I 11» II HiH fl! I ft II I I I nh Causerie B i| I Il II {I J Wil I I I j h Onze Harmonse Yper Kemmel G. Desramault. Martin. is 'Wij vernemen dat de Harmonie Ypriana uitgenoodigd is door de Gemeenteoverheid van Kemmel om dees jaar de kermis op te luisteren. Op 3n September dus per specialen tram rond I 1/2 uur, zal de Harmonie, verge zeld door het Gemengd Koor naar Kemmel op trekken om er een puik Concert uit te voeren. Ziellier het programma I. 1. Yper Op /tnarsch 2. Espoir, ouverture 3. Souvenir d’Ostende, fantaisie pour tuba, (soliste M. Em. Cotfyn) Mullot. 4. Het Lied der Vlamingen, voor een stemmig gemengd koor P. Benoit. II. 5. Mijn Vlaandren heb ik hartelijk lief voor eenstemmig gemengd koor Antheunis. 6. Fantasia voor 2 klarinetten (solisten MM. M. en G. Andries) Saupé. 7. Chante-Manonvalse Wesly. 8. Tu Renaitras chanson patriotique pour chceur mixte a l’unisson Dronchat. Moet de zon dien dag wat meegaande zijn, ’t zal iemand t’ huis zijn op den berg. De Harmonie Ypriana gaat goed vooruit. Het Bestuur werkt onverpoosd om altijd nieuwe leden aan te werven. In de eerste dagen, zullen er tien nieuwe spelende leden ingeschreven zijn. Bravo Om 1 u. 3o bijzondere tram, waar iedereen mag plaats nemen, om mede te gaan met ’t Ypersch muziek, op Zondag 3n September. Terugkeer om 19.45 ure. Hl Autour du procés De Beuckelaere. L’objet du procés. U guerre déformatrice des idéés. Les erreurs du Frontpartij. Les idees et les faits. Y a-t-il des preuves de trahison Lavenir 'du Frontpartij et le röle du député Butaye. 1 le Hr- *- Sansdoute, ill I I i ft humaines Charlier a beau se prévaloir de la doctrine anarchique qui a ses partisans, il n’en est pas moins tombé sous le couperet. De même, le frontisme a beau s’ériger en doctrine, s’il d coramis des actes de trahison, ceux-ci n’en appellent pas moins des sanctions. Nous sommes, je crois, töus d’accord la dessus. Mais pour jeter un De Beuckelaere en prison, pour le condamner et le perdre, il ne saurait suffire d’un soupqon, d’une opinion défavo- rable, d’une impression mauvaise au sujet du frontisme en général, il faut que, vis-a-vis de lui,, la preüve soit faite de sa trahison. Y a-t-il des preuves C’est a cette redoutable question que le tribunal a eu a répondre, et il a.répondu que non. En tont cas, politiquement parlant, le «Front partij est condamné. II ne pouvait se mainte- nir qu’a la faveur de l’incertitude et de l’indé- cision des esprits pendant la période d’après guerre. La lumière s’est faite parti d’un passé sans gloire, sous la direction d’hommes aveu- glés* il chemine lamentablement vers un but qui, s’il était atteint, marquerait la fin de la Belgique. Ce n’est pas cela qui répond au vceu de nos populations. L’influence de ce groupe ne peut aller que décroissant. Désor- mais, l’un ou l’autre profiteur de guerre aura beau multiplier fanfares et drapeaux, son sort reste marqué. II est difficile d’ailleurs, il faut l’avouer, de faire croire aux flamands qu’ils sont les Irlandais ou les Polonais de Belgique pensez done—, quand MM. Van de Vyvere et Franck siégent au Ministère, quand M. Poullet, représente la Belgique au Conseil des Nations, quand M. Van Cauwelaert, parade a Anvers comme bourgmestre et a Bruxelles comme députéCe sont la des faits et le public ne peut les ignorer. M. Butaye, le député Butaye, commencerait-il lui aussi a se rendre a l’évidence N’est-ce pas un peu pour cela que ce matamore, qui allait tout renverser, redres- ser les griefs et parler de facon a être entendu au dehors, n’a pas encore fait entendre le son de sa voix N’est-ce pas pour cela^qu’il per- siste a garder une piteuse allure de chat mouillé M. Du Verger. de vue pénal, faut-il qu’il y aït eu des actes de trahison indiscutablement établis. De Beu ckelaere a-t-il participé a l’action du Leger comiteitDe Beuckelaere a-t-il eu a Gand et en Allemagne une attitude de traitre Ces questions demandaient a être résolues avec sang froid d’autant plus que bon nombre de compagnons d’armes de De Beuckelaere se portent garants de son loyalisme. A propos de ce mouvement frontiste, on s’étonne que des idéés aussi extravagantes aient pu naitre et se développer. Mais il faut reconnaitre que la période de guerre y était particulièrement propice. Pendant la guerre, il y avait ceux qui se laissaient bourrer le crane et en arrivaient ainsi a admettre comme indiscutable vérité ce qui en temps ordinaire eüt semblé contraire a tout bon sens et a toute raison il y avait ceux qui voulaient s’affranchir des informations trop tendancieu- ses de la presse et qui jugeaient alors suivant leur tempérament, d’après des informations inexactes ou inconlplètes, et plus souvent encore suivant les impressions fiévreuses du moment qui ne pouvaient manquer de se produire a l’époque de la grande ruée des peuples. Ces derniers en arrivaient aussi aux conclusions les plus fausses. Les évènements auxquels il nous a été donné d’assister ont été a ce point formidables que les hommes les mieux doués, les plus intelligents, se sont trés souvent montrés incapables de les inter- préter, de les comprendre et d’y conformer leurs actes, comme aujourd’hui encore les hommes d’Etat les plus en vue se perdent en considérations contradictoires devant les pro- blèrries de la paix. La guerre apparait ainsi comme une grande source d’erreurs. C’est par la sans doute qu’il faut expliquer les extra vagances du Frontpartij. En l’absence de tout esprit critique, le fanatisme aidant, les moindresgriefs prenaient des proportions extraordinaires, les revendr- cations les plus folies avaientunairde sagesse, la Flandre était en péril et les critiques bles- santes et injustifiées lancées a l’adresse de quelques chefs du mouvement flamand, par une presse parfois injuste sans le vouloir, faisant naitre des martyrs, appelaient la sainte ardeur et la colère vengeresse de tous les partisans d’une cause qui n’était menacée que dans les imaginations troublées. N’est-ce pas la l’aspect psychologique de ce mouvement frontiste N’est-ce pas la une manifestation frappante deTindigence intellectuelle qui s’est révélée pendant la guerre Aujourd’hui', en eflet, que les hommes et les choses sont placés sous leur vraie lumière, ne faut-il pas être aveugle pour ne pas se rendre compte que la cause flamande, loin d’être menacée fait chaque jour de nouvelles conquêtes que les chefs du mouvement flamand, loin d’être des martyrs, ont pris des places de choix au Ministère comme dans nos Hotels de ville. Autre exemple d’érreur M. Woeste, pour avoir été traité en suspect, n’a pas manqué, pour cela, de rester le chef de la droite et de trouver autour de son tombeau amis et adver- saires rivalisant de zèle pour lui jeter des fleurs. Le frontisme n’est que la manifes tation brutale d’un état d’esprit momentané, ce n’est pas un vaste mouvement capable de se maintenir sous l’action de la critique. Quand on cherche a comprendre comment le frontisme s’est développé, comment les soupgons, des froissements, des malentendus, de grossières erreurs, ont pu, a la faveur de la guerre, aider a le maintenir, on est tout natu- rellement enclin a ,1’indulgence, comme il convient d’être en face de toute manifestation de la pensée. Dans une société moderne, oh la divergence des idéés est fatale, une des plus hautes vertus, c’est la tolérance. Sans elle, sans la tolérance, il n’y a plus qu’a préparer les matines brugeoises ou une nou velle Ste B’arthelemy. Nous n’en sommes heu- reusement pas la. Mais, si l’idée, elle même, appelle notre indulgente pitié si pas notre respect, il n’en est pas de même des actions _-.ri des grands magasins. Est-ce ^-iétéeS 4 1 Le cours du mark a encore L I Mais c’est pour rien Et la Lgril,g0 6 étant tirée vous les voyez entrer, LncIuS1°n e o été tïop forte Ah, 'si les K^ïétaient Pas Ia |oua°e cependant, pour exciter sans doute 1 ^^oitise plus gaande, ces marchands 1)1,6 C°n' mettent aucun empressement a !>oclies ^„ulièrement leurs magasins sont r ,ie’ les jours de midi a trois heures fef®^stOl\oLlvreilt même jamais le matin; [j'autie-n sjgni)gent qu’ils n’ont pas de LlliMis6 pour les étrangers ou, que pour r'C-i v a une hausse, a raison du change «rks, 50 0U de 75 ü/o' que chez nous des boutiquiers t ]a fafllite s’ils devaient fermer leur Ke dimanche 1 Mais ils ne sont d°nc Pas tant a p1a)ndi’e I urrait difficilement le croire. Outre Pljivoit toutes les cheminées qui fument, Fcominercants peu pressés pour vendre, voit comme chez nous, que les boches' se |jent toutes les distractions les cafés- Lcert theatres et cinémas sont toujours Lbles, et parmi ces foules, il n’est pas Libië de dire quels sont les vaincus. Jlais s’estiment-ils vaincus? A les voir si Luis dans les grands centres, il est assez Mcilede s’en faire une opinion. Mais il nous ist arrivé de passer le dimanche par de gros [llages et de petites villes qui n’étaient point •cupés militairement, et d’assister a des ifilés de cortèges organisés, nous ne savons ourquel but et en voyant ces boches, des >ux sexes et de tout age, endimanchés, dont smoins fiers n’étaient pas les hommes d’age ur qui étalaient avec orgueil leurs croix de ■rnous lancant, en voyant l’auto beige, des gards pleins de mépris et de courroux, )urrions-nous dire les boches savent qu’ils intvaincus et ils voudront le rester Non, et comme ce que nous avoirs vu nous imiedéja cette impression, combien ce qu’ils luscachent ne viendrait-il pas l’accentuer icoreau point d’en faire une certitude. Aussi, ie les allies restent sur leurs gardes car vaincus qui font trainer le reglement de urs dettes de guerre, au grand dam des nistrés, en mettant habilement a profit les Isaccords dont les allies ne lont que trop invent étalage, pourraient bien montrer un ur, qu’ils sont encore a même de porter des sils, au lieu de Cannes, comme ils en portent luellement dans leurs cortèges. De Beuckelaere a été aux prises avec 1 Justice. *“e procés, qui devait être sensationnel et u' le fut en effet, qui devait être écrasant '°ui le prévenu et qui ne l’a pas été, offrait C1 c etrange, c’est qu’au moment de déposer moins avaient généralement perdu la ^ni0)re et n’apportaient aucun élément utile n P10cès- Ce qui est toutefois indiscutable- t n. acclU)s, c’est que Je mouvement frontiste Une ^eure critique, une allure vrai- nstr mquiétante c’est que de coupables '’est'1C''10nS SOrd: Par^s du a Leger comiteit itéét^Ue ^uclmlaere ne parait pas avoir feraman^er Ce mouvement et que, plus tard, des a).,Sa caPtivité, les boches ont eu pour lui rnojft'0118 qu’ils n’avaient pas pour tout q e' restait a examiner s’il y avait eu, Dé Beuckelaere, trahison. Et, U P°ur qu’fl y trahison, au point i rd r L - T r

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1922 | | pagina 7