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Ypres les Eaux
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Le Terrain de l’ancien Hópital
Pour la Federation des sinistrés
de I’arrondiss. d’Ypres,
(s) Arth. BUTAYE.
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plein, refoulé sans a-coups, les eaux dans les
tuyaux du premier secteur aboutissant aux
réservoirs remplaqant provisoirement la cuve
de passage a installer sur le terrain de 1’an-
cienne campagne'Verschoore. Ces trois réser
voirs, renforcés bientót par quatre autres, sc
trouverit a la cóte 32, point culminant entre
la station de pompage et la villesurélevés de
trois metres, ils donneront unê puissance de
chute d’environ i5 mètres, la base du beffroi
se trouvant a la cote 19,80. 11 en résulte que
bien que le chateau d’eau ne soit pas encore
reconstruit, les Yprois disposeront déja d’une
pression d’eau dépassant la hauteur des pre
miers étages.
Circulant le long de la conduite d’amenée,
nous avons pu nous rendre compte des pro-
grès realises par nos ingénieurs depuis Dic-
kebusch jusqu’a l’entrée en ville, des vannes a
accès facilcs divisent la conduite en plusieurs
sections al’extrémité de chacune.d’elles est
adaptée uneconduite de décharge ou de purge.
En cas d’accident, il ne sera pas nécessaire
de mettre a sec les 4 kilometres de conduites
pour procéder a la reparation d’autre part,
le nettoyage des tuyaux, par leur purgeur,
pourra se faire aussi souvent que les ci i con-
stances 1’exigeront et ceci, sans arreter tota-
lement la venue des eaux en ville.
Lors des épreuves, toute la tuyauterie a été
soumise a une pression ^le 10 atmospheres,
alors qu’en service elle ne devra supporter
qu’une compression maxima de 3.
Les 400 robinets déja reliés a la canalisation
et les tanks qui se remplissent a la place
Vanden Peereboom, recevront comme alimen
tation journalière et par une seule pompe,
environ 576 m3, d’eau, la seconde n’entrant
cn action qu’au fur' et a mésure des besoins.
Un troisième groupe est prévu pour le cas on
un accident empêcherait la mise en marche
d’un des deux premiers.
Si comme moven de pompage rien n’a été
négligé, nous nepouvonsnéanmoins pas perdre
de vue que son rendement continu est subor-
donné a Ia capacité en eaux de l’étang de
Dickebusch. N’oublions pas, qu’avant les hos-
tilités, les deux étangs nous fournissaient a
peine l’eau indispensable par temps de séche-
resse aussi devons nous insister tant que
nous le pourroris, auprès des autorités, pour-
que la seconde moitié du programme de la
distribution, pasmème étudiéepour lemoment,
vienne compléter notre nouvelle installation.
Alors seulement, Ypres disposera de la
mème quantité d’eau qu’avantguerre et 1’effet
de la presence de compteurs aidant, nous
serous assurés contre toute pénurie. Commune
adoptée et possédant en 14 la. canalisation de
l’étang de Zillebeke, l’État ne peut.se dérober
a ses devoirs et a ses obligations et doit pour
eet étang, prendre les mémes mesures que
pour 1’autre. Nos idylles feraient bien cepen-
dant de veiller au grain et d’éviter qu’il y
ait partie remise aboutissant comme résultat,
a partie perdue.
Quant a la qualité de 1’eau de notre étang,
des échantillons prélevés a la sortie des pré-
filtres et envoyés a 1’analyse, nous flxeront
bientót.
provisoire. Voila au moins ,ce qui s’appelle
de la mauvaise spéculation puisque ces bara
quements sont destines a être démolis d’ici un
temps plus ou moins long selon ce que dure-
ront les dommages de guerre. A ce moment ces
baraquements ne vaudront plus que quelque
cent mille francs en matériaux utilisables. Ne-
serait-ce pas plus-simple de construire sur un-
des nombreux terrains vagues aux portes de
Bruxelles des locaux disposés a pouvoir par
la suite être transform ,'s en maisons ouvrières,
ce serait au moins de la bonne spéculation et
non une dilapidation des deniers publics-. A
moins qu’il ne soit nécessaire que tous les
bureaux soient ccntralisés au centre de la
ville et centralement chauffés s’entend. Il fera
bel effet place de la Chapêlle ce baraquement
provisoire pour quelque dix ans peut être si
pas plus qui sait.
A moins que la construction aux portes de
la ville n’aurait pour conséquence, par le fait
de ne pas être central eu égard a remplacement,
d’obliger quelques employés a emfourcher la
bécane, se disputer une place au chocolat ou
prendre le volant en main pour se rendre a la
besogne. Que ces messieurs se rassurent, mon
ami, Sïxse» van ’t Hoornwerk, étant au courant
du projet et afin d’éviter le gaspillage propose
I.’abandon de sa construction centrale, etinstal-
lerait a ses frais son métro d’Ypres, de la
place de la Chapelle a 1’endroit ou les bureaux
définitifs seraient construits. Le transport se
rait gratuit pour les buralistes qui, ainsi téte
reposée, travailleraient dans des locaux bien
aérés, chauffés et loin de tout bruit.
Sissen se propose en outre d’organiserentre
les heures de bureau, un service régulier
pour les sinistrés appelés ou clésirant se
rendre a ces bureaux. Conditions-: si le sinis-
tré n’obtient pas satisfaction il est conduit a
1’ceil, s’il obtient satisfaction il payera double
taxe. Je crois Sissen que vqus feriez la une
mauvaise spéculation et Dieu sait si 1’on ne
vous empêcherait pas de faire a vos frais mème
1’installation de votre ligae Chapelle-Domma-
ges, puisqu’il faut réprimer la speculation en
tout ce qui epneerne dommages de guerre.
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I
Le compte-rendu de la dernière reunion du
conseil communal d’Ypres a fait connaitre que
le Collége Échevinal ne veut pas chercher a
acquérir le bloc des Hospices civils sur la
grand’ place, sous prétexte que ce bloc sera
vendu sans dommages de guerre.
Cependant, la ville pourrait y installer tous
ses services de l’hótel de ville, la police, les
pompiers, la recette communale. Elle pourrait
affecter a cette reconstruction les dommages
de guerre qui lui reviennent de par la destruc
tion du bloc du Parnassus Hof.
Et en supposant qu’il ne soit pas possible,
absolument pas possible a la ville, d-’acquérir
ceprécieux terrain ne de.vrait-ellë pas faire sans
retard les démarches nécessaires pour que
l’État du moins s’adjuge cette splendide occa-
sion
L’État y installerait tous ses services qui
étaient disperses jusqu’ici dans tous les coins
de la ville. Quelle économie pour lui et quelle
facilité pour tous les habitants si on réunissait
dans un seul et vaste batiment a proximité de
la Banque Nationale les bureaux des contri
butions, ceux de 1’enregistrement, les ponts et
chaussées, les hypothèques, l’agence du Tré-
sor, le cadastre, un bureau central du télé-,
phone, etc. etc!
Noussoumettons cette idéeanos conseillers
corhmunaux en le's priant d’examiner la situa
tion sans retard pour qu’ils ne se laissent pas,
comme souvent, surprendre par le fait accom
pli.
350.000 fret la crise
--
11 y a quelque temps les journaux annon-
caient qu’un crédit de 35o.ooo fr. était prévu
pour 1’installation du chauffage central dans
les locaux provisoires des services de 1’admi-
nistration centrale de liquidation des dom
mages de guerre. Ai-je bien lu 35o.ooo fr.
Si on y ajoute le coüt de la Construction
des baraquements provisoires cela dépassera
le million je dis bien un million pour du
reckons, commwiication du texte des
Jansmis d Monsieur le Ministre des A/jl i
^Xj;colWlniques d la suite de la reunion du
\'o&ldd^ier-
Monsieur le Ministre,
I j’assemblee mensuelle des délégués des
I jstlés derairondissement d’Ypres, le 9 juil-
Jdernier, m’a chargé de Vous adresser les
,®ux suirants
I j) Un vceu contre le monopole officiel du
fonds du Roi Albert l’assemblée demande
I- nouveau quo le monopole de la cession des
aux dommages de guerre soit retire a
et organisme entièrement discrédité dans
notre Region et coüteux a l’État
i 2) La demande de voir une circulaire préci-
ser la dernière circulaire ministérielle relative
aux cessions
3) Dans l’intérét de la reconstruction de nos
villages et de nos villes, les dommages mobi-
Hers devraient être traités en même temps que
jles dommages immobiliers. II ne suffit pas de
batir, il faut pouvoir demeurer
Et, enfin, ceux qui ont cédé a l’État leurs
droits aux dommages, en vue de la reconstruc
tion immédiate de leurs maisons, devraient
avoir droit aux intéréts sur la valeur 1914
jusqu’au jour de cette reconstruction, lorsque
celle-ci n’a pas eu lieu dans le délai annoncé.
Persuade qüe ces demandes feront l’objet
d’un examen favorable de votre part, nous
Vous présentons, Monsieur le Ministre, l’ex-
Ipressioii de notre considération la plus distin-
guée.
Tout au long de la semaine séparant le
premier du second dimrtnchc de la Thuyndag,
il est de tradition a Y7pres, de ne travaillcr
que peu ou pas du tont. Dans l’intervalle des
numéros sensationnels du vaste programme
des fètes, mes pas de flaneur occasionnel,
m’ontmené a l’étang de Dickebusch.
Première visite au restaurant de l’étang ou
mcidemment, j’apprends que c’est ce jour mè-
me que la station de pompage située a moitié
diémin de l’allée... presque verte, va entrer
en activité.
Dans le batiment trés coquettement con-
struit et d’un style 1 appelant le west-flandre,
je rencontre un délégué du haut commissaire
royal,ledirecteurdesinstallations M. Sandron,
1 notie échevin des travaux publics, un direc-
teui de la société des Vennes et l’entrepreneur
des canalisations d’aspiration, ces deux der-
niers venant assister a la mise en service des
tnj-aux fournis et placés par leur firme.
F I L installation de pompage comporte pour
m°mënt, deux groupes de gazogènes de
j c evaux chac’un, mettant en marche deux
P°mPes céntriluges Rateau pouvant fo-ur-
,r en marche normale c. a. d. a la vitesse de
et°OtOU1S’ Un 1200 litres a la minute
f0Pai?OInPe- Les moteurs du type «National»
senil"^111 ^a ma’son hoornet Mahieud’Ypres,
att ,ei\ P°UV0’r ’’épondre aux services qu’on
nef 'i r ÊUX auss' simples que robustes, ils
s'3110nt Pas sous latache. La ville d’Ypres
rva't ciu neste du même type de moteur
8ueire, pour l’alimentation de son
■eau d’eau.
Seul gioupe est mis en marche, l’autre
Point au moment oü ces lignes parai-
‘P'ès quelques essais de compression,
démarre et la pompe recevant son
se
avant
chati
U
Sei'a au d
tront. ,\l
le moteur
arffang, Nr 18 - 19 OOGST 1922 3e Année, N° 18 - 19 AOUT 1922
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