Les Amities Francaises a Ypres
Les Architectes Beiges a Ypres
Avas aux. SËmstr1®©
Tribunal des Donimages de guerre d’Ypres
Bericht aan de geteisterden
Rechtbank van Oorlogsschade te Yper
De Hoofdstaatskommissaris verzoekt dege-
teisterden die zich in zijne bureelen, of dezer
der Staatskommissarissen begeven, zich bij
voorkeur te willen aanbieden, ’s morgens van 9
une base commune.'
De mauvais Beiges ont aveuglé une partie
du pays. En pleine guerre, quand les nótres
tömbaient sous les balles prussiennes, ils ont
tendu la main a l’ennemi. Ces frères indignes
cherchent aujourd’hui encore leur aide auprès
de nos ennemis.
I réèllement les défenseurs des droits et des
intéréts du propriétaire, quelque petit qu’il
soit. Or, c’est souvent ce dont ces Messieurs
de Bruxelles se soucient le moins du monde.
Et de la vient que le sinistré peu content, et
avec raison, trouve souvent que tout cequ’on
paie a ce Monsieur, son architecte, c’est de
trop.
Le Commissaire Principal de l’État prie
les sinistrés qui se rendent dans ses bureaux
ou ceux des Commissaires de vouloir bien se I
présenter de préférence le matin de 9 h. d midi,
a moins qu’une convocation écrite n’ait fixé
rendez-vous pour l’après-midi.
Les sinistrés comprendront que cettc mesure
est prise dans leur propré intérét et donnera
a MM. les Commissaires de l’État plus de
temps a consacrer utilement a l’étude finale
des dossiers.
Ypres. le 10 avril 1922.
ESQUELIN.
Bericht
De Burgemeester der stad Yper heeft de
eer aan de inwoners ter kennis te brengen dat
een dubbel der plannen van het rioolnet neër-
gélegd is in het bureel der stadswerken, Korte
Thouroutstraat (Politie Commissariaat) en
dat zij daar alle noodige aanduidingen kunnen
bekomen nopens de hoogte en laagte der
straten
Dagelijks is het bureel open, van elf uren
tot ’s middags.
Avis
Le Bourgmestre de la ville d’Ypres a l’hon-
neur de porter a la connaissance des habitants
qu’un double des plans du réseau d’égoüts est
déposé au bureau des travaux de la ville, rue
Courte de Thourout, (Commissariat de Police)
et qu’ils pourront y obtenir les indications
nécessaires notamment quant aux cótes de
niveau.
Le bureau est ouvert tous les jours de 11 h.
a midi. p>e BurgemeesterLe Bourgmestre,
R. COLAERT.
sacrifié, dans l’intérêt commun des alliés et
du monde, une des plus belles parties de son
patrimoine, et surtout la meilleure partie, la
fleur de sa population. Aucun pays n'a saigné
comme la France, et si a quelqiïendroit du front
la situation semblait critique, c’était toujours les
Francais qui nous sauvaient.
La France n’a-t-elle pas droit a notre
gratitude et a notre affection impérissable
pour l’hospitalité cordiale qu’elle a procurée
a notre malheureuse population pendant la
guerre
Le salut de notre pays exige que nous
réagissions contre l’agitation pernicieuse qui
voudrait bannir chez nous l’emploi d’une lan-
gue indispensable a notre prospérité. Les
Flamands comprennent tout l’intérêt qu’il y a
a apprendre la langue Franqaise, clef de 1’in-
tellectualité universelie.
Décidés avant tout a fortifier l’unité
nationale par le développement parallèle de
la culture francaise et de la culture flamande
en Flandres, mais également soucieux de
contre balancerl’attitude de quelques mauvais
citoyens dont les agissements sont dirigés
contre 1’influence francaise et semblent servir
la cause de nos ennemis, nous voulons offrir
aux patriotes flamands l’occasionde désavouer
avec nous la honteuse campagne entreprise
au sein des Flandres par les activistes. Nous
avons la conviction de défendre la vérité et
d’accomplir ainsi notre devoir envers notre
Patrie et notre Roi. En même temps Beiges
et Flamands, en défendant l’unité menacée de
la Belgique, nous servons la cause Flamande.
Quand éclata la guerre il restait des griefs
flamands a satisfaire. La guerre a passé et le
peuple reste en droit de poursuivre certaines
réformes qui contribueront a son essor ethni-
que il faut que les Flamands, se sentent chez eitx.
Il faut qu’ils trouvent dans les écoles, dans
1’adininistration, dans les tribunaux et a
l’armée un régime d’équité qui satisfasse a la
fois lours aspirations et les intéréts généraux
du pays. Ce qu’il fautoondamner, ce sont les
solutions extrémistes qui, en réalisant les
plans de l’ennemi, conduiraient le pays a la
division et a la ruine.
«Lesaspirationslégitimes detousles Beiges,
des Flamands comme des Wallons, dont les
cceurs sont faits pour s’entendre, doivent
recevoir une satisfaction non par des mesures
qui les séparent et les divisent, mais par un
accord fait de bon sens et de concessions I
•om’s namiddags te komen.
De geteisterden zullen begrijpen dat die
maatregel genomen is in hun eigen belang en
de Heeren Staatskommissarissen meer tijd
.geven zal, om zich ten volle toe te wijden aan
de heele afhandeling der dossieren.
Yper, den 10 April 1922.
ESQUELIN.
larité s’accroit constamm
il n’y a pas de fête a Ypres
cours artistique a la soiree,-- -
Cette fête toute d’intimité se ROYAL Al <5R
me toutes les bonnes soirées.de la TjléPh- Br- <1074
époque, par une petite sauterie bien animée,SjjQjj
et laissa la plus agréable impression dans le
coeur de tous. L’ hiver prochain, quand Ypres
disposera de locaux plus vastes, un plus grand
nombre encore de membres pourront trouver
place aux soirées du cercle. Nos Amitiés
francaises comptent en ce moment 35o mem
bres et cependantce cercle n’existe pas depuis
deux mois encore
Ypres fut toujours et reste toujours une
j ville ardemment flamande, mais francophile
en même temps.
Nous rendrons compte laseinaine prochaine
de la soiree du mercredi 12 avril. La place
nous manque cette semaine.
La première soirée d’installation de ce cer
cle a eu lieu vendredi 7 avril en la nouvelle
salie de restaurant de 1’ Hotel Ypriana
Malgré le temps le plus mauvais et la boue la
plus compacte qui se puissent imaginer, la
salieétaitpleine de monde. M.le B™ de Vinck,
Président d’ honneur, et son fils nous hono-
raient de leur presence. A 8 heures la séance
commence.
M. F. Róbaeys, président, souhaite la bien-
venue a chacun,et pour définir clairement le
róle de la société prononce un discours que
les applaudissements unanimes viennent sou
vent interrompre.
Après avoir exposé pourquoi en face d’une
Allemagne qui nous envahira de nouveau au
premier signe de faiblesse et qui ne paiera
pas les reparations si on ne l’y force pas, nous
sommes de nos jours les alliés naturels de la
France, l’orateur poursuit en ces termes:
-Si nous sommes de nouveau les maitres
dans notre pays, c’est paree que la France a
M. le Président finit ensuite par exprimer
la confiance de tous en l’avenir de la Patrie.
Ce discours d’inauguration répondait pleine-
ment aux aspirations de la population Yproise
et le Président fut chaleureusement acclamé.
M. l’avocat Butaye, vice-président, projeta
sur l’écran une belle collection, de vues
d’Ypres, avant et pendant le bombardement.
Cette mélancolique évocation du passé
comme disait le conférencier, produit la
même émotion, que celle que l’on ressent
lorsqu’on regarde les reliques et les portraits
des êtres qui nous sont restés chers mais
que nous ne reverrons plus JEnviron 120 i
vues diverses passërent devant les yeux des
anciens Yprois, receuillis comme dans une
église.
Deux Messieurs de Lille, vieux amis d’Ypres
qu’ils aimaient a fréquenter depuis de longües
années, M M. Donnay et Dujardin, se firent
entendre a de nombreuses reprises. Nous
n’avons jamais entendu a Ypres de meilleurs
chanteurs, ni vu des artistes aussi choyés par
leur public. Nous espérons bien les entendre
encore souvent.
La symphonic de l’Ypriana, dont la popu-
i
Line cinquantaine d’architectes se sont
•réunis le mercredi 12 avril a Ypres. M. Coo-
mans, architecte de la ville d’Ypres, présidait
l’assemblée.
Ce dont ces Messieurs se plaignent en pre
mier lieu c’est que l’État ne les paye pas II
avait été bien entendu que les états d’honó-
raires seraient payés a concurrence des 2/3
dès la remise des plans et devis or, en fait,
la plupart n’ont encore rien requ du tout alors
que bien souvent les constructions sont déja
achevées. Elle est raide, celle-la, et les victi-
mes de ce procédé ont raison de se plaindre.
Ils ont décidé aussi qu’il y avait lieu de
maintenir les honoraires sur la base actuelle,
c’est-a-dire 5 o/o sur 3 fois la valeur neuve de
1914, soit t5 u/o sur cette valeur.
Une requête, appelant 1’attention sur ces
j deux points, sera immédiatement adressée au
ministre compétent.
Nous leur souhaitons bon succès car leur
cause est juste.
Qu’on permette maintenant a la voix du
sinistré de se faire entendre a son tour. Quand
ces Messieurs les architectes habitant Bruxel
les sont chargés de faire les plans pour un
citoyen beige sinistré du front, il serait élé
mentaire qu’ils viennent consulter celui-ci sur
ses goüts et ses préférences, qu’ils tiennent
compte de ses désirs, qu’ils se. rendent sou
vent sur place pour contróler les travaux,
qu’ils remettent a l’intéressé une copie des
tot 12 ure, ten ware zij per brief geroepen zijn réciproques, qui rende plus large et plussolide plans et des devis, en un .mot qu’ils soient
aangewezen om met ons vennootschap samen
4^ werken en wiei ei standehjke medewerking
wij in den loop van het maatschappelijk
dienstjaar hebben kunnen naar waarde schat
ten evenals al het belang dat zij aan onze
leden hechten.
Wij eindigen dit verslag, Dames en Heeren,
11a bondig maar lechtzinmglijk het bestuur en
de werking onzer vennootschap te hebben uit-
•cengedaan. Het behoort aan uwe vergadering
te zeggen als gij ze goedkeurt.
Met de zending te vervullen die gij ons
hebt toevertrouwd hebben wij in de maat
onzer vermogens hulp willen bieden aan hen
allen die beroep deden op onze medewerking.
Wij hebben gepoogd en dat was onze besten
dige bekommernis, eiken bundel, elke vraag
om voorschot, elke overeenkomst te onder
hoeken met al de onpartijdigheid door zulk
onderzoek vereischt.
De voldoening van eenige diensten te heb
ben kunnen bewijzen aan onze medeburgers
zoo hard beproefd door een langen oorlog,
die in eenige jaren vernield heeft, wat gewon
nen werd door het work van verscheidene
geslachten, is de eenige belooning die wij
verlangen omdat zij die is van den volbrach
ten plicht.