I vllM I II I II I I ,.Q>- I I I I i 1 ilil 1 'dii J 11 ill mise en cause par M. Colleaux i YPR I AN A nité- I 1 Le ministre n’énvisageait done que notre. representation dans les coopératives, alors que notre amendement demandait une representa tion dans tous les services. Rien de tout cela n’a abouti, sauf en ce qui concerne la Fédération des coopératives dans tous les autres services commissions arbitrales, tribunaux de dommages de guerre, il n’est tenu aucun compte des directives du ministre. Ou plutót je pense que les fonction- naires croient agir ainsi selon les veeux in-, times du ministre Et cependant, selon l’esprit de la loi, ces services doivent être composes, en toute équité Attendu que le ministre permet d’exclure systématiquement les socialistes des dits ser vices, nous lui demandons la raison de cette faqon d’agir. En effet, les premiers rentrés dans les regions dévastées lurent les pauvres, les misérables, les nótrés, ceux qui ont montré au pays ce qu’ils valaient. Et ce sont précisément ceux-la qu’on négligé II va de soi, qu’en conséquence, les com missions d’arbitrage se laissent guider par la partialité. A Roulers, la commission est sous latutelle du bourgmestre et la «canaille rouge» en est éliminée Souvent, nousavons insisté auprès du minis tre pour qu’une representation nous fut assu- rée au sein de la commission de Roulers et environs. Jusqu’a présent, un seul socialiste a été nommé. On agit ainsi a notre égard par haine politique, par esprit de caste. Ainsi done, les sinistrés pauvres sont sacri- fiés et doivent attendre. Chaque jour, nous recevons leurs plaintes, que nous transmet- tons au ministère. II y a de nombreux exem- ples démontrant que les petits sinistrés ne voient donner aucune suite a leurs requêtes, alors même que celles-ci sont complètementen régie et que le tribunal a rendu un jugement. Nous insistons sur ces faits pour prouver com- bien il est nécessaire que les socialistes soient représentés au sein des commissions. II faut aussi qu’un récépissé de leur requête soit délivré aux sinistrés, chaque fois qu’elle est introduite soit devant les tribunaux pour dommages de guerre, soit devant les commis sariats ou devant tout autre service de cette manière, on ne pourrait plus alléguer que les sinistrés se sont abstenus eux-mêmes d’intro- duire leur demande devant ces organismes. La même pratique d’ailleurs est suivie en ce qui concerne les pensions de vieillesse. Je voudrais également rappeler au ministre sa promesse d’après laquelle on accorderait un tour de faveur aux petits sinistrés. M. Van de Vyvere’, ministre des affaires économiques (enflamand). C’est ce qui est appliqué. Des milliers de sinistrés ont béné- ficié de cette faveur. M. Dierkens (en flamand). Je désirerais savoir comment cette décision est appliquée, car j’ai l’impression que ces plaintes sont loin de diminuer. Une fois de plus, nous demandons done au ministre ce qu’il compte faire en ce qui con cerne la composition des services pour dom mages de guerre, ou qu’il justifie son attitude a eet égard. Nous demandons aussi .que la liquidation des indemnités se fasse plus promptement et, en premier, lieu, en faveur des petits sinistrés. M. le Président. Si la Chambre est unanime, la suite de cette discussion sera ren- voyée a huitaine. (Oui out II en sera done ainsi. Het eerste winterconcert zal plaats hebben op Zondag 19“ November, ten 7 ure ’s avonds in het Excelsior Hotel Benevens de symphonie en ’t gemengd koor zal de heer Louis Vanhoutte, pianist, (vóór den oorlog orgelist van S* Maartenskerk te Yper) zijne medewerking aan het Concert verleenen. Une coopérative avait conclu 172 transac tions quelques-unes settlement sont parvenues a la fédération. M. le commissaire d’État n’a done pas encore eu le temps de s’en occuper. La liquidation se fait done aussi attendre. Vous voyez que les pauvres sinistrés n’ont pas la même chance que les établissement Cocke- rill. Dans les services des dommages de guerre, même quand tout est er ordre, la liquidation se fait attendre plus longtemps pour les petites entreprises que quand il s’agit de personnages importants. J’en possède des preuves déci- sives. Quels sont les dessous de ces agissements La situation n’est pas générale, grace auxcom missions arbitrales. Le cas cité par M. Col leaux aurait été évité si tout avait été arrangé d’une faqon plus rationnelle. La politique y joue un róle bien trop important. J’attire surt< ut l’attention del’honorable mi nistre sur quelques faits, notamment sur les suivants Au mois de janvier dernier, un socialiste notoire a conclu une transaction avecle tribu nal des dommages de guerre et il n’a encore rien touché. Un conseillér.communal Socialiste a obtenu un jugement du tribunal des dommages de guerre aü mois de mai 1921 et il n’a pas encore recu la moindre somme. Un de nos candidate a obtenu une première somme pour remploi, mais il n’est pas parvenu a se faire liquider le restant. Et, quand nous demandons des explications, on nous berne avec des arguments qui ne sont guère sérieux. Je tiens encore a vous signaler le cas d’un autre de nos candidate qui obtint la liquida tion des sommes lui allouées, mais fut avisé, l’année suivante, que le jugement était frappé d’appel Faut-il encore vous parler d’un de nos amis qui, ayant obtenu un jugement en sa faveur, ne parvint pas a se faire payer, paree que la preuve du remploi faisait défaut Or, il arrive bien des fois que les preuves de remploi trai- nent pendant de longs mois avant de parvenir a Bruxelles. [Tailleurs, un journal hebdomadaire de l’arron dissement d’Y pres, qu’on ne saurait guère suspec- ter de tendances socialistes, a dênoncé depuis quelque temps la situation et, jusqu’a ce jour, nul n’a encore jugé utile de remédier d cette situation. Je regrette beaucoup cette situation. L’honora ble ministre sait que les sinistrés sont inquiets et mécontents, Les gens qui se trouvent sur la liste noire, surtout, savent qu’ils doi vent attendre longtemps... L’honorable ministre nous donnera-t-il une réponse claire J’espère que cette situation n’est pas générale, car alors les sinistrés auraient raison de se plaindre amèrement. II existe des preuves en masse que les socia listes sont écartés systématiquement des ser vices des dommages de guerre. Dans les com missions arbitrales, a Ypres, un membre venait de mourir; on me demanda de désigner deux candidate. Or, on ne les nomine pas, paree qu’ils sont socialistes 1 Que faire La chose dépend des services et qon pas duministre, je lesais. Mais tolérera-t-il cela Sacrifiera-t-il les intéréts des sinistrés a la politique Permettra-t-il plus longtemps que les socialistes soient blessés dans leurs con victions Nous attentions, a ce sujet, une réponse claire et nette. (Trés bien d gauche.') jyi. Dierkens (enflamand). Ce n’est pas la première fois qu’on se pfaint ici de la partia lité qui règne dans la composition des tribu naux de dommages de guerre, ainsi que du retard dans les paiements. En avril dernier, nous avions déposé, avec notre ami Debunne, un amendement nous assurant une représentation dans les services des dommages de guerre. Le ministre répondit qu’il transmettrait nos désidérata a la fédération des coopératives. Autre Interpellation M. le Président. L’ordredu jour appelle 'interpellation de MM. Missiaen et Dierkens le ministre des affaires économiques 1" Bries retards qui se produisent dans le paie- lent a ceitains sinistrés 2° sur l’ordre dans lequel-sont instruites les demandes d’indemni- té3° sur la composition des tribunaux des pmniages de guerre 'et'dés commissions arbi trales ILa parole est a M. Missiaen. I M. Missiaen (en flamand). De l’interpel- ftóön de M. Colleaux, nous avons surtout fetenu qu’en mai 1920 une avance de 120 nul- lions a été accordée a certaine société qui, depuis lors, a réalisé pour des millions de bé- “éfices. Nous avons appris également que des gommes considérables ont été versées a cette |ociété avant le remploi. *Or,vis-a-vis des sinistrés individuellement la Procedure suivie est tout autre. Les versements F s°nt faits qu’après le remploi. L le ministre estime qu’il est nécessaire de ptimuler la grande industrie. Nous estimons, |Uant a nous, que tous les sinistrés doivent «°uir des mêmes droits. Nous constatons ce- pndant que la grande industrie obtient plus pcilement des millions que le sinistré pauvre piqués centainès de francs. I 0Us devrions être d’accord pour faire trai- Lr. es affaires le plus possible par les coopé- E 1Ve®’ paree que celles-ci sont a même, mieux rUe niniporte qui, de les terminer prompte- n avec un minimum de frais et en toute JüstiCe. L a ^es coopératives qui réellement se «our 'm*' P°Ur a’der Ids petits sinistrés. Beau- <hez U a^m’n’s^rateurs examinent les dossiers ■fc.eUX’ sans recevoir un centime d’indem- rniss’j110113 ,n.ous étonnons done que les com- •et entr 6 État ne montrent pas le même zèle 1 ayent même le travail des autres. par le tribunal. Dès lors, le gouver- Pr0'!Sl?aV;iit pour devoir de payer. Je m’étonne, Q'e”iellcgS conditions, d’entendre mettre en ■<JanS ipc sinistrés qui réclament la réparation ‘dU piÉlteRD- On s est montré moins gé- f pour de petits sinistrés dont la maison ^'lé détruite et c’est cela qui impressionne liblernent le pays. Segers. Lors<iu’il s’agit d’un indus- quel qü’il soit, il est regrettable qu’on les indemnités qui lui sont versées. ,s industriels out droit a leurs dommages Jeruerie. L’iiidusb ie (-ajt vivre des milliers d’ouvriers. 11 est déplo- (jUe des membres du parlement viennent L - le discredit sur ces industriels, qui con- Iribuent dans une pareille mesure a la restau- Ltjon et a la prospérité du pays. (Trés bien sur de r.ombreux bancs. Exclamations d l’ex. Irciite gauche). jd Col-1-RAUX- Ce que M. Segers vient je dire ne m a guère touché. II m’a ditRépé- lezaïi dehors ce que vous avez affirmé ici. Je L yeux pas me couvrir de l’immunité parle- Lentaire, mais je mets uné condition a l’aban- on de cette immunité. Cette condition, la ,'oiciQue la Chambre nomine une commis sion chargée d’examiner la situation et jèm’en- keearépéter publiquement, dans un meeting IlSéraing, tout ce que je viens de dire. I M. Segers. Les industriels sinistrés tra- Lillent au relèvement du pays, et nous de mons être’tous d’accord avec eux pour les défendre et les soutenir. M. Colleaux. D’accord. Mais il faut les lecourir avec justice. Réparer, mais non enri- Ihir. Aussi, je ne comprends pas la vivacité de [’intervention de l’avocat de la société Cocke ri 11. I Je réclame la constitution d’une commission d’enquète, quelle que soit sa composition. A etteeondkion, je suisprêt a répéter-en public equej’ai dit ici. (Trés bienl’extrémegauciic.) - L’incident est clos. I f' i n iji

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Het Ypersche (1925-1929) | 1922 | | pagina 7