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pédération des Sinistrés
de la Region Dévastée
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pratique pour les juge-
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Ordre Judiciaire et Notariat
Tribunal des Dommages de guerre
d’Ypres
Par Arrêté Royal du io Octobre 1922, est
nommé, Juge de Paix du 2C Canton d’Anvers,
M. WlLLAERT (A.-Ch.-J.), Juge de Paix du
Canton de Contich, en remplacement de M.
Witteveen, démissionnaire.
Par Arrêté Royal du 5 Octobre 1922, M.
Pien(C.-D.), greffier au Tribunal de 1'’Instance
de Termonde, est nommé greffier en chef du
Tribunal de le Instance d’Ypres, en rempla
cement de M. Willaert, appeléad’autres fonc-
tions.
Par Arrêté Royal du 5 Octobre 1922, M.
Dupont (J.-M.-A.-C.), candidat-notaire, Com
missaire de l’État prés le Tribunal des Dom
mages de guerre, a Ypres, est nommé notaire
a la résidence de Gheluwe, en remplacément
de M. Vermeulen, démissionnaire.
Toutes nos sincères felicitations.
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séance, les
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Par Arrêté Royal du 28 Septembre 1922,
est nommé, pour un nouveau terine, greffier
adjoint au Tribunal susvisé, M. Brulez.
ftfflensuelle
pjrr8a3iche, Octobre 1922.
dans l’ordre établi ou
ments.
M. Butaye propose de com prendre cette
question dans la série des griefs a fórmuler
en vue de 1 audience ministérielle próchaine.
VI. J. Fournier, Bourgmestre de Wyt-
schaete, fait a l’assemblée une communication
ties importante concernant une mesure admi
nistrative bien favorable en fait d’achats pom-
reconstruction. Cette mesure, dit-il, consiste
a demander par l’acquéreur une attestation
au bourgmestre de la commune, que 1’achat
fait ou a faire est bel et bien pour l’usage de
l’intéressé. Une recommandation öfficielle par
le même magistrat et prêsentée a M. le Com
missaire Esquelin donnera le résultat désiré.
On aborde ensuite le. qu itrième point a
l’ordre du jour Delegation a 1’audience ministé
rielle.
Cette délégation a été formée précédem-
ment, mais pour assurer les mei I leurs résultats,
M. le Président exprime le désir (partagé par
l’assemblée) d’y voir figurer les noms suivants
MM. Bruneel de Montpellier, ancien
Sénateur, a Kemipel
A. Van Elslande, Conseiller Provincial,
(Coniines)
II. Joye, Bourgmestre de Bas Warnêton
A. Butaye, Avocat, Président de la Fédé-
ration des Sinistrés (Ypres)
B. Vermeulen, Bourgmestre de St-Jean
L. Geuten, Directeur de la Coopérative,
(Wervicq)
II. Noyez, Bourgmestre de Passchendaele;
J. Blontrock, Délégué de Staden.
Ce en plus de nos délégués permanents,
Messieurs Delie, Van Alleynnes et Van
Nieuwenhove.
A la demande de M. le Président, si tons
ces Messieurs maintiennent leur adhésion,
M. Bruneel de Montpellier répond ré-
solument que pour sa part, il setiendratoujours
a la disposition des sinistrés, qu’il défendra
de tout son dévoüment-, de toute son énergie.
Après de pareilles paroles, nulle hesitation
de personne n’est a craindre
M. le Président dresse ensuite, avec les
membres de l’assemblée, la liste des griefs a
faire connaitre a M. le Ministro Van de Vy vere.
A cette opération si importante, plusieurs
membrés prennent part, avec une modération
pondérée et une resolution ferme et décidée.
Nous citons en passant MM. Van Alleynnes,
Bruneel de Montpellier, Blontrock, Butaye,
Clinckemaille, Commissaire d’arrondissement,
H. Vermeulen, Glissoux, etc.
Enfin, on arrêtéla liste aux points suivants
La Fëdération demande
1) Qu’une chambre de la Cour d’Appel ait
a s’occuper exclusivement des appels de l’ar-
rondissement d’Ypres.
2) Que les Chambres Yproises de Bruges
et de Gand soient priées de terminer toutes
leurs affaires dans un délai determine, 6 mois
Le procès-verbal est done approuvé, et Ton par exemple.
entame l’ordre du jour.
Le deuxième point concerne les communica
tions a faire.
Pour le moment rien de particulier n’est a
signaler, et M. le Président présente la parole
pour le troisième point Vceux des Clubs.
De différents cótés, on exprime le désir de
voir modifier l’oeuvre des experts.
M, Bruneel de Montpellier fait remar-
Quer que des experts vont faire leurs constata-
tions et laissent reposer durant trois, quatre,
cinq ou six mois les rapports de leurs constats.
aPPelle l’attention sur la nécessité de mettre
Un Peu plus de célérité dans leur travail, afin
^enepas causer des dommages si regrettables
aux sinistrés qui attendent.
Butaye est du même avis, et promet a
assemblée de faire des démarches auprès de
Esquelin afin qu’il ne désigne plus des
xPerts, qui ne SOnf- pas même de faire un
avail régulier et dans un temps normal.
leM’ Bl®NTROCK (Staden) élèvelavoixcontre
Cas iavoritisme, qu’il croit connaitre
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tué après la délivrance de la dernière tranche
de payement.
10) Qu’il y ait des relations entre l’Admini-
stration et les sinistrés et que ceux-ci soient
consultés.
Cette séance, si bien remplie allait se ter
miner, lorsqu’une question étrangère a l’ordre
du jour fut soulevée, celle des journalistes
hallucinés, auxquels nous avons déja fait allu
sion au commencement de ce rapport, et qui
songent plus a faire lire de belles phrases sono-
res que d’écrire la vérité, qui bien souvent est
fort triste
L’eflet que cela produit est trés préjudiciable
aux sinistrés. On en arrive ainsi a croire a
l’intérieur du pays que tout est ici pour le
mieux dans le meilleur des mondes C’est
encore le dévoué M. Bruneel de Montpellier
qui appelle l’attention de l’assemblée sur cette
tactique bénévole en elle même, mais déplo-
rable et nuisible par ses effets.
Tout le monde est d’avis qu’on doit absolu-
ment réagir contre la propagation de ces fausses
constatations. N’a-t-on pas lu, déja en 1921^
dans un journal trés répandu, de la capitale,
que dans toutes les fermes visitées (mats pas
vues de la contrée tout marchait a l’électri-
cité et que les filles en supra-toilette de ville
y dansaient et chantaient aux sons entrainants
des pianos
Or pour en revenir a la reaction contre les
rêvasseries insertsées des reporters sans scru
pule, deux mesures extraordinaires ont été
décidées
i° M. le Président Butaye adressera a tons
les grands journaux du pays une circulaire de
protestation, faisant connaitre la véritable
situation des malheureux sinistrés, dont il ne
convient pas de rire si ostensiblement, si cyni-
quement, dans un style fleuri, mais goguenard
et mensonger.
2° On invitera périodiquement les représen-
tants de la presse a Ypres, pour les conduir.e
en auto dans les localités de lacontrée dévastée,
afin de faire constater sérieusement la véritable
situation des sinistrés. Ces reporters ramenés
a la réalité des choses, seront traités en
témoins irrécusables de la 1‘édération des
Sinistrés.
Alors en haut lieu et dansles villes et régions
oü l’on a entendu de loin gronder les canons
et anéantir nos maisons et nos situations
acquises, on ne croira plus que dans lalumière
éblouissante des lampes électriques les filles
des Flandres dansent comme des marionnettes
au son des vibrants pianos.
3) Quand un créancier fait opposition a la
commission des Cessions et Nantissements,
le sinistré, contre qui elle est faite, devrait en
être immédiatement prévenu par cette com
mission.
4) Qu’on rétablisse le canal d’Ypres al’Yser.
5) Qu’on supprime les Magasins Commu-
naux et les énormes dépots de bois.
6) Oue les titres d’indemnités soient réguliè-
rement envoyés aüx sinistrés aux dates fixées
par les jugements.
7) Que les expropriations faites par l’Ètat
(chemins de fer, Hants Commissariats Royaux,
Fonts et Chaussées ou Agriculture), soient
payées avant que l’État ne s’empare des
terrains.
8) Oue 1’Administration prenne d’urgence
les mesures nécessaires pour indemniser et
prévenir les propriétaires riverains des routes
qui doivent être exhaussées pour les ponts de
Wervicq, Confines et Warnêton.
9) )ue les formalités du constat de remploi
soient simplifiées, et que le controle soit effec-
annoncé, la reunion des délégués
Clubs des Sinistrés a eu lieu dimanche
en la salie de la Caserne d’Infanterie.
,roche de l’heure de l’ouverture de la
5 défenseurs des droits des sinistrés
nombreuxsinistrés en personne, affluèrent
6 ]a salie de reunion. Toutes les communes
je la régi°;1 dévastée, depuis Staden jusqu’a
£onl[nes, s’y trouvaient amplement représen-
i Cependant, quelques communes riverai-
]a Lys laissaient un peu a désirer, et
'enrappelant notre devise nationale «L’Union
fait la Force nous osons prier amicalement
ieS fédérés en question de ne pas se contenter
desuivre de loin les efforts des plus vaillants
len lisant le Journal de la Région, mais en fai
sant le sacrifice fraternel de venir prendre part
aux discussions et a 1’ctude de la réalisatiun
:(|enos légitimes revendicatiors.
Ne l’oublions pas, l’Union fait la force et
LnaJaré les discours mirobolants remplis de
fleurs rhétorique des fêtes et les articles ré-
confortants et éblouissants des journalistes en
ballade d’excursion superficielle, tout n’est
pas firii, achevé
Certes, le Miracle de la Flandre est réel, il
existe c’est indéniable et patent, mais c’est le
inrodige de la remise en état des terres, de la
•culture. Jamais on ne pourra tresser des cou-
I ronnes assez resplendissantes pour Monsieur
I le Ministre Ruzette et pour son bras droit
M. Boereboom, mais il reste un autre miracle
’aopérer, celui de la liquidation équitable des
'dommages de guerre et de la reconstruction
des habitations pour les populations encore
en détresse. Bien entendu, ce second miracle
est en voie de realisation, et l’homme par
excellence dont je crains de blesser la modes-
tie, est sur toutes les lèvres, dans les villes
■comme aux villages, mais il y a encore des
■milliers et des milliers de sinistrés qui atten-
dent anxieusement le geste salutaire de sa
I main réparatrice.
Oui, donnons nous tous la main avec con-
fianceet espoir, afin que de l’aurore d’unbeau
jour, résplendissent les rayons du miracle qui
reste encore a accomplir.
Mais, il est trois heures
Monsieur l’avocat Butaye, président, déclare
laséance ouverte. Le brouhaha s’éteint dans la
salie de reunion, et un silence religieux mar
que l’attention générale.
A la demande de M. le Président, si quel-
qu’un désire présenter des observations au
sujet du compte-rendu de la séance précédente,
Monsieur Blontrock de Staden demande la
parole, mais son observation rentrera plus
loin dans la question des veeux des clubs. (n° 3)
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