HET YPERSCHE z Bijvoegsel ik' hIIII lil llll I II ii i: II IlilV LA REGION D’YPRES lil I w j I lil II I il illllllll La crise du logement Supplément kii IIIMIbi Hm ■iiii 11 ’iiuiiiiiiiiiBfl il j t h fl I Betaling der Ouderdomspensioenen Bericht aan de inwoners van Vlamertinghe Voor de gemeente Gheluvelt, ten gemeen- tehuize. Voor de gemeente Zantvoorde, bij M. Van- dermarliere, Gemeente ontvanger. Voor de gemeenten Hollebeke en Houthem, bij M. Leterme, (bij de statie van Houthem). 3' Année, N° 2. - 29 AVRIL 1922 nBBB"BnlllallnHBHBIanlllBalaln l m M. Moyersoen, ministre de l’Industrie et du Travail. La guerre, a empêché la con struction ou détruit nonante mille maisons. Jadis, il y avait toujours une réserve de loge ments. Aujourd’hui, non seulement cette ré serve n’existe plus, mais encore il n’existe plus le nombre de logements strictement nécessaire. ments, e’est-a-dire la speculation sur leur rareté. Les garnis sont venus ajouter une cause nouvelle a la crise, et l’ont encore ag- gravée. M. Melckmans. Vous oubliez la rapa- cité des propriétaires. M. Moyersoen.Laissons lespropriétaires tranquilles s’ils n’avaient pas bati, nous aurions encore moins de logements. Et il est des gens plus rapaces que les propriétaires. Dans nos villes de province, c’étaient les gens de la classe moyenne, le petit bourgeois, et souvent l’ouvrier, qui faisait construire, pour s’assurer un petit revenu. Aujourd’hui, ils ne peuvent plus le faire, a cause de l’élévation du prix des matériaux et de la main-d’oeuvre. Voila encore une cause de la crise, le prix des matériaux ayant augmenté de 400p. c. et celui de la main-d’ceuvre de plus de 400 p. c. Aupa- ravant, on se contentait d’un revenu de 4 p. c. net produit par les maisons aujourd’hui ce revenu de 6 p. c. n’est nullement exagéré. Mais les maisons construites dans les condi tions économiques actuelles conserveront- elles leur valeur On craint que non, et cela empêche de batir. Voila pourquoi il ne faut guère compter sur 1’initiative privée. Nous devoirs done -compter surtout sur les Sociétés d’habitations a bon marché. M. Melckmans a dit qu’on n’avait pas assez fait, avant la guerre, pour augmenter le nom bre des maisons ouvrières. Or, en une seule année, grace a la loi de 1889, il y eut environ quarante mille maisons construites par des ouvriers, qui bénéficient aujourd’hui, en pro priétaires, de la situation. Aujourd’hui, la Société Nationale rend des De Toeziener der belastingen van Yper, zal op Donderdag 4” en Vrijdag 5n Mei 1922, zitting houden van 2 tot 6 ure ’s namiddags, in het gemeentehuis, oiir de belastingschul digen te helpen hunne aangiften in vullen nopens de belastingen op de inkomsten. ’■i I I lil jl nous sommes les sinistrés, les parents pau- vres, et nos députés et sénateurs n’aimentpas a nous entendre, et le gouvernement s’jl s’oc- cupe de nous parle de rogner encore et tou jours les reparations qu’il nous doit, et les bureaucrates de Bruxelles ne demandent qu’une seule chose que ca dure longtemps. Cette mauvaise politique doit cesser. Il faut done au contraire encourager de toutes les manières la reconstruction des regions déyastées. Cola fait, on pourra sup primer toute cette ridicule chinoiserie des lois sur les loyers. Comme le porte 1’affiche des sinistrés, la vie normale dans le pays ne re- naitra que lorsque les regions dévastées seront complètement restaurées. Nous disions done en commenqant que le 3 Jaargang, Nr 2 - 29 APRIL 1922 M. le ministre Moyersoen a dü répondre aux Chambres a une interpellation au sujet de cette crise. Les députés beiges des regions non dévas tées ne veulent pas reconnaitre la cause réelle de la crise des logements en Belgique. Elie provient dans notre pays, uniquement, de ce que la guerre a démoli trop de maisons, d’aucune autre cause. Or, e’est la Flan- dre Occidentale qui a subi a elle seule les trois quarts de cette perte. Il n’y a qu’un moyen de' parer a la crise du logement, e’est de favori- ser, coüte que coüte, la reconstruction des maisons démolies dans les regions dévastées. C’est le seul remède, il n’y en a pas d’autre. Noslecteurs connaissent tous, une foule de ministre Moyersoen avait donné a laChambre leurs parents et de leurs amis dont les families des renseignements sur ce que le Gbuverne- encombrent temporairement certaines villes. Il ment compte faire pour obvier a la crise des n’y a pas une maison, pas un appartement, pas une baraque a trouver a Bruges, a Cpur- trai, a Gand, a Bruxelles et ailleurs. Lcsjeunes gens ne savent plus se leurs foyers détruits Ce ne sont pas les énor- mes villes-pieuvres qu’il faut agrandir pourre- médier a la crise, cc sont les campagnes qu’il faut repeupler de leurs anciens habitants. Avant la guerre, il y avait en Belgique assez de logements il n’y en avait pas trop, e’est vrai, mais enfin il n’y avait pas crise. Aujour d’hui la population beige loin d’avoir augmen té est au contraire moins élevée qu’en 1914. Seulement il y a 85 a go mille marsons de moins. C’est la le mal. Le remède est done tout indiqué recon- struisez les localités dévastées et les villes surpeuplées se dégorgeront. Peut-on en citer un fait plus pröbant que l’expérience faite a Poperinghe En 1919, quoiqu’au quart démolie et trés mal arrangée pour les trois quarts restants, elle abritait néanmoins une population double de ce qu’elle avait auparavant Les families réfugiées en- combraient les greniers et les caves. Onpayait jusque 1200 francs pour des maisons qui se louaient jadis 200 francs a peine. Cette situa tion a perduré jusqu’au début de 1921. Au fur et a mesure qu’Ypres, Vlamertinghe, Lange- marek etc. etc. se relevaient, les gens qui habitaient Poperinghe se sentaient de plus en plus a l’aise, le trop-plein se vidait. Les réfu giés devinrent de plus en plus rares,et aujour- d hui T922 débute a peine la situation sans être encore normale se trouve moins ésespérée a tous les points de vue. A Pope- r’nghe, tout est plein encore, mais on ne s’y entasse plus et la crise est passée. On peut sürement prédire qu’a Bruges et a ourtrai on constatera le même phénomène a a fin de 1922. Au fur et a mesure que le Sud (le notre arrondissement aura reconstruit ses jnaisons Courtrai se sentira plus a l’aise au ur et a mesure que Dixmude et Nieuport et e Nord d’Ypres se repeupleront, Bruges se videra. P-e qu’il faut done encourager c’est la re construction chez nous. Malheureusement fait par l’État est doncconsidérable, car l’État prète a la Société Nationale a 2 p. c., et em- prunte a 6 p. c. II en résulte que, sur la con struction d’une maison de 20,000 francs, l’État est en perte de 16,000 francs. II ne pourra continuer a faire cela. Et, si rien n’est change a eet état de choses, l’État devra cesser toute intervention, ce qui sera encore pire que de le voir intervenir pour moins qu’il ne le fait actuellement. Sur la somme qu’il faut pour reconstruire les maisons manquantes, la perte de l’État serait de 780 millions de francs. II faut susciter, a tout prix, 1’initiative particu- lière. (Approbation a droite et a gauche). Il faut aussi organiser la vente des nlaisons déja construites, ce qui remettrait en mains des sociétés des fonds qui leur permettraient de construire de nouvelles maisons. A DROITE. Mais cela, les socialistes ne le veulent pas il ne faut pas que l’ouvrier puisse devenir propriétaire. M. Wauters. Qui achètera une maison, ne sachant pas si elle conservera sa valeur d’achat. M. Moyersoen. Que voulez-vous alors qu’on fasse Mais, je vais, pour encourager s' 1’initiative privée, créer une prime pour la con- iq struction des dix mille premières maisons. (Trés bien 1 sur de nombreux bancs), J’espère que ce systéme trouvera l’agrément de la Chambre, et que les provinces et les communes, qui font aujourd’hui de gros sacrifices, vou- dront bien intervenir de même facon. II est nécessaire qu’on batisse il faut done encou- I rager toutes les initiatives. (Trés bien 1 a droite; 1 interruptions a l’extrème-gauche.) Indiquez j nous done plutót une autre solution (Trés bien plus tót chez eux en les aidant a reconstruire A cela vient s’ajouter l’^ccaparement des loge- a droite.) Le jour oü nous aurons réussi a faire intervenir 1’initiative privée, nous aurons donné une solution a la crise du logement (Applaudissements prolonges a droite.) De Ontvanger der Belastingen te Yper, zal de ouderdomspensioenen betalen te Yper, Woensdag 3 Mei van 14 tot 15 1/2 ure (voor de letters A tot L.) Donderdag 4 Mei, van 14 tot 101/2 ure (voor de letters M tot Z.) Zillebeke, Vrijdag 5 Mei van 14 tot i5 ure. Gheluvelt, Maandag 8 Mei van 14 tot i5 ure. Zantvoorde, Maandag 8 Mei van 16 tot 17 ure. Voormezeele, Dinsdagg Mei van lototn ure. Hollebeke, Vrijdag 12 Mei van 14 tot i5 ure. Houthem bij Komen, Vrijdag 12 Mei van 14 1/2 tot i5 1/4 ure. De betalingen zullen geschieden, voor Yper ten Stadhuize, Groote Markt. Voor de gemeenteZillebeke, bij M. Dewitte, Gemeente ontvanger. Voorde gemeente Voormezeele, bij M. De- services pour lesquels je ne puis assez lui ren- eeuninek, Gemeente secretaris, dre hommage. Elle a déja adopté io5sociétés, et on en adopte une trentaine d’autres. Le programme de g5 de ces sociétés comporte la construction, pour 1922, de 20,000 maisons, pour 35o a 400 millions, dont 99 p. c. seront fournis par les pouvoirs publics. Le sacrifice logements. Cet honorable ministre de l’Industrie et du Travail a eu bien soin de fermer les yeux a la marier paree qu’ils ne vérité. Il n’y a de pires aveugles que ceux qui savent oü poser leur nid. Enlevez a Bruges ne veulent rien voir. Nos lecteurss’en rendront les families de réfugiés qui s’y trouvent et compte a la lecture de son discours que nous dont la plupart ne demandent qu’a rentrer reproduisons d’après laGazette du 29 mars, dans leur ancien village ou leur ancienne ville, Ce qu’il préconise, ce sont des palliatifs,mais et du coup la crise du logement y aura radica- non K reniède lement cessé. Il n’est certainement pas exa géré de dire qu’a Bruges et environs 200 a 25o maisons sont occupées par des families de réfugiés a Courtrai, a Gand la proportion est la même. Si on faisait le compte de 1’ag- glomération Bruxelloise, on y trouverait peut- être bien 25.000 réfugiés occupant 2000 mai sons. Qu’on aide tous ces gens a rentrer au III I i; '<<1,1.1;

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Het Ypersche (1925-1929) | 1922 | | pagina 5