I
ffip
I
ij n
I I
I
I
nu
j i h
ir h
I ilt
V’l
B 1
I L
jé
11! H
Assemblee Générale
des Coopératives, a Bruxelles
3eAnnée,N° 14-22 JUILLET 1922
Ij b
Ira I I
Ui
ijl tal 1
B i 1
III I
Uil
yTA.arg_ang, N» 14-22 JULI 1922
d
6
Orgaan
Aankondigingen Yperstraat, 21, POPERINGHE
Redaction, Administration et Publicité; Rue d’Ypres, 21POPERINGHE
Abonnement8 fr. par an Etranger 12 fr.
On peut s’abonner dans tous les bureaux de poste Beiges
Journal hebdomadaire
de 1’Arrondissement d’Ypres
Organe de l’Association des Sinistrés,
des Clubs Yprois, etc.
J.i
jy I; lila
Beheer,
Abonnement 8 fr. per jaar Buitenland 12 fr.
Men kan inschrijven in alle Belgische postkantoren
Opstel en
uai i
milliards-., nous les auriops eus.
Mais on avait tant dit qu’un milliard
c’était énorme, on avait agité l’effet désastreux
qu’aurait produit un échec et l’impossibilité,
dans Ces conditions, d’adrcsser un nouvel appel
au pays qu’on s’était laissé persuader.
Le succès devait répondre a nos efforts.
L’emprunt fut couvert largement, les souscrip-
tions arrivèrent a concurrence de i milliard
3oo.ooo.ooo de francs et si comme nous l’avions
demandé tout d’abord, on avait lancé deux
milliards, ils eussent été couverts, mais on
avait dit a beaucoup Inutile de déplacer des
capitaux... vous n’aurez rien, l’emprunt sera
un succès. La confiance était venue... oui,
ce lut un succès et un succès sans pareil.
Certes, le mode d’émission, le genre du
titre offert, avait plu au public, mais permet-
tez-moi de croire que ce n’est pas sculement
le gros lot qui a attire les souscripteurs... une
grande partie du résultat revient aussi a ce
sentiment profondément enraciné dans le
coeur du Beige, qui se porte vers celui qui a
souffert... qui souffre.
Les titres furent répandus dans le pays
eriticr, et il n’est guère de village oü l’on ne
trouve d’obligations de l’emprunt dit des
Dommages de guerre
Et ce succès s’affirma, lorsqu’on vit la
cotation du titre s’élever jusqu’a 220 francs
environ.
C’est dans ces conditions qu’on arriva
au moment oüun second emprunt d’un milliard
allait devoir être envisage.
On en paria. Le Président en dit un mot
a l’assemblée générale de Termonde, en sep-
tembre dernier. Du. coup, tous les emprunts
qu’on voulut lancer furent en difficultés... ori
voulait se réserver pour le nQuvel emprunt
des Dommages de guerre.
On fit un appel nouveau a tous leb con
cours qui nous avaient été prètés si généreu-
sement la première fois et tous y répondirent
avec un empressément dont nous conservons
un souvenir ému.
Je n’insisterai pas. sur le succès du second
emprunt. Ce milliard qu’on venait encore
demander a l’épargne publique fut souscrit
avec un tel enthousiasme qu’on dut fermer lefj
guichets émetteurs a midi, dès la première
journée.
Mais un point sur lequel j’insisterai, c’est
la reconnaissance profonde que nous avons
vouée a tous ceux qui nous ónt aides, a tous
ceux qui, petits et grands, ont eu confiance en
nous, au Pays entier. A tous, nous disons en
votre nom, Messieurs, au nom de tous les
sinistrés, un merci parti du fond du coeur. Vos
Administrateurs et Commissaires sont fiers
d’avoir attaché leur nom a une oeuvre de re
novation nationale,a une oeuvre de justice.
Messieurs, il reste encore beaucoup a
faire, mais nous ne doutons pas qu’avec le
concours des hommes dévoués qui consacrent
cette fédération qui avait commence modes
tement, mais sur laquelle tant d’espérances
avaient été fondées, qui allait bientót s’affir-
mer en prenant une place importante dans la
question de la réparation des dommages de
guerre et du relèvement des régions si cruel-
lement ravagées dont le droit a réparation
était incontestable.
Un emprunt, mais sous quelle forme,
avec quelle garantie et a émettre par qui, a
souscrire par qui... le pays avait déja tant
été mis a contribution...
N’importe, on tenterait l’aventure..et
l’on réussirait... On ne pouvait pas ne pas
réussir... La cause des sinistrés était trop
juste négliger cette cause ou abandonner
les sinistrés eüt fait crier vengeance au ciel.
Le Conseil décida l’emprunt et avec cette
belle confiance qui le eafactérise et qui le
fait mener a bien tont ce qu’il entreprend,
votre Président s’en fut trouver le Ministre
compétent; il fut si persuasif qu’il obtint la
promesse de la garantie de l’État.
Un grand pas était fait, mais ce n’était
que le début.
Quandon s’adressa aux compétences, on
fut accueilli avec quelqu'incrédulité. Emettre
un milliard, trouver un milliard, après les
émissions qui venaient d’avoir lieu.
Encore une fois, le Président fut si per
suasif qu’on lui promit le concours des ban-
quiers mais cela allait coüter cher... les
banquiers... .on les a quelque peu, je dirai
même beaucoup béchés.
Eh bien Messieurs, on fit un appel pa-
triotique aux banquiers et ce concours qu’on
leur demandait, soyez convaincus qu’il fut
donné largement et a des conditions qui leur
laissaient un bénéfice quasi nul.
D'autres concours furent encore sollicités
les cinémas organisèrent une journée au béné
fice de l’emprunt le Commerce fit de même,
La Presse donna.
Un Comité d’honneur s’organisa. Toutes
les hautes personnalités tinrent A y figurer,
toutes les opinions y furent représentées. Le
Cardinal, le Grand Rabbin, le Chef de la Com-
munauté protestante appelèrent l’attention de
leurs corréligionnaires sur la nécessité d’aider
ceux qui n’avaient pu échapper a la tourmente.
Et un jour, s’élevant au dessus de tous et
de tout, le Roi, attentif a ce qui se fait pour le
bien du Pays, adressa a la Fédération une
lettre lui exprimant les voeux qu’il faisait pour
la réussite de notre emprunt et l’espérance
qu’il avait que notre appel serait entendu et
que nous ne l’aurions pas fait en vain.
L’emprunt fut lancé comme jamais em
prunt ne le fut nos espérances alla'ient être
dépassées.
A l’Assemblée générale d’Ypres, notre
Président avait parlé du Soleil d’Austerlitz
ce fut un succès si complet qu’on regretta de
n’avoir pas demandé du premier coup deux
ii’
- - Weekblad - -
voor het Arrondissement Yper
der Vereeniging der Geteisterden,
der Ypersche Clubs, enz.
La séance est ouverte a 2 heures 1/4.
Sont au bureau M le Ministre Levie, pré
sent du Conseil d’administration de la Fédé-
lt>on, M. le Notaire Richir, Vice-President,
M-Bonnevie, Mertens, Rombouts et Ugeux,
®inistrateurs, M. le Député Buyl, Président
^College des Commissaires, M. le Sénateur
fneket M. Demeur, Commissaires, M. Wil-
Ep’ ^ous"L)irecteur de la Fédération, et
•Calingaert, ff. secrétaire.
1 Maniet, délégué de la Coopérative de
gilles et M. Rabau, délégué de celle de
mude, sont désignés comme scrutateurs.
Préambule
donne la parole a Mon-
I -ral 'Ir
I
W I' W'
---
Nous attirons l’attention toute spéciale de
dos lecteurs sur les délibérations de cette
issemblée générale qui s’est tenue a Bruxelles
lelundi, 10juillet dernier. Nous donnons, de
cette réunion, un compte-rendu complet.
On y verra que les délégués des coopérati
ves ont franchement exposé au Conseil d’Ad-
hinistration de la Fédération leur profond
jécontentement au sujet du sabotage de
Institution par les bureaux du ministère, et
ik ont exprimé leur formel désir de voir la
fédération cesser de se prèter a ces procédés
icroyables. Le Conseil d’Administration a
emblé fort ému et a promis de donner satis-
action aux coopératives. Pour preuve de son
tavouloir, il tiendra une réunion générale a
Ypresau mois d’octobreprochain oü il rendra
fcompte de la situation.
Lediscour^ de M. BEAUPAIN, président
lenotre Fédération nationale des sinistrés,
ütleclou de la Réunion. En lui notre Fédé-
ation aleplus digne défenseur. II a fermement,
ais en tennes modérés, qui n’en ont que plus
lepoids, dit ce qu’il avait a dire... et ce que
»uspensons tous.
F k Président
leur Mertens.
iFéd? ENSH L°rsqu’en Septembre 1920,
esCoUt'°nquiavait P°ussé a la création
Dpavs^eiat’'es dans les différentes parties
,heCo’i"^^Uer leS deman<Jes des sinistrés,
lCe ce^61 SC ^eman<^a comment il allait faire
aHait iL mena(?ait de nous submerger.
togs c-t-10U,V?r les ressources nécessaires
lnL '1 v était sollicitéet cepen-
es ait CU C’6S Promesses, il y avait
üe coüte 1<2ntS Sacr®s Qu’il fallait tenir coüte
different
écessaire S ni0(^es de se procurer l’argent
touc n 1Sl’ensabl®, avaient été exami-
C’est aYaieut été réjetés.
tjS idéé d’un appel au pays
n aPpel lancé par qui...? Par
I
HET
LA REGION
Naarnlooze artikels geweigerd
Les articles non signés sont refuses
D’YPRES
l
xJTTWWEsaar’ wot, -.w
Ij 11 IS' i
I
YPERSCHE