Lw ^blions fW^P’T L rép<>nse Uettra T -•<de: publiécS (lans !eJevoirCC- les s- Lx'cl, propres pour la Cour d’appel de M. EMIoBf <lont le Ce sont gjsscowrs nt- e trés JL jiii - L sont incapables de veiller a leurs intéréts. Il faut qüe l’État les prenne sous sa protec tion. Sans doute le système de la reconstruction par l’État a donné lieu a de graves mécomptes et a des abus indéniables. Aussi est-ce a [’amelioration du système qu’il faut tendre. Ces abus se sont produits surtout a 1’occa- sion de la fixation de la valeur 1914 des biens détruits. Le calcul de l’équivalence est aujourd’hui mieux établi et s’il faut renforcer encore les garanties, qu’on le fasse. Mais il y a aussi l’exécution des travaux qui doit être surveillée de plus prés. Les plans de reconstruction ne sont pas toujours dresses avec la compétence voulue et des mécomptes sérieux ont été constatés en matière de reconstructions agricoles. Les matériaux fournis ne sont pas toujours de premier choix. Beaucoup laissent a désirer. Les travaux ne bont pas toujours executes suivant les régies de l’art. Enfin, et la remarque en a été faite a la Chambre par M. Colaert, les travaux ne s’achèvent pas. Je me rallie ace qu’il a dit a ce sujet. Les plaintes ici '■sont pleinement justifiées. Je demande done a l’honorable Ministre d’organiser un controle sévère, tant dans l’in- térêt de l’État que dans l’intérêt des sinistrés. Je lui demande de tenir la main a la stricte exécution des cahiers des charges et de faire exécuter au besoin d’office les travaux en retard, chaque Ibis que la négligence de Fen- trepreneur est manifeste. Messieurs, a cóté de la reconstitution par l’État, nous avons pu suivre la reconstitution par l’initiative individuelle. Si celle-ci ne s’est pas pleinement manifestée, la cause en est en partie aux lenteurs de la procédure en repa ration. Le sinistré avant de s^gngager veut être fixé quant a l’étendue de ses droits. 11 considère de plus en plus le système des avances comme un expédient le jugement zdéfinitif seul Jui donne les garanties- qu’il désire. On a beaucoup parlé a la Chambre de Fac tion des tribunaux des dommages de guerre. Le parlement étant saisi d’un projet de loi en vued’accélérer le travail de ces juridictions, nous aurons l’occasion de revenir surce sujet. II est incontestable que les chiffres sont effrayants [.284.948 demandes dedommages aux biens pour l’ensemble du'pays, dont i5o.27o jugées définitivement au 3i mars 1922. 241.499 demandes de dommages aux per- sonnes, dont 143,708 jugées définitivement a la mème date. Sans doute, parmi ces demandes, il y en a un grand nombre d’importance secondaire, qui encombrent les róles des tribunaux. Je persiste acroire que si l’on veut aboutir, il faut, ainsi que je l’ai dit dans le rapport que j’ai eu l’honneur de présenter Fan dernier au nom de votre commission des régions dé- vastées, nous engager résolument dans la voie des transactions en multipliant les'orga nismes de conciliation. La loi a accordé a l’honorable Ministre des Affaires Économiques le droit de transiger, sans homologation du tribunal, quand les de mandes ne dépassent pas 5o.ooo francs. II a fait appel au concours des coopératives. Le rapport qui >,nous est présenté au nom de la commission nous donne le relevé des transactions passées a leur intervention. Leur nombre au 6 juin dernier s’élevait a i3-45o pour l’ensemble du pays- Sans doute, ce concours n’est pas a négli- ger et on ne peut que rendre hommage au dévoüment et au désintéressement de ceux qui le fournissent. Mais si parmi les coopératives il en est dont le rendement est appréciable, ilen est d’autres dopt le fonctionnement laisse beaucoup a ci-dessous le discours de ]es annales parlementaires du Ministre. Cetté publication lecteur impartial d’apprécier le crjtiques purement objectives notre Journal. II est regrettable "mnstater que le manque de contact sinistrés amène les mandataires de a avancer certaines inexactitudes pré- - j Tl v a du reste dans ce discours bonnes choses aussi. g NöLF. Messieurs, le document été publié en annexe du rapport présenté' C Chambre par l’honorable M. de Liede- I 1 au nom de la commission chargée I'?" 'ner Ie budget des dé'penses recouvra- Ii’Tdonne un aperqu de Faction du départe- „t des Affaires Économiques et de l’ceuvre r die au point de vue de la restauration F en insistant plus particulièrement sur 'effort qui a été fait pour la reconstitution des Lions dévastées. I Quand on songe a ce qu’étaient ces régions lu’iendemain de l’armistice, on ne peut être mi’émerveillé des résultats obtenus. Les terres sont niveléés et cultivées sur Lgö.000 hectares, qtie la guerre avait bou- [eversés, e’est a peine si 5 p. c. demeurent Hans leur état de dévastation. Nos villes et nos communes renaissent a la lie. Ypres, Dixmude, Nieuport se relèvent de leurs ruines et dans les campagnes des habi tations multiples se dressent un peu partout. I On peut done dire d’une faqon générale que ■’oeuvre de la reconstitution est en bonne voie let quand on songe a l’étendue du problème g -qu’il s’agissait de résoudre, aux difficultés I sans nombre que Faction gouvernementale ■evait rencontrer pour faire face a un cata- Iclysme sans précédent et rappeler a la vie des II régions oü tout avait disparu, oü tout était 'gj eréer et 'a organiser, il serait vraiment ■iiljuste de ne pas rendre hommage a ce qui a ■été fait, quelles que soient les fautes et les ■weurs commises. Ceci dit, j’aborde les quelques points que ■je me suis proposé de traiter. Les résultats obtenus dans nos régions dé- vastées sont dus en partie a Faction de l’État, en partie a Feffort individuel. Les deux systèmes reconstitution par i’Etat et reconstitution paf l’initiative privée ontmarché de pair jusqu’ici, et je pense qu’ils sont encore appelés a se compléter, tout au rnoinspour un certain temps. .D’après les documents qui nous ont été sou mis, Faction de l’État s’est largement mani- lestée au point de vue de la restauration des terres et en matière de reconstructions. Four ne prendre que les chiffres cités par [honorable Ministre au cours de la discussion de son budget a la Chambre, nous constatons ffue pour Ypres notamment sur les i.56g mai sons figurant au dernier relevé 767 ont été ‘econstruites par l’État, 242 au moyen d’avan- ces administratives, 322 par des particuliers et 238 en dehors des dommages de guerre. Fl est incontestable, en présence de ces données, que Faction de l’État a été utile et a [argement contribué a la reconstitution du Pays et l’on comprend dés lors que 1’ho- uorable Ministre songe a maintenir 1’interven- «011 directe de l’État. D aPrès les déclarations qu’il a faites, il va e oicer d’exécuter les contrats en cours et il °mpte conclure de nouveaux contrats dans es localités oü il constate que l’initiative Pnvée ne peut pas faire face aux besoins. fau^ SUPPose due’ Par contrats en cours, il I entendre aussi les contrats signés et dont sinistrés demandent l’exécution^ 3 a des sinistrés qui ne peuvent pas ^ünstiuire par eux-mêmes. Ce sont ceux ment qui ne sont pas sur place, ceux rapatriement n’est pas encore assuré, aussi les personnes d’Êige ou celles qui désirer, et puis il y a des régiops oü il n’existe pas de coopérative. Il semble que les commissions d’arbitres, que la loi permet de eréer, pourraient trés utilemënt compléter Forganisation des coopé ratives partout oü celles-ci font défaut ou de meurent inactives. Il y aurait lieu d’aviser aux mesures a prendre en vue d’activer Finstruction des affaires. Ici encore les commissions d’arbitres appa- raissent comme l’organisme tout indiqué, puisqu’en dehors de leur mission de concilia tion elles font la constatation et l’évaluation des dommages. En les faisant fonctionner par commune, mais d’une facon réguliere, Finstruction des affaires poürrait se faire rapidement et le travail des tribunaux s’en trouverait considé- rablemcnt soulagé. La plupart des affaires, sauf celles nécessi- tant l’intervention des spécialistes ou de tech- niciens pourraient être instruites avant d’arri- ver a l’audience. Enfin une autre question qui mérite toute l’attention de l’honorable Ministre, c’est la nécessité de prendre des mesures en vue de hater Finstruction des affaires frappées d’appel. Le nombre de chambres auprès des cours est insuffisant, de même que le nombre de commissaires de l’État. .C’est du moins le cas de Gand. L’appel, par suite des lenteurs de la procé dure, constitue une véritable entrave a l’ceuvre de la reconstitution. M. le Ministre poürrait obvier a la situation que je lui signale et qui donne lieu a des plaintes fondées, qn créant des chambres pour l’examen des affaires concernant les arrondis sements d’Ypres et de Fumes, pour lesquels la loi autorise des mesures spéciales a raison du grand nombre de dommages a régler dans ces arrondissements. Cette création s’impose d’autant plus que le nombre d’appels s’accroit journellement par suite des appels dits conservatoires Dès que les indemnités allouées dépassent un certain chiffre, les dossiers sont réclamés a Bruxelles pour être soumis au service du controle juridique et technique. Comme le délai d’appel n’est que d’un rnois a partir du prononcé et que ce délai se trouve en fait réduit par suite du temps nécessaire a l’envoi des dossiers, l’examen ne peut se faire en temps utile. Le département, pour sauvegarder les droits de l’État, fait done ihterjeter appel a titre conservatoire, quitte a se désister dans la suite. Seulement, la cour de Gand, se basant sur un arrêt de la cour de cassation du 10 mars 1921, sans avoir égard au désistement de l’État, se réserve le droit d’examiner le fond et confirme ou réforme les décisions inter- venues. De la des retards dans les affaires, pour lesquelles il n’y aurait pas eu d’appel si le délai accordé pour le controle eut été suffisant. Il y a la une situation dont les sinistrés se plaignent a juste titre et que je signale a l’attention de l’honorable Ministre. II faudrait ou bien prolongerle délai d’appel ou bien renforcer le service du controle. Je voudrais, en terminant, dire un mot de la circulaire de l’honorable Ministre visant les cessions de dommages de guerre. Cette question a été longuement traitée a la Chambre par l’honorable M. Colaert et elle a provoqué une certaine émotion dans le pays sinistré, paree que l’on s’était mépris sur la portée exacte de la circulaire en question. Cette circulaire interdit, a moins d’autorisa- tion expresse, toute opération sur dommages de guerre a quiconque exerce une fonction ou un emploi prés d’une cour ou d’un tribunal des dommages de guerre et elle refuse la priorité a l’examen des dossiers des ces- sionnaires qui acquièrent des dommages h| j i ii 1

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1922 | | pagina 5