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Bond der Geteisterden
van het Arrondissement Yper
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Verslag der Vergadering
op Zondag 12 November 1922
ergoeding der vod
den pachter of aan
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legt
In de School
Onderwijzer De electriciteit is ’t geene dat
rapst gaat in de wereld zij zou den toer van
den aardbol doen in eenige seconden.
Sar eitje t’ Yper niet, Meneere 1 Ze doet
daar geen strate in een maand.
De vergadering werd geopend om 3 u. in
de Kazerne onder ’t voorzitterschap van den
Heer Butaye. Een groot getal afgevaardigden
en leden zijn aanwezig waaronder vele gemeen-
teoverheden ingezien een belangrijk punt der
dagorde het toezicht van herbeleg. Zelden
kwamen de toehoorders zoo talrijk de zaal
was vol.
De Heer Voorzitter kondigt eerst aan
dat eene vergadering van de Samenwerkende
Maatschappijen van Oorlogsschade, waarop ook
verschillige Hoogere Officieele Overheden
zullen tegenwoordig zijn en die op den 2n Zon
dag der maand moet plaats hebben, de gewone
maandelijksche vergadering van den Bond zal
beletten, en deze dus op den eersten of derden
Zondag zal moeten vastgesteld worden. De
algemeenheid der aanwezigen verkiest den
derden Zondag.
Dan deelt hij mede dat aangaande den
datum van het verhoor der afgevaardigden bij
den Heer Minister hij nog geene beslissing
ontvangen heeft, doch deze binnen enkele
dagen verwacht. Zekere veranderingen in het
personeel van het Ministerie heeft de vraag
tot verhoor eerst wat doen uitstellen, en wan
neer zij dan ingediend werd vernam men het
pijnlijk afsterven van Jufvrouw Van de Vyvere,
dochter van den achtbaren Heer Minister.
Doch nu, met de benoeming van M. Charles,
gewezen Hoofd-Staatscommissaris en advo.-
kaat bij het Beroepshof te Brussel tot alge-
meenen Bestuurder in het Ministerie van
Huishoudkundige Zaken, wordt antwoord
verwacht op de vraag tot verhoor ingediend
door tusschenkomst van M. Delie. De heeren
afgevaardigden gelieven zich dus gereed te
maken. Van de gelegenheid zal gebruik ge
maakt worden om een rouwbeklag in naar»
der geteisterden van het Ypersche aan den
Heer Minister aan te bieden bij het pijnlijk
afsterven zijner teergeliefde dochter.
Vervolgens gaat de heer Voorzitter voort
de wenschen der gilden voor te leggen nament-
lijk
1) van Staden over de spoedige oplossing
wegens betaling aan de pionniérs, eerst terug-
gekomenen, die zelfde grondvereffening aan
vingen.
2) van Yper over de v
tooïingswerken als deze aan
den eigenaar dient betaald te worden.
Daarna leidt hij de bespreking in over het
belangrijk punt de protestatie nopens het
toezicht van herbeleg. Hij ziet in de tegenwoor
digheid alleen van zoovele burgemeesters dat
het eene gewichtige zaak geldt en wijst op de
noodlottige verachtering te weeg gebracht
door het stil leggen der bouwwerken of de
moeilijkheid om geld te leenen. Hij herinnert
dan hoe men vroeger eene eerste snee bekwar»
om bouwstoffen te koopen, en mits betoon
van fakturen bevestigende het verbruik van
een deel dezer grondstoffen de heer Minister
de tweede en dan op dezelfde wijze de derde
snee beloofd en.toegestaan had op ons aan
dringen, opdat de bouwwerken door geene
vertraging zouden lijden. Nu wordt het tegen
overgestelde bewerkt door de vooischriften
van den heer Opziener van herbeleg, die for
maliteiten eischt moeilijk te vervullen o. a.
gelegaliseerde afschriften van toestemming
tot bouwen, plans, bestekken, kontrakten.
M. Depuydt van Kemnicl doet opmerken
dat hij geen verder herbeleg zal krijgen bove*
de tweede snee tot na de volledige uitvoering
van het werk Fakturen en de bestatiging
der aanwezigheid van bouwmaterialen ter
plaats van ’t werk aangebracht zijn onvol
doende zij dienen eerst verbruikt te worden»,
zegt de heer Opziener van herbeleg.
De afgevaardigde van Yper Op
Nous avons eu a subir d’autres retards
tout aussi injustifiés dus en partie, croyons-
nous, a ce que nous avons été faussement
considerés comme étant des cessionnai-
res, alors que les biens nous venaient de
nos parents et de nos grands-parents. Tou-
tes ces propriétés se trouvent dans le dos-
sier, que M. l’Inspecteur du Remploi tient
chez lui. Aucune formalité ne peut done plus
s’accomplir pour amener une liquidation de
nos affaires.
«Commejevousl’ai ditplus haut,le discours
prononcé a la Chambre par M.Van deVyvere,
discours que vous reproduisez dans votre der
nier numéro, jette une curieuse lumière sur ce
petit jeu de l’embouteillage de certains dos
siers, tel qu’il se pratique a Ypres. Avant de les
libérer, on désiresavoir si l’on aaffaire ad’hon
nètes gens(«ol wij te do&n hebben met eerlijke
lieden»),
Quedites-vous decela,Monsieur l’Editeur?
Ouel peut bien avoir été le fonctionnaire ca
pable d’avoir fait accroire a M. le Ministre
pareille chose Je ne connais pas la liste com
pléte des dossiers bloqués. Ils sont unequin-
zaine, dit M. le Ministre. Ce que je sais, c’est
que parmi ces dossiers, se trouvent ceux de
quelques-uns des citoyens les plus honorables
de la ville, dont les seuls crimes scntd’etre
pov.r la plupart ({’opinion libérale, d’occuper
des mandats publics, d’appartenir a la bonne
bourgeoisie de la ville, d’avoir hérité de leurs
parents unpatrimoine considerable et d’avoir,
dès le début et souvent contre vents et marées,
pris a coeur le relèvement de leur- ville, alors
que tant d’autres trouvaient plus profitable et
surtout plus agréable, de vendre leurs biens
le plus cher possible.
Puis-je vous demander, Monsieur l’Editeur,
de me dire ce qu’il me reste a faire pour obtenir
justice? Nous voila a quelques-uns sous le
coup d’une grave suspicion. Nous voila dans
l’impossibilité de faire valoir nos droits. Ne
suis je pas en droit, pour moi et pour le nom
que je porte, nom qui a été si honorablement
mèlé a 1’histoire de notre ville pendant le der-
nierdemi siècle, de demander acequelachose
soit tirée au clair le plus tót possible
Et ensuite, liste des suspects a part, ne con-
vient-il pas de protester contre ce système
qui, dès qu’un dossier est immobilisé, vent
que tons les autres dossiers appartenant au
mème sinistré, suivent son sort
Veuillez agréer, Monsieur l’Editeur, mes
sincères salutations.
(signé) Charles VERMEULEN.
Ypres, le i3 novembre 1922.
V. de la R. La plainte de M. Vermeulen
cst parfaitement fondee.
Mais M. Charles Vermeulen devrait savoir
qu’il ctait sur la liste noire Celle-ci, nous
avons quelquesvagues raisons de le croire,n’existe
plus ojjiciellement. Mais tant que certains grands
chefs joucront au Louis XIV et diront «.L’Etat
vest moi ces anciens inscrits de la liste seront
embêtés d’une autre facon...
Dcpuis quand un inspecteur du remploi peut-il,
de sa propre autorité, se'faire remettre, et peut-il
bloquer, des dossiers de sinistrés, alors meme que
ceux-ci ne lui demandent pas de constater un
remploi
Et M. Vermeulen nest pas, que nous sachions,
la scale victime de par ci Is agissements.
Tout cela jette. I’inquietude dans la région.
Du moment que, dans un pays constitutionnel,
il peut dépendre du bon vouloir du premier fonc
tionnaire venu d’exclurc un citoyen du benefice
de la loi commune et de sabotcr foute une institu
tion, la confiance dans le gouvernement lui-méme
doitfatal cm ent disparaitre et les esprits s’aigrir.
a’un
1 Monsieur lEditcur de l'Ypersche
Vous avez souvent, dans vos colonnes,
ntré a <lllcl 1,arb'traire (1es bureaux
"'^ait être nefaste pour les sinistrés et com-
tiiences bureaux excellaient a mal renseigner
feurs Ministres.
„puis-je vous signaler mon cas II s’agit
de mes affaires, relative a un de mes
^bueuxdossiers embouteillés. Elle est d’im-
„utance secondaire, mais je vous la donne
iice qu’elle constitue un exemple caractéris-
Hique de ce que peut étre un sabotage de dos
siers- Vue sous le jour projeté par le dernier
discours de M. Van de Vyvere, elle vous
ffloiitreracomment les vérités bureaucratiques,
telles que les reqoivent les ministres, sont
pjrfois extraordinaires.
Cette affaire se trouve résumée dans une
fettre adressée le 3o octobre dernier a M.
ferhaeghe,- Inspecteur Général au Ministère
des Affaires Économiques, et qui, jusqu’a ce
jour, est restée saus réponse. Ci-dessous, je
roti» en donne un extrait
Monsieur,
I >1 Nous nous permettons de nous adresser
a vous pour vous demander de bien vouloir
»nous aider a mettre fin a un état de choses
«ennuyeux pour nous.
Le ii février 1920, nous avons commence
Me nivellement d’une ferme sise a Noord-
aschoote, arrondissement d’Ypres. Ce travail
»aété terminé au début de mai 1920. Le 4
«décembre 1920, nous avons comparu, a
Xoordschoote, devant la Commission pre-
»sidée par M. Simoens, Agronome du Gou-
uverneinent. Cette Commission s’occupait
des constats pour les nivellements effectués
par les «pionniérs c’est-a-dire avantl’intro-
»duction du système des oontrats. Elle nous
u reconnu le paiement de la soinme de lïs.
»i6.3oi,20, que nous avions payee a l’entre-
'preneur De Graeve.
«Au début, ces sommes se liquidaient par
d'Office du Ministère de l’Agriculture, sans
“autres formalités. Bar suite d’un retard
daijs l’envoi de notre dossier a Bruges, cela
"n'a pu avoir lieu, ce modé de règlement
»yant été supprimé entretemps. On nous a
•fait savoir que, dorénavant, il fallait une
•homologation du Commissaire Principal, a
'A pres.
Les Services de Bruges, du Ministère de
1 Agriculture out alors envoyé les pieces a
'Opres et nous avons demandé a M. le Com-
II niissaire Principal de bien vouloir régler
•1 affaire. Celui-ci nous répondit que cela ne
pouvait se faire, tout notre dossier se trouvant
’a Ia Cour d’Appel de Gand, oü une de nos
"afaires faisait l’objet d’un appel conserva
toire. Quoique eet appel ait été retire, il a
lallu un jugement de désistement et notre
11 dossier est resté prés d’un an a Gand. Dès
’que notre dossier fut rentré a Ypres, nous
"avons écrit de nouveau pour demander
'homologation. Il nous fut répondu que
"notre dossier était entre les mains de l’Ins-
Pecteur du Remploi.
Or, nous n’avons jusqu’a présent introduit
aucune demande de remploi. Nous avons
tQut d’abord cru qti’il s’agissait d’une erreur.
A’ous avons écrit le 3o septembre a M.
Inspecteur du Remploi pour lui signaler
j achose et comme nous restions sans réponse,
»B°us lui avons de nouveau écrit le 4 octobre,
P0Ur lui demander qu’il se désaisisse au
*'0*ns de la partie du dossier se rapportant
Noordschoote, et dont il n’avait certaine-
que faire. Non seulement nous n’avons
^Pas été favorisés d’une réponse, mais nous
Mav°ns su que l’Inspecteur du Remploi se
Use a se dessaisir des pieces en question-
°>la done une affaire terminée dcpuis le
1920 environ et pour laquelle, pai
^U1te d obstacles administratifs, nous n aui-
°ns pas a obtenir la liquidation-
Le cas
ex-BËsfie noire
VAN DEN
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te