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La Federation des Cooperatives
3e Année, N° 5 - 20 MAI 1922
3e jaargang, N° 5 - 20 MEI 1922
- - Weekblad - -
Rédaction, Administration et Publicité: Rue d’Ypres, 21, POPERINGHE
Beheer, Opstel en Aankondigingen Yperstraat, 21, POPERINGHE
Les articles non signés sont refuses
1
Ce g mai 1922.
Dans notre compte rendu de la réunion a
Bruxelles de la Federation, paru dans notre
dernier numéro, nous n’avons pas pu repro-
duire, faute de place, les discours trés impor
tants prononcés par MM. Thcunis, Beaupain
et Vinck. Nous les communiquons maintenant.
Abonnement8 fr. par an Etranger 12 fr.
On peut s’abonner dans tous les bureaux de poste Beiges
Journal hebdoinadaire
de 1’Arrondissement d Ypres
Organe de l’Association des Sinistrés^
des Clubs Yprois, etc.
blijf steeds, Mijn Waarde Minister,
Uw Toegenegen,
ALBERT.
Naamlooze artikels geweigerd
voor het Arrondissement Yper
Orgaan der Vereeniging der Geteisterden,
der Ypersche (Clubs, enz.
BRIEF
gericht door Z. M. de Koning tot M. Mtchel LEVIE
Voorzitter van den Beheerraad des Verbonds
der Samenwerkende Vennootschappen
voor Oorlogsschade,
ter gelegenheid van het uitgeven der leening van
ÉÉN milliard 1922,
ten voordeele der verwoeste gewesten.
DISCOURS
prononcé par M. Ie premier Ministre THEUNIS,
a l’assemblée générale de la Fédération
des Coopératives de Dommages de guerre.
Abonnement 8 fr. per jaar Buitenland 12 fr.
Men kan inschrijven in alle Belgische postkantoren
Messieurs,
L’intéressant rapport que vous venez
d’approuver constate, on guise de conclusion,
combien est efficace, en Belgique, tout ëp<?-
cialement la collaboration de l’initiative privée
et des pouvoirs publics. Nul n’est mieux placé
pour exprimer cette opinion que M. Keste-
MONT, le dévoué Directeur de la Fédération
des Coopératives de dommages de guerre.
«Je n’ai guère besoin d’insister Tailleurs.
Vous vous êtes tons, ici, faits-les apótres de
cette idéé et si vous l’avez fait prévaloir, c’est
paree que vous saviez qu’elle est la plus con
forme a notre esprit national et aux traditions
de notre pays.
La restaüration des regions dévastées et
la réparation des dommages causés par la
guerre, sont une tache tellement vaste, qui
s’étend a des domaines si multiples et exige
tant de compétences diverses que, malgré
leurs efforts et leur bonne volonté, les orga
nismes officiels seuls ne pourraient suffire.
Quelle que soit, en effet, l’activité des hauts
commissaires royaux, des cours et tribunaux
de dommages de guerre, il ne leur eüt pas été
possible, de donner aux sinistrés, avec la
rapidité désirable, ce a quoi la loi leur donne
droit. II fallait, et vous l’avez compris, que les
sinistrés eux-mêmes apportassent leur con
cours a l’oeuvre de la reconstitution nationale.
Reportons-nous un instant trois ans en
arrière. C’est le moment oü a l’initiative de
votre éminent président, l’honorable Ministre
d’État Levie et de votre vice-président, M.
le Notaire Richir, le Gouvernement décida
d’accorder son patronage et son concours
financier aux coopératives de sinistrés. Oh
l’idée ne fut pas accueillie d’emblée avec
enthousiasme. Sous l’impression déprimante
des grandes difficultés rencontrées pendant
les premiers mois, les sinistrés se laissaient
aller a ce scepticisme qui, chez nous, marque
le plus souvent les débuts des grandes oeuvres.
Les populations des régions dévastées se
demandaient si la constitution de la Fédéra
tion des Coopératives aurait réellement un
autre but que de créer un nouvel organisme a
cóté de ceux qui existaient déjï. N’allait-on
pas jusqu’a craindre qu’elle ne fut une entrave
nouvelle a la réparation des dommages
Trois années d’activité intense ont fait
justice de ces hesitations, mais aussr, n’avez
vous pas épargné vos peines. Pour réüssir il
fallait avant tout que l’idée que vous aviez
concue, fut connue et comprise. Un grand
effort de propagande fut tenté et l’on vit peu
a peu des coopératives surgir dans tout le
pays. II en existe actuellement, nous a dit
M. Kestemont, 324. Chacune d’elles groupe
des centaines, parfois des milliers de person-
nes directement intéressées a activer la res-
tauration des dommages de guerre, a rivaliser
d’initiative pour perfectionner leur action.
Toutes ces coopératives fonctionneïit sous
l’impulsion et le controle de la Fédération
dont on ne saurait sur-évaluer les services-
Ce n’est pas en vain que votre Conseil
avait fait appel l’esprit dc solidarité auquel
le Roi faisait allusion dan's la lettre dont vous
venez d’entendre la lecture, a eet esprit qui
permet aujourd’hui a la Belgique de se restau-
rer dans la paix, comme il lui a permis pendant
plus de 4 ans de triompher dans la guerre.
Vous montrez une ibis de plus, Messieurs,
que lorsqu’il s’agit d’intéresser la nation a
une grande oeuvre, elle nous trouve tous unis
dans les liens d’une mutuelle confiance et
d’une étroite cohesion.
Je suis heureux d’en féliciter les Membres
du Conseil d’Administration de la Fédération
et de leur exprimer les remerciements de nós
populations si éprouvées par la guerre.
Le rapport dont il vient de vous être
donné lecture est avant tout un rapport finan
cier. C’est le compte-rendu de sa gestion par
votre Conseil d’administration. Les chiffres
qu’il contient sont déj a extrêmement éloquents.
Ils l’eussent peut-étre été davantage si, a
cóté des totaux d’avances accordées par la
Fédération aux sinistrés, quelques statistiques
avaient indiqué le nombre d’immeubles recon
structs, de mobiliers reconstitués a votre
intervention. Plusieürs cités et de nombreux
villages ont pu se réédifier, grace a l’activité*
de vos coopératives, sans parley des foyers
reconstitués par vous. Les résultats de vos
efforts sont en tous points remarquables,
Aussi, le Gouvernement qui. a accordé son
appui a votre Fédération, se doit-il de recon-
naitré que vous l’avez, a votre tour, puissam-
ment aidé a réaliser le programme de restau-
ration qu’il s’est tracé depuis l’armistice. Je
tiens a vous adresser, ici, en son nom, les plus
vives fiélicitations en formulant le voeu qu’elles
vous aident a poursuivre l’oeuvre féconde de
collaboration a laquelle vous vous êtes voués.
Cette oeuvre ardue n’est realisable qu’avec
le secours de capitaux importants a demander
au public.
Et il est temps, je crois, que le Premier
Ministre, qui seul jusqu’ici a parlé par ma
Belgen om, in afwachting van de noodige
I Vergoedingen, al hunne pogingen en al
•I hunne middelen te besteden aan de
1 grootsche taak van het wederopbouwen
1 Hqp
I der vernielde haardsteden, daar dit een
heilige taak is, een taak voor welker
Welslagen ik de vurigste wenschen koester.
Brussel 27 April 1922.
Mijn. Waarde Minister,
Voor de tweede maal richt het Verbond
der Samenwerkende Vennootschappen
zich tot het publiek om, onder den waar-
I borg van den Staat, de gelden te bekomen,
1 die het noodig heeft tul voortzetting van
zijn Vaderlandsch werk.
Ik stel er prijs op, mij bij dien oproep
aan te sluiten, zooals ik deed verleden
jaar. Uit den goeden uitslag der eerste
leening, uit de gunst die haar te beurt viel
onder de spaarders, blijkt welk vertrou
wen het Land stelt in het Verbond.
Dit vertrouwen is te danken aan het
beginsel van groepeering en onderling
hulpbetoon waarop het Verbond steunt,
aan de onderlinge contróle die op zijne
1 verrichtingen wordt uitgeoefend en het
ij algemeen belang dient, aan de bevoegd
heid van de toegewijde Bestuurders die,
onder uwe hooge leiding, Mijn Waarde
Minister, al hunne zorg besteden aan het
beheer eener onderneming welke dag aan
dag aanzienlijker en nuttiger wordt.
Wanneer zij aan de geteisterden, in
hunne coöperatieven vereenigd en die,
door zich in een Verbond te groepeeren,
blijk geven van een verheven geest van
samenhoorigheid, de hulp aanbrengen,
welke hun onontbeerlijk is, bepalen hunne
medeburgers er zich nietbij, geldmiddelen
te verschaffen aan eene financieele inrich
ting zij getuigen van den wil van al de
HET
LA REGION
YPERSCHE
D'YPRES
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