t ft- ill III ill 1 Illi III I I hi i II I ®l* lil ffl transactions d I! HET YPERSCHË LA RÉGIOND’YPRES I j !|8I®|!|1 Bijvoegsel et COOPERATIVES (P Hill H I Ilin e e I h j'i III pi ill I II I I Supplément J h III I 3C Jaargang, Nr 1 22 APRIL 1922 i LA VOIX DES SINISTRÉS LaquestiondesTranjactiars plus bel hommage a la Fédération des coopé- ministration d’une, bonne justice, M. Van de Vyvere déposait au Sénat, le 6 octobre der- lui-mcme comine caution les magnifiques ré- sultatsobtenuspar la Fédération igooimmeu- bles reconstruits ou rcstaurés,’8888immeubles vis-a-vis de l’État des sommes qu’effe paye, c’eSt aussi celle du sinistro, car Terreur a pu ètre commise a son détriment. Il ne peut ètre question de soustrairela trail- qui autorisait l’État atransiger avec des sinis trés sans homologation du tribunal, lorsque I I Nous avons dit dans de précédents articles ce dans 1’oeuvre de reparation des dommages de 1’instant le mécanisiqe du système nousentre- rons un autre jour dans les details et nous aurons alorscertaincs observations a formuler. Tout cela parait a première vue assez com- I J ii j Il faut aller vile Ce qu’il faut, e’est aller vite. Rendez-vous dans n’importe quelle region dévastée du pays, vous serez frappé de la que les cooperatives ont fait jusqu’ace jour - quedes indemnités pour pillages sur lesquelles on aura soin a juste titre de se montrer i .1111111 I s’emparer des populations sinistrées. Deman- ministration se ré.unit et, de concert avec le I dez alors a ceux qui, depuis trois ans, consa- Grant leurs loisirs a vivre ce douloureux problème, ont vraiment qualitc pour donner sous sa garantie, un d’activité nouvelle qui nécessitera, pour son alimentation, d’importantes ressources finan- cières. Il les lui assure par Tempfunt et il cite un avis éclairé, ils vousdiront invariablement I il faut faire des transactions et il faut débar- en voie de reconstruction ou de restauration, i •78.513 dossiers examines au t5 levrier 1922. De son cóté, M. Van de Vyvere a reconnu que le système des transactions par cooperatives lui apparait commo le seul moven de liquider rapidement les dommages de guerre. Faut-il encore insistcr sur les avantages d’une liqui dation rapide et compléte Non la’cause est entendue. 11 taut en finir avec le problème des reparations le plus vite possible tant que 1 Etat trainera ce boulet a ses pieds, il ne pourra ètre sérieusement question d’assainir nos finances et de retablir l’équilibre budgé- taire. de la revision de l’arrêté-loi sur et la competence, le 20 avril 1920, ce chiffre était portéa 10.000 francs. Justementsoucieux d’aecélérer la reparation des dommages de guerre en simplifiant la procédure, tout en sont des voleurs. Ce sont la de bien grosses accusations sur lesquellesnous nous explique- rons, du reste. Qu’il y ait desabus a réprimer, des erreurs a éviter et des fautes a punir, nous en sommes d’accord, etles sinistrés sont les premiers a le déplorer. Mais qu’on en veuille tirer prétexte a remettre nos droits en question, e’est autre chose. Nous semmes bien décidés a ne pas nous laisser dépouiller a-nouveau. Comment 1 on voudrait proposer de nouvelles restrictions qui frapperaient la multitude de tons les malheureux qui n’ont encore rien touché On porterait atteinte aux droits des sinistrés les plus intéressants ceux qui, moins intrigants, ont souffert le plus longtemps et ne sont pas encore parvenus a obtenir satisfaction. Ce sefait d’une jolie i immoralité. Les vertueux réformateurs qui voudraient próncr cette iniquité font d’ailleurs des calculs d’une étonnante logique. Ils établissent le 1 coüt définitif des reparations en multipliant le total des indemnités allouées a ce jour par le nombre proportionnel des affaires non encore résolues. C’est d’une arithmétique enfantine et hautement fantaisiste. Il y a énormément de grosses affaires traitées et il en reste des milliers a traiter d'une importance dérisoire. Il y a des regions ou il ne reste plus a payer se preparent. Nous voyons reyenir ga et la dans la presse tons les articles insidieux sur le gouffre des 1‘éparations les gaspillages de certains organismes et les indemnités dont auraient bénéficié certains un article du journal De Wer ker, du 12 mars dernier, On peut lire que la plupart des propriétaires sinistrés de Louvain somme la mise en application La Région d'Ypres au nom tons les hommes clairvoyants de 1’arron- guerre. Le gouvernement vient de rendre le j trés regardant. ratives en proposant de 1’autoriser a émettre, nouvel emprunt a lots I d’un milliard. M. Theunis, dans Texpose des motifs de son projet de loi, constate que la' collaboration de la Fédération s’est ctendue aux transactions et qu’il y a la un vastechamp lassitude et de 1 irritation qui commencent a nier, un projet de loi autcrisant les transac tions a concurrence de 3o.ooo francs. On sait 1’accueil fait a ce projet, porté par les com missions réunies du Sénat a 5o.ooo francs, il réunit dans les deux assembléesT’unanimité des suffrages. La nation, par la voix de ses mandataires, marquait ainsi toutc sa confiance. et toute sa sympathie pour la procédure tran- sactionnelle. Mais une loi vaut surtout par son application. Dans le but de faciliter celle-ci en y intéressant un organisme qui a déja fait ses preuves, le Ministre des Affaires Économi- ques faisait appel a Tintervention des cqopé- ratives. La procédure transactionnelle Et aussitót la Fédération des cooperatives faisait etablir par son service du contentieu.x les régies de la procédure a suivre par les coopératives. Un contact intimeet permanent s’établissait entre elle et le département des affaires économiques. On n’a peut-ètre eu qu’un tortcelui d’adopter ce mot de trans action qui effraye encore beaucotip de sinis trés. Il efitmieux valu dire «accord amiable», e’est-a-dire accord par la voie de la concilia- lion. Car en Toccurrence la transaction n’est pas 1’acte vise par le Code civil. Il ne s’agit pas d’un contral par lequel chacun fait des concessions. Il s’agit d’utiliser une procédure rapide qui n’exige des concessions du sinistré que drhis les cas oü le dommage invoqué est douteux. La transaction est établie poste par postc, d’apres un tableau détaillé oil tons les dommages sont series, catalogués, oü le rem- ploi est prévu et en quelque sorte codific. Voici comment on procédé. La cooperative demande le dossier au commissaire d’Etat; Elie entend le sinistré, 1’interroge, discute avec lui. Ellerecueilk- tons les cléments nécessaires a la confection du tableau, compléte le dossier. Elie transmet alors ,celui-ci au commissaire principal avec ses conclusions le commissaire délégué auprès de la. coopérative se rend au siège de celle-ci. Si c’est possible (c’est la pro cédure la plus recommandable), le conseil d’ad- Le malaise règnc dans le monde des sinistrés D oü vient dés lots qu’il persistc un malaise ptofond dans le monde des sinistrés, qu’on sent des inquiétudes et des doutes qui ne furent peut-ètre jamais plus aigus On a parlé de re- niettre encore sur le métier cette malheureuse 01 des dommages de guerre que tant de tripa- touillagesont délormée, faussée etcompliquée. e Ministre des Affaires Économiques a pro- es e dans une interview aécordée a notre c°nlrèie Het Nieuws van den Dag. Nous prenons i acl^c la pureté de ses intentions, mais nous e enons que tout un mouvement sc dessine a ”OU'C‘IU,<-1UC Jes bruits courent, que des cam- gnes s ébauchent et que de mauvais coups Notre président de la Fédération Nationale Mmleuses des sinistrés, M. Paul Beaupain, a écrit un slnisllcs- Dans article fort intéressant sur la question des transactions par les Coopératives. Ces trans actions sont en du système que de dissement, a réclamé dés Torigine. Nos haut- fonctionnaires de Bruxelles n’en voulaient pas d’abord, nous leur avons dit que bon gré. mal gré il leur faudrait bien y venir, et ils y sont venus, a notre système d’un Tribunal par com mune 1 Seulementils lui donnentun autre nom. A nous a veiller aujourd’hni a ce que ce système donne ce qu’il doit donner et qu’il fonc'tionnc convenablement. M. Beaupain mène la campagne dans ce but, et il est de notre devoir de Tappuyer de toutes nos forces. L’article de notre président a paru dans le Soir du l3 avril, et nos lecteurs le liront ici avec plaisir et reconnaissance. I lliniiii commissaire, on discute la transaction. L’acte ne sera passé avec le- sinistré que lorsque coopérative et commissaire d’État seront d’ac cord. Quand tout est au point, le dossier part a Bruxelles, a la Fédération des coopératives, rasser le pays le plus vite possible de tons les oü il est soumis a la commission du conten- organismes coüteux et encombrants qui éter- nisent la misère et nous mangent le plus ciair I de nos ressources. L’agriculture et 1’industrie manquent de bras les dommages de guerre en occupeht beaucoup de trop... 3e Année, N° 1.-22 AVRIL 1922 tieux. Si celle-ci relève quelque erreru' maté- riellc, si elle trouve que la loi a été violée ou méconnue en quelque point, si elle n’admet pas les conclusions proposées, elle retourne le dossier au commissaire d’État pour signaler Mais il ne faut pas tailler pour devoir re- Terreur ou réclamer des explications. C’est la - coudre ensuite. Avant de bloquer tons les garantie de la Fédération epti est comptable rouages administratifs ou judicial res, il faut mettre la nouvelle machine, en mouvement; il faut s’arranger de telle sorte qu'elle donne de suite le rendement qu’on en doit attendre. Il faut done faire des transactions, mais saction a cette verification. Tout ce qu’on peut comment faut-il les faire demander, c’est que celle-ci soit rapide et ne Par l’intermédiaire des coopératives et par s’arrete pas a des vétilles. Nous signalens pour elles seulement. Pourquoi Vous allez le com- I prendre. Il n’est pas inutile pour cela de faire un peud’histoire. Le 24 levrier 1919, M. Jaspar, 1 alors Ministre des Affaires Économiques, faisait voter par les Chambres une disposition pliqué, mais dans la pratique il n’en est rien. - - Quand la cooperative connait son affaire, quand le commissaire d’État est compétent et la demande ne dépassait pas 2000 francs. Lors de bonne volonté, Tentente est facile et les ré- la procédure j sultats sont remarquables. La délégation per manente instituée auprès de la Fédération des coopératives (qui comprend des délégués des coopératives et des délégués des groupements de sinistrés), ainsi que la commission.consul- maintenant les garanties indispensables a Tad- t tative des sinistrés auprès du ministère des affaires économiques, ont toutes deux étudié longuement la question. Elles ont Tune et Hl c= II faut rendre obligatoire l’intermédiaire de la coopérative et supprimer certains rouages inutiles et coüteux ’ill i L 111 ii rit II

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1922 | | pagina 5