II w i I HI I "I Illllll ’III MM' I IM I hui I' il i» iWi 'MTI i r flMllll A IJ II iiltilil I11I III iiffliiiiiMi Hli Ml wi lil! IIII iWnt® I IH r'M 3»™?. ■Hillis h Sénat HI! gouvernement qu’iL affectation linées t— I k‘ 1 ontinuons d reproduce ci-après, d’après °ieS parlementair es, les(tiscours> les plus ^its pour nous, qui furent prononcés aux mières séances 1lX.inémes i- plupart des iiJliili I qui manquent de briques et qui protestent centre les licences d’exportation. En fait, la i reconstruction va être arrètée, si 1’on ne prend I des mesures pour empêcher l’exportation de 1 nos briques. Il y a peut-être des motifs pour accorder certaines licences, et Ton ne peut être trop absolu en ces matièrés mais le danger est grave pour nous et, déja, dans la plupart des adjudications qui se font a présent, les entrepreneurs ne se présentent plus guère, paree que, n’ayant pas de contrat, ils ne sont pas certains de pouvoirse procurer des briques. M. LE COMTE DE BROUCHOVEN DE BER- GEYCK. Parlez-vous surtout póur les ré*- gions dévastées, ou pour 1’ensemble du pays M. Coppieters. Je p.arle pour les régions dévastées et, spécialement, pour les deux Flandres et le littoral. Les autres régions du pays possèdent des briqueteries locales qui peuvent faire face a leurs besoins. Si l’honorable ministre pouvait nous donner quelques assurances pour l’avenir, ellcs se- raient bien accueillies par ceux qui contri- buent a la reconstruction des régions dévas tées. Tout le monde est d’accord pour recon- naitre l’énorme effort qui a été accompli dans ce but, et il. serait profondément regrettable que la pénurie de briques .vint aamihiler eet effort. Nous avoirs obtenu un merveilleux résultat faisons 1’impossible pour ne pas le compromettre. M. DlGNEFFE. Messieurs, 1’examen du budget des affaires économiques ne comporte guère en ce moment de discussion sur des questions d’ordre general. Lorsquenous avons examiné ce budget en commission, nous avons été frappés de constater un développement considérable du fonctionnarisme mais l’ho norable ministre, qui a bien voulu assister a deux de nos séances, nous a parlé de ce phé- nomène dans des termes tels que je suis per- suadé qu’il fera 1’impossible pour empêcher ce foisonnement de la bureaucratie Je me léve seulement pour attirer 1’attention non seulement de M. le ministre des affaires économiques, mais aussi de M. le ministre des finances sur le fait que, depuis 1’armistice, les communes sont dans l’impossibilité de faire argent des titres qui leur sont remis con> me avances- provisionnelles 4 valoir sur nos reparations a titre de dommages de guerre. Je puis parler de la chose en connaissance de cause, la ville de Liège ayant requ, en février 1921, des titres représentant une som- me de 15 millions que nous n’avons pu réaliser jusqu’ici Nous nous sommes adressés pour escompter ces titres a diverses autorités. J’en ai parlé successivement au ministre des affai res économiques et au ministre des finances, mais, jusqu’aujourd’hui, nous n’avons encore rien obtenu Or, le fait que je signale met les communes dans une situation extrêmement difficile. Elies se trouvent dans 1’obligation d’emprunter de 1’argent aux banquiers, ce qui leur coüte au moins 6 p. c., alors que si elles avaient la possibilité de faire ce que peut faire tout citoyen beige, ce serait un grand allègement pour leurs finances. J’espère que l’honorable M. Van de Vyverevoudra bien, cette fois en core, faire un effort pour solutionner ce pro- blème. Il me l’avait promis et j’avais cru un moment que l’affaire était, sur les dires de l’honorable ministre, conclue. Comme elle ne 1’est pas, je me permets d’adresser ce rappel a M. le ministre, dans l’intérêt non seulement de la ville de Liège, mais de nombreuses communes qui sont dans le même cas que la nótre. L’honorable comte de Brouchoven de Ber- geyck a parlé du fonctionnement des tribu- naux de dommages de guerre. Je suis pret a dire que les observations qu’il a présentées au sujet de certains tribunaux du pays, peu vent s’appliquer au tribunal de Liège. Peut-être les lenteurs du travail du tribunal tiennent-elles un peu, M. le ministre me per- mettra de le lui dire, a la faqon dont il a recru- té les commissaires d’Etat. Quelles sont les questions que ces tribunaux ont a trancher Leur étude demande surtout l’intervention d’hommes compétents en ma- tière devaluations de constructions, par con séquent, d’architectes et d’ingénieurs. Or, si M. le ministre veut bien jeter un coup d’oeil sur la composition du commissariat prés le tribunal des dommages de guerre de Liège, il pourra se rendre compte qu’il n’y a guère que des avocats qui siègent dans le dit com missariat. Cen’est pas moi qui dirai du mal des avocats, mais il est certain, que, pour activer l’étude et 1’instruction de nombreux dossiers qui restent en soufirance devant le tribunal de Liège, ces avocats nommés commissaires seront obligés de se faire assister, pour l’étu de de leurs dossiers et pour la rédaction de leurs conclusions en matière devaluation du coüt des reconstructions, par des architectes et des ingénieurs, seuls compétents pour se prononcer en connaissance de cause sur pa red sujet. Pratiquement, les commissaires de l’État, lorsqu’ils sont saisis de pared examen, doi- vent faire appel a des spécialistes pour les aider a trancher le cas devant lequel ils se trouvent Il faudrait fixer une proportion d’avocats qui ne serait jamais dépassée. M. Digneffe. J’incline a penser qu’il faudrait renforcer le nombre des architectes et des ingénieurs nommés membres des commis sariats, et notamment le nombre de ceux nommés au commissariat de Liége. M. Beauduin.J’ai, Messieurs, parcouru les régions dévastées des Flandres, du Bra bant, d’une partie de la province de Namur et du Luxembourg. Une impression générale se dégage de cette visite. C’est la beauté, la grandeur de l’effort accompli par la Belgique pour réparer ses ruines. A l’occasion de la discussion de ce budget, j’ai la conviction que le Sénat tout entier se joindra a moi pour féliciter tous ceux qui ont contribué a ce beau résultat. Ces félicitations s’adressent au gouvernement, au nombreux personnel de ses administrations, aux archi tectes, aux entrepreneurs et aux ouvriers, sans oublier les autorités communales, qui ont fait preuve de beaucoup d’énergie. 1 Un point est particulièrement remarquable; une circonstance spéciale me fait un devoir de vous le signaler spécialement tous les ter rains inondés et bouleversés des Flandres sont remis en culture, bien qu’il reste cepen- dant environ 5o p. c.des fermes a reconstruire. Les cultivateurs des Flandres ont fait preuve d’une belle et grande énergie. La constatation, messieurs, de ce résultat augmentera certaine- ment les regrets que rious éprouvons de ne pas voir ici M. le ministre de l’agriculture et nous engagera a renouvelerle veeu de le revoir bientót parmi nous. Je tiens a signaler au est regrettable que l’on ait créé deux catégo- ries dansles reconstructions la reconstruction des biens particuliere et la reconstruction des édifices publics. J’ai constaté dans le Luxem bourg, des villages éloignés des gares, com plement reconstruits, sauf l’église et l’école. Or, pour reconstruire les habitations, il a fallu souvent faire de nombreux travaux pré- paratoires, établir un chantier, des voies De- cauville, amener dans les villages les ouvriers, les loger tout cela coüte et sera a refaire dans des conditions défavorables quand il s’agira de reconstruire l’école ou l’église seu lement. La reconstruction des églises est surtout poussée par M. Coppieters, nötre collègue, le haut commissaire d’Ostende. J’ai l’impression qu’il a admirablement I reconstruit la ville de Nieuport et les villages de la cóte, je regrette qu’il ait un peu négligé les villas de Westende et de Middelkerke. Je lui recommande d’y porter toute son attention: I III fl 1 --7 du Sen atN'os lecteurs relèUeront [es inexactitudes qui s’y trouvent. 1 r orateurs qui parlent de notre 1 7 pas nne connaissance suffisante de ce 'passe en réalité, et un petit pen d’eau \^,lniustlrlcllesupitalcsco,llell/er. J Croquet. Messieurs, je dois signaler (’attention de M. le Ministre des affaires nomiques la rédaction de l’arrêté royal du rs 1922 (publication 19 mars), pris en exé- tion de 1’art. 5obis de la loi du 6 septembre 21 interprétant et revisant la loi du 10 mai msurlaréparation desdommages deguerre. ’article 5obis est rédigé comme suit Le tribunal allouera au sinistré, a titre de 'me rémunératrice, la moitié des Economies istifiées que ce dernier aura réalisées dans affectation au remploi des allocations deter ges conformément a 1’article 43, l’État tant déchargé de l’autre moitié. La constata- ion des économies sera organisée par ajrêté oral. iL’article ler de eet arrêté royal porte que Is dispositions de 1’article 5obis de la loi du septembre 1921 ne sont applicables que dans fecas ou l’indemnité définitive a été fixée et le ■emploi intégralement accompli. Jepense que cette expression de remploi fctégralement accompli est malheureuse et leut être de nature a fausser complètement l’interprétation et l’application de 1’article loiis de la loi Cet article que j’ai propose a pour but d’in- jiter le sinistré a effectuer un remploi judi- lieux, a borner les dépenses de rétablissement liK choses utiles, a rechercher les meilleurs Ip, a renoncer aux matériaux de luxe, a Wrer, en un mot, le remploi en bon père de ■milk. ■fit, ce remploi judicieux n’est pas précisé- Ifflentle remploi intégralement accompli, c’est le contraire, ce n’est que le remploi lacconipli dans la mesure utile a la restaur,a- I ionéconomique du pays. Le mot intégrale- I |nt»semble exclure les modalités permises I- Isouhaitées. I pansdoute, l’écenomie ne peut être justifiée I fonstatée que lorsqu’elle est définitivement I pee, que tout le travail est fini et qu’on I toten dresser un décompte définitif. Je suis |uadé que l’expression 1c remploi intégra- H pent accompli n’a pas d’autre portee dans isprit deM.le ministre, mais elle aun double H “s 'et je crois qu’il eüt été préférable, pour H Per toute erreur d’interprétation, de lui pituer cello de les operations de remploi H "minées r sont les opérations de remploi qui doi- F être accomplies, et non pas tin remploi tegral. H lesPère que le ministre voudra bien se H taie' accort’ sur cette interpretation. Hf1, Coppieters. Je désire simplement ■er Une question a M. le ministre. Ceux S011t chargés de la reconstruction des nS dévastées ont en ce moment une pré- PatlOntlés grave a raison de la pénurie de C^et’ c’ans ’es regions des Flan- ^Bbri( 1CUP()11’ IFxmude, l-’urnes et Ypres) jUe est clement essentiel dans les tra- ^Eerre 1 1CC01'struction la pierre de taille, la ^Eployés110'11 ''éton armé n’y sont guère f&Expoi't-'f 011 a acc01’dé des licences pour fElkir.enl '°n ^es ’,r'ques en France, oü actu- I lction°T ^ran<’ cdfort dans la recon- 110Us a trance s'était laissee distancer ^Ettraj.gj. j]1, actuellement, elle tache de se I nt dan. y a d°nC un tré's grand mouve- ■n’evées icf1 leconsh'uction. Les briques sont ■eS°llviiers^'" cons'-ructeurs francais... et r^°'s o eIgeS KUIVC1,t- C’est si vrai que E^rives deV^'^ ■i0Urne”cment des plaintes a Part des entrepreneurs beiges ii ill 111 a i 1 M. LECOMTE DE BROUCHOVEN DE BERGEYCK. ■1 "ill Ill 11IW ill! IH lil llf lli

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Het Ypersche (1925-1929) | 1922 | | pagina 3