I I ti ^ËT YpERSCHE LARÉGION D’YPRES ij voegsel Supplément :-■■■- Lh Bijvoegsel J 16 DECEMBER 1922 VILLE D’YPRES Séance du Conseil Communal du Samedi 9 Décembre 1922 Une mise au point i Y P R ES Projet de suppression du Tribunal d'Vpres et de no$ justices de Paijc BUT Formation d’un club de concours et de dressage. JO yJggangULgg. “uvcmreH ia223' Année, N" 35 - 16 DECEMBRE 1922 M. Glorie, notre ancien représentant, a reqirde M. le Ministre de la Justice, la ieitre ci-après. La menace.est done sérieuse. Bruxelles, le 3o novembre 1922. Mon cher Confrère, La réorganisation des tribunaux est mise a l’étude. La suppression de certains sièges de première instance et de certaines justices de paix sera sans doute envisagée, mais le Gouvernement n’a donné aucune indication et cette affaire n’est pas prête a recevoir une solution. Votre dévoué, F. MASSON. Les amateurs de chiens policiers et de défense sont invités a assister a une première réunion le dimanche iy décembre 1922, a 10 h. du matin a l’Hótel Ypriana Porte de Menin, a Ypres. Le Collége enverra, au nom du Conseil, un voeu au Ministère compétent, pour demander que ce dépot soit transféré ailleurs. M. Declercq se plaint de ce que le H. C. R. procédé au creusement de tranchées dans certaines rues sans même en prévenir les habitants. M. Colaert promet d’envoyer a ce sujet un rappel au H. C. R. M. Delahaye se plaint de ce qu’on ne cesse d’ouvrir et de fermer les rues.On fait des égouts sans même y raccorder ni les rues ni les maisons. Pourquoi ne pas tout.faire d’un coup M. Van Nieuwenhove, échevin des tra- vaux publics, partage ces regrets, mais donne les explications que lui afournies le H. C. R. Les bacs en foute pour les regards d’égout viennentd’arriver, après un retard de plusieurs mois. On ne peut pas les placer encore par tout, puisque le niveau même de certaines rues n’est pas encore fixé. On commencera immé- diatement par placer ces avaloirs rue au Bqurre, puis rue de la Gare, et ainsi de suite. Au fur et a mesure de ces travaux, on verra diminuer considérablement la boue des rues. En outre, dans toutes les rues oü les égouts ont peu de pente, on construit des chasses d’eau d’une contenance de 3 1/2 m. cubes d’eau avec trés forte pression. La construction en dure un peu longtemps paree que la prise du ciment y est lente. Mais e’est un travail d’une trés grande utilité. Nous touchons cepen- dant au moment oü nös rues redeviendront trés praticables. La séance du Conseil est levée a 5.3o h. obtenir la mise’ définitivement. 3. Propriétés communal es. Location Mlique. Ce point est retiré de l’ordre du J°ür, les propositions a faire ayant dü être n’°difiées par le Collége. 4- Hospices civils. Échangede terrains. Le Collége autorise les Hospices a faire ;vec M. Van Uxem un échange réciproque de Lrrains a batir. Lne demande des Hospices concermyjt Dans le discours prononcé par M. Beau- pain, au congrès libéral, et que nous avons rapporté dans notre dernier numéro, il est dit Que les mandataires libéraux ont abandonné aux cléricaux la restauration des Régions dévastées. Ceux-ci en ont fait une affaire de propagande électorale. Sur 17 commissaires de l’État, a Namur, il y a i5 cléricaux qui avantagent les dossiers de leurs amis politiques. Et c’est la même chose partout. Nous ne savons pas ce qui se passe partout ailleurs, mais nous tenons a proclamer qu il n’en est pas ainsi a Ypres. Nous pouvons rendre ce témoignage a nos commissaires d’État que ces questions politiques n’ont aucune influence sur leurs décisions. un autre terrain a batir est inscrite a l’ordre du jour vu son urgence, et les Hospices sont autorisés a mettre ce terrain en adjudication. L’ordre du jour ainsi épuisé, divers con- seillers interpellent. M. Lemahieij. L’État possède, au coin de la route du Verloren Hoek et de la Chaus- sée de Zonnebeke, les terres d’une ferme dont le nivellement n’a pas même encore été com- mencé. Ne serait-il pas a souhaiter que l’État y construise, le long de la route, une vingtaine de demeures ouvrières, chacune pourvue d’un petit lopin de terre L’utilité de cette mesure serait incontestable. Les Conseillers partagent cette vue, et le Bourgmestre déclare en consequence que la Ville lera officiellement a l’État le voeu de voir exécuter au plutót p.areil travail. M. Lemahieu se plaint ensuite de l’état déplorable de la petite voirie vicinale. Plu sieurs de nos graviers sont devenus inutilisa- bles a force d’être négligés. Le budget pour 1922 devrait absolument prévoir un crédit pour faire face a la remise en état de nos routes a la campagne. M. Colaert répond quece sera fait, et que l’État sera sollicité de nous accorder le trans port gratuit du ballast nécessaire. M. Lemahieu voudrait enfin avoir des informations sur le point de savoir si vraiment les sinistrés doivent payer la taxe de trans mission sur les objets qu’ils achètent a titre de remploi. II semble bien que non, et cepen- dant le fisc sou léve parfois des difficultés a ce sujet. II serait bon d’interpeller le Ministre a ce sujet. M. Colaert est d’avis que cette taxe n’est pas due, mais puisque le fisc prétend le con traire en certains cas, il interpellerale Ministre a ce sujet. M. Van der Mersch, échevin, chargé du règlement des expropriations, expose le cas d’un propriétaire qui a acquis un excédant a front de rue, inutilisable pour une recon struction, mais qui cherche a en faire la rétro- cession aux voisins a un taux absolument fantaisiste. II demande si, éventuellement, le Conseil ne serait pas d’avis d’exproprier ce propriétaire suivant les voies légales. Après une courte discussion, tous les Con seillers sont d’avis que, si ce propriétaire ne se montre pas plus traitable, il y aura lieu de recourir sans retard a l’expropriation. II n’est pas possible qu’il reste ainsi des petits terrains vagues a front a rue, au beau milieu de la ville. M. Glorie profeste contre l’envahisse- ment systématique des trottoirs par certains entrepreneurs qui s’en servent pour déposer leurs matériaux et y faire leur mortier. Les habitants ne peuvent déjaque fort difficilement se servir du milieu des rues, la police done devrait du moins veiller a ce que les trottoirs leurs soient réservés. On pourrait citer des cas extraordinaires. Ainsi, prés des Dames de Rousbrugge, il y a des tas ériormes de bri- ques qui y sont depuis plus d’un an. Tous les entrepreneurs cependant n’ont pas' le même sans-gêne, et M. Glorie cite le cas d’un entre preneur de la rue de la Station qui remise régulièrement tout son matérifel a l’intérieur de l’immeuble en construction. M. Van Nieuwenhove cite, chaussée de Furnes, d’immenses tas de briques qui y occupent aussi le trottoir depuis plus d’un an. M Colaert insistera auprès de la police pour qu’elle fasse cesser eet état de choses. Nous devons être tolérants, cela va de soi, mais certains entrepreneurs vont absolument trop loin. La police y mettra ordre. M. DeclerQ se plaint du depot de vieil- les ferrailles qui déshonore la rue de la Station. La séance s’ouvre a 3.3o heures. Sont présents MM. Colaert, bourgmestre, prési dent; Sobry, Van der Mersch et Van Nieu- rvenhove, échevins Bouquet, Lemahieu, Pelhem, Delahaye, Glorie, Van Allevnnes, Donck, Declerck, conseillers Versailles, secrétaire. 1. - Le procés-verbal de la précédente séance est adopté, et le Conseil aborde immé- diatement la discussion des nouvelles taxes communales sur les divertissements dans les lieux publics. M. le Bourgmestre donne la parole a 2. - M. Van Alleynnes. Celui-ci, après une trés courte critique des taxations proposées, préfèrerait que la Ville accepte tout simplement la taxation ctablie par la Province qui, elle-même, s’en remet aux im- póts au profit de l’État. L’État touche 3o de toute recette brute, la Province y ajoute 7 °o a son profit, et l’honorable conseiller propose qu’a son tour la Ville charge de 3 1/2 pour cent. Ce systême aurait le grand avan- tage de la simplicité et supprimerait tout rouage nouveau puisque ce serait aux rece- veurs des contributions que reviendrait le soin de la perception des taxes. M. Van Alleynnes propose simplement quelqueS chan- gements sans importance. Cette taxation rapporterait a la Ville, sur toute recette brute de moins de 1000 francs. 3o francs, au dela de 1000 fr. 35 fr., etc, a raison de 35 fr. par mille francs. Pour les instruments de musique employés dans les lieux publics, la taxe admettrait trois categories pour phonographes et gramopho nes 5o Ir. par an, pour pianos 100 fr. par an, et pour pianos mécaniques et orchestrions 200 francs par an. M. Sobry, échevin des finances, demande <]u’on lui laisse le temps d’examiner ces pro positions, et désire voir remettre le vote. Tinalement les propositions de M. Van Alleynnes sont admises. en première lecture a lunanimité des conseillers, M. Sobry s’abste- nant. Il est entendu que le vote définitif aura lieu en une prochaine séance, et que dans üntervalle une démarche serafaite auprès des fonctionnaires compétents de l’État pour °l)tenir la mise au point du projet a adopter i 1 3 I i I

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Het Ypersche (1925-1929) | 1922 | | pagina 9