Hi!'II Ip! ■II IP 1«I’ I i r I III I I 'lm mi Sr i' I Bi Wilhlyj II i I I 1 II 111 Jill! tajj lol '■HlidH Y P ER STAD van Grondvergun- Gemeenteraad Zitting van 8 Juli 1922 ten 15 ure. Les defense ils ont repi h r i i Il y a des abus et il appartiendrait an pou- voir législatif de les combattre. Nous serions heureux de voir la loi em- pêcher ces abus dans 1’avenir, en respectant les droits acquis et les conventions conclues conformément a la législation antérieure, mal- heureusement la liberté des conventions et le respect des droits acquis sont de ces notions, legs d’un brillant passé, que le trouble cause par la guerre a obnubilées dans 1’esprit de ceux-la mêmes qui devraient, plus que tous autres, en pratiquer le culte. A. Schicks. 11 il livie par ment des c- La >rtaines pl— plaintes sont devenues plus vives -i mai 1922, invitant Comniissaires principaux a refuser toute bl 11 H il Si nous avons rappelé les doutes que nous avions au sujet du point de vue de la circulaire du 20 septembre 1919, ce n’est point que nous voudrions voir les tribunaux et Padministra tion revenir a une autre conception que celle qui a pievalu. La cession des indernnités de remploi est devenue de pratique courante. Il laut respecter cette pratique. Nous avons rap pelé ces doutes uniquement pour dire plus clairement et plus complement en quels termes la question se pose a nos yeux. L’indemnité de remploi est-elle un droit personnel et incessible ou un droit patrimonial, aliénable comme le sont en général les droits relatifs aux biens, avec cette particularité seu- lement que la cession est accompagnée d’une charge, Pobligation pour le cessionnaire de reconstruire dans les conditions oil le sinistré cüt du le faire C’est la seule question qui se pose il n’y en a point d’autre. Si, avec Punanimité des tribunaux des dommages de guerre obéissant aux suggestions du Ministre, on décide que l’indemnité de rem ploi est chose aliénable comme toute autre, qu’elle est dans le commerce, il faut reconnai- tre en droit et par application du principe de la liberté des conventions invoqué par Mon sieur Jaspar, que le profit réalisé est légitime et il n’appartient ni aux tribunaux ni au Minis tre d’énerver 1’effet de la cession, sousprétexte de spéculation. La spéculation est 1’ame des transactions. Le législateur qui a voulu que l’indemnité de remploi fut cessible, a du pré- voir que l’effort du cédant tendrait a en faire le plus haut prix, l’effort du cessionnaire a payer le prix le plus bas, et que les tiers n’ac- querraient qu’a la condition qu’ils y trouvent un intérêt sufiisant. L’argument qui consiste a dire que la spé culation surle remploi est illégitime, condamne la these meme de la cessibilité du remploi pouf revenir a la conception qui était la notre et qui, pour ce motif, plagait le remploi hors du commerce. z Ce n’est pas a dire que la mesure dictée par la circulaire du 27 mai soit illégale ou an- ticonstitutionnelle. Cette mesure n’annihile pas la cession elle refuse seulement au cession naire la priorité sur les autres demandes. C’est le droit du Ministre de donner des instructions en ce sens aux Commissaires, principaux sou- mis a ces directives. Modifiant les articles 34 et suivants de l’arrêté-loi du 23 octobre 1918, 1’article 35 de la loi du 20 avril 1920 (Coordin., art. 38) porte que les affaires sont distribuées entre les chambres par le président statuant sur la re quisition du commissaire principal. Il appar- tient, des lors, au Commissaire principal de determiner 1’ordre dans lequel les affaires seront instruites et portées a l’audience. Il ne fait qu’user de ce droit quhnd il,refuse la prio rité a un cessionnaire sous prétexte de spécu lation, mais il y a dans la loi un correctif. C’est le droit de citation directe qui appartient au sinistré (art. 41), droit assez illusoire, nous le reconnaissons, paree que les sinistrés ont toujours crainte d’entrer en conflit avec le Commissaire principal cumulant en sa per- sonne, dans les affaires de dommages de guerre, les fonctions de Ministère public et celles de juge d’instruction, et paree que, en n’instruisant pas, il peut entraver Faction du tribunal. Il y a aussi, en cas d’urgence, 1’assig- nation du référé. Il résulte clairement de Par ticle 4qbis de la loi du 20 avril 1920 (Coordin., art. 5g) que le droit d’assigner en référé appar tient au sinistré et par conséquent au cession naire, son ayant cause, aussi bien qu’au com missaire principal et que c’est le président ou le vice-president délégué qui reconnait l’ur- gence. Nous disons qu’en refusant toute priorité aux cessionnaires, quand Pacquisition a été déterminée par un esprit de spéculation, le Commissaire principal ne fait qu’user du droit que lui donne 1 article 35. 1 1 II III a En fait-il un usage judicieux «Cette mesure, dit notre correspondant, aura pour conséquence fatale de frapper d’indispo- nibilité les propriétés du front et d’empêcher la restauration des régions dévastées. Nous ne pouvons apprécier par nous même dans quelle mesure cette prevision semble devoir -se réaliser. Sous ce rapport et beaucoup d’autres, la situation n’est pas la même partout. La restauration des regions dévastées peut être, dans certaïnes parties du pays, liée a la cessibilité des indernnités de remploi, paree que Pancienne population ne rentrant pas, il taut y attirer une population nouvelle en lui offrant les avantages du rem ploi, tandis qu’ailleurs le principe de la cessi bilité du remploi aura sans doute contribué a hater la restauration, mais celle-ci serait faite neanmoins si le Gouvernement n’avait pas admis que le remploi est cessible. C’est une raison de plus pour que nous laissions aux organismes locaux, a leurs organes dans la presse et a leurs représentants au Parlement, le soin de répondre a la question d’opportu- nité que nous venons de poser. On nous permettra cependant de faire re- marquer que le spéculateur n’est pas toujours le cessionnaire, c’est plus souvent le cédant. Le cessionnaire est souvent sa victime. Et puis, comme le ditnotre correspondant, qu’est- ce que c’est que la spéculation II y a spécula tion dans la pensée du Ministre quand on achète plus d’un remploi il n’y a pas spécu lation ou tout au moins on ne la presume point quand on n’en achète qu’un. Celui qui achète le remploi afferent a un immeuble important évalué, sur la base des valeurs de 1914, a 100,000 francs ne spécule pas celui qui achète deux remplois afférents a des immeubles de 5o,ooo francs spécule. Nous ne voyons pas bien la raison de cette distinction et ce sys- tème empêchera les capitalistes de faire, aujourd’hui que tout le monde se plaint de la crise des logements, des maisons de rapport a appartements multiples, car de semblables constructions ne peuvent guère se réaliser avec un seul remploi et sont, sans doute aucun, entreprises dans un esprit qui, quelque honnête qu’il soit, n’en est pas moins un esprit de spéculation. DAGORDE 1. Processen-verbaal der zittingen van 17 en 26 Juni 1922. 2. Electriciteit- en Gasverdrag. 3. Stadseigendommen Verkoop grond. 4. Gemeentefondsen Inschrijving van een krediet. 5. Gemeentekerkhof ningen. 6. Bureel yan Weldadigheid Afstand van pacht. 7. Burgerlijke Godshuizen Openbare verkooping van grond. 8. Burgerlijke Godshuizen Openbare verkooping van bouwgrond. 9. Burgerlijke GodshuizenVerkooping uit ter hand van een perceel grond. "Tpropos deja.circulaire dans la REVUE PRA T!'J''E Du iï°ltS llS T belGE Uvraison du 30 Juin 1922, JlOTARlAliVant èmanant de M. Schicks, Profes- ^^^l’g'iiversité de Louvain, une des sommités du pommages de guerre sortirions de notre róle en nous par voie de critique, dans la poli- iminisQ3 Qouvernement pourle régie- *‘Sn,’d0mraaS« résolution que nous avons prise de ne oUS écarter de notre programme, nous "bli«és déja de ne pas nous faire Pécho de a0’ 0 plaintes qui nous venaient des regions dévastées. Ces 1 depuis la circulaire du 27 I iorité a l’exanïen des dossiers de personnes L’ont réalisé, par esprit de spéculation, des icionns de droits aux indernnités du chef acquisinuu deréparation de dommages de guerre. organismes spcciaux créés pour la des intéréts des sinistrés sont actifs leurs organes dans la presse et leurs irésentants au Parlement, et nous ne pen sons pas que decision que nous avons prise de ne. pas nous écarter de notre pro gramme puisse nuire a des intéréts légitimes. «Nous ne pouvons nous occuper des mesu- Tes prises par le Ministre relativement a la cession des indernnités de guerre et spéciale- inent du droit au remploi, qu’en examinant cette question a un point de vue purement juridique et en nous inspirant, non d’intérêts particuliers, mais de Pintérêt général. iBK&'tr' «Unnotaire des Elandres nous envoie nne coupure du journal La Région d’Ypres repro- duisant le texte de Ja circulaire du 27 mai 1922, cpiiy est suivie d’un article intitule Wie koopt s meest «La circulaire émanant du Ministre des affaires économiques, M. A. Van de Vyvere, estadressée aux Commissaires principaux. «Elle s’èxprime comme suit J’ai l’honneur de vous invitcr a refuser, «d’une faqonabsolue, toute priorité a Pexamen «des dossiers de personnes qui, dansun but de «speculation, ont réalisé des acquisitions de «droits aux indernnités du chef de réparation des dommages de guerre. Ces dossiers ne pourront être instruits qu’en dernier lieu. "Il convient de classer a priori dans cette «categorie, les demandes de personnes qui ont «sequisdes droits relatifs a plus d’un dommage. Exception sera faite pour les acquisitions «effectuces par le Fonds du roi Albert ou par des sociétés d’habitations a bon marché qui auraient acheté des ruines avec droit a "mdemnité pour les remplacer par des habi- .“tationsa Pusage de personnes pen aisées. 'Cest en fait, dit notre correspondant, JaPPer ^es propriétés du front d’inaliénabilité. aest-il légal, constitutionnel En tous cas, espiopfiétés ne se vendent plus. La Revue oudia bien publier la circulaire en la com batant. Qu’est-ce que la spéculation Les °aites des régions dévastées ont le plus an< intérêt a savoir dans quelle mesure ils U'cnt authentiquer les cessions dont les '“Unites sont 1’objet. >- I. urt une étude sur la cessibilité du droit au rem- Plus loin on lit Sajre a?5 Un-C circydaire adressée aux Commis- affaireDai' M‘ Taqnar Ministre des thèsi remploi ISW circulaire adressée aux Commis- •e par M. Jaspar, Ministre. des econoniiques, le 20 septembre 1919, e 1 inaliénabilité de l’indemnité de 11 s’6^ ^^n'^vement condamnée. i: AVit ici, dit Jaspar, d’une conven- remqnt conclue et qui tient lieu de loi aux 1 h 1 I r1 t J; I i it. tl Ik.ii i i I J III 1 I I II I; ipc L— O "I’ Mb; P(irties ,1' s|l.

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Het Ypersche (1925-1929) | 1922 | | pagina 5