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Reunion du Conseil Communal d’Ypres
du 17 juin 1922.
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Discussion du Budget
des Chemins de Fer
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Au cours de la discussion du budget des
chemins de fer, notre député, M. Colaert, a
défendu les intéréts de notre region dans les
termes suivants
M. le Président. La parole est a M.
Colaert.
M. Colaert. Messieurs, je commence
par remercier mes honorables collègues MM.
Fieullien et Fischer d’avoir bien voulu me
céder leur tour de parole. Je me bornerai a
présenter quelques observations.
Tout d’abord, je dois, comme beaucoup de
membres de la Chambre, me plaindre de 1’ho-
raire actuel. Il ya quelques jours, j’ai signalé
a 1’honorable ministre les changements a
introduire dans le nouvel horaire des trains de
Gand a Ypres, de Courtrai a Ypres et de quel
ques autres encore. Je ne dis pas que tout y
soit mauvais, mais il est des situations regret
tables, que le Cercle commercial de Poperin-
ghe a signalées et auxquelles je me rallie.
Dans de nombreux cas, les habitants de Pope-
ringhe et des environs, venant de Courtrai,
doivent s’ arrêter a Ypres pendant une heure et
même davantage, sans aucune utilité ni pour
eux, ni pour la ville d’Ypres.
M. Debunne. Les quelques rares caba
retiers des environs de la gare sont seuls a en
profiter.
M. Colaert. Je parle an point de vue
de l’intérêt général et, a eet égard, je re-
grette que l’horaire n’ait pas été modifié. J ’ai
signalé a l’honorable ministre celles qui étaient
mauvaises et celles qui étaient admissibles.
Jen’ai pas encore requ de réponse, maisj’es-
père cependant qu’il voudra bien revenir sur
quelques-unes des décisions prises.
Nousnesommes plus au temps oü M. Was-
seige, uil ancien ministre des chemins de fer,
disait a la chambre Après Ypres, il n’y a
Une lettre du
a pas lieu de
.demande que son observation soit actée
procés-verbal. Adopté.
2. Communications.
I Ministère demande s’il n’y
reconstituer l’ensergnement organisé par le
I Syndicat d’outillage avant la guerre. Cet
M. Lemahieu. Zal het nietzijn met die
compteurs als het geweest is met de land-
bouwmachienen Zullen zij ook niet slecht
zijn
M. Sorry. Wij zullende prijzen vragen
en het goed wel onderzoeken.
M. Van Nieuwenhove. Nous devrons
traiter par l’intermédiaire d’un office du gou
vernement. Les bonnes maisons allemandes
ne consentiront pas a passer par cet organis
me. Puré, comment fera-t-on l’cssai Que
ferons-nous des compteurs que nous serious
obligés de refuser pour mauvaise qualité Ils
nous resteront pour compte. II y a aussi la
question des prix des compteurs beiges. Or,
nous avoirs 6 ans de garantie, et pendant ce
temps nous avons droit aux reparations néces
saires, si nous traitons avec les maisons bei
ges. Si nous prenons des compteurs allemands,
de nouveau que ferons-nous en
nombreuses et inévitables
M. Colaert. Il s’agit d’une question
grave. Il y a du pour et du contre. M. l’éche-
vin Van Nieuwenhcfrenous a soumis des
observations trés sérieuses.
M. Van Nieuwenhove. Nous n’avons
encore que des renseignements incomplets
sur toutes ces questions.
M. Colaert. L’affaire est done retentie
a l’étude par le Collége.
it. - Eclairage électrique. Contrat.M. Van
der Mersch demande la remise de ce point
a une séance publique spéciale. Cette séance
spéciale sera tenue le lundi 26 juin, a 2 heures.
12. Hospices civils. Vente d’un terrain de
14 ares a Woesten. Approuvé.
13, 14. Hospices civil}. Vente de deux ter
rains a batir. Approuvé.
15. Ètang de Zillebeke. Location du droit de
chasse sur I’eau. M. A. Rabau offre 400 fr.
plus 100 fr. pour moitié des frais d’aménage-
ment, location pour 9 ans.
M. Sobry a appris qu’il y a des amateurs,
qui offriront davantage. Il faut done une
adjudication publique, et nous aurions intérêt
a ne loner que pour 3 ans.
M. Van NieuvvEnhove. M. Rabau a la
chasse des terres qui entourent cet étang, il
n’aura pas de concurrents sérieux. Nous en
serons done pour nos frais.
M. Sobry maintient son avis.
La location publique, sur une mise a prix
de 400 francs pour 9 ans est décidée.
16. Fabrique d’église de St Jacques. Comptes
de 1914 a 1921. Approuvé.
17. Fabrique d’église de St Jacques. Budget
pour 1922. Approuvé.
18. Creation d’une Chambre du Tribunal des
dommages de guerre d’ Ypres a Gand et a Bruxel
les. Inscription d’un crédit.
M. Colaert. Le Collége est d’avis que
la ville n’a pas a ihtervenir dans ces frais de
Bruxelles. M. Froidure a loué a Bruxelles un
bureau pour y recevoir les sinistrés d’Ypres et
de 1’arrondissement, mais cela ne nous con-
cerne pas.
M. Van der Mersch propose de ne pas
entrer dans les frais a Gand. La loi met ces
frais a charge de la ville oü siège ce Tribunal.
Ce Tribunal siège a Gand et e’est Gand qui
doit payer ces 4000 francs de frais qu’on nous
demande de payer.
On vote d’abord sur la demande de la ville
de Gand le Conseil vote unanimement contre
l’inscription de ce crédit.
M. Van der Mersch. 11 n’y a pas de
Tribunal pour Ypres a Bruxelles. La situation
y est toute autre. Un Arrêté Royal y faitsiéger
un commissaire.
Le crédit est admis par la majorité.
jg Syndicat central des ouvriers du bdtiment
etc. de Belgique. Inauguration du drapeau. De
mande de subside. M. Coutelle, au nom de
ce syndicat, demande un crédit pour la fête
de 1’inauguration de son drapeau qui aura lieu
le 26 Aoüt. L’avis du Collége est de refuser
ce subside, conformément aux précédents en
ce qui concerne les sociétés non militaires. Le
subside est rejeté par le Conseil a l’unanimité.
La séance publique ést ouyerte a 3 heures.
Tous les conseillers sont présents, sauf MM.
•Clorie et D’huvettere, empêchés.
j Le procès-vcrbal de la précédente
séance est approuvé sans observations, après
une courte discussion au sujet du tarif fixé
I rpar le nouveau reglement sur les eatix.
Au sujet de la location d’un des ilots du
rempart, il avait été dit qu’une seule demande
I ^.yait été déposée. Or, M. Van Alleynnes a
I jappris que deux demandes avaient été faites.
Dans ces conditions, la location sans adjudi-
.cation publique a été une surprise on a eu
tort de ne pas mettre le Conseil au courant de
laréalité. En conséquênce, M. Van Alleynnes -
.demande que son observation soit actée au
I enseignement serait subsidié par l’État.
M. le Bourgmestre a demandé qu’on lui com
munique les statuts de ce syndicat. Le Conseil
est d’avis qu’il y a intérêt a reconstituer
<elui-ci et a continuer des pourparlers a ce
L’Ypriana, qui a requ un subside de
Joo fr. pour participer aux fetes d’Arques,
I donne rapport sur 1’organisatibn que cette
I société a donnée a cette participation.
M. Declerck La commission intermi-
r nistérielle, chargee d’approuver les plans
I d’alignement de la ville, refuse d’examiner
I nos projets sous prétexte qu’il faut que tous
I nos plans lui soient d’abord soumis en bloc.
Ce n’est pas admissible. M. l’échevin Van der
I Mersch proteste aussi contre cette intru-
sion d’une loule delonctionnairesétrangers qui
-ont a délibérér au sujet de nos intéréts vitaux
c et qui ignorent délibérement l’Autorité com-
I munale cela n’est pas tolérable. M. Colaert
sefera'l’interprête de cette protestation auprès
I du Ministère. M. Van der Mersch insiste;
I avec une pareille commission interministé-
Tielle, on en arrivera a empêcher absolument
I la reconstruction de la ville. M. Colaert
I constate que tous ces organismes ont pour
effet unique de nous entraver constamment
dans nos efforts de reconstitution.
3, 4, 5, 6. Plans d’alignement du Marché
■bas, d’une partie Yle la rue au Beurre et de la rue
■de Lille, de la rue des Boudeurs, de la rue des
Trèfles.
Approuvés sans observations.
7. Vente d’un terrain rue du Marais. On
une enquête de commodo et incommodo,
■«t cola permettra a tous les intéressés d’offrir
un prix pour 1’achat de ce terrain.
8. Acquisitions de terrains rue De Haerne et
rue des Chiens. M. l’échevin Van der
Mersch propose la ratification de ces achats,
nécessités par les expropriations. Les sommes
a payer sont élevées il faut bien bonifier le
prix des fondations avec le coüt du remploi
nous devons légalement les payer. Nous
aurons pour plus d’un million d’expropriatiqns
et le subside de 3oo.000 francs accordé est
msuffisant.Les acquisitions proposées sont
approuvées.
9- Voirie. Achat de terrain rue du Progrès.—
La question sera étudiée.
10. Distribution d’eau. Acquisition de comp-
TS- M. Sobry, échevin trois soumis-
s,°nnaiies ont iait leurs prix ceux-ci différent
enormément entre eux or, il parait qu’il y a
loyen d avoir, par la reparation en nature,
es compteurs d’Allemagne, a bien meilleur
ompte, en déduction de nos indemnités pour
i €°mmages de guerre, done sans payer nos
J Ont meme trouvé que les compteurs
emands sont les meilleurs 1’accord Bemel-
I LPayTffi athenaU Vient d’être ratifié Par kS
eressés, et nous y trouverons avantage.
M. Van der Mersch demande a ce qu’un
voeu soit adressé au Ministre des Affaires
Economiques pour qu’il reviennne sur la pre
mière partie de sa circulaire. Depuis trois on
quatre jours, au Commissariat d’Etat on ras-
semble tous les dossiers des cessionnaires.
Ceux-ci sont soumis au conservateur des
hypothêques pour examen. La situation
actuelle créera un monopole au profit de cetut
qui ont construit.
M. Colaert ne
spéculation. Il ne
spéculateurs une priorité.
M. Van der Mersch insiste. line s’agit
pas de priorité, tout est bloqué.
M. Colaert proteste contre la spéculation,
il protestera toute sa vie. Le public n’a pas a
intervenir, ni a manifester, dans nos débats.
Quand je vois la spéculation honteuse qui se
pratique ici, je dois m’élever de toutes mes
forces. Il y a des faits graves.
M. Van der Mersch. Ce sont précisé-
ment les petits qui patiront.
M. Colaert. Nous ferons passer les
petits, on ne doit pas s’insurger dans les jour-
naux contre un ministre qui a de bonnes
intentions.
M. Van Alleynnes. Dans l’intérêt de la
ville, il faut reconstruire au plus vite. La
bourgeoisie ancienne ne reconstruit pas assez;
or, il y a des associations qui ont acheté beau-
coup de terrains pour faire des maisons bour
geoises. La circulaire est beaucoup trop
absolue, elle arrête en fait toute la recon
struction.
M. Colaert. «Je m’oppose de toutes
mes forces a ce qu’on fasse un voeu au sujet
de cette circulaire. Vousenferez ce quevous
voudrez, mais je ne puis, moi, concevoir
cette révolte contre une circulaire ministé-
rielle. On tente de favoriser les spéculations,
je n’en veux pas. La séance est levée.
La-dessus, le Président se léve et la dis
cussion est ainsi brusquement interrompue a
5 heures 45 minutes.
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