que
achevej- leur;
Autre
leSj>se Saint-Pierre
esseI-Loo réclame
son école et éprouve
beaucoup de dtfficultés a obtenir satisfaction.
Mon honorable collègue, M. échevin
de la commune, me soutiendra pour deman-
der que l’on hate lestravaux de reconstruction
dans cette commune essentiellement ouvrière
oü les enfants souffrent du manque d’écoles.
A Aerschot on a travaillé avec moins de
luxe et les travaux avancent.
Dans la partie wallonne du pays, on a eu
recours surtout, et avec succes, aux recon
structions par l’État.
A Dinant, les personnalités qui ont travaillé
a la reconstruction méritent certainement des
felicitations. On ne peut pas dire qu’il y ait
grand luxe, mais Ton doit reconnaitre quec’est
bien reconstruit, avec goütmême les plus
humbles demeures sont élégantes. La collégiale
est achevée et fort bien restaurée l’on discute
pour savoir si l’on rétablira la tour a bulbes.
Les discussions sont trés vives, cela n’étonne
personne. Si je puis exprimer mon -avis, je
trouve qu’il n’y a pas de raisons de rétablir
une hérésie de style.
Dans les villages du secteur de Dinant, les
reconstructions sont trés avancées, mais l’on
réclame partout des écoles et, encore une fois,
ici l’on éprouve des difficultés que je signale a
l’honorable ministre des sciences et des arts.
J’arrive au Luxembourgl’on peut dire que,
sauf pour les églises et les écoles, le Luxem
bourg est complètement reconstruit.
Je sais qu’il y a eu la des critiques que je
comprends, mais je n’ai pas ici a les examiner,
je nc vcux voii en ce moment que le résultat,
qui est un beau résultat.
Le haut commissaire adjoint a peut-être
des défauts, mais il faut reconnaitre qu’il a
mis a sa tache une grande activité, beaucoup
de méthode, de dévouement et de savoir, et
que les villages reconstruits sont vraiment
beaux de ligne et d’aspect.
M. le baron Orban de Xivry. Nous
sommes d’accord avec vous pour nous réjouir
de l’ceuvre accomplie et pour en féliciter les
artisans.
M. Beauduin. On a dit a un moment
donné qu’il y avait luxe de pierre de taille
j’ai pu constater que les anciennes construc
tions avaient autant de pierres de taille et sou
vent plus que les nouvelles.
Ici se place une observation le trafic dans
la vente des remplois immobiliers. On est allé
trop loin, beaucoup trop loin et l’on arrive a
détourner des sommes, qui étaient destinées
a reconstituer des richesses détruites pen
dant la guerre, pour les aftecter a des usages
sans doute utiles, mais qui n’ont rien a voir
avec la restauration du pays. J’attire Latten-
tion de M. le ministre sur ce point, d’autant
plus que le remploi dans une autre commune
est, par la loi, subordonné a l’autorisation
préalable de ce service.
Messieurs, lorsqu’on étudie le budget a son
bureau, on sent la profondeur de la plaie et
un sentiment de découragement s’empare de
vous. L’on se pose la question Cömment
notre pays pourra-t-il se relever de ses ruines,
de ses dettes
Mais lorsqu’on parcourt les régions dévas-
tées, qu’on voit ce travail intense, ces mai
sons, ces fermes, ces.usines qui se relèvent,
l’on sent la beauté, la fierté de ,1’ame beige,
qui ne veut pas se laisser abattre, qui veut revi-
vre, qui veut que son pays reprenne la place
d’honneur qu’il occupait avant la guerre parmi
les pays civilisés l’on sent la volonté, intense
dans tous les domaines, agriculture, industrie,
artl’on sent cette volonté de vivre dans tou-
tes les classes de la société et alors l’on se
remet a espérer dans l’avenir de la patrie tant
aimée.
M. Van de Vyvere, ministre des affaires
économiques. Messieurs, je dirai quelques
paroles trés brèves en réponse aux différents
orateurs que nous avoirs entendus. Je me per-
mettrai de commencer par la fin par le dis
cours de l’honorable rapporteur. Son rapport
et son discours sont le résultat d’une étude
attentive du sujet. L’honorable M. Beauduin
s’est donné la peine de parcourir les régions
particulièrement atteintes par la guerre et les
observations qu’il nous présente prennent, par
suite de son contact avec les faits, une impor
tance considérable.
Une partie de son discours est d’ordre
financier. Elle concerne les recouvrements
vis-a-vis de l’Allemagne et seratraitée, je pen-
se, par le premier ministre, qui a cette question
dans ses attributions.
Parmi les observations de l’honorable rap
porteur, il en est deux ou trois qui m’ont
frappé. II a parlé de la situation du sud de la
Flandfe occidentale. C’est, en effet, la région
qu’il a été le plus difficile de restaurer. La
population, profondément atteinte, était dé-
cóuragée l’accès était particulièrement diffi
cile les routes étaient en mauvais état les
chemins de fer vicinaux étaient détruits. Et
les communications étaient difficiles a rétablir
a cause de la destruction des travaux d’art.
C’est ainsi qu’a Warneton et dans les commu
nes voisines il a fallu et il faudra encore un
effort plus intense qu’ailleurs pour mettre ces
localités au même niveau que les autres, mais
nous y arriverons.
En ce qui concerne spécialementle pont sur
la Lys, c’est une question que le département
des affaires économiques n’a pas a trancher.
C’est au département des travaux publics
qu’il appartient de la résöudre. Le popt est
situé a un endroit oü la Lys est mitoyenne
entre la France et la Belgique., Les travaux
ont été retardés par la nécessité de s’entendre
avec les services francais.
M. Beauduin. Mais aurons-nous satis
faction
M. Van de Vyvere, ministre des affaires
économiques. Je crois que le département
des travaux publics est sur le point d’aboütir
et que, dans trés peu de temps, le travail sera
mis en adjudication.
C’est, comme l’a signalé M. Beauduin, la
condition essentielle de la reconstitution de
la région.
M. Guyaux. Etlasucrerie
M. Van de Vyvere, ministre des affaires
économiques. Oh, pour la sucrerie, il faut
autre chose que le pont. Il faut le canal, si
jai bien compris. Il n’est pas encore fait. Je
souhaite qu’il le soit le plus tót possible, mais
cette question concerne le ministère des tra
vaux publics.
Je ne suis peut-être pas entièrement d’ac-
cord avec l’honorable rapporteur sur sa con
ception de la restauration d’Ypres. Notre
esthétique réclame autre chose que la seule
beauté des ruines. Sans effacer les traces
glorieuses dé la grande guerre, nous voulons
rendre la vie a nos monuments, et en assurer
la perennité. Pourquoi n’adopterions-nous pas
pour la restauration des ruines les plus insig
nes la même méthode que les Ffanqais pré-
conisent pour la reconstitution de Reims
Les monuments d’Ypres représentent pour
nous, West-Flamands, des souvenirs sacrés,
que ni le fer, ni le feu ne doivent effacer. En
les restaurant avec une pieuse vénération,
nous conserverons toutes les parties qui ont
échappé a la destruction, nous receuillerons
avec soin les pierres et les debris, nous recon-
stituerons les ornements et les sculptures,
dont les fragments épars perdraient bien vite
toute beauté.
Noussaurons, comme les Franqais a Reims,
rendre aux monuments leur vie d’autrefois
tout en leur gardant le caractère impression-
nant de témoins de la grande guerre des na
tions. Ces ruines redeviendront vivantes, par
ee qu’elles pourront être aflectées de nouveau
a leur destination ancienne. C’est la la vraie
conception de la restauration. J’espère que,
l’ceuvre accomplie, nous aurons l’approbation
des esthètes, mais certainement nous aurons
avec nous toute Fame de la population. (Trés
bien
Je passe rapidement aux observations d’au-
tres orateurs. M. le baron Gillès de Pelichy,
rapporteur du budget des affaires économi-
balnéaires procurent le pain quo-
les statlÜ" habitants des villages.
tidien^pPlETERs- - C’est la faute des Pro'
en partie tout au moins,
'priétapES\UDUlN. - En partie peut-être.
■d' :p tiens a rendre hommage a l’a-
fpCl J 1 4- 1-
steles travaux du secteur que dinge
vanCC11-ffil0 sénateur.
!h0Iixinude sera une belle ville, bien conque
w' batie. Dixmude, M. le ministre, de-
„n canal la reliant a Roulers et une
nl rje. si vous voulez lui donner le canal,
SUtf c soignerai pour la sucrerie. (Hilarité.)
VlNCK. Comme division du travail,
re n’est pas mal
yl beauduin. Je vous ai deja parlé des
eSa Ypres, monsieur le ministre. Je sais
l’honorable bourgmestre est fatigue de
vjvl-e au milieu des ruines. J’espère que vous
ferez tout au monde, pour le convertir. Les
ruines d’Ypres expriment la gloire du passé,
L. souflïances de la guerre ne les restaurez
aS piles sont d’une beauté a laquelle vous ne
Jouvez rien ajouter.
VlNCK. C’est plus facile a faire en
5ucre... (Sourircs.)
M. Beauduin. Les environs d’Ypres ont
^té profondément boüleversés, il reste natu-
rellement beaucoup a faire'il me parait néces
saire de maintenir, pour un certain temps
encore, le haut commissaire et ses adjoints et
detacher d’encourager les constructionspar
l’État c’est 1c moyen rapide et économique
Je reconstruction des villages détruits.
Partout on réclame le reglement définitif
des comptes, d’avances.
Dans ces pays, l’habitant ne veut pas s’en-
detter, et il a raison. C’est pourquoi il attend
Lie complement des sommes auxquelles il a
■jliüit pour reconstruire. L’actif bourgmestre
[1 de Poelcappelle, notamment m’a prié d’insis-
■iter sur ce point.
a|> Les constructions qui restent a moitié ache-
vées, constituent une dépense infructueuse,
etpourle própriétaire, et pour lacommunauté.
.J’arrive au secteur de Wervicq. La aussi de
l’activité, mais moins de vue d’ensemble les
reconstructions a Menin, Wervicq et Confines
sont assez nombreuses, mais j’ai été pénible-
I ment impressionné, par ma visité a Warneton:
<g5o maisons avant la guerre, toutes complè-
1 fenïent détruites de même que l’église, l’hótel
I de ville, les écoles 5o maisons seulement
I sont reconstrtiites malgré l’activité des auto-
I rités communales. II y a dans cette contrée
un peu de découragement. Les habitants ont
I besoin d’être réconfortés allez les voir, mon-
I sieur le ministre, parlez leur, promettèz leur
I de reconstruire le pont qui reliera la Flaiïtlre
a la trance. II me seinble que c’est un devoir
du gouvernement de hater cette reconstruc
tion qui doit ramener la vie dans cette partie
wallonne des Flandres. Je la recommande tout
I spécialement a M. le ministre.
Je suis arrivé a Termonde un jour de mar-
I ché et j’ai eu l’impression d’une grande acti-
v'té, d’une vie intense et réconfortante.
La reconstruction de la ville, si belle autre-
iois, a été faite surtout par l’initiative privée,
i ajdée d’avance et il ne me semble pas que celle-
ait donné entière satisfaction, notamment
I -au point de vue esthétique.
A Louvain, la reconstruction est plus mo-
j eine Louvain veut être une grande et belle
i 'j e> et de fait on y a beaucoup travaillé et
blen travaillé.
Le vieux marché est d’un bel aspect. La
Construction de la Grand’Place n’avance
Pas a souhait, mais la conception est belle.
blenSem^e des reconstructions est remarqua-
mie .réserve cependantcertaines rues
®anquent d’unité.
Les Louvanistes demandent eux aussi le
enient des avances promises et des soldes
/imderet beaucoup ont dü emprunter pour
's constructions c’est regrettable,
point Quand va-t-on reconstruire
!WI