1)
138.985.00
226.556.62
175.159.46
1.000
50.397.16
226.556.62
la
1000
681.82
21.531.80
160.750
14.409.46
I. actif
centime sun
22.213.62
38.040.00
27.318.00
frs.
lui
(voir suite page 3.)
mandat, ft]
ieux
ne
2)
A.
120.40
250.00
Mon.
ser-
«PPrécié de
'•Jn
v°tre as,
n°tre dé-
24.335.58
2.982.42
oncatrey
II. PASSIF
1Envers elle-même
A. Capital
B; Amortissement
2) Enyers des tiers
10 parts de Fédération
3) A reporter pour excédent de
provision pour frais génér.
frs.
Vous remarquerez que l’exposé de notre bilan -st
plus simple que celui de 1’an dernier. Vous n’ignorez
pas que la Fédération verse directement aux bénéficiai-
res les sommes qui leur reviennent, sans passer, comme
elle le faisait précédemment, par l’intermédiaire des cau
ses des coopératives locales. En outre, par une deci
sion unanime, le Conseil d’Administration de notre coo
perative a décidé d’abandonner a la Fédération la con
tribution qu’elle recevait a son profit sur le montant des
titres judiciaires. -- Il a estimé qu’une fois les frais
de gestion assures par 1’encaisse et par la perception des
contributions sur avances et sur transactions, il se
deVait, dans un esprit de solidarité nationale, de contri-
buer aux frais de gestion de 1’organisme central qui lui
apporte les fonds au moyen desquels les coopératives
aident les smistrés.
Nous ne doutons nullement, Mesdames et Messieurs,
que vous ratifierez cette décision, qui contribue a dimi-
nuer les frais de paiement de 1’Etat et aidera celui-ci a
éxécuter la promesse formulée et maintes fois confirmée,
d'indemniser tous les sinistrés dans le cadre des disposi
tions votées par le représentant de la nation.
Chaque fois done que vous recevrez le paiement de
1’un de vos titres et que vous constaterez une difference
entre la somme recue et celle indiquée au titre, veuillez
retenir que cette difference, peu importante, représente
la part que la Fédération des Coopératives pergoit, aux
lieu et place de la Coopérative d’Ypres, pour ses frais
généraux de gestion et d’administration.
Nous espérons que notre exemple sera suivi par les
autres coopératives de Belgique et que chacun com-
prendra que le devoir de tous est dans les conditions
actuelles, de venir en aide a la collectivité, dont les
charges assumées sont considérables.
Hélas, Mesdames et Messieurs, faut-il qu’a chaque
assemblée générale, des places soient vacantes au sein
du Conseil d’Administration La mort, qui a déja
tant éprouvé notre population Yproise au cours de la
longue et rude guerre, continue a frapper. Elle frappe
parmi les meilleurs, parmi les dévoués, parmi ceux qui
Jules
La loi veut, Mesdames et Messieurs, que tout on
seil d’Administration fasse connaitre a 1 assemblée géaé
rale la marche de la société, dont la confiance des mem
bres lui a assumé la direction. Cette obligation le
gale, si redoutée par les administrateurs de certaines so-
ciétés, est pour nous une véritable satisfaction. ELe
nous permet de vous exposer, sans fausse modestie, non
pas en paroles, mais ce qui est toujours plus précis
en chiffres, le chemin parcouru, le travail effectué, les
efforts déployés, les résultats acquis.
Au 30 Avril 192 1le nombre des dossiers examinés
par la Coopératives d’Ypres et acceptés par la Fédéra
tion était de 2.155. Au 31-11 de Ia même année, ce
chiffre est passé a 3.410. Les credits ouverts par la
Fédérat., le 30-4-1921, s’élevaiènt a 26.407.800 frs,
et les paiements a 14.597.300 frs. Au 31 Dé-
cembre suivant, les crédits atteignaient 52.313.708 frs
et les paiements 47.931.225 frs.
Notre Coopérative, Mesdames et Messieurs, permet-
tez-nous de vous le dire, occupe en ce moment le premier
rang parmi les coopératives de Belgique, non seulement
par le nombre de dossiers examinés mais aussi par le
montant des sommes payées.
Au 31 Décembre notre bilan s’établit
Capitaux immobilises
mobilier
baraquement
Capitaux réalisables
Portefeuille
10 parts de Fédération
60 lots de l’emprunt
Bons de Trésor
B. Coopérateurs.
Souscriptions non libérées
3) Capitaux disponibles
A. Caisse
B. Chèques postaux
senter publiquement, au nom de tous nos mei
et étrangers, nos chaleureux et sincères remerciments.
Ceux-ci vont également a M. Simoen, collaborateur
de M. Cordenier qui comme lui apporte tout son sé-
vouement a la tache qui lui est confiée.
L’année 1921 a vu continuer les excellentes relations
que nous avions nouées avec la Fédération des Coopé
ratives et avec le Commissariat de l’Etat a Ypres.
La Coopérative d’Ypres est quelque peu l’enfant pri
vilégié de la Fédération. Son Directeur, M. Kestemont,
dont l’absence a cette réunion, due a des raisons de
familie, est vivement regrettée, nous a dès le début. en
courages, aidés de ses conseils, de ses connaissances.
Nous n’avons jamais fait appel en vain a son concours
et bien que surchargé de besogne, il nous a toujours ré
servé bon accueil, examinant avec bienveillance nos de-
mandes et y donnant suite, chaque fois que la chose était I
possible. Qu’il veuille bien agréer l’hommage de nos
sentiments bien reconnaissants.
M. Verhaeghe, inspecteur a la Fédération a droit j
également a nos remerciements. C’est a sa porte que nous j
allons frapper lorsque nos membres éprouvent quelques
difficultés pour la négociation des titres, pour le paiement
des sommes allouées. Regus toujours avec affabilitc, I
nous ne partons jamais sans emporter la certitude que
chaque cas soumis sera examiné avec le désir d y apporter
une solution rapide et favorable. Au nom de ceux, a qui
si souvent il a déja rendit de précieux services, nous
disons un cordial merci.
Il nous arrive, Mesdames et Messieurs, d entendre des I
collègues de Coopératives appartenant a des arroadisse j
rnents autres que le notre, se plaindre, parfois même amé
rement, des agissements a leur égard de Messieurs e..
Commissaires de l’Etat. A le croire nous n avon>
pas, bien entendu, vérifié leurs dires la collaboration’
pourtant bien nécessaire, des deux organismes fait défaut
et est remplacée par un esprit de méfiance, une suscep
bilité mêlée de jalousie.
En entendant ces plaintes, nous qui comprenons c°®
bien cés heurts journaliers sont préjudiciables a la^cau^
des sinistrés, nous nous réjouissons de voir a la tête
notre commissariat a Ypres, le plus important du Pa'
un homme dont l’intelligence ne pourrait pas supP°
nos petites querelles le plus souvent suscitées par 1 am
Lors de notre dernière assemblée générale, nous vous
faisons connaitre les raisons pour lesquelles quelques con-
citoyens avaient, dès Octobre 1919, décidé a Ypres la
formation d’une coopérative pour dommages de guerre.
Nous vous indiquions également le triple but pour-
suivi alors par notre Coopérative.
1) procurer a tout sinistré d’Ypres et des commu
nes dépendant de notre coopérative, avant tout jugement,
des avances sous condition de remploi
2) escompter les titres émis par le Ministère des Fi
nances a la suite de jugements rendus par des juridic-
tions des dommages de guerre.
3) procurer, avant la délivrance des titres, des avan
ces a valoir sur les jugements rendus par les Tribunaux
des dommages de guerre.
Depuis notre dernière réunion, le Gouvernement, s’ins-
pirant de l’art. 2 de la loi du 21 Octobre 1921, qui
avait donné ce droit au Commissaire de l’Etat, a ac-
cordé aux Coopératives des dommages de guerre, l’au-
lorisation de transiger avec tout sinistré, membre de cette
- Coopérative, jusqu’a concurrence de la somme de 50.009
francs.
Vous nous permettrez, Mesdames et Messieurs, de
souligner cette marque de confiance, eet hommage indi
rect des Pouvoirs Publics, rendu a l’esprit d’équité, d’in-
dépendance et de justice, professé par les Administra
teurs des Coopératives et d’y trouver pour nous un pré-
- cieux encouragement a persévérer dans la ligne de con
duite suivie jusqu’ici.
Bien que composés d’hommes n’appartenant pas a
l’ordre judiciaire, ne rentrant pas, non plus, dans le
cadre des fonctionnaires, nommés et choisis librement,
liés par la formule sacramentelle qu’ils ont prononcée
en prenant possession de leurs fonctions, le Conseil d’Ad-
ministration des Coopératives pour dommages de guerre
a requ du Gouvernement le pouvoir de décider, de con-
clure d’un laqon souveraine, des accords avec ses mem
bres jusqu’a concurrence de la somme de 50.000 frs,
sans qu’il soit nécessaire de soumettre cette transaction a
la sanction judiciaire des Tribunaux.
C’est done en pleine indépendance que les Administra
teurs de la Coopérative agissent lorsqu’ils concluent un
accord avec le sinistré.
Laissez nous, puisque nous constatons que malgré la
publicité donnée a cette heureuse innovation, beaucoup
de sinistrés semblent encore l’ignorer, de vous donner de
brèves explications sur la fagon dont peuvent se traiter
les transactions.
Le montant de 50.000 frs est déterminé en y compre-
nant l’indemnité complémentaire de remploi. C’est
done la valeur de remplacement actuelle et non la valeur
au 1e Aoüt 1914 qui doit être prise en considération pour
le montant de la demande.
Tout sinistré, membre de notre Coopérative, qui estime
que la totalité de ses dommages, indemnité de remploi
comprise, n’est pas supérieure a la somme de 50.000
francs, peut s’adresser au siège social de notre société
et demander que son dossier soit réclamé, en vue d’une
transaction, au Tribunal des dommages de guerre.
Dès que són dossier est complet par Ia réunion de toutes
les pièces nécessaires, il est convoqué a une séance du
Conseil d’Administration et en présence d’un Commis
saire d’Etat, après une fibre discussion, un accord est
ccnclu. Lorsque l’accord est acquis, le dossier est
transmis a la Fédération des Coopératives a Bruxelles,
qui l’examine, en vue du paiement, de concert avec le
Départemènt des affaires Economiques.
En élevant a 50.000 francs le pouvoir transaction-
nel des Coopératives, les Pouvoirs Publics ont voulu as
surer une liquidation plus rapide des dommages de
guerre, surtout des dommages peu élevés. C’est done
une mesure prise spécialement en faveur de ceux dont les
dommages sont moins importants paree que moins for-
tunés avant les hostilités.
La Coopérative d’Ypres s’est réjouie de cette sim
plification accordée par le Gouvernement a la solution
des dommages de guerre des moins favorisés de la for
tune. Avant même que cette innovation fut introduitc,
elle avait déja apporté tous ses soins a examiner, aussi
rapidement que possible, et avec un esprit d’équité allanl
jusqu’a bienveillance, les dossiers moins importants des
ouvriers, des petits artisans et négociants, qui lui étaient
soumis, aux fins d’obtention d’une avance.
C’est ainsi que les 4/5 des dossiers instruits par
Coopérative d’Ypres se rapportent a des affaires
comportant pas 2.500 francs.
Nous pouvons vous assurer que la Coopérative
d’Ypres continuera dans cette voie et qu’elle n’a pas
mérité et ne méritera jamais les reproches que certains,
étrangers a nos travaux et a notre champ d’acfion, par
ignorance ou mal renseignés, lui ont adressés.
savent s’oublier pour les autres.
était de ceux-la.
Figure Yproise bien connue, estimé et --
tous, il fut choisi par le Conseil d’Adlriinistrafo
remplacer M. De Jaeghere, démissionnaire et
semblée générale du 30 Juillet 1921 ratifira
signation.
Au cours de l’exécution de son i
carrey a rendu a notre Coopérative les plus pr^
vices, Homme intègre, habitué au travail, aimant
ger son prochain, il apportait dans l’accomplisse °bl'
sa mission un dévouement, une générosité de c"16111
esprit d’équité auquel nous tenons a rendre publi
hommage. Bien que atteint d’un mal qui ne
pas, notre regretté collègue a tenu d’assister jUsQ
fin de sa vie a toutes les reunions du Conseil d'Adm'
stration. 11 n’hésitait pas a laire le voyage de Br
Ypres, montrant a tous ce que peuvent dans un
brisé par la maladie, une volonté énergique et Un
généreux.
M. Moncarrey fut remplacé au Conseil d’Admi
stration par M. Armand Woussen qui a bien voul -
pondre a notre demande.
En conformité des dispositions de 1’art. 23 des statuts
vous serez tantót appelés Mesdames et Messieurs a rati'
fier la nomination de M. Woussen par le Conseil Gêné
ral comme aussi a pourvoir a la nomination de deux ad
ministrateurs sortahts, M. le Baron Pierre de Vinci;
notre président et M. Léonce Van Alleynes, et d’un
Commissaire sortant, M. Arthur Butaye, tous trois rééli
gibles et disposés a accepter Ie renouvellement de leur
mandat.
Le bilan que nous vous avons présenté, résumé chiffré
de l’activité de notré Coopérative, n’est pas seulement
l’oeuvre du Conseil d’Administration. Celui-ci est
puissament aidé par ceux qui travaillent avec lui et
ceux qui secondent et facilitent son travail.
Nous vous avons déja signalé l’an dernier l’activité de
notre Directeur, M. René Cordenier. Nous voulons
encore aujourd’hui ajouter un éloge a ceux que nous lui
avons décerné précédemment, celui que l’on adresse a
l’homme persévérant. M. Cordenier est de ceux qui
journellement conjugent, en action, le verbe travailler a
tous les temps. C’est a eet infatigable travailleur, le pivot
de notre organisme, que nous sommes heureux de pré-
■mbres, Yprois I
I