h i in i 1 1 UITTREK der minuten berustende ter Griffie i La Region d’Ypres h'P Oorlogsschade -Dommages de guerre 1 tft Nr van het Parket 609—Nr van het arrest 44889 I fr. 45 625 28i3 2g5 De Opper griffier, (get.) onleesbaar. fr. 524 5ggo 2334 I4.3g5 ig84 - 1620 824 2216 3g2O fr. g7'5 5757,5o 25oo i3oo 12.922,30 6355 9927 - i5io 263o n-947 4820 1260 2372,5o Ji L Bi i6g5 Ij ft - van het Hof van Beroep te GENT. Uit het arrest, contradictoirlijk verleen^ door het Hof, 3e Kamer, rechtdoende in boet$ straffelijke zaken den g December igoo twee en twintig en het vonnis der boetstraffelijke rechtbank van Yper gedagteekend 3 Oktober’ igoo twee en twintig volgt dat de genaamde CAEL Alix, landbouwster wonende te Wér- vick, sectie B 62, is verwezen geworden uit hoofde van te Wervick, den 20 Juni 1922, melk tot ’s menschen voeding dienstig en bestemd om verkocht of gesleten te worden te hebben ver- valscht of doen vervalschen. Tot eene gevangzitting van ééne maand. Tot eene geldboete van zes honderd franken, dewelke, in geval van niet betaling binnen den bij de Wet bepaalden tijd, zal mogen vervangen worden door eene gevang zitting van ééne maand, elkheel met twee anderen tot de kosten van eersten aanleg begroot op i35,2g fr. alleen tot de kosten van beroep geschat op 14,68 fr. Voor gelijkvormig uittrek aan den Heer Procureur-Generaal, afgeleverd tot inlassching op twee verschillige datums in het dagblad z La Région d’Ypres. fait et ne faisons aucun effort pour nous faire rendre notre Institution Rovale. Vous voudrez bien, j’espère, insérer ma ré- ponse a ses allegations. Mon cher ancien Messinois, nous voyons avec plaisir que vous avez conservé l’amour de votre ville natale, mais vous vous trompez si vous croyez que nous restons inactifs non, nous ne dormons pas. Le personnel de l’Institution Royale, comme piesque toute la population de Messines avait été évacué en hrance dés le mois d’Octobre 1914- Après 1’armistice, le Gouvernement Beige put l’installer dans un établissement scolaire vacant a Lede, prèsd’Alost. II 1 IJ i fr. 125 2215 865 97.5 - 92 5 1345 4700 Nous cfümes longtfemps que c’était la une mesure toute provisoire Messines n’étant alors qu’un amas de pierraille, il n’y avait pas moyen en 1919, ni niême en 1920, d’y recon- struire. Messines, chef lieu de canton, dut lut- ter centre tout, pour rentrer en possession de ses droits. Nous dümes attendre plus de dix mois pour obtenir le baraquement réclamé pour nos services communaux. Notre tribunal de Justice de paix, nos bureaux de 1’Enregis- trement et des Contributions étaient ailleurs, nous dépendions mêmé d’une commune voi- sine pour le Service des Postes. Nous avons pu faire rentrer tous ces ser vices cependant pour la poste nous n’avons jusqu’ici qu’une sous-perception, alors que Messines avait une des plus anciennes percep tions de 1’Arrondissement. Nous avons pu avec la collaboration de col- lègues voisins obtenir le maintien du chemin de fer deWarnèton a Dranoutre, nous avons pu obtenir une halte avec cour de décharge- ment pavée, nous avons pu obtenir une amélio- ration dans les correspondances par le che min de fer vicinal. Tout cela, il est vrai, est loind’être parfait. Mais e’est l’Institution Royale qui nous don- ne le plus de déceptions. Après les élections de 1921, dés que 1’Ad- ministration Communale fut constituée, nous adressames des pétitions.a S. M. le Roi, a S. M. la Reine, au Premier Ministre, au Minis- tre de la Justice, au Ministre des Affaires économiques,poür sollicker le retour de L’Insti tution Royale de Messines, en faisant ressor- tirles injustices criantes qui avaient déja résul- té pour notre population du déplacement tem- poraire de cet institut. Ainsi, alors que nous ne pouvions pas obte nir de baraquements poüry loger nös ouvriêrs qui demandaient a rentrer pour aider a la res- tauration de nos régions dévastées, on installa chez nous dés baraquements pour y loger des ouvriêrs de Lede, qui avaient une maison dans leur commune, et qui furent chargés de res- taurer lesterresdes fermes appartenant a 1’In- stitution Royale. Ne croyez pas, cher conci- toven, que nous avons laisse la chose sans pro tester. Nous avons sollicité et obtenu une audience du Ministre actuel de la Justice, a qui nous purnes exposer nosrevendications. et qui nous promit d’examiner la question avec bienveil- lance. Mais, alors que nous faisions déja des efforts réf>étés pour obtenir la reconstruction a Messines de notre Institution Royale, nous apprimes tout a coup que, depuis plusdehuit mois (en Octobre 1920) un jugement du Tri bunal des Dommagesde Guerre avait autorisé le remploi d’une somme importante (800.000 frs disent les journaux) des Dommages de Guerre de l’Institution Royale de Messines pour acquérir I’Etablissement scolaire de Lede. Brusquement, il nous apparaissait que le Gouvernement avait eu, dès 1’abord 1’in- tention de fixer définitivement l’Institution Royale de Messines... a Lede. Ét pourtant, d’après les termes mêmes du décret de 1776, de l’Impératrice MarieThérèse d’Autriche, eet établissement destruction est établi a perpétuité dans l’Abbaye de Messines, fondée en 1060 par la Comtesse Adèle. époüse du Comte de Flandre Baudouin de Lille. onsieur le Rédacteur en Chef du Journal Dans le numéro du 16 Décembre de votre liable journal, un ancien Messinois relève a,t relate dans divers journaux quotidiens, on a inauguré a l’Institution Royale de a Lede un pavilion érigé a l’aide don d’un demi million, attribué a 1 Insti- 11 loyale de Messines. II reproche aux katg1110'8’ en particulier a nous, Adminis- Pr0(.l" S COm mun auxde n o u s lai sser pr i ver s an s d'un établissement historique qui aPpartient. Il suppose que nous n’avons Voici les termes de ce décret. Nous avons... établi et érigé, établissons et érigeons, a. perpétuité par les présentes, dans l’Abbaye de Messines, en Notre dite Province de Flandres, une fondation pour les enfants et pour les veuves des soldats de nos troupes. L’établissement, qui devait se suffire a lui- même par les revenus des biens de l’Ancienne Abbaye de Messines, ne put que donner l’édu- cation aux enfants les ressources ne furent jamais suffisantes pour accorder une pension aux veuves des militaires. II résulte done du Décret de l’Impératrice Marie-Thérèse, souveraine absolue, qu’aucun Ministre, ni aucun Tribunal, ne peuvent déci- der d’établir l’Institution Royale de Messines ailleursquedans l’Ancienne Abbaye de Messines. Ainsi, durant la guerre, notre Roi Albert, ne pouvant réunir les Chambres a été obligé de prendre des Décrets qui avaient force de Lot. Comment ces décrets peuvent-ils être modifiés ou abrogés Il faut pour cela une loi-. Forts du Décret de Marie-Thérèse, nous, Administrateurs Communaux de Messines, nous ne cessons dp travailler a obtenir la re construction d Messines de notre Institution Royale. Si une somme importante de l’indemnité pour Dommages de Guerre de eet établisse ment a été remployée a Lede, nous disons que c’est une criante injustice, et si d’autres sommes attribuées a l’Institution Royale de Messines sont allées également a Lede, c’est encore une injustice. Nousignorons si M. le Ministre dela Justice (c’était alors M. Vanderveldé) qui a exigé cette injustice, avait connaissance du Décret de Marie-Thérèse. Nous ne savons pas nón plus si le Tribunal des Dommages de Guerre, avant de rendre sa sentence, a consulté les Archives de l’Institu- tion Royale. Mais puisque la mesure prise est illégale, nous, Administrateurs Communaux de Messines, nous travailions pour que justice nous soit rendue, et que l’Institution Royale de Messines soit reconstruite a remplacement de l’Ancienne Abbaye de Messines, oü elle ést établie a perpétuité. F.-I. DELEU, (a suivre) Bourgmestre de Messines. N. de la R. —Les Messinois ont bien raison de protester contre rillégalité dont ils sont victimesi et notre journal se tient entièrement d leur dispo sition. Le décret de Marie-Thérèse ne peut étre abroge que par une loi. (a suivre). de laatste zitting der Scheidsrechterlijke Comtnis- ,sies werd de schade, waarde 1914, als volgt astgesteid voor de hiernavermelde geteisterden pans la dernière séance des Commissions Arbitrates ./d valeur des dommages 1914 a été fixée comme suit paar les personnes ci-dessous Commune de Bas-Warnêton pegrou Alfred fr.'2429 Kotredame Céline ve Alleman i858 gecquart Thérèse 240 Gemeente Beveren-bij-Rousselaere Gonbin Marie 568 Casseleyn Emile 450 Vandecappelle Jules 256g Gemeente Gheluwe Jules Cloet-Vervacque Richard Waignien-Callens Gemeente Gits Billiet Henri Bogaert Karei Gemeente Hooglede Boone Karei de weduwe fr. 8665 Mol Victor 5120 Verhamme Louis 6385 Gemeente Oost-Nieuwkerke Descamps Théresia we Penninck Gustave fr. 58oo Soenen Ferdinand 11.426 Gemeente Ouckene Naert Alfred fr. 1990 Decoene Hendrik 1926 Ville de Ploegsteert Dewilde Richard Comptdaer Francois DeTrerrierie Henri IVaeselynck Isidore Ville de Warnêton Nuttin Franqois lanquart Joseph larroo Jules ’arez Edouard >ix Jean-Baptiste )ix Léon tandamme Marie we Heugen llieck Joseph Vanderstichele Alphonse Ville de Wervicq Degrave Joseph Gésar Neyrinck-Gaytan Charles Verstraete-Dehaene Léon Bonnier-Vanheule pseph Bonnier-Boscart kan Leleu-Bonnier Onguste Bérten-Mauwers Masselis Blanche épouse de Bacquart l6g5 tmile Delbaere-Vanleene ^fenri Dupont-Durnez Dewaele- Mortier •’■'édéric Deltonr-Verace lules Ghesquiere-Bosschaert ^ctor Vanacker.e-Clinckemaillie uenri Vandamme-Cannaert familie Dewanckel-Decottigny Decorte-Tailleu oallois-Verbeke ustave Cordeleeuw-Bataille Royale de Messines... a Lede 1 E3l k 1 fr. 21.006

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1922 | | pagina 7