La Circulaire Ministérielle u One araerie Mo2c5.a*aaait Zijn tot notaris benoemd ter standplaats Veurne, de heer Verdievel (A.-B.), notaris te Alveringhem, ter vervanging van wijlen den h. Donck. Ter standplaats Alveringhem, den h. Floor (A.-E.-M.), advokaat, kandidaat-notaris te Veurne, in vervanging van den h. Verdievel. décision importante ne soit prise encore a l’avenir sans examen par ce Comité. M. Colaert approuve cette redaction qui est respectueuse et espère qu’on obtiendra pleine et entièré satisfaction. Cet ordre du jour est accepté avec accla mation par l’assemblée. M. Ie Président après avoir fixé la pro- chainc reunion encore a Ypres, a cause de la iacilité du déplaceinent, déclare la séance levée. Après avoir In ce,document, 1’on se demande vraiment oil 1’on avoulu en arriver. Defendre aux fonctionnaires des Cours on des Tribu- naux des dommages de guerre de faire des operations sur dommages de guerre, e’est la une redite. Monopolisée’ au profit du Fonds du Roi Albert (car les sociétés d’habitations a bon marché n’existent pas dans nos regions) l’achat des ruines avec droit aux indemnités, il y ala unenouvelle tentative étatiste N’avons- nous pas appris a nos depens ce que nous a coüté l’étatisme du Ministère du Ravitaille- inent II y a des achats realises dans un but de speculation,' d’après la circulaire. Formule trés vague et trés élastique. Comment empê- cher la spéculation. On pourrait louer quel- ques immeubles de plus pour installer des Commissions nouvelles. Il n’y a pas encore assez de fonctionnaires aux affaires Écono- miques l’ironie des appellations II fau- drait faire taxer la valeur des propriétés, comme jadis le blé, le pain, Ie sucre, etc. accorder des licences de vente, charger le mini stère des Finances d’appuy er cette nouvelle méthode par l’envoi de circulaires aux fonc tionnaires de l’Enregistrement, et enfin établir un impót sur les bénéfices (des dommages) de guerre En quoi consiste la spéculation en matière d’acquisition de dommages de guerre. O-ncroi- rait que le vendeur qui realise son immeuble au prix fort est un spéculateur sans risques. En outre que doit-on crain.dre Car plus tard les factures du remploi seront épluchces minuti- eusement Sera-ce done si facile d’établir des bordereaux avec des prix truqués puisque les Cc m.nissaires de l’Etat seront plus\tard tous formés en critiques sévères des operations de remploi Seulement, l’acheteur seul est sus pect de spéculation. Et pendant ce temps, le mal est fait car lapropriété est discréditée et, résultat diamé- tralement oppose a celui qu’on voulait obtenir, les spéculateurs auront beau jeu d’acquérir, a meilleur marché, les propriétés avec domma ges de guerre, quitte a prendre leurs precau tions en évitant les mutations. Qui én patira Les propriétaires découragés et les mineurs. Nous avons eu la triste impression de voir qu’au Sénat un membré de la haute Assemblée a pris texte de la circulaire pour critiquer les tripotages de nos régions 1 Et pourtant nous sommes persuades de ce qu’il y a bien plus de spéculation a acheter des immeubles intacts, qui se revendent plusieurs fois avec grand bénéfice. Nous croyons que la reconstruction rapide allait avoir son influence sur la crise des habi tations, mais il faut déchanter. La reconstitu tion des régions dévastées avancera doréna- vant avec la rapiSité de la célèbre proces sion d’Echternach oü les pélérins font trois pas en avant et deux pas en arrière. Récapitulons lenteur a fournir les titres aux sinistrés, appels administratifs, circulaires miriistérielles a retardement. De quoi demain sera-t-il fait Nous comptons sur tous les deputes des régions sinistrées pour faire bloc et obtenir du Ministre lors de la discussion du budjet des Affaires Economiques des déclaratïorss claires et précises de nature a -rassiarex tons les cessionnaires de dbm- mages de guerre, dont les affaares doivent A PRIORI être bloquées aux termes de la circulaire. Pourquoi ne pas faire confiance aux Com missaires principaux et les charger, d’un exa men approfondi des affaires, de vérifier les prix. Leur competence dépasse incontesta- blement celle des fonctionnaires de la capitale qui, pour se faire valoir, enrayent la marché rapide des affaires, au moyen de circulaires plus ou moins opportunes, dont l’unique but est de faire durer l’Office des Fromages de Guerre. Qu’est-ce que la spéculation Dimanche dernier a la reunion des délégués des Clubs tont le monde fut unanime a dire qu’il y a une spéculation a encourager et une spéculation mauvaise. Mais du moment que les assistants voulurent préciser et citer des exemples, il n’y eüt plus moyen de «’entendre. On en vit prétendre que pour un sinistré vendre son immeuble au double de sa valeur ce n’est pas spéculer, mais en raême temps flétrir comme mauvais spéculateurs ceux qui achètent des droits a gros prix pour recon struire dans l’espoir de réaliser plus tard un bénéfice sur la revente des constructions nou velles On entendit proclamer que profiler n’est pas spéculer, qu’acheter des droits pour reconstruire dans le but d’habiter soi-même.,- ce n’était pas spéculer non plus Bref, devant l’impossibilité de s’entendre, on finit par renoncer a toute definition précise. On aurait pu commencer par la. Toute acte d’initiative privée est un acte de spéculation, puisqu’il a en vue la poursuite d’un avantage. Cette poursuite peut avoir plus ou moins de chances de succes, et on dit alors qu’on spécule a coup sur ou qu’on fait une spéculation dangereuse. Tout le monde du reste reconnait que plus le capital, ou le travail est exposé, plus il est juste que sa remuneration soit clevée en cas de réussite. Sans esprit de spéculation, il n’y a gas de progrès, pas d’initiative, parcequ’il n’y a pas de stimulant. C’est pourquoi toutes les entre- prises comme rei ales ou de construction diri- gées par l’État, en régie, doivent fatalement pericliter. Dès lors, toute spéculation est en soi bonne ou mauvaise, suivant que le bénéfice recherché est honnÈête ou pas. que ce bénéfice est pour- suivi par des moyens licites ouillicites, et, que son résultat est favorable ou défavorable aux intéréts de la société. C’est toujours une ques tion de circonstance et c’est pour ce motif que l’emploi de ce mot dans la circulaire ministériellcest malheureux au suprème degré. C’est peut-ètre bien la première fois que dans un document officiel on voit s’étaler cette aneriecolossale quiconsisted défendre d’acheter un terrain nu pour le revendre bati, sous prétexte que c’est la de Ia spéculation. Ah le fonctionnalre qui a inventé celle-la est évidemment bien h sa place a la tête dé l’Office des Régions dévastées. Avec lui, la reconstruction nlarchera Proficiat, M. l’inspecteur Verhaeghe Mais entre nous, on aurait beaucoup mieux fait de vous laisser l’année/dernière derrière votre guichet au bureau des contributions, carunfonctionnaire qui, par ce temps de crise des logements, administVe le pays en s’imprég- nant de directives comme les vótres, est dan- gereuxpourle pays tout entieretpas seulement pour les sinistrés. un échange de vues sur les honnètes ou rcpréhensibles, .ueïprennent parf MM. Colaert, Glissoux sans aboutir a une solution, et la assemblée devient un moment hou- ■^J7teurs visés. II 'cite des exemples et provoque ainsi spécubtions. auqb et Geuten, paisible lease, Fnfin M-Colaert dqnne un exemple de vente vc<. gain, et sentient que cela ne constitue qnéculation, maisun acte de commerce fibre ét absolument honhéte. M. le Président Lpprouve cette théorie et rétablit le calpie dans l’assemblée. j M GEUTEN ne connait que la loi et désap- L uve et rejette toutes les circulaires qui ne fcervent a rien d’ai.trc qu’a enchevêtrer etcon- tourner les opérations. jq CoLAEK'l' fait remarquer qu’on va sou-. I ent trqp vite avec les' choses nouvelles Lonrne c’est ici le cas avec la circulaire qui n’a meme pas encore pant I jq Van Elslande dit aussi qu’elle n’a pas parti- M. Butave fait observer que c’est la jouer Lur les mots la circulaire existe et elle a été fenvoyée a tons les commissaires principaux Eu pays. La Region d’ Ypres l’a reproduite dans Isesdeuxtextesfrancais etflamand. Elleexiste. fcuit une discussion entre plusieurs membres qui aboutit a une entente générale que la priorité doit rester reservée aux propriétaires Kinistrés qui demandent a reconstruire. M. le'Président Butaye comme M. Colaert Isont d’accord avec toute l’assemblée pour Idcmander une clarté plus grande sur les mesu- res prescrites par la circulaire. M. Bruneel de Montpellier soulève valors la question des acheteurs étrangers nul- ilement sinistrés, qui par spéculation viennent lacheter des droits pour reconstruire, dans l’in- rtention de gagner sur cette reconstruction Ides bénéfices énormes. M. Van Elslande (Coniines) soulève une fleïnière question se rapportant a la circulaire ministériclle. II s’étonne de l’exceptioa faite en faveur du F. R. .A L’orateur croit tout en reconnaissant l’excellence de cette institu tion lors de la ire epoque de notre restauration I •- que cet organisme est a l’agonie et que la dispari lion en est souhaitable et prochaine. Sans incrimincr nullcment les opérations du passé, il cstim.e que la faveur accordée ne doit pas perdurer dans l’avenir. {Approbation générale.) Cependant M. le Président a préparé une Irésolution a adresser a M. le Ministre. Elle se rapproche du veeu adressé par la reunion des Bourgmestres de l’arrondissement. II en donne lecture a l’assemblée L’Assemblée des délégués de Clubs des Sinis trés de l’arrondissement d’Ypres, En sa réunion mensuelle du 11 juin a Ypres, Interprête de l’émoi qu’a causé dans l’arrondisse ment la circulaire ministérielle du 27 mai dernier, Félicite le Ministre de sa décision de faire respec ter par ses fonctionnaires son interdiction de s’adon- ner, directement ou indirectementa des opérations sur dommages de guerre, et lui demande de la faire respecter aussi bien par ses fonctionnaires de Bru xelles que par les fonctionnaires locaux, Elle lui demande d’expliquer au plus tot la pre mière partie de sa circulaire dont les termes don- nent lieu a un grave malentendu, et oü spécialement le mot spéculation peut être mal compris, Il doit y avoir priorité pour les propriétaires de 1914 qui demandent a reconstruire eux-mêmes et pour les sinistrés qui achètent des droits pour recon struire une habitation pour eux ou leur familie tous les autres cessionnaires doivent être égaux devant les tribunaux sans distinction, mais ne pas retarder l’instruction des dossiers des sinistrés, L Assemblée expose qu’il ne peut être question non plus de dormer le monopole de la reconstruction d aucun organisme quelconque, encore moins au F- R- A. qui devrait liquider, Et afin de rendre la confiance aux populations smistrées, demande que le Comité Consultatif des smistrés, régulièrement institué dans ce but par mculaire ministérielle, soit consulté et qu’aucune

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Het Ypersche (1925-1929) | 1922 | | pagina 3