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La Province de Namur.
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Fonds du Roi Albert
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Compression
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Prioriteit of gunstbeurt
Nous remercions de tout cceur la Presse Wallonne
qui prend si chaudement notre defense.
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i Monsieur X. a acquis unc propriété avec
iominages de guerre, et désireux d’entamer
l’emblée les travaux de la reconstruction, il a
lollicité l’intervention financière de son ban-
juie.r, avec l’espoir bien fondé de se libérer
invers celui-ci au moyeii du produit de l’es-
jonipte de ses titres d’allocation provision-
iclle a lui délivrer par l’Etat conformément
lux arrètés en usage.
E.Une mesurc tant inattendue que désastreuse
>our X. suspend le reglement de l’indemnité
pédie par l’ex-propriétaire. M' X. n’étant pas
fortune, mais de trés bonne foi ne peut se
ouvrir de la dette contractée et est par con-
équent condamné a roster débiteur du ban
uier. (Et la progression sera certes crois-
ante). X. so trouve done dans une impasse
ui va toujours se rétrécissant. D’une part,
Icherchera en vain a revendre, d’autre part
P dette grossira toujours. Finalement, le
(anquier le poursuivra en pavement.
I Dequelie facon espère-t-on régler les difle-
ends inevitables qui surgiront nombreux de
nouvelle interpretation de la loi
Et 1’avenir permettra-t-il de se passer de
aide tant appréciée de nos. institutions
jancaires dont la méfiancé doit nécessaire-
lent s’accroitre par les faits
Un Financier.
'En'ces temps de compression de dépenses,
ions signalons a Monsieur le Ministre des Fi-
uinces l’utilité qu’il y aurait d’interdire a
•ertains fonctionnaires la spéculation des deniers
Miblics qui consiste a cumuler les fonctions
[’inspecteur au Ministère des Affaires Econo-
niques et celles d’administrateur du Fonds
Joyal Albert.
III serait intéressant de connaitre les émolu-
nents touchés dans ces conditions.
fPourrait-il vendre un de ses r.. emplois au
jfix de 1914
■Nous demandons au Ministre de mettre une
into a sa disposition pour pouvoir exercer ses
onctions avec l’activité desirable.
logique dans le cynisme.
C’est a croire qu’avec M. Orban s’en est
allé le dernier fonctionnaire intelligent parmi
ceuxqui jouissaient encoredu droit d’initiative
au ministère des Affaires Économiques.
En effet, un certain nonibre de commissai
res d’État (nous ignorons encore si la mesure
est absolument générale) ont recu depuis
quelques jours la défense expresse d’instruire
tout dossier oü il s’agit de cession d’immeuble
avec droit aux dommages de guerrfe.
On dit nous n’en s.avons rien que
cette mesure a été prise par un M. Verhaeghe,
Inspecteur principal a l’Office des Dommages
de Guerre. Si c’est vrai, nous n’en féliciterons
pas ce M. Verhaeghe qu’on aurait mieux fait
de laisser a son emploi de receveur des con
tributions oü il pouvait sans doute cultiver a
loisir son goüt pour la paperasserie. S’il veut
se rendre compte de 1’eflet produit par sa cir
culaire. qu’il aille done faire un petit tour a
Ypres.
II en reviendra s’il en revient trés
édifié sur l’effet que peuvent produire sur les
nerfs des sinistrés, de pareilles fantaisies
administrative*.
Wij zijn ’t allen eens om te vragen dat de oude
eigenaars van 1914 die een vonnis vragen om
te herbouwen, de eerste moeten bediend zijn.
In feite, zij zijn het, zij moeten het maar vragen.
Maar dat is geen reden om al de dossiers te
blokkeeren van degene die de oorlogs
schade koopen van andere geteisterden die
niet begeeren zelf te herbouwen.
De laatste ministerieele omzendbrief, die
zulks beveelt, is onwettig en tegenstrijdig met
den heropbouw van onze streek.
Wij zijn het allen eens ook om te vragen dat
de fonctionnarissen der rechtbanken voor oor*
logsschade niet moeten toegelaten zijn schaden
te koopen. Dat is hun alreeds door vorige
omzendbrieven verboden. Dat men er de hand
aan houde Maar dat is geen reden nog eens
om aan anderen te verbieden schade te koopen
omdat zij seffens willen bouwen.
-a grande pitié
des Dommages de Guerre
La Région d’Ypres, organe de la Fédération
es Sinistrés de l’arrondissement d’Ypres se
emande pour quel motif M. Orban, directeur
i Ministère des Affaires Économiques, a
°nné sa démission. Est-il vrai, demande
°tie excellent confrère, qu’il en est sorti
coeuié de voir les incompétences et les inca-
'acités y règner en maitres absolus C’est
'aifaitement vrai. M. Orban est parti écceuré
ar un tas de choses que nous aurons la triste
ligation d exposer, comme s’en vont et s’en
■Ontlun après l’autre, tousles fonctionnaires
f xaleur qui se sont égarés dans cette galore
activiste est roi, oü la paresse s’étale et
si ignorance et le.jem’en fichisme triom-
enL O'1 aVa,it eu un moment l’impression
j1® Van de Vyvëre allait enfin se soucier
ane lendie justice aux sinistrés et non pas
am. d(. la réclame électorale. C’était le
mps oü M. Orban, directeur a l’Office des
D. G., croyant servir les vues de son chef,
s’efforqait de mettre un peu d’ordre dans une
maison a l’envers et d’insuffler un. peu d’éner-
gie a une administration chloroformée. Mais
cela déplut a des gens qui ne voulaient consi-
dérer le département des Affaires Économiques
que commeun champ demanceuvrespolitiques;
on représenta au Ministre que son directeur
faisait trop de zèle, qu’il n’aurait dü brüler
d’une si généreuse ardeur que pour les proté
gés ou les électeurs dont il est utile de s’assu-
rer la reconnaissance, le Ministre prit peur,
sidéré d’ailleurs par un cabinet qui le domine,
et il ferma sa porte a M. Orban. Celui-ci, qui
a de la dignité, est parti et c’est tant pis pour
la restauration nationale. Nous le disons com
me nous le pensons, bien que ce fonctionnaire
ne soit point politiquement des nótres, et paree
qu’il faut savoir reconnaitre le vrai mérite la
oü il se trouve. M. Orban a fait pr.euve, a la
tète d’un service difficile, des plus rares qua-
lités d’initiative et d’intelligence c’est un
homme actif, dévoué, intègre, un de ceux, qui
ont compris que réparer les dommages de
guerre est une tache patriotique a laquelle
on peut s’adonner généreusement quand on
aime son pays et qu’on a sondé la détresse de
ceux que la guerre a dépouillés.-Les initiatives
de ce chef jeune et entreprenant ont irrité les
incapableset les indolents, son énergie a dres-
sé contre lui toute la tribu de fonctionnaires
parasitaires qui considèrent l’indolence com
me une vertu professionnelle il a eu l’impar-
donnable audace de vouloir, en les obligeant
a faire quelque chose, abréger le mandat des
gens qui se sont installés dans les dommages
de guerre comme les profiteurs s’étaient in
stallés dans la guerre. Dès lors, son compte
était bon. II a senti le complot qui s’organi-
sait autour de lui. Tant qu’il a cru pouvoir
compter sur l’appui d’un Ministre honnête,
sincèrement épris de réformes justes, il a lutté
courageusement. Du jour oü il a compris que
le Ministre li’avait que le souci electoral de
certaines influences a ménager, que les sanc
tions qui s’imposaient ne seraient pas prises,
que les réformes nécessaires ne seraient pas
ratifiées, il est parti, le cceur soulevé de dé
gout de cette maison oü avec un peu de resig
nation et de docilité il aurait pu se faqonner
une agréable sinecure.
Cette explication était nécessaire. Nous
aliens maintenant montrer ce que devient la
reparation des dommages de guerre sous le
proconsulat de M. Aloys Van de Vyvere et du
sieur Méchant, le bien nommé, son chef de
cabinet
Ce sera un peu long paree que nous avons,
hélas beaucoup a dire sur ce triste sujet,
mais nos lecteurs savent que l’enjeu est d’im-
portance, car c’est tout simplement de la
prospérité de la Belgique qu’il s’agit en
l’occurrence.
(Qn’est-ce qui a valu au Fonds du Roi,Albert
Le recommandation telle que le gouverne-
nt lui crée le monopole de la spéculation
n matière de reconstruction
L’unanimité des bourgmestres de notre
ri-ondissement a réclamé au contraire pour
'avenir la suppression de son activité et sa
[quidation pure et simple.
Du Fonds du Roi Albert, l’arrondissement
,’en veut plus, mais, plus du tout. Tout le
Lnde en a assez Qu’en pense son Exc.
j Verhaeghe, inspecteur a l’Office des Régi-
ts dévastées et administrateur, dit-on, du
tönds du 'Roi Albert.
C’est qu’il y a dequoi êtreéberlüé etindigné
Quand les Flandres commencent a se rele-
ver, quand on peut enfin espérer entrevoir
pour ce malheureux pays la fin de cette lon
gue période de misères, de reclamations,
d’expériences, d’efforts contrariés, de débóires
et de difficultés de tous genres, voici que du
repaire d’un rond de cuir part un ordre bref'
qui arrête tout
Bloquez les affaires de cession, c’est-a-dire
bloquez la reconstruction de milliers d’iüimeu-
bles, foulez aux pieds les intéréts les plus
respectables.
M. Lebureau a été pris d’une lubie. II s’est
avisé trois ans après la promulgation de la loi
qui autorise les cessions de droits, qu’il pour-
rait y avoir la matière a spéculation.
Voila l’horrible chose les cessionnaires
sont des spéculateurs
II en est peut-être qui ont racheté.des droits
avec l’arrière pensée abominable de faire une
bonne opération I lis veulent gagner de
l’argent Conqoit-on pareille noirceur Il y a
un mois on demandait aux capitalistes de
donner de l’argent pour l’Emprunt des Dom
mages de Guerre. On leur représentait qu’ils
feraient ainsi un excellent placement. Que
dirait-on si on les traitait demain de spécula
teurs La loi n’a-t-elïe pas autorisé la cession
et la mise en gage qui done a créé le Bureau
des Cessions Est-ce que ceux qui achètent
les droits des sinistrés en vue de reconstruire
le lont pour se ruiner S’il arrive qu’ils en
retirent profit et qa n’arrive pas toujours
n’est-ce pas la restauration nationale qui en
profite Va-t-on assimiler cette opération a.
un quelconque coup de bourse S’il n’y avait
pas eu certains audacieux pour racheter des
droits et reconstruire au milieu de milje em-
büches, a la place des timorés ou des incapa-
bles, certaines regions du pays seraient encore
a l’heure actuelle un chaos de ruines.
Si on suspecte les bénéficiaires de cessions,
si on bloque leurs dossiers, si on leur impose
une sorte de quarantaine, qu’arrivera-t-il
C’est qu’en Flandre la reconstruction sera
enrayée net. C’est aussi que tous les proprié-
taires sinistrés dispersés a l’étranger, trop
vieux ou trop las pour s’exposer a tous les
ennuis.administratifs dont on entoure l’examen
des affaires et la délivrance des titres, tous les
héritiers en indivision, tous les mineurs, tous
les incapables se trouveront dans l’impossibi-
lité de. trouver des acquéreurs.
Vous craignez les abus Laissez-nous rire
Vous avez de quoi les déjouer. Vous êtes
armés jusqu’aux dents contre les tricheurs.
Qu’avez-vous fait jusqu’ici
Faut-il croire que vous craignez, sinécu-
ristes et exploiteurs des fromages de guerre,
qu’on aille trop vite
Si c’est cela, dites-le, on vous reconnaitra
du moins, a défaut d’intelligence une certaine
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