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Le CanaJ d’Ypres a I’Yser
bon
dues
d'r‘ge le
glette
'mmédi,
«inistré,
PeMe d’
quaient précisément ce controle et ces garan
ties dont la Fédération était si fiére. Et voila
qu’elle y laisse porter atteinte, voila qu’elle
laisse entamer une autonomie dont naguère
cneore elle paraissait si jalouse. On a peine a.
comprendre, tant cpla ressemble presqu’a un
suicide.
Peut-être nos parlcmentaires prendront-ils
souci d’une situation dont lagravité ne devrait
pas échapper a leur vigilance....
PAUL BEAUPAIN,
Président de la Federation Nationale
des Sinistrés.
Puisse cette circulaire tomber sous les yeux
de ceux qui assument la responsabilité d’en
traver la restauration de notre canal. Elie leur
prouvera une fois de plus, combien néfaste est
leur attitude tant au point des finances de
l’État que du relèvement de notre contrée et
de la renaissance de notre Commerce.
Ils ont des yeux... mais ne veulent pas voir
Ils ont des oreilles... mais ils n’écoutent guère
les cris d’alarme que sanscesse nouspoussons!
Que leur faut-il done pour qu’enfin ils re-
connaissent leur erreur
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influent 111
de b°nne
vedeZ
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Nos Assessors
I.e sabotage continue
Sous prétexte qu’on présentera une nou
velle loi donnant pouvoir aux vice-presidents
de siéger sans assesseurs, ceux-ci ne voient
plus renouveler leurs mandats lorsqu’ils vien-
nent a 1’expiration du terme.
16 assesseurs sur les 3i que comptaient
nos io tribunaux ne peuvent plus siéger. Les
15 survivants siégent presque tous les
jours pour ne pas arréter le cours des juge-
ments, mais eux aussi seront bientót arrivés a
leur terme
Alors plus de tribunaux
On dit bien, pour justifier quand même le
ministre, (ledéfendre malgré tout est le grand
souci de certains) que la loi nouvelle intervien-
dra sous peu 1 Mais il faut encore que le pro
jet soit déposc, discuté et vote a la Chambre,
puis au Sénat. Tout cela pourra-t-il se 'faire
avantles vacances legislatives? Cela nesemble
pas possible.
Et cette hate meme, soyons en assures,
sera mise a profit par nos saboteurs pour
nous glisser dans la loi quelques traquenards
qui retarderont la liquidation de nos domma-
ges pendant bien des années encore.
Les garanties si m'aigres, que nous avions,
disparaisseijt une a une devant le mauvais
vouloir des despo.tcs du ministère, auxquels
1'incurie de nos défenseurs laisse la bride au
cou.
Cooperatives
de corres
de bloquer
A qui
C’est
„m-ès <Je 'a
a«P'-
s-est demande.
enquête dans
Cette enquête
géne) al
rences a un système qui aboutit a laisser
presque tout passer. A cela je réponds il
m’importe beaucoup au contraire, je ne puis
admettre qu’une transaction venant d’une
cooperative soit soumise a un controle ininu-
tieux qui ne laisse rien passer, alors que si
elle a été faite sans le concours de la coopé-
rative (ce qui supprime déja un premier con
trole) elle sera trouvée parfaite au premier
examen. Un tel régime aboutirait a faire
deserter les coopératives. Sen réjouir serait
pratiquer une politique a courte vue. Pas de
controle ou controle illusoire, cela se traduit
pai abus, dilapidation des finances publiques
et, quoique sinistré, je suis aussi contribuable
et mon devoir de citoyen honnête est de con-
damner tout paiement. injustifié. C’est aussi
mon interêt de sinistré, paree que le jour ou
on s’apercevra qu’on bacle des transactions
au petit bonheur, il se produira fatalement une
réaction on réclamera une nouvelle revision
de la loi sur les dommages et c’est encore le
sinistré qui trinquera en dernière analyse.
Le remede Rendre la transaction par la
coopérative obligatoire, ou si vous ne voulez
pas aller jusque la (nous reconnaissons que
cela peut offrir des inconvénients) instituer un
controle unique des transactions. M. Van de
Vyvere a compris qu’il- fallait en arriver la.
Mais en homme que domirre les preoccupa
tions politiques, il a imaginé de suite de tirer
parti de la situation.
Il a consent! a désigner des Commissaires
d’Ètat spéciaux plusieurs Commissaires prin-
cipaux n’avaiant d’ailleurs pas attendu cette
décision pour le faire. Mais il a en mèmé
temps décidé que le service du contentieux de
la Fédération des Coopératives allait quitter
les locaux qu’il occupe pour s’installer rue
Thérésienne dans des dépendances du Minis
tère des Affaires Economiques. Pratiquement
c’est une décision absurde et dangereuse. Que
résultera-t-il de ce mélange des deux équipes
de vérificateurs Sont-ce les bons qui corri-
geront les mauvais ou lés* mauvais qui conta-
mineront les bons
Jusqu’ici la Fédération des Cooperatives a
fonctionné comme un service industriel, gérée
comme une entreprise particulière. Il en est
résulté que ses employés ont évité la déforma-
tion professionnelle qui frappe si souvent les
employés du Ministère.
Ils ont travaillé admirablement et ont fourni
un rendement qu’on s’est plu a citer en exem-
ple. Brusquement on ampute la Fédération
d’un de ses services essentiels et on transporte
celui-ci dans un milieu Contaminé oü le prin
cipe du moindre effort est élevé a la hauteur
d’une institution.
Le Ministre des Finances fera bien d’y
réfléchir. Politiquement, les conséquences de
cette mesure sont énormes. Grace a cette ma
noeuvre astucieusé M. Van de Vyvera place
sous sa seule autorité tout le régime des trans
actions. Avec un homme qui envisage les
dommages de guerre sous Tangle électoral,
nouspouvons ètre tranquilles, nous en verrons
de belles 1 II fait du reste coup-double, car,
en meme temps, il brise les reins a la Fédéra
tion des Coopératives. Il réduit celle-ci au
role de caissier. Elle n’aura plus d’autre initia
tive désormais que de payer des titres et faire
des avances.
Ainsi la Fédération est puriie d’une popula-
rité qui porte ombrage aux gens des Affaires
économiques. Le plus stupéfiant dans 1’aven-
ture c’est que le Conseil d’Administration de
la Fédération des coopératives se laisse faire.
Il se prête bénévolement a une veritable ex
propriation. Nous ne lui ferons pas 1’injure de
croire que c’est par complaisance politique
nous avons peine a croire aussi que ce soit
par peur des responsabilités. En tous cas c’est
mal répondre aux espoirsque 1’on avait mis en
lui. C’est a lui, en effet, que les souscripteurs
des deux emprunts des regions dévastées ont
fait confiance.
Quand S. M. le Roi et le premier Ministre
faisaient appel a l’épargne publique, ils invo-
Que de fois n’avens neus pas prédit que la
gare des marchandiscs d’Ypres, malgré ses
extensions, serait de nouveau bientót trop
pelite.
Qu’il en est déja ainsi, en ce moment, la
circulaire suivante le prouve a suffisance.
Administration des Chemins de fer
Ypres, le 21-6-1922.
M.,
Depuis quelques jours, le nombre des ar-
rivages augmente dans des proportions consi-
dérables (plus de 220 par jour) et pour éviter
1’encombrement des quais, il est de toute
nécessité, que les destinataires enlèvent leurs
marchandises dans le délai de 8 heures, que
le reglement leur accorde.
J’ai done 1’honneur de vous prier de bien
vouloir prendre des mesures.en conséquence,
et notamment de ne pas vous faire adresser
plus de wagons que vous n’étes en mesure de
décharger. Dans ce cas, l’espacement de vos
expéditions s’impose.
Agréez, Monsieur, 1’assurance de ma con-
sidération distinguée. Le Chef de station.
jnistérielles Ce ne serait pas la
,et profitable politique Aussi vous
t i-l’heure qu’on a trouvé mieux et
t0U,a bientót s’arranger pour le plus
profitetla plus grande gloire de S. E. M
'ral' M Vvvere'”
Va” Element phis de 70 des dossiers de
ActUe s nar coopératives sont refusés par
tianSilctlO”sjon du Contentieux de la Fédéra-
13C0']es'cooperatives ou font 1’objet d’un
ti011 6 de correspondancc qui a pour résultat
éfll3ngC‘- 1’affaire.
aui la faute
Ce que la Délégation Permanente
Fédération des Coopératives
Et elle a fait procéder a une
les services de la Fédération.
a démontré que d’une fa<;on
le le service du Contentieux s’acquitte
gon devoir de controle, que les coopé-
i 't've3 commettent encore trop d’erreurs et
i ue les Commissaires d’État ne font pas grand
chose pour éviter ces erreurs, ce qui serait
urtant facile. N’allez pas en conclure qu’il
faut inctiminer les administrateurs de coopé-
j ratives. Ceux-ci, a de trés rares exceptions
s’acquittent remarquablement d’une
fiche difficile et ingrate. IIs y mettent toute la
I bonne volop té possible. Je les admire dans
i cettetache obscure et sans gloire qui demande
undévouement de tous les instants, une con-
hiaissance approfondie de la matière et une
lindépendance dont bien des fonctionnaires
1 seraient incapables. Ils ont la besogne la plus
délicate établir le dossier, d'après les décla-
rations du sinistré, suivant les preuves qu’il a
pufournir, dans les limites oü les instructions
1 les enferment. Ils ont a veiller a ce que rien
I ne manque au dossier déclarations, pieces
E de forme, signatures. Quand ils croyaient
avoir consciencicusement rempli leur mission,
ils ont dü palabrer avec le Commissaire d’État
I'qui, trop souvent, a la coopérative dans le
nez et voit en elle une intruse, une empê-
cheuse de dormir en rond. Oh je sais qu’il y
L ades Commissaires d’État intelligents, qui
i travaillent dans un désir de bonne entente et
quifacilitent leur tache aux coopératives. On
les connait, ca se voit de suite aux dossiers
I visés; malheureusement ils nc sont pas en
majorité. A cóté des coupeurs de cheveux en
I quatre, des procéduriers, des éternels chica-
i niers,ilyalesjein’enfichistes etles incapables
qui paraphent au petit bonheur, a la flan
dqui laissent passer des dossiers incomplets
ou contenant des erreurs fiagrantes. Alors
tout cela vient échouer devant le crible du
Contentieux de la Fédération. De la a ce que
les coopératives se découragent et renoncent
afaire des transactions il n’y a qu’un pas. Ce
Pas, on le iranchira d’autant plus vite que l’on
sauia qu’il est possible de faire des transac-
dons avec le Commissaire d’État sans passer
1 par la coopérative. Et nous touchons ici au
hceud du problème.
Comment se. fait-il que la Commission des
t'ansactions a l’Ofiice des Dommages de guer-
re ne icfuse que 11 environ des dossiers
Qtn lui sont soumis alors que la Fédération
en refuse de 70 a 78 Puisque notre
Jiquête a établi que le contentieux de la Fé-
eration exerce généralement son controle a
fa esc’ent> que devons-nous penser de la
l'Off1 ^°nt ^availlent les vérificateurs de
la )Ce ^eS Dommages de guerre Quelle est
Féff eUr ^eS UnS et ^es autres Ceux de la
docteiat'°n Sont <des specialistes, presque tous
subi6UlS en ^r°'t Ou c^ercs de notaires ayant
des I^q ^°rmat'°n soignée. Ceux de l’Office
mal mniages de guerre sont des commis
Peuve^f65 lecrutds au petit bonheur et qui ne
Au Dé^0''?63 des premiers.
ePaitenrent les transactions sont con-
ui le visa d’un sous-directeur, qui
service, et sur celui- donné a l’aveu-
date'1 ^^recteur" J’entends l’objection
Que vous importe, a vous
V°Us devriez vous réjouir de voir si
°ssiers refusés et donner vos préfé-
-iXöC-fc-