1 i 1 II1 I1« I d kfi A O I Ol.i lil baisse de notre franc La L’Etat commercant inhuldiging van den Burgemeester te Westvieteren Livre Dollar Florin franc suisse Franc francais Lire 63.90 5.5o 2.6S 15 nov. 71.73 6.3o 2.96 107.— 0.72 Le costume national a fait 1’objet d’un rapport trés détaillé en même temps que les autres services commerciaux dépendant du ministère du ravitaillement. Voici ce que dit a son sujet la commission sénatoriale la liquidation des costumes, des tissus et des accessoires fait prévoir dés main- tenant un déficit considerable. II atteindra certainement 5.on.ooo de francs, pour la realisation des stocks restant au 3i décembre 1921. A ce moment, il restait 3o. 112 costumes a liquider. Depuis lors 5.5oo costumes ont été fournis aux réfugiés russes, pour une valeur de 640.000 francs. Le résultat pen salisfaisant de cette opera tion provient du fait que le prix de reviert du costume, est plus clevê que le prix dv vente, qui au détail est de 125 francs. Système Wauters 1... (du Journal l’Ir.dr.sirie du ICtcner’') dl "I situation ne s’améliore pas. Le tableau livant permet, du reste, d’en juger fort bien 10 oct. 61.5o i3.8o 5.40 2.60 io5 75 o.5g5 I Ces chiffres montrent clairement, dit notre confrère l’Union financier: nationale, combien notre change s’est déprécié vis-a-vis de tous les autres. Ils montrent qu’il est grand temps que des mesures efficaces soient prises si nous ne voulons pas que le franc beige connaisse ]etriste sort du mark et de la couronne. Et cependant, oserait-on seulement comparer notresituation financière acelle de l’Allemagne ou de l’Autriche Ilconvient, si l’on veut se faire une opinion sur la question, de lire, dans le Compte rendu (Utalytique de la Chambre, le beau discours qua prononcé dernièrement, a ce sujet, avec son implacable logique coutumière, notre ministre des finances. Le cours des changes étrangers a Bruxelles préoccupe nos populations, a-t-il dit en sub stance. 11 va de soi que la chute continue dn mark a une répercussion sur les oscillations dece cours. La valeur de toute monnaie natio nale se mesure présentement au.dollar, la settle monnaie qu’on puisse cchanger indefini- pnent contre de For. C’est done le cours du dollar qu’il faut envisagcr pour savoir oü nous en sommes. Or, la'valeur du dollar suit depuis trois ans des fluctuations qui se ressemblent fort d’une année a l’autre. La valeur minima du dollar sc constate au printemps. C'est, en effet, une loi qui existait avant la guerre, mais s’est accentuée depuis lors, qui veut que le dollar soit plus recherché en Europe dans les derniers mois de l’année et plus offert au printemps. C’est a la fin de l’année que viernent a échéance les grosses factures de blé, de coton, de laine, etc. La livre aussi s’est améliorée et a atteint des cours jamais cot s jusqu’ici. Après n’avoir valu que 3 1/2 dollars, la livre anglaise vaut maintenant 41/2 dollars. Elie a gagné par rapport a l’étalon fixe le dollar c’est done un mouvement de hausse relatif. Les cours actuels du franc ne sont pas plus tas que ceux cotés en livre 1920 et en livre I92l. Or, nos emprunts nationaux de consoli dation et d’assainissement monetaire ont été en grande partie souscrits par nos nationaux, et nos dettes a l’étranger sont minimes. Nos usines, a présent, sont pourvues d’un matérie! important, puissant et perfectionnéelles nous assurent un rendement plus important qu’avant la guerre. La confiance dans notre franc beige s’im- Pose. C’est la l’avis des chefs des principales tanques qui, en présence des mouvements désordonnés du change enregistrés ces jours derniers, ont tenu a assurer M. Iheunis de leur concours complet en vue de rétablir la eonfiance dans le franc beige, confiance justi- Eée par notre situation, mais que des manceu- Vfes spéculatives et des achats inconsidérés de devises étrangères ont ébranlée dans cer tains milieux. ^L Franck, notre ministre des colonies, Parlant ces jours derniers a Anvers, eut l’ooca- 1Qn de donner son avis quant a Ia crise des cpéculer sur 12S devises étrangères Pc’est spéculer contre son pays apropos de la baisse du franc, nous trou- dans le Journal du Commerce un I'^|e trés intéressant, et, malgré sa longueur, pious semble que c’est un devoir pour nous Ll’insérer paree qu’il est de nature a rassurer bien des gens alarmés. ]<otre franc beige a baissé ces derniers temps proportionnellement a la hausse enre- istrée chez nous sur les devises étrangères. Cette situation ne s’améliore pas. Le tableau suivant permet, du reste, d’en juger fort bien cela de contractei- un emprunt qui ne puisse ètre souscrit que par des versements en or ou en argent. II faudrait aussi améliorer l’équili- bre des budgets, en supprimant .du personnel et des dépenses. Le total des dépenses, a l’ordinaire, est de 4.325.783.023 francs le total des recettes ordinaires de 4.281.384.178 francs. Déficit ordinaire, 54. millions. A l’extraordinaire, le déficit est de 908.683.000 francs. En chiffres ronds, le déficit de nos budgets est de 1 mil liard. A ce milliard, il faudra ajouter 3ig5 millions que l’Allemagne devrait nous payer et que, selon toute vraisemblance, elle ne nous payera pas tout de suite. Quand au budget ordinaire, il peut être trés réduit. C’est la l’ceuvre a laquelle notre Parlement doit s’atteler saus tarcler. C’est a lui de pren dre les mesures vigoureuses et urgentes que nous indiquons. Saus contredit, la route sera longue, ardue, que nous avoirs a suivre pour retrouver notre prospérité d’antan il y aura des a-coups, il y a des passages particulière- ment difficiles. Mais, malgré toutes les diffi- cultés, il faut avoir confiance dans la vitalité de notre pays, dans l’énergie de nos compa- triotes. Il faut avoir confiance qu'ils en sorti- ront avec le temps, la sagesse et les sacrifices nécessaires. changes, avis tout a fait con’brme, du reste, a celui des chefs de nos grands établissements de crédit. Nous ne sommes pas maitres du change, dit-il. II y a des éléments d’ordre international et d’ordre psychologique, qui ne dépendent pas de nous. Mais ce qui dépend de nous, c’est de garder notre sang-froid et de conser- vci notie confiance en nous-mêmes. Notre situation financière, au point de vue intérieur, est bien plus satistaisante qu’il -y a un< an. Notie dette flottante a diminué d’un milliard. Le chómage, qui dévorait alors des millions par semaine, est tombé a 2 1/2 p. c., ce qui est insignifirnt. Nombre de nos industriels ti availlent a plein rendement. Nous réussis- sons a produire plus de 2 milliards d’impóts et de ressources ordinaires. Un petit pays «qui lait cela quatre ans après une guerre terrible et prolongée, est sur de l’avenir. Fait capital, chez nous la presse a assig nats ne fonctionne pas et n’a jamais fonctionné. Depuis le retrait des marks et le règlement des bons de requisition, le gouvernement n’a pas emprunté un franc a la Banque Nationale; il n’a jamais fait imprimer un seul billet de banque a son usage. Duel est le pays du con tinent qui puisse en dire autant Sans doute, il nous reste des difficultés a vaincre, mais ce vieux pays qu’est la Belgique est solide et en a vu bien d’autres. Des bons juges n’ont aucune crainte a notre sujet. Deux ou trois des plus grands établissements finan ciers étrangers du monde m’ont offert, tout rccemment, de placer pour le Congo, avec la garantie de la Belgique, un gros emprunt en valeur-or. Croyez-vous que ces offrus nous seraient faites si 1’on n’avait pas confiance en nous L’or, d’ailleurs, nous le produisons nous- memes, et la production de ce métal au Congo m’est annoncée, pour 1923, comme 3o p. c. supérieure a ce qu’elle fut en 1922. La Banque Nationale de Belgique, inau gurant une politique nouvelle depuis 1’armis- tice, vient de demander, un important achat d’or. J’ajoute que nous-produisons au Congo du cuivre, du radium, des diamants que toutes ces productions sont des valeurs-or et que toutes sont en progrès. Par conséquent, quand les circonstarices permettront une poli tique de consolidation monétaire, nous pou- vons envisage!- le moment ou nous pourrons trouver dans notre propre domaine colonial de quoi constituer gradueïlement la couver ture métallique de notre billet. Comment done douter du crédit de la Belgique et de la valeur intrinsèque de notre franc Certes, il nous faudra du temps et des efforts. Aucun honnne raisonnable ne pourrait s’exposer au póril d’un retour immédiat a la parité monétaire. Les difficultés ne sont done pas terminées, mais il faut espérer que les questions de reparations, notamment, seront traitées comme des questions d’affaires, avec la seule preoccupation de se faire payer com me l’auraient fait des hommes d’affaires. Ce sera le meilleur moyen de reconquérir la confiance des Etats-Unis et des pays neu- tres. Il faut done fermer la bouche aux défaitistes de la paix, qui poussent a spéculer sur les devises èt sur les fonds de changes. Suivre leurs conseils, c’est spéculer contre son propre pays, ce qui n’est pas admissible. D’autres mesures peuvent encore être prises. On doit améliorer la balance de notre com merce extérieur, en produisant davantage et a meilleur compte, de manière a gagner, par notre exportation, des devises étrangères que nous ne devrons pas acheter. Pour cela, il faut tout d’abord travailler plus, ce qui ne sera possible que par la suppression de la loi des huit heures. II faut ensuite travailler a meil leur compte et, pour cela, diminuer les bénéfi- ces des patrons et aussi les salaires des ouvriers. II faut aussi améliorer la garantie de nos émissions de papier. II conviendrait pour Zondag laatst had alhier de plechtige inhuldiging plaats van den nieuwen burge meester, heer Louis Vanljerde. Niettegen staande het slecht weder een oprecht hondenweêr - was tamelijk veel volk naar den stoet komen zien. Het is immers gekend dat Westvieteren noch kost, noch moeite spaart om zijnen nieuwen Burgemeester of Herder te huldigen. En waarlijk het was nogmaals zoo. In den stoet bemerkte men 8 wagens'1 de verschillige ambachten en bedrijven voór- stellende allen schoon versierd en met een gezellig personeel bezet. Mieken nog aan den stoet deel een groot getal ruiters, al de maatschappijen der gemeente, de schoolkin- ders, de wereldlijke en geestelijke overheid, waaronder den Zeer Eerw. Vader Abt van St Sixtus aan de zijde van den heer Burge meester. Al de huizen '.varen opgesmukt en aan ieder huis hing een jaar- of opschrift te lezen onder deze laatste meestal nieuwe waren er veel kunstig en kluchtig opgesteld, die grooten bijval genoten. ’s Avonds had een groot feestmaal plaats, 'waaraan l5o personen deel namen. Al de omliggende gemeenten waren door een groot getal deelnemers vertegenwoordigd, ’t Is het schoonste bewijs dat de heer Vanlierde niet alleen op Westvieteren, maar in heel de streek gekend, geacht en bemind is. Tot laat in den avond werd menig glaasje gedronken op de gezondheid van den nieuwen burgervader. Heil, burgemeester Vanlierde i jjHii ‘lil TH i5 oct. i3.go 106. - o.6i5 16 - I1 'u# ij'i 1 L fii hum

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1922 | | pagina 3