et cela ne coüte rien
a l’Etat. Ce sont les sinistrés eux-mêmes qui subven-
tionnent leurs coopératives. L’orateur termine en assurant
que par l’effet de l’emprunt la Région dévastée conti
nues a se relever et nous verrons Ypres prospérer de
nouveau, plus glorieuse qu’avant.
Après cette allocution que le public acclama chau-
dement, M. Masscheleyn remercie l’auditoire pour sa
bienveillante attention, l’engage a avoir pleine confiance
dans l’avenir, et clöt la séance en donnant rendez-vous
a nouveau d’ici un an. La foule s’écoule petit a petit,
visiblement satisfait et dans les meilleures dispositions.
Mesdames et Messieurs,
En conformité de Part. 58 de nos statuts, nous avons
l’honneur de vous présenter le rapport annuel sur les
opératipns de l’exercice de l’année 1921 de notre Coo
pérative pour dommages de guerre, Ypres et les En
virons et de soumettre a votre approbation le bilan et
le compte des profits et pertes, arrêtés au 31 Decembre
1921.
trera que la Coopérative Ypres et les Environs est
devenue la plus importante de la Belgique. Il y a
en Belgique 325 coopératives pour sinistrés, elles ont
examiné 77137 dossiers et distribué 840 millions. Or,
il n’en est qu’une seule qui ait jugé plus de 3000 affaires
et c’est celle d’Ypres. Après elle il y en a qui en ont
résolu plus de 2000 ce sont Louvain, Roulers, Ostende,
Menin. Nous représentons done la 22e partie du travail
de la Belgique entière. Ceci peut donner une idéé de
l’oeuvre aCcomplie par nous, et nous devons ajouter que
notre travail a été consacré autant, et même plus, aux
ouvriers et aux petits commergants qu’aux bourgeois plus
aisés»
Ces paroles sont vivement applaudies.
M. Vander Mersch, échevin, administrateur, donne
lecture du rapport frangais. Nos lecteurs le liront ci-
après, et cela nous dispense d’en donner un résumé.
M. Masscheleyn lit ensuite le rapport flamand.
M. Sobry, échevin, commissaire, fait en flamand puis
en francais, rapport au nom du Collége des commis
saires. Ceux-ci sont souvent et a l’improviste allés con-
trölér les livres et les ont trouvés toujours en ordre. L’as
semblée des action.naires peut done en toute sécurité ac
cepter le rapport et les comptes. M. Sobry rerpercie les
administrateurs et M. Cordonnier, le directeur de la
Coopérative, qui par leur zèle et leur dévoüment inlas-
sables ont mérité la reconnaissance de tous. (applaudis.)
M. Cordonnier se léve ensuite, et improvise en fla
mand une allocution éloquente et émue que les applau-
dissements viennent souvent interrompre. Permettez-
moi, dit-ii, de remercier le Conseil d’administration et
vous tous pour les marques de sympathie que vous me
donnez. Notre récompense a nous, membres du Conseil
de la Coopérative, réside dans votre satisfaction. Cer
tains journaux ont insinué que le Conseil, ne comptant
que des catholiques et des libéraux, délaissait les intéréts
des petits. Cela doit attirer nos protestations énergiqües,
c’est au contraire, pour les petits que nous avons le plus
a travaiiler. Les gens instruits font leurs dossiers eux-
mêmes et ne viennent a nous qu’avec leurs titres prêts.
Mais pour les autres, c’est nous qui avons tout a faire
a demander les pièces et les renseignements, a expliquer
les détails et a faire toute la besogne jusqu’a l’obtention
de l’avance ou de la transaction. Et malgré ce surcroit
de besogne qu’ils nous causent, tous ces sinistrés sont cor-
dialement regus chez nous, et jamais aucun n’a trouvé
porte close. Les journaux qui ont méconnu ces faits, le
font par ignorance ou par soif d’une popularité malsaine
et pour se faire valoir. II n’y pas a méconnaitre que
notre tache ne soit difficile. Nous sommes placés entre
l’Etat qui réchigne a payer et le sinistré qui est pressé
de recevoir son dü. Puis il faut connaitre et appliquer des
lois qui n’ont pas toujours l’équité qu’elles devraient
avoir. Nous devons savoir jusqu’oü nous pouvons aller
et nous sommes bien souvent obligés de nous retenir. Ma is
nos administrateurs sont des hommes capables, justes et
dévoués, et leur temps et leurs connaissances sont tou
jours a la disposition des sinistrés. Il y a lieu main-
tenant de réélire certains d’entre eux dont le mandat a
pris fin. Vous pouvez avoir confiance. Ils ont fait leurs
preuves. Entre eux ne se produisent jamais de frictions
ni de disputes, et les affaires de la coopérative marchent
comme sur des roulettes. Si 1’esprit de parti comptait
pour quelque chose chez eux ils n’en serait pas ainsi, et