22 APRIL 1922
1922-1923
Journal hebdomadaire
de 1’Arrondissement d’Ypres
Organe de l’Association des Sinistrés,
des Clubs Yprois, etc.
- - Weekblad - -
voor het Arrondissement Yper
3“e Année, N° I 11 AVKIL 19‘2‘2
Anniversaire
Orgaan
Aankondigingen. Yperstraat, 21, POPERINGHE
Redaction, Administration et Publicité Rue d’Ypres, 21, POPERINGHE
8 fr. per jaar
1 1 fr. (nieuw port inbegr.)
Abonnement
Etranger 11 fr. (nouveau port compris)
On peut s’abonner dans tous les bureaux de poste Beiges
Abonnement
Buitenland 1 1 fr.
der Vereeniging der Geteisterden,
der Ypersche Clubs, enz.
8 fr. par an
11 f r.
A
heer, Opstel en
een reden, ite
L'audience ministérielie
HET
LA REGION
D’YPRES
-■ y
Naamlooze artikels geweigerd
Les articles non signés sont refuses
on
sumaient, hélas pas tous
La Redaction.
I
Geboren, twee jaar geleden, op slechts vier bladzij
den waarvan twee voor den tekst, treedt het Ypersche
heden zijn derde levensjaar in met zestien bladzijden
régions est loin d’etre ache-
un effort
popula-
ayant d’autre but que de hater
misères. La critique, utile en tous temps,
en Ti
als-.
Men kan inschrijven in alle Belgische postkantoren
ïRERSCHE
te wakkeren de twee nationale talen
Wij, in onze redaktie, beminnen ze
th; dje aan de tafel de naaste gtbuur
y^’er is dezen laatsten nog nooit in het
Deuis deux ans notre journal parait régulièrement
iaqe semaine; depuis deux ans il dit nos communes
étrees et nos communs espoirs avec la vraie satisfac-
e pouvoir constater que grace a l’effort de tous,
t rdauration des régions dévastées fait d’appréciables
rogès.
G anniversaire nous amène a faire un retour en ar-
ièr<et a nous rappeler dans quelles circonstances notre
noeste organe fut appelé a la vie. Nous avions devant
louun spectacle d’une contrée dévastée, et les rares
labmis, qui se hasardaient a y revenir, désabusés qu’ils
•tail par la lenteur des Tribunaux des dommages de
juet, promenaient, ga et la, la tristesse de leurs décep-
;ior.parmi les peu encöurageantes ruines, avec, devant
eujja perspective d’un nouvel et inevitable départ.
A[is les premiers espoirs du début, le découragement
s’iilirait partout! Et de toutes parts se dressaient les
ph formidables problèmes Echec lamentable du
Fed du Roi Albert qui s’était chargé de résoudre
prvioirement le problème du logement. Echec lamen-
tafedes 1 ribunaux des demmages de guerre tels qu’ils
était organisés au début. Echec lamentable de l’oeuvre
deslauts Commissaires, véritables maires du Palais, qui
avant pouvoir, disait-on, de faire surgir du sol des mai-
sonsbien construites, merveilleusement achevées, avec
clekur la porte, au gré des désirs de tous les sinistrés
qu oudraient bien faire appèl a leurs bons soins. Telle
étt du moins la première impression d’impuissance qui
sedégageait de tous ces efforts réunis gatés d’avance
P; de trop belles promesses, bien qu’il apparait au-
jerd hui, que le réultat de ces efforts ne soit pas négli-
góle. Et, tandis que tous ces rouages, tous ces orga-
nmes avec leurs commissaires, fonctionnaires et bureau
ales de tous poils et de sexes divers semblaient
itvitablement voués au discrédit, le genét, le chardon
hjonc se riaient de la riche terre de Flandre. Nous ne
c-tiquons pas nous disons ce qui était. Nos ministres
PKaient que tout était pour le mieux. II fallait agir
‘Hallait élever la voix, dire nos misères, formuler nos
ghtfs, suggérer des solutions. C’est ce que nous avons
es'yé' de faire, assurés que nous étions qu’a coté de
n0|s, nos députés et tous ceux qui avaient quelque
•fit, n allaient pas manquer de nous aider de leur
n®11* dans notre tache généreusement entreprise.
éaliser notre mission, c’était nous faire l’écho des
P antes justifiées, c était contróler, c’était critiquer. Nous
n‘vons pas rnanqué de faire appel a la critique, non pas I
toe critique haineuse, imprégnée de sectarisme, dictée
P un mesquin intérêt dj parti, mais a une critique gé-
r USe’ I°uant les uns, blamant les autres, prête a
nir sur des jugements trop hativement formulés et
'Ufustifiés a l’examen, n
'e ^erme de nos
Le samedi qui suivit l’assemblée de la Fédération
des Sinistrés du I 2 mars dernier, le nouveau comité per
manent s’était réuni pour faire le relevé définitif des
questions les plus urgentes a soumettre a l’attention de
M. le Ministre Vande Vyvere .Ces divers points ne ré-
nos griefs, mais c’en sont les
principaux pour le moment. Les délégués avaient pris
soin d’ailleurs d’éliminer de cette liste tous les dési-
ratas auxquels une loi seule pourrait donner satisfac
tion nous sommes en 'effet unanimes a la Fédération
pour désirer que les Chambres ne s’occupent plus de nos
lois des domn^ges de guerre puisque chaque fois qu’elles
le font elles en profitent pour nous rogner un peu de ce
qui nous reste.
Le «cahier» des demandes ainsi arrêté par nos délé
gués ne concerne done que des questions purement ad-
ministratives, auxquelles les Ministres intéressés peuvent
donner satisfaction. Toutes ne sont pas de la compétence
exclusive du Ministre des Affaires Economiques, mais
comme toutes intéressent au plus haut degré la région
dévastée, les délégués considéraient notre Ministre Vande
Vyvere comme leur porte-parole naturel auprès de ses
collègues des Travaux Publics, de '1'Agriculture et des
Chemins de Fer.
L’audience eüt lieu done a Ypres.même le 9 Avril
waarvan zeven uitsluitelijk toegewijd zijn aan aller
hande schriften van groot belang voor al de geteisterden
van ons arrondissement.
Ons weekblad verschijnt op het mooiste papier dat
een blad bezitten kan, en is gedrukt met schoone en klare
letters. Wie het wil vergelijken kan oordeelen.
Negen bladzijden annoncen laten Het Ypersche toe
zulk werk te leveren, maar bewijzen ook ter zelfdertijd
dat het bij de handelaars en zaakmannen veel bijval ge
niet. Hoe meer annoncen hoe beter, het zijn die aan
kondigingen die door hun gedurig aangroeien in getal
ons toelaten onzen tekst ook terzelver tijd te vermeer
deren.
Sommige onzer lezers klagen dat het Ypersche te
veel Fransch bevat, evenveel klagen dat het te veel
Vlaamsch inhoudt. Is het niet het schoonste bewijs dat
onze artikelen bij iedereen veel nieuwsgierigheid weet
te verwekken en dat onze inlasschingen iedereen bijval
len Nu, geven wjj vier maal meer fransch en vier maal
meer vlaamsch dan in het begin.; Dat alles hangt af van
onze co, respondenten. Dat zulks een reden, te meer zij
om iedereen aan
machtig te wop
alle twee, en
is van M. du
haar gevlogen.
Het Yperscr. is open voor iedereen, en wij maken
een nieuwen oproVp tot al onze vrienden van geheel het
arrondissement opdat zij ons hunne gedachten en hun
plaatselijk nieuws zouden toezenden. Vermits het geen
politiek inhoudt en geen persoonlijkheden, zullen alle ar
tikelen altijd wel gekomen zijn. Ons doel, is de getei
sterden als geteisterden ter hulp te komen.
Al wie aan het Ypersche artikels zendt, al wie het
annoncen doet inlasschen, al wie zich abonneert of abon
nementen toebrengt, werkt ten voordeele zijner eigene
geldelijke belangen.
est nécessaire, indispensable dans la situation oü nous
sommes. C’est le seul moyen de découvrir les erreurs
commises et les moyens d’y remédier. C’est sous le feu
de nos cri'iques et a la lumière de ses propres obser
vations que M. Jaspar, en est arrivé a concevoir une
meilleure organisation de nos tribunaux des dommages
de guerre et a donner a nos Commissaires d’Etat, en
la personne de notre vaillant M. Esquelin, un chef, un
guide, dont ils avaient manifestement besoin ne pouvant
rester sans direction. C’est, par cette méthode, qu’a été
obtenue l’abolition des coefficients. C’est, par la, que
sont venus tous les progrès et il est superflu d’insister
davantage. Il faudra done critiquer encore, au risque
d’être parfois désagréable même a des amis. Ils seront,
soyons en persuadés, les premiers a nous en excuser.
Notre effort a été compris des collaborations nous
sont venues de toutes parts. C’est grice au dévöuement
de nos collaborateurs que notre journal a pu rendre
quelques services. C’est grace a leur concours que notre
organe pourra être consulté un jour, par ceux qui vou-
dront rechercher, en dehors des publications officielles
sans vie et sans ame, les phases successives de la restau-
ration d’une contrée dévastée, effectuée dans la boue et
dans la poussière, au mépris de tous les obstacles im-
puissants d’ailleurs a rebuter nos vaillantes populations.
Que tous nos collaborateurs regoivent ici, notre plus cor
dial remerciment.
La restauration de nos
vée, mais, ce qu’en a été réalisé déja atteste
continu, qu fait honneur a la vaillance de nos
tions certes, mais qui fait honneur aussi au peuple beige
respectueux de ses engagements. Que la restauration se
poursuivie rapidement et s’achève nous serons heureux
d’en exprimer notre satisfaction. Que demain Ia restau
ration soit arrêtée par des mesures arbitrages les sinis
trés peuvent être assurés que nous serons prêts a repren-
dre la lutte. Que s’il apparait que d’utiles améliorations
peuvent être apporté.es, nous serons heureux d’en faire
la suggestion. Et nous ferons tout cela, s’il est possible,
avec bonne humeur, tout en explorant ga et la d’autres
domaines, tout en commentant certains evènements du
jour, tout en nous offrant la fantaisie d’une piquante re-
marque, tout en flagellant, parfois, comme il convient,
la multiforme sottise qui reste, aujourd’hui comme hier,
ia place du genre humain personne, je suppose, n’y
verra d’inconvénient.
La fidélité .qui nous a été témoignêe jusqu’ici, par
nos lecteurs nous engage a persévérer. Ainsi sera-t-il
fait.