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Hof van Beroep
Prisons Personnel
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SL’Asdï® Anglaise
au£ régionj dévastées du Hord de la France
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complètement la gauche de la
anglaise qu’il bcmbarda violem-
que le détachement du général
Par arrêté Royal du 3 octobre 1922, sónt
nommés membres de la Commission admi
nistrative de la prison a Ypres, MM. Van
Robaeys Gaston, médecin, et Lahousse
Gaston, notaire, a Ypres, en remplacement de
M. Biebuyck, décédé, et de M. Dieryck,
démissionnaire.
D’après une statistique qui vient d’être
dressée par la prefecture de la Somme, les
dons faits par les villes Anglaises aux localités
de la Somme adoptées par elles dépassent
actuellement 5 millions.
(Les Regions libérées de France et de Belgique.)
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31 Octobre 1914
Bij Koninklijk Besluit van 7” October laatst,
is er eene vierde Kamer gevoegd aan de drie
reeds bestaande Kamers van ons Beroepshof
van Gent.
Er is niet gezegd indien deze nieuwe Kamer
uitsluitelijk zal toegewijd worden aan het
onderzoek der zaken van het arrondissement
Yper. Zulks wierd ons beloofd. Laat ons
hopen dat die belofte ten minste vérwezent-
lijkt is.
d’Yprois
qaite I°cauX qui,
chaak
mos
'ton’
reuse initiative de lancer dans le flanc de
l’ennemi toutes les troupes qui se trouvaient
pres de lui son escorte et une poignée de
200 volontaires pris parmi les ordonnances et
les soldats du train, firent une attaque vigou-
reuse qui surprit et arrêta les Allemands.
Leur hesitation lut mise a profit sans délai.
Le général Douglas Haig, commandant le ier
corps, qui venait de recevoir de la Hooghe,
vers 212 heures, un rapport du général
Lomax signalant le repli de la ie division,
donna ordre a cette division de se rallier sur
la ligne Frezenberg-Westhoek et le canal, et
d’y tenir a tout prix. Une contre-attaque fut
préparée sous les yeux du maréchal French
la droite de la 2e division et la gauche de la i“,
appuyées par la 42s brigade d’artillerie,
ouvrirent le leu sur le liane droit de 1’ennemi
qu’elles refoulèrent victorieusementle village
de Gheluvelt lut repris par le _e Worcesters
hire regiment.
Au sud-est, dans les bois de Herentage,
deux regiments de cavalerie, moitié a cheval
moitié a pied, surprirent 1’ennemi et lui firent
subir de lortes pertes. Cette intervention per
mit, elle aussi, le rétablissement de la ligne. Le
détachement du ge corps francais marcha sur
Zantvoorde qu’il ne put malheureusement pas
enlever.
Plus au sud encore, autour de St Eloi, une
colonne allemande avait refoulé la 2C division
de cavalerie anglaise, mais des renforts arri-
vèrent a temps c’étaient quatre bataillons
du 2e corps britannique vers Messines et 9
bataillons francais appuyés par une division
de cavalerie sur St-Eloi et Wytschaete. L’en
nemi futcontenu.
Sur toute la zóne d’attaque du matin, les
Allemands sont repoussés et le front initial est
réoccupé. L’heure critique est passée. L’en
nemi, dont la retraite s’alfirme sur le front de
l’Yser sous la montée implacable de l’inonda-
tion, n’a pas pu réussir a rompre les lignes
du saillant d’Yprcs. L’étroite collaboration
des Alliés a permis-.cette victoire de resis
tance. II a fallu toute l’énergie passionnée>du
général Foch pour obtenir ce résultat. Le
soir du 3i octobre, le maréchal French, dont
l’armée était épuisée, avait un moment donné
l’ordre de retraite. Le général Foch, averti,
arrive vers 2 heures du matin a Vlamertinghe
au «Rozelaar kasteeltje». M. le Maréchal,»
dit-il, nous tenons avec dix corps contre
seize si vous. reculez, ma gauche est dé-
bordée. Jamais dans l’histoire, l’armée
anglaise n’a reculé vous tenez l’honneur de
l’Angleterre dans vos mains, comme je tiens
celui de la France. Restez, je viens a votre
aide. Le maréchal French, trés ému,
donna l’accolade au général Foch, et il tint.
Grace a l’enchevètrement des forces fran-
qaises et anglaises, la volonté de résistance
avait créé une splendide émulation. Les
troupes se relevèrent les unes les autres dans
les tranchées la France soutint énergique-
ment l’Angleterre. Le l6e corps, la ge division
de cavalerie, deux bataillons de zouaves, un
détachement composé d’une brigade de cava
lerie, de trois groupes cyclistes, de trois
groupes d’artillerie et de 2780 cavaliers com
battant a pied, s’étaient intercalés ou avaient
remplacé les forces anglaises, et appuyaient
sur sa droite le vaillant ge corps du général
Dubois.
La poussée sur Ypres, grace a la résistance
héroïque de nos Alliés, se termine ainsi par
un échec général de nos ennemis de part et
d’autre, des sacrifices immenses et irrépara-
bles ont été faits ce jour la, et, bien qu’un
second essar de percer fut tenté 11 jours plus
tard, le 3i octobre 1914 resta le jour décisif
du sort de notre ville. Entièrement détruite
par la suite, notre ville a eu cette satisfaction
morale d’échapper durant les cinq longues
années de guerre, a l’étreinte eta la domina
tion allemande.
En Angleterre, on s’apprète a commémorer
ce glorieux anniversaire. A Ypres, située a
trois kilomètres du champ de bataille, per-
sistera-t-on a ignorer les hauts faits qui le 3i
octobre 1914 s’y sont'déroulés Nous aimons
a espérer le contraire. VAN.
Le peuple Anglais a décidément adopté le
3i octobre comme jour d’anniversairenational
pour commémorer la fin glorieuse de la ire
bataille d’Ypres. Dans l’article ci-contre nous
décrivons les péripéties militaires du fameux
3i octobre 1914. Dorénavant, le jour s’appel-
lera en Angleterre Ypres day
Par toute la Grande Bretagne, ce jour-la
on vendra des pavots, la fleur du blé (cornflo
wer) ayant été adoptée par 1’ «Ypres League
comme sa fleur emblématique. Nos conci-
toyens se rappelleront combien cette fleur
sauvage s’était répandue par toutes nos terres
incultes. A certains moments, les champs de
pavots rougissaient les terres bouleversées
sur des étendues énormes c’était comme un
horizon de sang. Cette vue avait vivement
impressionné les soldats anglais qui s’imagi-
naient qu’il en était toujours ainsi dans nos
Flandres
Le produit de la vente de ces fleurs fournira
les fonds nécessaires pour établir a Ypres
une Hóstellerie et un Club house per
manents. Cet Hostel sera en Belgique le
Quartier-général de la Ligueet le rendez-vous
central de tous les pélerins anglais. 11 donnera
le logement a toutes les veuves et mères de
soldats ainsi qu’a tous les visiteurs qui n’ont
pas les moyens de vivre dans les hotels ordi
nal’rcs.
Comme Yprois, nous ne pouvons qu’ap-
plaudir a ce prójet de nos alliés, qui sera,
pour nous et pour tous les villages de l’arron-
dissement, un puissant et durable élement de
prospérité.
A ce propos, comment se fait-il qu’Yprés
n’ait pas encore été adoptée par une ville
anglaise Si notre administration faisait con-
naitre al’ Ypres League quo la ville serait
honorée d’avoir c i n n 2 man-tine une ou qaiel-
ques grandes villes anglaises, nul doute que
nos amis d’Outre Manch -, et mème du Cana la
et.d’Australie (nóus avons beaucoup de Néo-
Zelandais; d’Australiens et énormément de
Canadiens dans nos cimetières), nul doute,
disons-nous, qu’ils ne répondent avec enthou
siasme a cette suggestion.
II n’y aurait a ce geste de notre part aucune
idéé de mendicité. N’ayons pas de fausse
honte. Ce serait uniquement une marque
d’estime et de reconnaissance réciproque.
Nous est avis que nos amis Anglais, dont
en certaines matières du moins la délicatesse
est inouie, n’attendent qu’une initiative, un
geste de notre part.
Ce serait le moment pour nous de le faire.
mardi prochain sept ans qu’échoua,
Ypres, la Plus importante et la plus
te attaque dirigée par 1’ennemi contre
(’“Tpes de nos alliés. Francais et Anglais.
K'aucoup d’Yprois se rappellent encore les
locaux qui, ce samedi 3i octobre 1914,
ffèrent si brusquement la physionomie de
'"„„c Abstraction d’une bombe d’avion
jUg5,
1 ée rue au Beur re, la matinee avait été
i vement calme. L’après-midi a 3 heures,
I - 't avoir lieu l’enterrement du prince de
ttenberg décédé, par suite de blessures, au
Hlè«e episcopal. Vers 1 1/2 heuresde relevée,
I volée de petits schrapnells bodies mit les
fh'tants en émoi, et, vers 6 heures du soir,
t train ccmposé de matériel de fortune
[rotivé en gare amena en France des milliers
^’Yprois- Beaucoup d’autres les avaient déja
Lvancés les jours precedents et logeaient a
ioperingheet environs.
Quelle était a ce moment, la situation des
)elligérants sur le front qui, comme une
j iouC|e, entourait presque complètement la
dlle d’Ypres
L’ennemi avait décidé de tenter dans ce
Lteur une action décisive dont le résultat
S Jevait lui permettre la prise de notre ville
l'abord. (le Kaiser espérait en effet y faire son
Intree le ier novembre pour y proclamer
'annexion entière de la Belgique), la marche
I inverte sur Calais ensuite.
j Déja la veille, 3o Octobre, l’offensive alle
mande se produi.-it avec des forces conside
rables, l’attaque scdéveloppadans la direction
tide Zantvoorde, village qui fut pris par le
W corps allemand parti de Wervicq et de
tomincs. La conséquence du recul anglais
iit[’abandonpar la IIF division de cavalerie
général Bying) de la petite éminence de
Eein-Zillebeke. Au sud du canal Ypres-
tomines, de Hollebeke a Messines, devant
ipoussée du Ilc corps bavarois, le corps de
avalerie du général Allenby se replia de plus
le deux kilomètres. Bien que reniorcée pen-
lant la nuit par des forces franqaises, la
Situation de l’armée anglaise, a l’aube du 3t
octobre, était des plus angoissantes. Ce matin,
e front des alliés passait par Bixschoote,
Poelcappelle, Wallemolen, Molenaarelshoek,
Gheluvelt, le calvaire a l’est de Klein-Zflle-
beke, la lisière nord-ouest du chateau de
Hollebeke, le bois au nord de Wytschaete,
Messines et le bois de Ploegsteert.
I Au nord de ce saillant d’Ypres, aucune
offensive ennemie nescproduisait.Mais au sud,
les Allemands allaient tenter un eflort trés
violent. Les troupes britanniques y avaient
reQu le renfort de cinq bataillons du ge corps
francais a Klein-Zillebeke, et de cinq batail-
Jonsdu i6e corps a Voormezeele. Le général
[Moussy commandait les renforts Iranqais du
9' corps.
Après plusieurs attaques et contre-attaques
sur le front du lcr corps britannique, la ie
division de ce corps fut enfoncée et dut aban-
I donner Gheluvelt. La trouée était faite
1’ennemi s’y jetant, chercha immédiatement a
I enveloppen
L 7' division
ment, ainsi
Bulfin; effectivement, le Royal Scotts Fusiliers
lut complètement cerné dans ses tranchées,
coupé de sa brigade et presque complètement
J d.étiuitle soir a l’appel, sur 1000 hommes
débarqués en Flandres, il n’en restait que 70
cemmandés par un lieutenant Or, parallèle-
cette attaque, l’ennemi, dès le début
I e 1 après-midi, tentait de tourner la droite
'la 7e division. Les Ouartiers généraux des
ct 2e divisions avaient été bembardés, le
genéral Lomax commandant la le fut blessé
i offiVeinent au bateau La Hooghe six
0 cieis d’état-major furent tués presque
endroit.
Le danger était extreme. A ce moment, le
Mcussy (gc coips francais) prit 1 heu-
Uil i