I Mon Cher Sénateur, III Une heureuse inrjovaiion i Y P E R l| assure et celles sans leur intervention par le commis- c a cessé. Je n’en suis pas ne veux pas généraliser, De liefhebbers van politie- en verdedigings- honden worden verzocht de eerste vergade ring te willen bijwonen op Zondag 17 Decem ber 1922, om io ure ’s morgens in het Gasthof Ypriana Meenenpoort, Yper. DOEL Vorming van een club voor wedstrijden en af richting. La circulairité aiguë dont est atteint le fonc- tionnaire inconnu (saluez sévit a nouveau au ministère. L’on exige actuellement une expédition compléte des actes de mutation. Les notaires ont recu communication d’une circulaire leur annonqant que dorénavant ils devraient fournir une expédition compléte. Ce qui n’empêche que cette circulaire rétro- agit et qu’on oblige les sinistrés a aller lever une expédition d’un acte antérieur a la circu laire. Dans quel but C’est bien simple. Dans tout acte de vente, il est établi une ventilation du prix. Une partie du prix représente la valeur de l’immeuble, servant de base a la per ception du droit, l’autre partie du prix repré sente la cession de l’indemnité pour domma- ges de guerre, non passible de droit. Cette évaluation est nécessairement empirique. II' en résultera de nouveaux ennuis pour les- sinistrés. Les commissaires tableront sur les prix de vente pour déterminer la valeur de construction et déduiront de la valeur de con struction la valeur déclarée de l’immeuble dans l’acte. Aucune de ces valeurs de basé n’est fondée sur une expertise et l’on arrivera a des résultats abracadabrants pour les immeu- bles situés dans les artères de grande circula tion et ades résultats injustes pour les maisons situées dans les rues peu fréquentées. dent encore fortementret j’en pourrais même citer un qui a trouvé un mo'yen radical de sup- pnmer la concurrence, il se fait remettre le dossier par la coopérative et a l’aide des éléments qu elle a réuriis, il propose une trans action diiecte a 1 Office des Dommages de Guerre sans même entendre le sinistré. Si je ne ciaignais de faire une comparaison imper tinente pour ce commissaire d’État, je dirais qu il fait penser a 1 histoire du geai qui se parait des plumes du paon. (Rires). Les commissaires d’État spéciaux ont beau- coup fait pour augmenter le nombre des trans actions traitées par les Coopératives assez légitime que leur activité leur une indemnité. Ceux d entre nous qui ont assisté a la der- nière assemblée générale de la Fédération des Coopératives ont sans doute gardé le souvenir des critiques que m’avait inspiré le transfert des services du contentieux de la Fédération dans des locaux du ministère des Affaires Économiques. J’ai beau chercher en toute sin- cérité les avantages de cette combinaison, je ne les aperqois pas. Mais si je n’en vois pas les avantages, j’en vois trés bien les défauts. Cette faqon de véhiculer tous les jours dans une petite charrette des centaines de dossiers de la rue de Berlaimont a la rue Thérésienne ne me parait pas pratique ni dépourvue de certains dangers (rires). On me fera difficile- ment croire qu’elle soit économique. En fait l’unité de controle n’existe pas. Ce qui est plus grave, c’est que l’unité de juris prudence existe encore moins. La Commission des Transactions fournit évidemment un gros effort de travail que je n’aurai pas l’ingratitude de méconnaitre, mais il apparait qu’elle n’in- terprête pas toujours la loi dans un sens suf- fisamment démocratique. C’est ainsi qu’on l’a vue refuser d’accorder le bénéfice du remploi a des objets de minime valeur et considérer comme objets de luxe ces humbles ornements de certains ménages ouvriers le Christ en ivoirine ou le cygne en porcelaine. On est même allé jusqu’a vouloir considérer comme un objet de luxe la montre d’un ouvrier. Eton- nez-vous après cela si certains ouvriers par- lent avec tant d’amertume des millions d’in- demnités accordés a la grande industrie. (Vifs applaudissements). Le Conseil d’administration de la Fédéra tion des Coopératives comptant des hommes influents, qui ont déja donné des gages de leurs sentiments démocratiques ferait urjp bonne action s’il se joignait a moi pour pro tester contre une interpretation aussi étroite, aussi abusive de la loi. (Applaudissements). Messieurs, en arrivant a Ypres, je me figu- rais, sur la foi de communiqués un peu trop laudatifs parus dans certains journaux, que j’allaisretrouver une cite merveilleuse jaillie en quelques mois du chaos des ruines comme sur le coup de baguette magique d’une fée bien- heureuse. Hélas je suis bien obligé de dé- chanter. On a beaucoup reconstruit, c’est entendu, mais chez vous comme chez nous on n’achève rien. Il semble que lorsqu’on a mis une maison sous toit, on s’arrête après cet effort comme si on était incapable de le pour- suivre. Quelle est la raison d’une situation aussi regrettable Elle reside surtout, me semble-t-il, dans la lenteur que les inspecteurs du remploi mettent a délivrer leurs certificats a; moins que ces certificats ne fassent un séjour trop long dans les cartons des services du ministère chargés de la délivrance des titres. Je sais que ces deux hypothèses sont vraies, suivant les regions. (Trés bien Je sais aussi que ceci n’est pas de votre compé- tence mais étant donné le crédit dont vous disposez auprès du ministère des Affaires Economiques qui n’a plus aucun contact avec la Fédération des Sinistrés, vous pourriez peut-être obtenir une amélioration a un état de choses dont vous ne manquerez pas de reconnaitre la gravité. Vous rendriez ainsi service une fois de plus a la cause des sinistrés. (Longs applaudiss.) j fli'sssocie1 a 1 hommage rendu aux directeurs et aux administrateurs de coopératives de sinistrés. Je suis de ceux qui n’hésitent pas a dir® fl11® sans celles-ci, nous ne serious encore jiulle part dans l’oeuvre de restauration Natio nale. (Vifs applaud.) Je constate aussi et avec joie les pro- f gres réalisés dans le domaine de la procédure transactionnelle ces progrès sont incontes- tables ils prouvent que ceux qui dès le début ont eu confiance dans la valeur de ce système ont vu juste. La production des coopératives continue a augmenter et ce qui nous réjouit tout particu- lièrement c’est d’apprendre que le contentieux de la Fédération a pu durant ces derniers mois.rattraperla plus grosse-partiedel’arrière qui s’était accumulé pour des raisons sur les- quelles il est inutile de revenir. Il est certain que la mesure qui permettra bientót de ne plus soumettre au visa de la commission des transactions les affaires ne dépassant pas 5ooo francs doit produire les plus heureux effets puisqu’elle permettra de liquider beaucoup plus vite un trés grand nombre d’affaires. Le pourcentage des dossiers rejetes par la Fédé ration était descendu en octobre a i3,g6 p. c. il est remonte de prés de 5 p. c. en novembre, il faüt espérer que nous verrons bientót ce pourcentage reprendre sacourbe descendante. Quant a la commission des transactions elle ne rejette plus que 6,38 p. c. des dossiers. Il me parait assez juste que la Fédération soit autorisée a prélever i p. c. sur la totalité des transactions y compris le montant des avances faites par ses soins, mais je voudrais voir les Coopératives suivre avec plus d’em- pressement l’exemple de celles d’Ypres, Menin, Wervicq, etc., qui ristournent un demi pour cent de l’escompte des titres judi- ciaires a la Fédération et allègent ainsi sensi- blement les charges du Trésor. J’espère que la question des intéréts sera résolue dans un esprit de justice et d’équité on ne devra pas oublier qu’elle ne concerne pas seulement les bénéficiaires de transactions; représentant tons les sinistrés je pense aussi aux autres et je veux croire que le Ministre ne les oubliera pas. (Approbations). Je ne sais pas si la mesure qui vous per mettra bientót de payer en espèces toutes les indemnités jusqu’a i5.ooo francs sans faire la discrimination entre le remploi et le non rem ploi sera approuvée de tous les sinistrés. Ceux qui ont le malheur d’avoir pour plus de i5.ooo I francs de dommages, et tous ceux qui sont déja nantis de titres non négociables mani- festeront peut-être quelqu’irritation d’une iné- galité de traitement qui n’est pas sans danger. 11 y a la, me parait-il, une situation qui devra être examinée avec beaucoup d’atten- tion et a laquelle on ne devra toucher qu’avec Prudence. En ce qui concerne les barêmes, je ne vous 1 cacherai pas que nous sommes loin d’être d accord. Voila pourtant bien longtemps qu’on Sen occupe et il serait vraiment desirable d’aboutir. Faut-il vous rappeler que le regretté M. i Orban avait accompli un travail considérable, Ses longs échanges de vues avec les coopéra- l'ves des grands centres avaient permis d’éta- Td’r des bases intéressantes. Or, on a remis I tout en question, on a refait quelques séances atives et on a improvise de nouvelles bases ^I sont loin de nous donner satisfaction. La ^Us grande fantaisie semble règner dans ce onraine et vous ne tarderez pas a vous rendre c°mpte que les coopératives ne sont nullement M. Richir répondbrièvementa ce discours. II croit que l’unité de controle sera bientót assurée. Pour l’unité de jurisprudence la Fédération est impuissante cela regarde la Commission des'Transactions. Les reclama tions de M. Beaupain seront signalées au ministre des Affaires Economiques et retien- dront certainement son attention. (Bravos). M. Levie, avant de lever la séance, annonce que la prochaine assemblée Se tiendra a Dinant au mois de janvier. Zïliebeke-Statïe Wij deelen met veel genoegen den volgenden brief mede, die onder de bevolking van Zille- beke en onder de handelaars die naar dit dorp voor hunne zaken geroepen w >rden, met groote belangstelling zal gelezen worden. Ministère des C hemins de F er o Bruxelles, le 6 décembre 1922 Par lettre du 8 septembre dernier, vous avez bien voulu recommander une requête de l’Association Commerciale et Industrielle d’Ypres tendant a la réouverture du point d’arrêt de Zillebeke. J’ai la satisfaction de vous faire connaitre que des ordres sont donnés pour la remise en état des installations du dit point d’arrêt. Dès que ces travaux seront terminés, le point d’arrêt sera r.emis en service et desservi par six trains par jour. Agréez, mon cher Sénateur, l’assurance de mes sentiments dévoués. Le Ministre, Xavier NEUJEAN. A Monsieur Nolf, Sénateur, a Bruxelles. Naar vernomen inlichtingen, zal de herope ning der statie met in Februari plaats grijpen. Wij meenen de gevoelens van al de belang hebbenden weer te geven, met den Heer Senator Nolf en den Heer Minister Neujean. van harte te bedanken. Con)Pte que les coopératives Sat>sfaites. Reste, Messieurs la question du controle ^transactions. ^’honorable M. Richir nous assure que la °ncuirence se pro(juiSait entre les trans- bons traitées par les coopératives et celles s Jt®®s sans leur intervention par le commis- État a cessé. Je n’en suis pas aussi i jenVaincu- Je neveux pas généraliser, mais I COnnais des commissaires d’État qui bou- J •j il est '1 r ---JXWSX*-

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1922 | | pagina 3