1 lil vil I III IF L 111 V il ui» Groote kens Kerkeboeken era Paternosters, ten bureele dezer, 21, Yperstraat, Poperinghe. i] JI I H lijd. ijl I 1 Ml I pill Nos Commissaires d’Etat Le PaSais de Justice d'Vpres I Nos Cooperatives Sabotage Administratiff Herbouw Notre Canal Le Monument Anglais et le Gaz ce que veulentjes bureaux bitude de nous envoyer ne compense certaine- ment pas le tort que porte a nos coopératives cette espèce de conspiration du silence orga- nisée autour d’elles.' Constater que leurs coopératives continuent a travailler et a veiller sur leurs intéréts, est un motif d’encouragement pour les sinistrés. Et ils out tant besoin qu’on les encourage 1 L’arrohdissement d’Ypres ne mériterait-il plus de la part de la Fédération cette petite mar que d’attention Oublie-t-elle que cet arron dissement est, a tons les points de vue, dans une situation exceptionnelle. qui mérite un traitement exceptionnel aussi Nous espérons que notre appel sera entendu par nos amis de Bruxelles, et que ceux-ci nous enverront a nouveau les bulletins men- suels. Cela leur coütera si pen et nous fera tant de plaisir Francois. Nous signalens a 1’attcntion.de M. le minis- tre Van de Vyvere, comme argument a 1’appui de notre demande-d’obteni rune chambre spé ciale a la Cour d’appel des Dommages, le nouveau système innové par 1’administrafion pour arrêter l’activité des Tribunaux des Dommages de guerre'. Du moment 'qü’un jugement défmitif'est obtenu, le sinistre Vbit échouer le résultat de ses démarches.' Les bureaux de Bruxelles interjettent appel. C’est I’appel conservatoire~Les dossiers s’acCümu- lent a Gand et le sinistré attend... C’ëst a décourager les Commissaires de 1’Etat et les sinistrés. D’autant plus que de nombretlx sinistrés ont conclu des transactions au' sujet de la valeur pour avancer. A quand la fin de cet abus On nous assure que les anglais auraient décidé de surseoir provisoirement a la con struction de leur monument, Porte de Menin. Cette décision aurait été prise a cause de la cherté actuelle des transports, beaucoup de matériaux, notamment le granit d’Écosse, devant être apportés de loin. On attendrait l’achèvement du canal avant de commencer les travaux. L’incompréhensible opposition que semble rencontrer la remise en état de notre canal, dans certaines hautes sphères administratives, continue a nous faire tort de toute faqon. Cela coute 'des millions a l’État par 1’aug- mentation des coefficients de reconstruction. Cela empêche le relèvement économique de notre région, beaucoup d’industriels hésitant de s’établir ou de rentrer. Quand le bon sens aura-t-il enfin accès chez ces hautes compétences Serait-il vrai que le principal motif invoqué par la Société De Brouwer et Cie pour justi- fier sa demande de suppression de J’usine d’Ypres et le transfer! de Celle-ci a Roulers, serait le coüt élevé du prix de transport des charbons a cause de l’impossibilité de trans porter ici par eau Het dagblad Le People van Brussel gaf kortelings de beschrijving van een bezoek naar Yper on tot staving van den lofzang die kij zong gaf hij cijfers die schenen te willen I j 1 Nous avons dans notre dernier numéro mentionné l’avis d’un correspondant au sujet du déplacement du Palais de Justice. Les sentiments sont partagés a ce sujet. A preuve la lettre suivante que nous recevons. Qu’on pensent nos lecteurs? Nos colonnes leur sont toujours ouvertes. A Monsieur l’Editeur du Journal La. Région d’Ypres Puis-je vous dire que je ne-' suis pas du tout d’accord avec. vous au sujet des plans de reconstruction du Jardin Public et du Palals de J ustice Jadis, le Jardin Public était encastré ehtre les murs de defrière des maisons de la rue de Dixmude, le pignon de la maison de la rue Surmont et les murs de derrière des maisons de Ia Cour du Doven. Du cóté de la rye Surmont, une grille peu élégante le séparait du trottoir. De l’autre cóté, une entrée mes- quine donnait sur la rue Jansénius. Le Palais de Justice semblait être perdu au beau milieu d’un désert. Pour y arriver, on devait cóh- naitre les tours et les détours passant par la Porte du Cloitre, la rue Jansénius, le petrit passage de la Cour du Doyen la.Donker- poort ou le Nieuwwerk. Aussi,. tout: ce quartier,- quoique situé en plein coeur de,la ville, était-il absolument mort. Par le projet soumis actuellement a l’Ad- ministration Communale, remède est porté a tout cela. Le Jardin Public devient un vrai jardin. Nos ruines auront un accès digne d’elles. L’impasse sans vie qu’était la Cour du Doyen disparait et devient partie inté- grante du jardin agrandi. Et, chose pen négligeable en ces temps oü l’argent se dépense si souvent sans motif, le projet a l’avantage de ne rien coüter. Les terrains seraient obtenus en échange d’autres. Faire vivre un quartier est chose louable. Vous avez eu tort, Monsieur l’Editeur, de- la blamer. Recevez, etc. bewijzen dat den herbouw schier een voltooid feit was. Het spijt ons het blad verloren te hebben en niet nauwkeurig de gegevene cijfers te kun nen aanhalen, maar indien wij ons goed her inneren beweerde de reporter dat op de 75oo vernielde huizen van Yper en de omliggende gemeenten er reeds 6ooo in opbouw waren.... Nieuwsgierig als wij zijn, hebben wij onzen reporter op inlichtingen gezonden. Voor wat de stad Yper aangaat, zijn er op het oogenblik op de J8oo a 4000 te herbouwen huizen reeds ongeveer dertien honderd, 't zij omtrent een derde, waarvan de plannen door het stadhuis goedgekeurd werden... En hoe veel zijn ér daarvan reeds vpltooid of bewoond? Hoeveel De helft Een derde Het ware belangrijk de cijfers der omlig gende gemeenten te hebben. Correspondenten van den buiten, clubs van het omliggende kunt gij ons dat niet verschaffen In alle geval de cijfers van Yper zijn vol doende om te bewijzen dat die brave reporter van Le Peuple een Aprilvisch van eerste order opgevischt heeft. 1 Tons les mois, au courant de l’année der- nière, l’obligeance de la Fédération nationale des coopératives de sinistrés nous mettait a même de tenir nos lecteurs au courant de l’ac tivité des coopératives de l’arrondissement judiciaire d’Ypres. Un grand nombre d’entre eux se sont déja plaints de Ce que nous ne publions plus ces tableaux mensuels depuis 1922. Hélas, nous ne savons pour quel motjf, la Fédération ne nous communique plus cés ta bleaux. Evidemment, leur confection entrai- nait une besogne supplémentairepour elle, pas trop grande cependant, il nous fallait si peu de données Mais quel encouragement pour tons nos dévoués directeurs et nos administra teurs, et quel motif de saine et fructueuse ému- lation entre nos coopératives locales, que cette publicité mensuelle Le mutisme forcé que nous devons garder aujourd’hui, rem- place un hommage rendu a des organismes méritants par une espèce de silence désappro- bateur, comme si nos coopératives avaient cessé d’etre intéressantes... La Fédération Nationale ne voudrait-elle pas réexaminer la question L’économie de temps que représente pour elle la suppression de ce petit bulletin mensuel qu’elle avait l’ha- Tous les sinistrés le savent, qu’il s’agisse faire régler leurs dommages parjugements ju Tribunal ou que la tache en soit confiée ux Coopératives (comme ce sera de plus en lus le cash 1:1 cheville ouvrière de cette beSogne, c’est le Commissaire d’Etat. Celui-ci est nommé pour un an. Au bout de t}Uelques mois d’apprentissage, le nouveau commissaire a gagné- l’expérience requise et fournit un travail régulier. Mais pour faire face a l’énorme quantité de sinistrés totaux a rc<der, il fautnon seulement des commissaires expérimentés, mais il en faut beaucoup, beau- coup pies chez nous que partout ailleurs. Ft cependant c’est bien vainement que nous demandons au Gouvernement d’augmenter leur nombre. Cela irait trop vite et il faut que notre plaie saigne longtemps. C’est le moyen pour les bureaucrates bruxellois de rester, eux, plus longtemps sur leurs ronds de cuir. Oue leur importe la renaissance du pays dé- vasté, pourvu que leurs fonctions durent longtemps Nous l’avons dit, redit, répété sur tous les tons, nos pires ennemis de l’heure actuelle ce sont les rats du ministère- Ils viennent de nous jeter, a propos des commissaires d’Etat, un nouveau baton dans nos roues. Les mandats annuels des commissaires viennentsuccessivement a expiration. Eh bien! au lieu de ren.ouveler les mandats, le Gouver nement attend jusqu’au dernier jour, parfois même jusque quinze jours après l’expiration du mandat, et alors informe l’intéressé que son mandat est prolongé... pour trois mois. Pour trois mois C’est absolument illégal, car la loi dit que le mandat des commiséaires est d’un an. S’il y a des commissaire's d’Etat qui ne répondent pas aux espérances qu’on avait fondées sur eux, (il est toujours possible qu’il y én ait), qu’on les prévienne que leur mandat ne sera pas renöuvelé, mais qu’on les pré vienne a temps pour qu’ils soient a même de chercher un emploi ailleurs. Ils ont droit a un préavis tout comme les employés des par- ticuliers. Et quant aux commissaires sérieux, et nous considérons chez nous qu’ils le sont tous, ce procédé inouï doit avoir inévitablement pour but de jeter parmi eux le découragement le plus complet. Est-il possible que dans une pareille situa tion, ils puissent continuer a travailler avec le même dévoüment Leur zèle doit se rela- cher, il ne saurait en être autrement. Les meilleufs chercheront ailleurs des emplois plus sürs, les moins bons seuls nous resteront. Le résultat certain, c’est que les affaires niarche- ront moins vite... C’est évidemmerit de Bruxelles. Mais c’est ce que le Ministre ne veut pas Il nous a du moins déclaré qu’il voulait voir tout fmi d’ici a peu d’années. C’estpourquoi nous lui dénongons ce procédé insolite, avec la conviction qu’il y portera remède. Il faut que sans tarder les mandats soient renouvelés pour un an, et non pour trois mois seulement. II est possible que dans certains autres arrondissements, on puisse invoquer un motif quelconque pour justifier ces renouvellemënts trimestriels, ces accrocs a la loi. Mais nous sommes a Ypres dans une situation exception nelle et nous ne devons pas être les victimes d’abus qui peuvent exister ailleurs. Nous supplions M. Van de Vyvere de vou- loir bien intervenir. II 'q In - II

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1922 | | pagina 3