son joyeux de la
M. Du Verger.
Algemeene vergadering van Zaterdag
4 November 1922 cm 8 uren
Handels- en Nijverheidsbond
van Yper
-Et
struit
Le Président,
H. VERMEULEN.
trois
^ison p,
d°uble d.
Lettre adressée a M. Neu'uan, Ministre
des Chemins de fer a BruxcILs.
Monsieur,
L’association commerciale et industriélle
d’Ypres se permet d’attirerVotre Bienveillante
attention sur la défectueuse organisation des
correspondances du matin entre notre ville et
Ostende, situation qui est fort nuisible an
développement de notre commerce.
En effet, les négociants que leurs affaires
obligent a se trouver a Ostende dans la mati-
née, doivent partir d’ici par le 32gi a 4 b. 3g,
le train suivant, le 32g3, ne partant qu’a gh. 3o
pour arriver a Ostende a 11 h. 35
Avant la guerre, il y avait un train vers 7 h.
fréquente par tous les négociants et voyageurs
de commerce. Maintenant que le pays dévasté
se relève et que le commerce reprend, la rein
stallation de ce train rendrait de grands servi
ces. La chose nous semble d’ailleurs facile-
ment possible, en faisant partir d’Ypres vers
6 h. 40 le train 3289 partant actuellement de
Cortemarck a 7 h. 18. Ce train assurerait la
correspondance aux nos 3672 et 366g venant
de Poperinghe et de Courtrai a Cortemarck
il donnerait correspondance au 2173 venant
d’Adinkerke et a Thourout au 3ig5 venant de
Courtrai. Organisé de cette faqon, il établirait
des communications utiles non seulement a
notre région mais a tout le Sud de notre
province.
Nous nous permettons d’espérer que notre
demande donnera lieu a un sérieux examen et
qu’un remède sera porté a la déplorable situa
tion actuellë.
Nous Vous prions d’agréer, Monsieur le
Ministre, l’assurance dejnotre considération
distinguée.
Le Secrétaire,
R. DECLERCQ.
weerom op de zelfde wijze zou te werke
gegaan worden als voor het verloopen jaar.
Om een exemplaar van de uitgegeven affiche
te bekomen zeggen zij, moest men ten minsten
inschrijven voor 20 fr. en eenige tijd nadien
worden dezelfde affichen aan 5 fr. het stuk
verkocht. Vooraleer deel te nemen aan die
werking, verklaren verschillige leden, zou
men moeten de zekerheid bekomen dat de
beslissingen door het comiteit genomen zou
den geëerbiedigd worden.
De Heer Voorzitter doet dan ook opmerken
dat aan de koopwarenstatie en aan het bureel
dezer, merkelijke verbetering gebracht is.
Op rn November, vervolgt de Heer Voor
zitter, nam de bond deel aan de huldebetoo-
ging ingericht voor de gesneuvelde Ypersche
soldaten. Wij waren slechts met vier tegen
woordig, alhoewel dit door Het Ypersche
kenbaar gemaakt wierd. Het ware beter zegt
hij, dat wij ons onthielden daar aan deel te
nemen, zoo men maar in zoo gering getal kan
tegenwoordig zijn. Eenige leden doen opmer
ken dat zij in de onwetendheid Waren van de
deelneming van den bond aan die betooging
en drukken den wensch uit daarvoor in
’t vervolg per vermaningskaart verwittigd te
worden of te wel aan zulke deelneming in
’t vervolg te verzaken. Daarna volgde eene
reeks klachten over den slechten toestand van
sommige straten en n.m.l. de Veurnesteenweg
en Elverdinghestraat o.a. over de slechte
inrichting van de werken van waterleiding.
Volgens genomen inlichtingen, verklaren som
mige leden, zouden de straten opengelegd
worden zonder dat de ondernemer in staat is
het werk volledig af te maken en dit bij gebrek
aan de noodige afsluitingskranen en allerlei
toebehoorten. Daaraan is den langen duur
dier werken te wijten. Daarvoor zou bij de
bevoegde overheid moeten geprotesteerd
worden. De voldoende verlichting van die
werken zou ook moeten aangevraagd worden.
Andere leden vragen ook nog aan te drin
gen om een spoedig herstel van de velowegen
te vragen in het Ypersche.
Daarop ging de vergadering uiteen rond
g.3o uur.
Spéculateurs Le mot a été laché et répété
a la Chambre. II frappe a la Ibis, sans aucune
distinction, tous ceux qui ont eu recours a la
cession du droit a la reparation organisée par
la loi. Spéculateurs (.’est la revanche imbe
cile de tous les pessimistes, de tous les pisse-
vinaigre, de tons les impuissants, de tous les
eunuques, de tous les incapables d’un labeur
créateui et lécondant. M. Lebrun pour avoir
sué, pour avoir peiné, n’est plus qu’un vul
gaire spéculateur du meme acabit que M.
Lechat, le célèbre personnage créé par Mir-
beau. Il ne taut pas s’en étonner Camille
Lemonnier, le célèbre auteur de Un Male
giand batisseur, lui aussi, mais dans le do-
maine del’art, fut mécönnu toute sa vie et ce
n est qu après sa mort, que nous entendimes
enfin retentir les trompettes de la renommée.
Des gloires nationales restent vouées a la
retraite. Vous aussi qui avez eu confiance. qui
avez prêchc d’exemple, dans nos régions dé-
vastées, le courage, l’énergie et l’audace, vous
serezeonspués, vous serezméprisés, vousserez
baffoués, vous serez en proie a la médisance,
a la calomnie, au ridicule, comme quiconque,
en ce pays, a l’ambition de laisser derrière lui
une trace. Mais souvenez-vous que ce n’est
pas payer trop cher l’honneur et la fierté
d’avoir pris large part a l’ceuvre de la restau-
ration. L’ceuvre est magnifique, admirable
ce n’est pas seulement la ville d’Ypres, c’est
une contrée toute entière qui renait a la vie, a
la joie, a la lumière, au
truelle et du marteau 1
moi, j’arrange cela, ajouta-t il d’un ton plus
que satisfait.
De Heer Vermeulen Hector, Voorzitter,
opent de-vergadering. Als bestuurleden zijn
aanwezig de lleeren Vergracht Maurice,
Notebaert Antoine en Declercq Robert, se-
kretaris. De Heer Vanderghote deed zich
verontschuldigen. Een twintigtal leden zijn
opgekomen.
Het woord wordt gegeven aan den sekre-
taris om kennis te geven van het verslag der
voorgaande vergadering. Dit wordt zonder
opmerkingen goedgekeurd. Van de brieven
gezonden naar het Stadsbestuur en naar den
Minister van Spoorwegen, wenschen bevat
tende in de voorgaande vergadering uitge
drukt, wordt lezing gegeven. Op de eerste
dezer werd nog geen antwoord ontvangen.
Op voorstel van eenige leden zou er opnieuw
daarvoor aangedrongen worden. Op den
tweeden brief namentlijk op dezen betrekke
lijk den trein van 7 uur voor Oostende kwam
een bericht toe van de statie overheid en van
de handelskamer van Oostende die beloofden
onze vraag te ondersteunen.
Een brief van Minister Ruzette toegekomen
en insgelijks voorgelezen, belooft de aanstaan
de aanbesteding van een deel der werken van
herstel aan de vaart van Yper naar den Yzer.
Een brief van bedanking zou aan den Heer
Ruzette gezonden worden.
De Heer Voorzitter maakt dan aan de
vergadering kenbaar dat de som van 7 franken
betaald per deelnemend lid voor de affiche
Yper herleeft ontoereikend geweest is om
de kosten ervan te dekken en stelt voor dit te
kort voor deze maal uit de algemeene kas te
betalen. Na eenige opmerkingen wordt dit
goedgekeurd.
Er wordt dan kenbaar gemaakt dat door
het Stadsbestuur een propaganda comiteit
voor Yper zou aangesteld worden om de stad
overal beter te doen kennen. Daarvoor zouden
o. a. eenige leden van den IIen N. B.
gevraagd worden. Verschillige leden stellen
de vraag of er in dat propaganda comiteit
■^-bpCes notions une ibis connues, vingt
■^'il frapPe aux portes du mystérieux tribu-
^1 jamais rebute. Enfin, elles finissent par
’’tivrir et H obtiént un jugement. Mais,
f^ution' de ce jugement doit suivre. C’est
■foment de frapper a d’autres portes, de
■lel. je nouvelles démarches, non pour obte-
■’"jes faveurs, mais pour obtenir, confonné-
ent i la loi’ CC qU’ eSt Proclamé du par la
Quellemisère Et M. Lebrun vatoujours,
■An bureau a un autre, jamais las, jamais
■jdsespéré. En a-t-il fini avec les bureaux, c’est
lors que sa besogne commence. Le voici,
■metre, pataugeant dans la boue jusqu’a lache-
^le, insensible au froid qui pique aux oreil-
M Lebrun surveille les travaux.
les -u
L’exemple est contagieux. L’homme qui
ubitele baraquement, voit d’un ceil jaloux la
maison qui s’édifie... Mais sa femme de lui
Jire pourquoi ne fais-tu pas comme M.
Lebrun C’est vrai, répond-il après tout,
pourquoi pas? Pourquoi pas Ce n’est pas
aicorela décision virile. Néanmoins, on inter-
o<re M. Lebrun, qui communique son enthou
siasme, qui offre volontiers son aide et sou
appui, qui, au besoin, fera les démarches
nécessaires... Et on se met au travail. Et
d’autres de suivre le mème chemin...
Néanmoins, ce n’est pas sans péril qu’on
place sa confiance, toute sa confiance et tout
son avoir, dans la restauration. Il ya pour
les plus courageux des heures de découragc-
mentet de doute. II y a de troublantes alertes.
Un certain ministre Jaspar menace de modi-
fier la loi sur les dommages de guerre Des
travaux sont entames et l’argent ne vient pas
La loi est sabotée par tel ministre et par des
inspecteurs a son service... La loi, elle-même,
-nous en sommes arrivés la n’offre plus que
d’éphémères garanties Tout cela préocupe,
etM. Lebrun, lui-même, en est parfois agité.
Sesamisle consultent, sa femme l’interroge
etlui même se demande parfois si, par son
Bstination, il n’a pas compromis l’avenir des
lens. Alors... il ne dort plusque d’un sommeil
Rité, entrecoupé de cauchemars. Mais, il
pest pas fait pour douter le naturel reprend
[ledessus il a pour lui une loi jamais ebran-
lée, unenthousiasme jamais» éteint, unc audace
jamais vaincue et la conscience sincere de
l’homme au-dessus de tout reproche.
Aujourd’hui, l’effort de tous a fait merveille.
Approchez de la ville il a jeté sur le sol dé
vasté des toitures d’un rouge de flamme
pareilles a des taches de lumière. Entrez dans
la ville et vous serez émerveillé de toutes
parts des constructions neuves, solides et
riantes narguent le vent et la pluie. Et l’effort
•ontinue... Parcourant la ville, j’admirais avec
ierveur le merveilleux résultat de eet effort
^nace, lorsque, tout a coup, mon compagnon
te route, montrant du doigt une maison d’ap-
’arence modeste, me confia a l’oreille, d’un
°n grave tiens I cette maison la aussi est
'abitée par un de ces spéculateurs Et
lUel est le nom de ce spéculateur demandai-
e? Alors, il me cita le nom de ce bon M.
j-ebrun, l’enthousiaste, le généreux, le con-
lant, le vaillant, qui avait bati non pour
'endre, mais pour batir et pour posséder, qui
lva't insufflé courage et confiance dans l’ame
tes timides et des hésitants. Cette revelation
frappa comme l’injustice d’un soufflet
’’'mérité.
^tenant mon indignation, je me penchai a
(n°I' tour vers l’oreille de mon voisin, disant
1Vee indifférence
ous, lui dis-je, avez-vous déja recon-
votre maison
Plus malin que cela, répondit-il avec
''isme. Je ne songe guère a me frotter au
'"'aides dommages et a être mis en situa-
On de devoir maudire mon sort au moins
l°'s par jour je laisse construire ma
Par un autre qui m’a payé plus que le
-le la valeur de igt4- Voila comment,