IM! 111 s I i'l illl sschade -Ouinmages de guerre L;! Monsieur l’Éditeur, I HI OorloO H 1 La reconstruction du pays dans la region dévastée If! li II Correspondence i I rapport, publié par le ministre Une méctiante ken’a- fpluym 1 hilliau Pelait de notre fr. 35o fr. 3o48,58 Il5o - 53gi,5o 4284 j400,15 5ggo,83 5-218,33 6o85,83 538g - 6gSg - ig.g33 3804 - 6521 5i83,5o 5Sg3,58 8670 6255 fr. 2280 5i.3oo g20o i4-5go i83o 1945 - Meersseman O. 4760 11; m t, I i des Affaires Etrangcrcs annonce que 38.386 habitations ont été édifiées on restaurées jusqu’a ce jour. Dans ce chiflfre sont compris I4.5oj iimneubles reconstruits et restaurés au moyen d’avances de 1’Office des regions dé- vastccs 8.162 iimneubles reconstruits on restaurés par les services de 1’0. R. I). 3.ig5 maisons semi-définitives 63o étables construites au moyen de subsides de 1’0. R.D. 521 maisons semi-definitives construites a titi e de mpdèle par 1’0. R.D. 625 habitations ouvrières construites par 1’0. R. D., et 10.74g constructions provisoires (baraquements du Fonds du Roi Albert). Dans ce nombre, sont encore comptés 870 edifices publics, destines a des hotels de vide, des éêoies, des égliscs, dont 620 édifices res taurés ou reconstruits avec 1c concours finan cier (avances ou subsides) ou a 1’intervention de 1’0. R. D. et 25o edifices provisoires, baraquements du F. R. A. Le service des routes a rèmis en état 1-743 kilometres 287 metres de voies publiques, cepe-mlant que le service de restauration des terres annonce la remise en état de 8.g2g hec tares 17 ares 38 centiares. Des sommes énormes ont été engagées dans ces divers travaux, soient 62g.187.142 francs pour la reconstruction d’immeubles privés, g5.374.545 francs pour les edifices publics, 118.073.713 francs pour les divers travaux de voirie, de refection de canalisation d’eau, de restauration des terres, etc. 842.585.3g7 francs au total. On peut juger d’après ccs chiffres, que l’initiative privée, secondée par des subsides, a donné les meilleurs résultats. C’cst un nou- vel hommage a notre esprit national d’entre prise et un argument répété centre les ten dances d’étatisme que semblcnt vouloir impo- ser encore d’aucuns de nos hommes politiques, malgré les désastreuses expériences person- nelles des ex-ministres socialistes. Sans doute, l’industrie privée a-t-elle res- tauré beaucoup de maisons qui ne nécessitè- rent pas des travaux coüteux et de longue durée, et sans doute, aussi, 1’0. R. D. a-t-il reconstruit de touts piece on construct sur des emplacements nouveaux. Mais a conside red d’autre part, la lenteur avec laquelle certains commissaires, de l’État président a la distribution des subsides et a 1’instrnction des causes a noter, encore, la rigidité des formules administratives, la lourdeur des dossiers accumulés au loml de trous trés noirs par des fonctionnaires trop souvent harassés avant même d’entamer leur tache quotidienne a y ajouter l’entravesérieuse que constituent les opinions politiques, farouche- ment politicoes, de ceux que l’intérêt du pays devrait rendre nentres avant tout on peut s’estimer heureux des résultats acquis. Nous ferons one observation encore. Parmi les immeubles privés et les. édifices publics restaurés, fleuren t tool ours un grand nombre de baraquements provisoires érigés par le Fonds du Roi Albert. Quiconque a visité les rég’ons dévastées connait la misère qui habite ces constructions, incapables de resister a des intempéries cruelles, ces buttes absolu- ment piteuses d’aspect. Bientot, il y aura quatre ans que la guerre est finie, et tout le provisoire ne sera pas encore nassé au défi- nitif. Il est temps qu’on y réfléchisse et nous voulons croire que les premiers efforts pro chains de M. le Ministre des Affaires Écono- mioues seront de tendre vers ce but capital. Il y a peu de mois, M. Méchant, chef de cabinet de ce département, nous disait sa satisfaction de l’ceuvre accomplie. Il nous communiquait, sous le sceau d’un secret que nous ne saurions pas hésiter a divulguer, que les regions dévastées tie tarderaient pas a être les regions restaurées, et que leur totale recon struction serait chose entendue dès le début de Van prochain. Nous enregistrons cette promesse officieuse avec un vif plaisir. Nous attendpns sa realisa tion et nous nous permettrons de rappeler a 2335 - 2940 - g8oo 3q3o 2865 3315 - 2075 binders i535 1610 - 44Ó - 2840 T7i5 12.325 -- 1400 go5 3400 6810 l^'aatste^ Si^rd pans la notre informateur la date du rendez vous dans les nouveaux villages de la nouvelle Bel gique, au cas oü il l’aurait oubliée. J. G. N’eSt ce pas une méchante plaisanterie de la art du correspondant du Matin d’An vers de divulguer l’énormité qui lui a été confiée - sous le sceau du secret par M. Méchant, chef de cabinet de M. le Ministre des Affaires Economiques A-t-il voulu faire ressortir que ce chef de cabinet doit être bien naïf pour oser promettre une reconstruction totale pour le début de 1’an prochain, alors qu’il constate que les sinistrés sont logés encore en grand nombre dans des baraque ments provisoires alors qu’il y aura quatre ans que la guerre est finie, ou bien croit-il que ces sinistrés logés dans ces huttes absolument piteuses d’aspect sont assez naïfs pour écou- ter ce Méchant Puissent les reporters des journaux du pays non sinistré venir s’inspirer dans nos ruines, ils se dispenseront de répandre des promesses qui ne sauraient malheüreusement pas être réalisées surtout de la fagon dont on s’y pend actuellement pour que les jugements rendus par notre Tribunal de dommages de guerre ne soient ...plus exécutés Un voyage en auto les édifiera sur l’état de nos routes gare a la casse des ressorts et la Region d’Ypres sera heure.use de les recevoir et de les renseigner un peu plus exactement sur l’état de la reconstruction. Atting der Scheidsrechterlijke Commis j je schade, waarde 1914, als volgt C'teld voor de hiernavermelde geteisterden la derrière séance des Commissions Arbitrates I tir des dommages 1914 a été fixée commt pour les Pe^nes ci-dessous: Qznwente Boesinghe hieu Félicie Rector 1 Emile Ville de Comines Lderbrecht Gustave L (ten Abuse 'al]hecke-Vh! Hop lell ecque Adele |ndamine Julien 1 Jam on Omer L-let Henri J |lot-Dillie Lie Julien lauchies jnlyn Edouard oosvelt Henri 1 ouvier Valere tclercq Lsvelt Paul I Iniillc Denorme-Desmadryl x Caroline et Philomène I Commane d’Houthem i Wdicque Etienne fr. 6409,66 Gemeente Lasgemarck Boyman Henri fr. 38io hiiwels Théophile ■e Baccarne-Volckaert en kinders Huwers Auguste lVe Masschelein we Moe rm an- L au wer s hnclen<1 riessche Cam i 11 e ■ewilde-Stragier !ePlatteeuw-D’Almagne en butters Jules ickaen Richard oyez Valere ties Smagghe-Callewaert bdderis Cyrille, gezegd Camille lelie Jéröme Roose I.iévin IDenniynck-Maes en kinders |Boudry Arthur Gemeente Staden Jené Douchy-Vermeerch Alois Van Oplynis-Deroo tdmond Weyne Vanheule ■emaire-Vanmaeckelberg |ois Vanh ove- Werbro uck Mlaert Clotilde pllaert Robertine we I Oscar Meersseman Dullaert Clot. i3oo En ma qualité d’abonné a votre journal, je me permets de vous demander l’hospitalité de vos colonnes pour les quelques lignes qui suivent J’ai été appelé dernièrement de.vant la 3e Chambre de la Cour des Dommages de Guerre de Gand. Au cours de mon entretien avec les Messieurs de la Cour, j’ai été amené a déclarer que le T ribunal d( s Dommages de Guerre de mon ressort m’avait refuse le rem- ploi d’un piano,étar.t donné quecelui-ci devait être considéré comme un objet de. luxe. Je m’étais d’ailleurs fait depuis longtemps a l’idée que quand on a été sinistré on n’a meme plus le droit de faire apprendre le piano a ses enfants. Mais savez-vous la réponse qui m’a été faite par le président de cette chambre La voici dans toute sa splendeur Rous naves sans doute pas besoin d’un piano pour manger des tartines cequi veut dire, si je comprends encore le franqais, que quand on est sinistré on a encore tout au plus le droit de se conten-. ter de manger des tartines. Soit. Je ne veux même pas m’abaisser a juger le malheureux propos de ce président. Je lais- serai a vos nombreux lecteurs le soin d’appré- cier ces paroles, mais en vous demandant l’hospitalité dans vos colonnes, j’ai voulu que tout le pays sache de quelle facon on traite les malheureux sinistrés qui, usant du droit que la loi leur confère, osent montrer assez de courage pour s’adresser a la Cour d’Appel afin de voir rectifier un jugement rendu en première instance. Il est plus que temps qu’enfin une voix s’élève devant le Parlement pour prendre la défense de ces milliers de sinistrés qui ont le tort de supporter toutes sortes d’injustices avec une stoïque résignance, et qui par le fait même sont obligés de se contenter de ce qu’on leur offre. a II est a souhaiter que mon appel soit entendu par ceux qui ont été appelés a défen- dre devant le pays le droit et la justice pour tons les Beiges en général, et pour les sinistrés en particulier. Veuillez agréer, Monsieur l’Éditeur, 1’assu- rance de ma parfaite considération. E. V. Mr it I Quand nous lisons dans.un journal qui n est Us des regions dévastées un article concer- tiiant nos régions dévastées nous ne pouvons Bas laisser de le reproduire. Nous lisons [dansle Matin d’Anvers bès 1’armistice, la reconstruction de son «gions dévastées s’est opérée avec, une v'gueur et une méthode qui ont étonné l’étran- Une fois de plus, le Beige a donne la Preuve de son entêtement au travail et de son c°urage civique. Il a secondé ses diiigeants avecloyalisme il amis sa riche initiative au service d’une cause douloureuse, car elle rap ine période qui comptera dansl histon e notre pays et dans le développement e Peuple, par ces repercussions dm ab e etPénibles. I Un dernier H- 400 - g3go - IL II;j I II ll

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Het Ypersche (1925-1929) | 1922 | | pagina 3