I I I 11 II Oorlogsschade -Dummages de guerre testation née oü préviennent Burgemeester M. SOENEN is burgemeester benoemd te. Noordschoote. Proficiat. Het ontslag opgezonden door M. Peene, uit zijn ambt van burgemeester te Bixsehoote, is aanveerd. Paul Lesage-Lebleu Gryson Charles Bugenne Victor Ve Ple Cuvelier Gustave Alfred Leblon-Lalau Marvellie Théodore Samyn Alphonse Poupaert Jules dernier sens que le mot trans- son application en fait de dom- des trr Je reP''oche fan «'«taint su'd °nS a(tniettre ment de la collectivité, ma lement les commissariats principaux et il pro cédé a la désignation des commissaires spé- ciaux dont je viens de vous parler. Ceux-ci n’auront a s’occuper que des affaires des coopératives pour autant, bien entendu, que votre activité leur fournisse une besogne suffisante et, en tous cas, il leur sera interdit de traiter des transactions en dehors des coopératives. Il entrera aussi dans leur mission de vóus instruire, de vous guider dans votre travail et ainsi d’assurer une collabora tion parfaite entre vos coopératives et tous ceux qui seront chargés de contróler votre travail. Ces désignations seront faites partout dans une quinzaine de jours. Vous pensérez peut-être, Messieurs, que cette mesure, assurément excellente, n’est cependant qu’une demi-mesure. Elie devra.it avoir pour corollaire 1’obli- gation pour tous les sinistrés voulanttransiger, de passer par une coopérative. Ce serait, sans doute, un moyen radical que nous avons nous-mêmes d’abord cherché a faire admettre et que Monsieur le Ministre des Affaires Economiques a paru un moment vouloir accepter, mais nous avons bien dü reconnaitre que, dans l’état actuel de la légis-* lation, ce moyen se heurtait a des objections juridiques dont il était impossible de ne pas tenir compte. Obliger un sinistréa s’affilier a une coopé rative serait actuellement illegal et il ne peut en être question, mais ce qui est possible etce qui sera fait, e’est d’enjoindre aux commissai res de I’Etat d’essayer de diriger toutes les demandesde transaction vers les coopératives, de soumettre toutes les transactions au même controle et de leur imposer, a toutes, la rete- nue de un pour cent perqu dans les coopéra tives. (La suite au prochain numéro.) fr. 22.999 e 9280 10.080 3g.225 49-775 - 34.685 3o.125 1995 7i3o part, nous voulons, comme vous tous, que chaque sinistré reqoive tout ce a quoi il a légitimement droit. Aussi n’avons nous pas hésité a ordonner (en ce qui nous concerne), et a demander en ce qui concerne les autres, qu’une enquête minutieuse et sévère (ici le mot est en situation) soit faite dans nos ser vices du contentieux. Il s’agissait de savoir pourquoi nous ne pouvions pas immédiate- ment donner une solution favorable a un assez grand nombre de projets de transaction. Eh bien, Messieurs, l’enquête a eu lieu, elle a été triple elle a été faite séparément Par des membres de notre Conseil d’ad ministration. Par un délégué de M. le Ministre des Affaires Economiques. Par des membres de la Délégation per manente des sinistrés. Ce dernier organisme est une emanation directe des coopératives de sinistrés, c’est done vous mêmes, MM., qui avez mené cette partie de l’enquête. La triple enquête a porté sur tröis points 1) La formation des dossiers par les coopéra tives. 2) L’examen des commissaires de l’Etat. 3) Le controle de la Fédération. La conclusion a été partout la même Les services du Contentieux appliquent exactemeiit les dispositions légales en vigueur et ils les appliquent dans un large esprit de conciliation, sans aucune sévérité outrée. (Protestations.) Cette conclusion qui nous justifiait pleine- mènt du reproche formulé contre nous, aurait dü aussi, p.leinement nous satisfaire, et, ce pendant MM., il n’en était rien, nous n’étions pas satisfaits, paree que nous désirions vous aider plus efficacement encore que nous le fai- sions, nous désirions et nous désirons encore arriver a n’avoir plus a faire qu’un examen sommaire des transactions, sans léser par la ni les sinistrés, ni l’État. Ce serait asSurement un grand progrès et si nous en parlons, c’est que nous sentons quece progrès estréalisable, si vous le voulez. Oui, MM., si vous le voulez, car si vous le voulez vous préparerez mieux vos dossiers, de telle manière que nous n’ayons plus rien a y redire. Ne croyez pas trop vite, Messieurs les Ad ministrateurs, Secrétaires ou Directeurs des Coopératives, que vous connaissez bien la loi sur les dommages de guerre. Elle a de multi ples aspects qu’on ne voit qu’en l’examinant fréquemment. (Murmur es). Êtudiez a fond toutes nos instructions. Lorsque vous aurezune difficulté a surmonter, un doute a éclairer, n’hésitez pas a venir en nos bureaux, vous y recevrez toujours bon accueil, venèz-y discuter votre travail, l’on vous montrera en quoi il pêche, quels sont ses points faibles, quels sont ses défauts. Vous apprendrez a redresser vous-mêmes ce que votre travail peut avoir de défectueux et dés ce moment, un grand pas sera fait. De notre cóté, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour vous faciliter votre tache de dévouement. Un autre objet de plaintes se trouve dans l’examen des transactions par les'commissaires de l’État, des lenteurs, des difficultés, que sais-je Depuis longtemps nous avons préconisé un moyen de vous donner, a ce sujet, compléte satisfaction. C’est de désigner un certain nom bre de Commissaires de l’Etat qui seraient chargés exclusivement d’instruire les affaires traitées par les coopératives. Cette solution qui nous paraissait simple, a néanmoins ren contré beaucoup d’obstacles, elle a dü être ramenée souvent sur le tapis, mais aujourd’hui nous avons le plaisir de vous dire que la cause est gagnée. M. le Ministre des Affaires Econo miques est d’accord pour désigner des Com missaires spéciaux pour les coopératives. M. Bonnevie, Directeur Général de l’Of- fice des dommages de guerre, parcourt actuel- In de laatste zitting der Scheidsrechterlijke Commis sies werd de schade, waarde 1914, als volgt vastgesteld voor de hiernavermelde geteisterden Dans la dernière séance des Commissions Arbitrates la valeur des dommages 1914 a été fixée comme suit pour les personnes ci-dessous Ville- de PLOEGSTEERT Loucke Jules fr. 886, Leroy Henri x335 Cuvelier-Braem 611 Vereecke Francois 767 Laperse-Hoedt 13.954 Gemeente STAD EN Debaene-VerhulstF. ween kinrs Joseph Meersschaer-Vandenbergh- Coppin Florence Pillart-Kesteman Henri we en kinrs Trybou Gustave en Emma Kinders Gheeraert-Derudder Emile Demey-Puype Meersschaert Henri en kinders Auguste Soenen-Deprez Ville de WARNÊTON fr. 1371 2046 845 i58o 2626 2900 717 - 2200 1017 I nt appUcablcs et de la manière ‘,\eS Sont et doivent être observées. 'misaction, dit Partiele 2044 du code tia'contrat par lequel les parties ter- ene contest- C’est en actio" - ffet nous n’avons pas d’un cóté un n-étendant avoir droit a une ce.rtaine ét je l’autre cóté l’Etat lui contestant ,n réelle de la somme réclamée Tl e s’agit Pas de demander beaucoup et finir par se rencontrer, après diminué ses prétentipns et l’autre -jenté son offre. Tejiscela, Messieurs, paree que je sais que J nsactions ont été parfois considérées un marchandage, mais c’est la une £°nception absolument contraire a la loi. 11 s’agit ici de prévenir une contestation a itre, b’est-a-dire qu’il s’agit d’un règlement I iable, sans recours aux tribunaux. Mais, de ce qu’il s’agit d’un règlement ^jable, s’en suit il que ce règlement ne soit iumis i aucune régie Évidemment non. Une transaction, je viens de vous le dire, £St un contr'at ou, ce qui revient au même, - uneconvention, les deux mots sont synonymes. o Et si vous faites une convention avec quelqu’unsurunobjet quelconque, n’avez-vous .pas a observer certaines régies imposées par |a loi civile ou commerciale »-Eh bien, Messieurs, en fait de dommages guerre, ilen est de même, et, boh gré, mal i «ré,'nous devons observer les régies édictées par la loi sur les dommages de guerre. »Sije m’arrètais ici, plusieurs d’entre vous, sansaucun doute, me diraient qu’en ce qui i Joncerne la Fédération, les régies édictées par la loi sont appliquées avec une rigueurexclu- 1 .ant toute bienveillance, avec une rigueur in- I compatible avec l’idée de règlement amiable, apeu prés comme si le sinistré se trouvait Avant un tribunal administratif au lieu d’une I -cour judiciaire. Ouellc erreur N’oubliez pas, Messieurs, que si par la force des choses la Fédération se trouve avoir des points de contact avec le Gouvernement, die n’en est pas moins un organisme privé, I issu de 1’initiative, de la'bonne volonté et la -collaboration des sinistrés eux-mêmes ct qu’a ce titre, elle se doit de protéger les sinistrés dansleurs revendications légitimes. D’autre part, cependant, n’oubliez pas i davantage que, si la Fédération a été fondée, ce n’est pas pour dresser un bloc de sinistrés levant I’Etat, ce n'est pas pour soutenir les •sinistrés perfas et nefas. Il est certain que si la Fédération avait voulu prendre ce role, tous ses efforts eussent ‘Cté stériles et elle n’aurait pas recueillicomme J maintenant, 1’estime et la confiance du public. Non, Messieurs, tel n’était pas, tel ne i pouvait pas être le but de la Fédération. Son 5ut était plus grand, plus noble, plus beau. e v°ulait user de la force que le groupe- ment donnait aux sinistrés pour rechercher les pouvoirs publics les meilleurs moyens e reparer les dommages causés par la guerre de faire renaitre la prospérité dans les regions dévastées. 11 est trop tót, peut-être, pour juger de ^oeuvre de la l'édération et je serais d’ailleurs mauvais juge sur ce point, mais je ne puis ^pendant omettre de vous dire que c’est aux federation que les sinistrés >>VQnt.^a généralisation des transactions. ci me ramène au point qui vous préqc- P'«Ptaialement aujourd’hui. °mmes-nous trop sévères dans l’examen factions vous avouerai, sans détour, que le mulé en ce sens a ému notre con- -'stration.. Sans doute, nous ne qu’un sinistré s’enrichisse mais d’autre dont Une civil est un itation a naitre. ce trouve .ages degherre- 11En efldk nous -inistré prétendant 5oimlie c- ja débitio- >9 1 UI’ augm'- les trai i! i !i I II® I J t >i> j’OfffjrPeu p0Uf - I 1 - - a "h

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1922 | | pagina 7