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3«>« Année, N» 2 29 AVRILI922
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e 1Aargang. 2 29 APRIL 1922
Journal hebdomadaire
de 1’Arrondissement d’Ypres
Organe de l’Association des Sinistrés,
des Clubs Y.prois, etc.
- - Weekblad - -
voor het Arrondissement Yper
Orgaan
Redaction, Administration et Publicité Roe d’Ypres, 21, POPERINQHE
Aankondigingen Yperstraat, 21, POPERINGHE
Les
H. J.
Ml
Aborinement
Etranger 11 fr. (nouveau port compris)
der Vereeniging der Geteisterden,
der Ypersche Clubs, enz.
Opstel en
I I 11
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La question des reparations
et les Accords de Berlin
INTERVIEW DE M. BEMELMANS,
membre de la Délégation beige a la C. D. R.
contrats
de parachèvement
LA REGION
HET
D’VPRES
Les articles non signés sont refuses
Naamlooze artikels geweigerd.
et I’accord
■vient
frais
indem-
locataire
re-
les
I. H
une différence entre le traitement des
sinistrés
il P
ces différents
locataire qui ac-
travaux de pa-
On peut s’abonner dans tons les bureaux de poste Beiges
VPERSCHE
Que l’indemnité due pour moins-value des terres re-
vient au propriétaire Celui-ci devrait en tenir compte
dans le prix du fermage.
Voila aucant de questions qui ont déja été mises
a l’ordre du jour de nos réunions des Clubs de sinis
trés a Ypres, mais qui n’ont pas encore été élucidées.
Elles méritent cependant d’etre examinées sous tous
leurs aspects, car elles intéressent un grand nombre de
sinistrés. J’espère que d’autres feront également connaï-
tre leur avis et que dans nos prochaines réunions, du
choc des idéés jaillira la lumière.
iheer
|a faible indemnité accordée au
peut constater, cette année surtout,
H Ue est plus conséquente que beaucoup ne
pegardez les terres du front combien
être ensemencées
3) Je crois pouvoir ajouter que les travaux de renou-
ement des drainages sont aussi compris dans la part
c> Orn ant aux propriétaires. Dans la plupart des fermes,
L e ocataire qui a supporté, a ses frais exclusifs, le
bué T”6 ^eS terres et c est a üue devrait être attri-
somme nécessaire au remploi. Tout autre serait
as ou le propriétaire serait intervenu dans les frais.
eS ^cteur® de La Region d’Ypres ne seront-ils pas
ar>ière aV'S en a^‘rmant Que l’indemnité due pour
grais en8.ra's ^°'t revenir au fermier qui a employé l’en-
qu 1 soit sortant ou encore occupant
I. e mdemnité due pour travaux de drainage
jU l°cataire si c’est lui qui en a supporté
gramme de prestations en nature, afin de permettre a
l’Allemagne de s’acquitter plus facilement. Le nouveau
système est basé sur le commerce absölument libre, cela
aidera naturellement a revenir a la situation normale
d’avant-guerre, si nécessaire a l’assainissement financier
et économique de l’Europe.
Sur quels produits I’accord porte-t-il
L’accord porte sur tous les produits sauf sur les
produits alimentaires et les métaux précieux, ainsi que sur
tous les produits importés en Allemagne n’ayant subi
aucune manufacture ou transformation en Allemagne.
En outre, il a été dressé une liste des matières premiè
res ou des denrées fabriquées avec des matières premiè
res importées dont le gouvernement allemand a dü effec-
tuer le paiement en mark-or pour cette catégorie de
marchandises, les non sinistrés devront rembourser direc-
tement aux vendeurs le montant de la valeur des matières
eux a l’étranger (ainsi, par exem-
en fer et en acier, les experts se
le chiffre de 35 p. c., a payer
eux, seront exonérés de ce ver-
La presse nous a apporté quanlité de notes trés peu
claires et même parfois contradictoires au sujet des nou-
veaux accords en ce qui condÊmc' les prestations en
nature a faire par l’Allemagne pour le compte des re
parations. Comme ces accords qui viennent d’etre noti-
fiés par la Commission des Réparations, sont appelés
a avoir une grande influence sur l’état des paiements de
l’Allemagne et a faire entrer la recofistruction des re
gions dévastées dans une phase d’activité nouvelle et
inconnue jusqu’a ce jour, nous nous sommes empressés
de puiser tous les renseignements susceptibles d’intéresser
nos lecteurs a la meilleure source, c’est-a-dire chez M.
Bemelmans lui-même, a qui revient l’honneur d’avoir pris
la louable initiative des nouveaux accords et qui a dirigé
les négociations a Berlin.
M. Bemelmans nous reqoit trés aimablement a l’Hótel
Astoria, oü siège la Commission des réparations.
Quel est, lui demandons nous, le mécanisme gé-
néral prévu pour les accords
Le ressortissant allié, sinistré ou non sinistré, nous
dit M. Bemelmans, s’il le juge avantageux, comman-
dera des marchandises en Allemagne a un fournisseur
qu’il choisira librement et avec qui il fixera librement
les conditions du contract la livraison effectuée l’ache-
teur payera, non pas au fournisseur allemand, mais a son
propre gouvernement, le montant de la valeur des mar
chandises reques. Le fournisseur allemand, de son co,té
sera payé par le gouvernement allemand, dont le compte
réparations sera crédité d’une somme équivalente. Ainsi,
et M. Bemelmans concrétise par un exemple, tout der-
nièrement, une firme beige a passé a un industriel al
lemand une commande de plus d’un demi-million cette
somme, après exécution du contrat, a été payée au four
nisseur et est rentree dans ses caisses personnelles avec
les nouveaux accords, au contraire, la somme d’un demi-
million aurait été versée dans la caisse du gouvernement
beige en déduction des sommes dues par l’Allemagne a
la Belgique.
Nous posons une autre question
-Qu’est-ce qui vbus a incité a négocier de nouveaux
accords, alors que les prestations en nature sont bien
prévues par le traité de paix
Le système actuellement en vigueur est défectueux,
déclare sans ambages M. Bemelmans sa base admi
nistrative en rend les opérations trop lentes d’autre
part, nous avons voulu donner plus d’ampleur au pro-
premières achetées par
pie, pour les produits
sont mis d’accord sur
comptant) les sinistrés,
sement.
Il y a done
sinistrés et des non
Certainement, je viens de vous en noter un point
le second, est qu’en aucun cas le sinistré n’aura a dé-
bourser la moindre somme, la valeur des marchandises
fournies au sinistré sera déduite du montant de sa créance
sur 1’Etat, tandis que le non sinistré devra payer a son
gouvernement.
Comme cependant, sur les cours actuels du mark, les
commandes en Allemagne pourraient affluer de telle
facon a ce que 1’industriel allemand ne puisse fournir
suffisamment ou que Ie marché allié serait inondé de
produits allemands, nous demandons a M. Bemelmans
si des limites n’ont pas été prévues.
A proprement parler, il n’y en a pas, on a pris
en considération les chiffres émis lors de la Conférence
de Cannes, c’est-a-dire 1,450 millions en mark-or (dont
950 millions pour la France et 500 millions pour les
autres alliés)Cependant on ne s’est arrêté a aucun
chiffre, les négociateurs allemands estimant que les
commandes ne dépaseront pas la capacité productive de
l’Allemagne.
D’autre part, le montant de chaque contrat devra être
supérieur a 1,500 mark-or, c’est-a-dire environ 4,000
francs.
La durée de I’accord
Elie est provisoirement fixée a un an
entrerait en vigueur le 30 avril prochain.
Différents organes allemands ayant déja protesté
contre les nouveaux accords, il nous semble que le gou
vernement allemand pourrait bien faire des difficultés
pour 1’agreement des accords, ce qui annihilerait les
projets. Mais d’après M. Bemelmans notre crainte n’est
pas fondée.
Malgré les clameurs des nationalistes, qui, par
principe, sont contre toute reparation, 1’agreement du
gouvernement est assuré.
Quels sont les avantagés qu’ont les nouveaux ac
cords sur ceux conclus par la France a Wiesbaden
D’abord, comme je l’indiquais déja, la suppres
sion des formalités, autant du cóté allié qu’allemand,
suppression qui doit nécessairement activer la livraison;
d’autre part, les prix dü commerce libre en Allemagne
La plupart des propriétaires fonciers de 1’Arrondisse-
J’Ynres ont déja regu, par 1’entremise de leurs
pent i x-a j
Lataires, des formules rouges pour les Contrats de pa-
[chèvement de restauration agricole. Les propriétaires,
Lme les locataires, sont pries, par le service de recon-
Ktution agricole, de donner leur adhésion a 1’expertise
mi a été faite en signant les susdites feuilles. Mais,
Lme on ne signe pas avant d’avoir pris connaissance
|e tout ce qui se trouve inséré dans ces formules, il est
ion d’analyser ce qui s’y trouve.
Il y a d’abord des sommes prévues pour acqueducs
Jonnant accès aux champs et aux prairies.
Il y a ensuite des sommes prévues pour les clotures
les prairies, pour les ensemencements, s’il y a lieu, et
pour le nettoyage des mares d’eau.*
I L’on prévoit aussi le remplacement des saules et des
trbres fruitiers par de jeunes plants, etc.
Le montant de la somme affectée a
ïavaux est généralement attribué au
lepte de procéder a l’exécution de ces
bchèvement dans un délai déterminé.
I
D’autre part, on accorde au propriétaire une
ité a peu prés équivalente a celle attribuée au
et qui varie de trois cent cinquante francs a mille francs
’hectare selon l’état de destruction de la propriété et
pux conditions suivantes
I I) Dans cette dernière somme se trouve compris le
hri.x des arrière-engrais. Done, les arrière-engrais sont
donnés au propriétaire. Or, comme c’est toujours le
locataire et non le propriétaire qui a mis les engrais, c’est
pu locataire que devrait être payé la somme prévue a
jet effet. aura-t-il un propriétaire consciencieux qui
rsera empocher le montant des arrière-engrais sans le
estituer a son locataire Je crois que non, car ce
ierai, contraire a tout ce qui a été pratiqué jus-
pu ici dans la Contrée. Et que diront Messieurs les
potaires de 1 arrondissement d’Ypres, qui avaient éla-
1 016 quelques années avant Ia guerre, un nouveau tarif
p ant la valeur des arrière-engrais a payer entre fer-
prs rentrants et fermiers sortants, lequel tarif avait force
Fe Parcequ il était admis par tous les intéressés
I moins'Value des terres est aussi comprise dans
propriétaire. Chacun
que cette moins-
le supposent.
y en a-t-il qui