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Mesdames, Messieurs,
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Toussaint
série de huit
Discours de M. Isaï GRUWEZ,
prononcé au cimetière au nom de la F. N. I.
Société Royale de St-Sébastien
d’Ypres
Fondée en 1302
F
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I
en vue de l’éta-
La Commission a l’honneur de convoquer
les membres a [’Assemblee Générale qui se
tiendra a Ypres a l’Hótel Continental
place de la Gare, le Lundi 27 Novembre
1922 a 2 h. 3o de relevée.
Le relèvement de notre Ghilde, la plus an-
cienne d’Ypres si pas de tout le pays étant
envisagé au cours de cette assemblée, la
commission émet l’espoir de voir assister a la
réunion, tous les confrères ayant a cceur la
remise en activité de la Société.
Ordre dtt jour
i° Communications importantes et diverses;
2° Comptes des recettes et des dépenses
depuis 1914
3° Renouvellement de la Commission no
mination d’un président, d’un vice-president
et de six commissaires
4° Dispositions a prendre
blissement d’une nouvelle perche.
Pour la Commission
Le Secrétaire, Le Vice-Président,
R. Ommeslagh. Aug. Brunfaut.
I? A conna'ssant un Peu la comp-
ItmpiOy v tabilité et ayant bonne ortho-
graphe fran?aise et flamande, est demandé pour
maison de commerce d’Ypres. Bons appointements
contre capacités et bonnes références.
ÉcrireaJ. B. M.,21 ,rued’Ypres, Poperinghe.
F -
Jour des Morts Avec toute la pompe
désirable nous venons déposer au pied des
tombes denos chers héros, I’hommage respes-
tueux de notre admiration, et raviver dans
notre esprit leur souvenir et toutes les circon-
stances de leur vie. Ils étaient dans la force de
1’age, menant vaillamment.la lutte pour la-vie.
Les uns étaient le soutien de leurs parents,
qui les avaient élevés avec des soins jaloux,
dans l’espoir de voir fructifier leurs. sacrifices
journaliers dans leurs vieux jours, et trouver,
dans leur enfant devenu homme, le vrai et
réconfortant soutien de leur vièillesse Les
autres plus avancés en age s’étaient aménagé
un nid bien doux et par un labeur constant,
gagnaient le pain quotidien pour ceux qui
faisaient leur joie, la maisonnée la vie
émaillée de fleurs et parfois d’épines s’écou-
lait paisiblement et personne ne songeait a
l’horrible tragédie. L’orgueil et l’ambition
allaient raettre unterme a ces paisibles existen
ces et toucher profondément le cceur et l’avenir
de tous, des humbles en particulier, la Belgi
que menacée appela ses enfants pour sa
défense.
Conscients de leurs devoirs civiques ils
abandonnent parents, femme, enfants et amis,
au premier cri de détresse de la Patrie, pour
se lancer courageusement dans l’inconnu,
vers une vie de misère et de privations, se
terrer dans la boue infecte qu’ils défendaient
héroïqüement, resistant courageusement aux
tentatives de démoralisation d’un ennemi sans
conscience. Parmi la masse de ceux qui étaient
partis pour défendre notre patrimoine, beau-
coup eurent le bonheur de retrouver leur
familie et leur foyer. Pour nous l’enfer de
feu, de boue et d’immense-misère n’avait pas
suffi au moloch de la guerre. Le retour au pays
natal devait nous réserver une émotion plus
poignante que toutes les visions nouvelles qui
avaient passées sous nos yeux durant les 52
mois d’inénarables souffrances, et nous laisser
les bras ballants devant les ruines de ce qui
fut notre bonheur, nos rêves, notre avenir...
La guerre nous avait connus insensibles a
tout, les ruines de ce qui était le patrimoine
de nos aieux, les ruines du souvenir de leur
grandeur et de leur vaillance nous trouvèrent les
larmes aux yeux.
Mais d’autres, trop nombreux hélas, ne
dévaient pas voir la fin du cataclysme, la mort
hideuse devait les faucher sans miséricorde,
brisant lefil matérie! qui les liait a leur familie,
a leurs enfants, a tout ce qu’ils avaient de cher.
Families qui pleurez un mort, surmontez
votre peine. Nous, leurs compagnons d’armes,
nous avons apprécié leur courage, leur vail
lance, leur esprit de sacrifice et l’altruisme
qu’ils mettaient généreusement au service de
la Patrie. Ils nous ont rendu la liberté Ne
l’oublions pas
Que les parents et les families de ces chers
disparus oomptent sur notre reconnaissance et
notre appui en toutes circonstances.
Que notre esprit communie souvent avéc
celui de nos morts, c’est un gage pour l’avenir.
Enfants, en grandissant, souvenez-vous de
l’exemple de ceux qui vous ont tracé la voiè,
et ont gagné pour vous ce que nos aieux de
i83o avaient gagné pour eux, la liberté dans
une Belgique libre.
Chers morts, dormez en paix dans la terre
patriale, dans la terre sacrée d’Ypres, la mar-
tyre. La grandeur de votre sacrifice assure
votre paix éternelle.
-3, présidentSobry, Van der Mersch
Nieuwenhove, échevins Bouquet,
r t, ve Declercq et Glorie, conseillers
F ‘l jjieg’, secrétaire communal.
fgont absents MM. D’Huvettere, Iweins,
hieu, Delhem, Van Alleynnes et Donck.
Le procès-verbal de la séance précé-
Jteest approuvé,
M- le Président presente a M. le Con-
Declercq les souhaits du Collége a l’oc-
j011 Je son mariage. M. Declercq remercie.
f pe projet de monument aux soldats et
Ltinies de la guerre a placer prés des Halles,
Ltre la maison Ligy, a été tracé sur papier,
Lc celui du batiment sous lequel il se trou-
'erait érigé. L’apcade, qui servirait de trot
se offre un abri superbe au monument des
nibattants, au centre de la ville et de la cir-
hlation. Ce témoignage de reconnaissance
[vêtira une forme originale et artistique, ab-
Hument unique en Belgique. La construction
lutra être commencée dès 1923 et le monu-
[en’t serait inauguré la même année déja, au
Custard en 1924. Le projet a rencontré l’ap-
Lbation unanime de nos combattants.
Le Conseil approuvé ainsi le projet du
Monument a ériger. On commencera par l’ar-
i |de avec le monument a nos héros. Le reste
Iferaplus tard.
*3. Le Conseil approuvé le règlement de
Lrtaines expropriations rue du Temple, rue
de la Bouche et rue des Étudiants, après dis-
dussion au sujet de la valeur de quelques uns
de ces terrains.
I 4, Le Conseil approuvé une
concessions de terrains au cimetière.
15. Plans d’'alignement, travaux d’achève-
tnint, contrats. Adopté.
ld La Ville fera le remploi d’une faqade
■artistique qui sera reconstruite comme avant.
■s’agit de la maison Cousin (ancienne maison
■fesau) rue au Beurre-
7. - Même décision concernant une des
maisons dés corporations des bateliers, mar-
ché au bétail. II y faudra un supplément de
920 fr.
8. En 1914, l’École Communale des fil-
les s’était vue attribuer une petite somme (qui
n’avait pas été liquidée) pour donner des prix
aux élèves les plus méritantes (la somme est
de425 fr.) II est proposé de liquider ce subside
auxlauréats de la présente année de l’école
communale des filles.
I
I M. Sobry critique cette attribution comme
étant un précédent malheureux pour l’avenir.
M-CoLAERTfait observer qu’il s’agit d’un sub
side déja reconnu et dont il s’agit simplement
derégulariser l’emploi. MVanNieuwenhove
appuie cette. manière de voir, d’autant plus
9ue eet argent provenait d’une fondation et
non pas de fonds de la commune. Celle-ci ne
Peut s’approprier eet argent, qui ne lui a jamais
aPpartenu.
I La proposition est admise.
9- Hospices Civils. Prix d’entretien des
üdigents pour 1923. Le Conseil approuvé
L délibération de cette Institution charitable.
10. Bureau de Bienfaisance. Cessions de
i Le Conseil approuvé deux cessions
Pmposées par le Bureau de Bienfaisance.
11 Fabrique de l’Église de S‘ Pierre.
es comptes 1914 a 1921 sont approuvés tels
9uels et des explications en ce sens seront
Lansmises a M. le Gouverneur.
,12, Éclairage électrique. Reglement tech-
1dque relatif aux installations intérieures. Ce
reglement est a l’impression et des exemplai-
res seront a la disposition des habitants. II
sLniportant que la société exploitante vienne
ntróler chaquc installation avant de la relier
I s°n réseau. Les frais de chaque raccorde-
laen?S élèveront a environ 2Óo fr. et seront a
l qCharSe de l’abonné. II ne serait pas juste
II ces frais incombent a la Ville qui, elle,
VïBBe d’Vpres
nce du Conseil communal
du 4 novembre 1922
I 33Oheures, sont présents MM. Colaert,
|{rg®estre’- -
et
n’aura pas d’éclairage public a l’électricité.
La Centrale électrique construit 5 postes
transformateurs sur le territoire de la Ville.
Le poste central' sera au quai prés du canal.
Au 1 janvier 1923, les abonnés actuels seront
reliés et leurs lainpes échangées. Au fur et a
mesure que d’autres le demanderont, la société
va relier dès maintenant.
M. Colaert remercie l’échevin M. Van
Nieuwenhove des efforts qu’il fait et des ren-
seignements qu’il a donnés.
Le règlement en question est done approuvé.
13. Éclairage des rues privées.M. l’éche
vin Sobry propose que les rues, ruelles ou
passages devront être éclairés dès le coucher
du soleil sous peine d’amende ou d’emprison-
nement. Cela s’applique notamment aux cités
Kalfvaart et a la cité Ligy. Ces éclairages sont
a charge des propriétaires et non de la Ville.
M. Delahaye craint des difficultés. Pour-
ra-t-on obliger l’État a éclairer... sous peine
d’amendes Et tous ces propriétaires derrière
la gare (il y en a environ 70) auxquels appar-
tiennent les rues pour la partie qui se trouve
devant leurs maisons, qu’en fera-t-on Aux
quels imposera-t-on l’éclairage qui profitera
aux autres
Cette observation paraif si sérieuse que le
Conseil remet l’étude de cette question. C’est
du reste depuis longtemps que le danger de
ces Cités a été signalé. II en est de même
pour l’eau, pour les égoüts. M. le bourgmestre
n’enajamaisétépartisanpour cemotif. Le droit
est pour la ville d’exiger que l’État et les pro
priétaires prennent ces frais a leur charge.
Mais d’autre part, il y a la une situation de
fait trés délicate. La Ville est acculée a une
situation difficile.
MM. Van der Mersch et Sobry insistent
cependant pour que ce règlement soit admis
de suite, mais le Conseil remet la décision a
plus ample examen.
14. Corps des pompiers. Équipement des
hommes. Le Ministère de l’intérieur prend
cela a sa charge. Cet objet est done retire de
l’ordre du jour.
x5. Concours prèté par les pompiers de la
gare. Lors de l’incendie de l’école prés du
Sacré-Coeur, Chaussée de Vlamertinghe, les
services de la gare ont rendu des services
précieux. Ils demandent d’être payés et remet-
tent une note de 2Óo fr. environ. Le Conseil
est unanimement d’avis qu’il n’est pas possible
d’entrer dans cette voie anormale. En cas de
smistré, chacun doit son aide. Si un incendie
se produisait a la gare, les pompiers de la
Ville ne présenteraient pas leur note non plus.
16. Service depublicité. Organisation.
Cette question est remise a une prochaine
séance.
La séance publique est levée a 5 1/2 heures.
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