Générale a Bruxelles j| 1111' lj r|l|| f™ I I I Ml ;ifl j I nr Assemblée IF Illi f Wffl i Nd I I li bi ihii III i Hill h I Ill Ilf I’I il II F 11 1 11 h H i Hi ill que nous tenions de 1’opinion Imo i opérée solution I 111 M- «Je I A- je transact’011 Ik-mellententpromis i I i III au soleil, vous savez -aussi bien que moi que cela ne prouve pas 1’indigence. L’indigence est, au surplus, une chose toute relative dont l’appréciation nous aurait presque fatalement conduits 1’arbitraire. Aussi avons-nous étudié une autre solution Nous l’avons présentée au Département des Affaires économiquês et encore, nous avons la satisfaction de vous dire que nous sommes arrivés a un accord, A 1’avenir, les transactions portant en par tie sur des indemnités sujettes a remploi et en partie sur des indemnités non sujettes a rem ploi seront divisées en deux parties, celle du remploi et celle du non remploi, exactement comme cela se fait déja maintenant pour les indemnités accordées par des jugements défi- nitifs. Nous mobiliserons immédiatement la partie sujette a remploi. Quant a 1’autre, elle sera aussi payée, mais pas en meme temps. Pour cette partie la, 1’ayant droit devra attendre quelesvéritables sinistrés aient été indemnisés, qu’ils aient pureconstruire leurs maisons, leurs fermes, leurs ateliers, leurs magasins, qu’ils aient pu reconstituer leur industrie, leur com merce, leur exploitationqu’ils aient pu repren- dre leur vie normale d’avant guerre. D’autres mesures encore vont être prises, qui répondront aussi a des désirs que vous nous avez exprimes. Je cite En cas de remploi total effectué au moment de la transaction, le dossier sera accompagné d’un certificat de remploi établi par le- Com-r missaire de 1’Etat. Les coopératives poqrront elles-mêmes verifier le remploi, ceci afin d’accélérerle paie- ment des tranches successives des transactions Vous constaterez par la que le Département des Affaires Économiquês est disposé a faire largement copfiance aux coopératives. La retenue de un pour cent sera sur les affaires pour lesquelles une définitive n’est pas encore intervenue. De 1’ensemble des dispositions dont je vous ai fait part il résulte, vous le reconnai- trez, une amélioration trés notable sur la situa tion présente. Vous n’avez pas, il eSt vrai, obtenu 1’obligation de passer par les coopéra tives pour toutes les transactions, mais vous étes arrivés a uné procédure qui vous donne indirectement tous les avantages que vous donnerait 1’obligation. Je me résumé, Messieurs. Nous avons acquis la désignation de com missaires spéciaux pour les coopératives, l’uniie de controle, l’égalite pour la contribu tion de I la division des transactions en remploi et non remploi, sans parler des avan tages accessoires que je vous ai cités. Et quant au résultat, le voici esquissé Instruites par la Fédération d’abord, par des commissaires spéciaux ensuite, les coopé-, ratives dresseront des dossiers de transactions auxquels il n’y aura plus rien a reprendre ni paries Commissaires, ni par la Fédération, ni par 1’Office des Dommages de guerre, ni par personne. Fini done le régime des correspon- dances longues et fastidieuses qui énervent autant ceux qui les reqoivent que ceux qui les tracent, fini le retour réitéré des pieces, finies les lenteurs actuellement inévitables, finies enfin toutes’ les contrariétés dont vous vous plaignez. Les dossiers bien ordonnés ne feront plus, guère que passer dans les bureaux etles sinis trés auront ainsi la satisfaction, qui sera par- tagée d’ailleurs par les coopératives et par nous-mêmes, de voir leurs dommages réglés et payés dans un minimum de temps. Ainsi, Messieurs, vous pourrez proclamer que l’initiative privée a pu faire de grandes choses en Belgique, vous pourrez vous glori- fier d’avoir rendu aux sinistrés des services signalés, vous pourrez vous estimer heureux d’avoir collaboré au relèvement de notre chère patrie dont la devise doit rester toujours, pour les sinistrés et la Fédération, comme pour tous les Beiges, ne 1’oubliez pas L’Union fait la force. Ml R I' une coopérative, puisqu’il son dossier sera examiné exactement j, ]a même manière que par la voie de la bop' JI 'l iHIIh I I T H Ji j i hj tout a l’heure la Fédération n’a pas été créée pour être un organisme de combat, elle ne veut pas, aujourd’hui plus que hier, se dres ser en ennemie devant l’État, elle veut, comme au premier jour, servir d’intermédiaire entre le Gouvernement et les sinistrés, elle veut surtout aider ces derniers, elle a conscience d avoir rempli, dans eet ordre d’idées, un role que je n’hésite pas a qualifier de considerable, elle a vu, par 1’exemple du passé, qu’il y a généralcm.ent tout a gagner par les méthodes conciliatrices et elle est convaincue que e’est dq cette manière qu’elle rendra le plus de ser vices aux sinistrés. C. Imposer pour toutes les transactions la retenue de un pour cent opérée dans les coopératives. Au premier abord, il semble y avoir con tradiction entre, d’une part, 1’imposition de la retenue et, d’autre part, la liberté de faire ou de ne pas faire partie des coopératives. Cependant, quelque paradoxal que cela soit, il n’y a aucune contradiction réelle, ainsi que vous allez le voir. L’Etat ne s’est jamais engagé a payer de suite le montant des transactions, il l’a fait quelquefois, mais il n’y est pas tenu. Il ne paiera plus a 1’avenir directement l’indemnité transactionnelle fixée, pas plus que les indem nités résultant de jugements. Si le sinistré veut mobiliser son titre, il devra s’adresser a la Fé dération ou, ce qui revient au même, a une coopérative. Remarquez, je vous prie, qu’il ne pas d’une chose problématique, mais d’une chose certaine qui m’a été affirmée comme telle au Département des Affaires économiquês. Une exception est cependant prévue a ce régime. Il entre dans les intentions de Monsieur le Ministre des Affaires Économiquês d’en restreindre 1’application aux transactions su périeures a fr. 3.000 les autres, done celles ne s’élevant pas a plus de fr. 3.ooo conti- nueraient a être traitées comme elles le sont actuellement. Il entre, vous disais-je, dans les intentions du Ministre, mais aucune décision n’est prise quant a cette limite et je crois que la somme de fr. 3.000 pourrait être considérablement réduite (a fr. i.ooo par exemple), si votre assemblée d’aujourd’hui émettait un voeu en ce sens. L’autorité qui s'attacherait a un voeu émis par toutes les coopératives du pays, e’est-a-dire par l’émanation directe de tous les sinistrés aurait, je n’en doute pas, pour résul tat de modifier les intentions de Monsieur le Ministre. J’aborde maintenant un autre sujet de plaintes. Nos instructions portent Les coopérati ves ne s’occuperont pas des transactions dont le montant comprendrait, pour plus de la moitié, des réquisitions de laine et de cuivre a destination non industrielle ou commerciale. Elies écarteront aussi celles qui comporte- raient, pour plus du quart, des indemnités pour lesquelles le remploi n’est pas prévu par la loi et par le sinistré lui-même- Nous avons pris cette mesure paree que nous estimions que. nous devions employer les milliards que le public mettait a notre dis position dans le sens prévu par le public, je veux dire pour la reconstitution des régions dévastées, pour la reparation des dommages sérieux et non pas pour le paiement d’indem- nités, a un grand nombre de personnes ayant livré quelques kilos de cuivre ou de laine et n’ayantpas autrement souffert de la guerre. Cette mesure qui nous était inspirée paree que nous sentions être le sentiment général en Belgique a cependant du subir certains tempe raments et nous aurions voulu, par exemple, ne pas 1’appliquer dans des cas d’indigence avérée. Mais alors surgissait une autre difli- culté Quand avions-nous a traiter avec un indigent Les certificats d’indigence délivrés par les administrations communales ne sont pas pertinents ils signifient simplement que l’intéressé n’a pas, comme Ton dit, de biens - I'11 |l 111 MUI! {voir notre numéro du 22 /uillet) RiChiR contim^ rePrends ces divers points Il sera enjoint aux commissaires de 7" -,erde diriger toutes les demandes -action vers les coopératives. Il m’a au Ministère des Af- forineueiucM. L 6 'conomiques que des instructions seront |fa"'eTs en ce sens. ITI n’Y aura d’exception que si le sinistré a essément refusé de s’affilier a une coopé- fP1 ce dont son dossier devra fournir la 'Ve’ ])ureste.pourquoi, dans 1’avenir, sauf I reU\les cas trés rares, le sinistré refusera-t-il P"5affiliation A une coopérative, puisqu’il Lora que ,érative ou autrement, et puisqu’il devra, fens une hypothèse comme dans 1’autre, subir t même induction de un pour cent. B Toutes les transactions seront sou- fflises au même controle. «Actuellement les transactions faites a 1’in-' tervention des coopératives sont examinées au Contentieux de la Fédération, les autres sont examinées a 1’Office des Dommages de guerre. «Sans doute, les deux organismes doivent appliquer les mêmes lois, les mèmes arrêtés royaux, les mêmes règlements, mais 1’un les Applique plus rigoureusement ou avec plus de soin que 1’autre, l’un interprête telle disposi tion légale ou réglementaire dans un sens plus ou moins large ou même quelquefois dans un senstout différent de 1’autre. Il en résulte que letraitement auquel sont soumis les sinistrés n’est pas le même dans les deux cas. C’est la m grave inconvénient, un grand défaut, que dis-je, c’est une injustice. Eh bien, Messieurs, cette injustice va disparaitre, elle est méme déjaen voie de disparition. f «Eneffet, Monsieur le Ministre des Affaires économiquês et le Conseil d’administration (felaFédération ont décidé de commun accord deréunir dans un même local le service du jcontentieux de la Fédération et celui des [transactions au département. I «Cette reunion est faite, les deux services Isont établis dans un seul immeuble rue Thé- résienne. Il ne s’agit pas d’une fusion. Une fusion he serait d’ailleurs pas possible entre deux i organismes de nature dissemblablel’un privé, 1’autre ministériel. Il s’agit moms encore d’une absorption. Chacun des deux services reste indépendant de 1’autre conservant ses cllefs particuliere, Inn soumis directement a Monsieur le Minis tre des Affaires économiquês, 1’autre soumis uniquement au Conseil d’administration de la Fédératipn. Ce qu’il y aura de commun entre eux ce seiont les régies et les méthodes de controle. Il sera établi, d’accord avec le Départe ment et la Fédération, j’insiste sur cés mots, essieurs, d’accord avec le Département et ederation, il sera établi vade-mecum ou si vous le préférez, une sorte de code des sinis- t’és nontenant pour les deux services les memes instructions et réglant, ainsi de la même manièie, toutes les questions relatives aux ansactions, formation des dossiers, controle, emploi, barêmes a suivre, en un mot tout, Sans exception. q, ,Je.sais qu’on a fait grief a notre Conseil gen)min'S,’ra^on consenti a un arran- d’imen C e Ce 8enre, on y a vu une réduction nutio 'ltanCe’ 11011 PaS s’mPlement une dimi- préroo-cpaPltlS’ mais' presqu’un abandon des Pablique, Quio h S Savonsaux membres de la presse mais'1, 51en voulu prendre ainsi notre défense, Je dois vous répéter ici ce que j’ai dit s’agit I J I!

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Het Ypersche (1925-1929) | 1922 | | pagina 3