HI II J'l I 1 —1 I I k si ril I 11 f" i llll UIIHIIII. Causerie du Lundi Oorlogsschade -Dommages de guerre ^1 1 Jhr r i législateurs aient eu le tou- bons socialistes fr. 3477 2365 192 1447 524 M I ij a passé au parlement et le législateur enchai- nant les bras, sourd aux appels des malheu- reux, s’est contenté de répondre huit henres ga suffit. M. Du Verger. fr. 5i5 1827 495 462 3271,41 491 2591 745 2355,70 820 2909,87 espérance. pet de dire aux vaillants ouvriers éparpillés qu’ils étaient, étaient décidés a tout, même a la grève générale, pour éviter la guerre, ne pou- vions-nous pas, nous, dormir sur nos deux oreilles? Cela aussi u’était un beau rêve. Cela. aussi, en théorie, avait l’apparence d’etre par- faitement vrai, d’etre parfaitement exact, jus- qu’aujour, oü, pour notre malheur, le magni- fique rêve de paix s’est effondré, sous la fureur des baïonnettes, des canons et de toutes les horreurs de la guerre. La théorie est une ciens ont compris qu’il y avait lieu de tempé- tractions de nature a embellir l’existence. Beau programme, en vérité, inspiré par ce noble désir que nous avons tous de dohner a ■chacun si possible sa place au soleil Malheureusement, combien sont-ils, même -dans le monde bourgeois, eeux qui peuvent adopter un pai eil régime? Et est-il vi ai, comme ■on le dit, qu’en 8 heures de travail on peut faire autant de besogne qu’en lo heureS Sans ■doute, faudrait-il distinguer le genre de travail ■et je crois qu’il n’est pas exagéré de se métier xjuelque peu, et même un pen bcaucoup, des I théoriciens. En théorie, ils avaient raison aussi, les socialistes lorsqu’ils affirmaient que l’interna- tions assez favorables pour triompher de la concurrence étrangère. A rien ne nous servi- rait de fermer nos frontières aux produits étrangers notre marché ne pourrait nous suffire. Il faut done, coüte que coüte, si nous voulons vivre, condamnés comme nous le sommes avivr.e d’exportation, subir les dures exigences de la concurrence. Chacun doity mettre du sien. Or, la loi de 8 heures a jeté a ce point le trouble dans certaines industries, elle augmente a ce point le prix de revient de certains de nos produits, que sur nos propres marchés la concurrence étrangère a beau jeu et que la rigoureuse application de la loi de 8 heures, c’est, immanquablement, a brève échéance, la fermeture de certaines usines. On sait ce que cela veut dire, la fermeture de nos usines, ce serait le chómage forcé dans un pays oü se pose le terrible dilemne exporter nos produits ou exporter nos populations. Qu’en pensent les théoriciens de la règlemen- tation On s’est apercu chose facile a prévoir que la loi de huit heures est aussi d’une appli cation difficile lorsqu’il s’agit d’industries telle que l’industrie du batiment. La difficulté d’ap- plication résulte du fait qu’il s’agit d’une indus trie subissant l’influence des saisons, intensive a telle saison, endormie a telle autre. Dés le vote de cette loi, nous nous sommes rendu compte queTapplication n’en était pas a souhaiter dans nos regions dévastées, pour la raison que nous y avons l’industrie du batiment et pour la raison plus grave encore que les ouvriers, qui y travaillènt, éloignés de leurs foyers, ne disposant pas de logements convenables, sont condamnés, par ce fait, a vivre, malgré eux, lacoüteuse vie de cabaret. II faüt le dire, a leur avantage, les théori- dans nos régions dévastéos, qui, face a face aveenos ruines,.ne demandent qu’a travailler après vos huit heures de travail vous resterez bras croisés Mais direz vous peut-être le travail épui sant c’est un mal. Il faut done l’empêcher. Acéux qui me tiendraientunparedlangage, je réponds :-sans doute le travail épuisantc’est i un mal. Mais ce serait un mal plus grand, par exemple, de laisser dévorer une maison par chose, sans doute, mais les événements nous les Hammes etje ne vois pas trés bien le légis- rer les efl'ets de la loi. Toutefois, les législa teurs ont une facon a eux de reconnaitre leurs erreurs la loi sera bonne ou mauvaise, disent ils, d’après - 1'application qui en sera faite. C’est une i'acön comme une autre d'avouer que la loi ne vaut rien du tout. Jc dis rien du tout puisqu’.il est démontré que les ouvriers, bons juges de Leurs propres intéréts, sont assez forts aujourd’hui, grace a leurs or ganisations, pour imposer le régime de huit heures, la oü il scmble po.uvoir être supporté par l’industrie, et qu’a vouloir 1’imposer ail- leurs, ii des industries en pleinecrise, on risque d’enrayer notre indispensable exportatation, voire 'même de méconnaitre les intéréts des ouvriers eux-rnèmes. Bien que la liberté soit ai^ourd’hui trés démodéê, il est encore bon L’amour des-theories, le fétichisme des for mules, confluisentaux plus singulières erreurs. Est-il croyable que des hommes sensés aient songé, un seul instant, a appliquer la loi de huit heures dans nos régions dévastées Est il croyable que nos législateurs aient eu le tou- Persoone Charles Delva Charles Deghandt Karel Lyphout Charles Indevust Cyrille Cayseele Camille Defever Henri Platted Maurice Wc Louise Vandelannote-Nollet Simoen Amand Gemeente VLAMERTINGHE fr. 6755 6876 2i65 320 Bouckenove 3oo5 Gemeente VOORMEZEELE Degrauwe Camille fr. 10.149 Gemeente WESTOUTER Gontier Camille fr. 9600 Gemeente WOESTEN Veryser Léonard fr. 4575 Vestraete René 2365 Boudry Gustave 6020 Depuydt Justine, we Ollevier iog5 L pe people estun grand enfant volontiers br£i|e ce qu’il adorait autant il mettait 1’ardeur a réclamer la liberté, autant il est enthousiaste de la règlementation travaillé ar U11 perpétuel besoin d’espérer, a peine Uent-il d’etre désabusé. par une expérience ifaite, que, déja, ii met toute sa foi, toute son en devieilles formules sorties des tiroii‘s du passé auxquelles nos illusions don- 11Cnt l’attrait de la nouveauté. Le syndicalisme n’est qu’un retour vers le passé. La regiemen tation iu.tervient dans tous les domaines. C’est ainsi que nos législateurs om règlementé les heures de travail par la loi dite des 8 heures, <jui vient d’avoir les honneurs d’une discussion parlementaire. On ne peut nier que l’intention de nos légis lateurs ait été, a coup sur, excellente. Pour- .qiioi, faut-il quo l’ouvrier s’épuise, tel une béte de somme, en un travail de trop longue alurée? 8heures de travail, 8 heures de loisirs, „8 heures de repos, n’est-ce pas la un régime .qui peut convenir a tout le monde Notez, je vous prie, quo la production a tout a gagner .a tin pared régime, l’ouvrier n’étant pas sur- niené est capable de faire autant, si pas plus, en 8 heures de travail qu’en 10 heures. Notez encore, je vous prie, que l’avenir de la race próteste centre un travail épuisant. Notez ■enfin, que l’ouvrier, appelé a vivre une vie liumaine, mettra a profit les heures de loisirs, qui lui sont ainsi octroyées, pour s’instruire, pour suivre des manifestations d’art, pour se j dunner le réconfort des saines et nobles dis- °nt prouvé que la réalité en est une autre. Quoiqu’il en f -1 rience ont prouvé que la loi de 8 heures n’était Pas sans présenter des inconvénients dans un Pays appauvri par la guerre, a la population dense, aux prises avec la plus redoutable concurrence étrangère. Avant de plier la réa- l'té aux exigences du rêve, il faut voir oil 1’on Vabientót est apparue aux esprits les plus ■obscurcis la grande loi de la vie avant tout, 1 faut vivre. Il faut vivre d’abord et, pour r-caliser ce but, il faut produire, en des condi tionale ouvrière rendait la guerre impossible. Aucun danger ne pouvait nous venir de 1’Alle- magne. Et quoin’y a vait-il pas, en Allemagne, Pa’f°'s U1 confiance. des milliers d’adherents au parti socialiste allemand, le mieux organise de toute 1’Euro- pe Lgs Allemands n’étaient-ils, mieux que d’autres, les esclaves fiddles d’une discipline <iui, en cas de declaration de guerre, dévait conduire a la grève générale Et, assures que les prolétaires allemands, en bons socialistes Decorte Eudoxie Verpoot Sidonie lateur interdire aux pompiers d’apporter se- Deroubaix Isidore soit, quelques mois d’expé- cours, sous prétexte que l’inflexible horloge i Pluym Charles des travailleurs vient de sonner, pour eux, les huit heures. Eh bien, qu’est-ce cela en com- paraison de la tragique situation dans laquelle se trouvent les habitants des régions dévastées? Chaque jour, il en meurt dans les baraque- ments, faute d’habitations saines et cönforta- bles. Effrayante serait la statistique de tous ces décès. II en meurt chaque jour. Les vail lants ouvriers le savent et offrent généreuse- ment le concours de leurs bras. Mais la folie In de laatste zitting der Scheidsrechterlijke Commis sies werd de schade, waarde 1914, als volgt vastgesteld voor de hiernavermelde geteisterden Dans la dernière séance des Commissions Arbitrates la valeur des dommages 1914 a été fixée comme suit pour les personnes ci-dessous Gemeente BEVEREN (bij Rouselaere) Samyn Hector fr. 347 Desmui Petrus Dewaele René Höstens Isidore Beernaert Emilie en Sidonie Gemeente DICKEBUSCH Onraet Cyrille fr. q352 Cuvelier J ules 258o Gemeente DRANOUTER Boudry "Hector fr. 7485 Wallyn Ernest 38o Bouquet Louis 2180 Sohier Elie 180 Sohier Henri 333o Gemeente GITS Declercq Charles dew' en hinders fr. 949 Gemeente HOOGLEDE Lagrou Alorie fr. i335 Pitteljon-Matheus de w' en kinders 35.3i6 Gouwy René 1881 Terryn Hector 715 Gemeente KEMMEL Vanhaecke Emile fr. i3.66o Gemeente LOCRE Pauwels Jules fr. 53o5 Heyghe César 4890 Selschotter Alidor 2260 Gemeente OOST-NIEUWKERKE Carteleyn Henri en consoorten Blomme Henri en consoorten Gemeente OOST-VLETEREN Demeulenaere Euphrasie weMafkey fr. 342 Heistercamp Gustave i555 Gemeente Ol CKENE Verbrugghe Cyrille en Pieter fr. 4610 Stad POPERINGHE Verpoot August We Vitse Depuydt Constant Jéróme Techel-Temperville Merlevede Charles Lermitte René Deman Ilenri Plaetevoet Antoine Vandebruwaene J ules Roelandt Remi Desegher Jules Gemeente RENINGHE fr. 6370 1275 5io 1740 1000 727 800 283o 1710 23oo -Dèalenientation du travail - Théorie et réalité Premiers résultats La loi de 8 heures et les ré pions dévastées i i I 402 -1 111

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1922 | | pagina 9