Assemblee Plénière des Cooperatives de Sinistrés dss Provinces c3e Haanauï, LiaxGsrrBteouï’g tenue a DINANT, le 14 Janvier 1923 Jaar N° 40-20 JANUARI 1923 3«Année, N° 40-20 JANVIER 1923 d I Aankondigingen Yperstraat, 21, POPERINGHE Rédaction, Administration et Publicity Rue d’Ypres, 21, POPERINGHE Naamlooze artikels geweigerd Les articles non signés sont refusés *1'1 Abonnement 8 fr. per jaar Buitenland 12 fr. Men kan inschrijven in alle Belgische postkantoren Abonnement 8 fr. par an Etranger 12 fr. On peut s'abonner dans tous les bureaux de poste Beiges Journal hebdomadaire de 1’Arrondissement d’Ypres Organe de l’Association des Sinistrés, des Clubs Yprois, etc. Nous appslons I’attention de nos lecteurs sur les énergiques declarations de M. le Ministre LEVIE en faveur des sinistrés. Beheer, Opstel en - Weekblad - - voor het Arrondissement Yper Orgaan der Vereeniging der Geteisterden, der Ypersche Clubs, enz. sont désastreuses mais tout le monde reconnaitra qu’il ne peut être question d’enlever aux sinistrés ce qui leur a été accordé.Sisemblable projet prenaitcorps, la Fédération des Coopératives et la Fédé- ration des Sinistrés étroitement unies se dresseraient pour s’y opposer de toutes leurs forces vifs applaudissements). M. Levie dit en ternijant qu’on doit dés a présent songer au nouvel emprunt qui devra être émis pour procurer a la Fédération les fonds nécessaires. Résumé du rapport de MleNotaire Richir, Vicc-président du Conseil d’Administration de la Fédération des Coopératives. M. le Notaire Richir, après avoir rappelé le but de la Fédération, qui est de servir d’intermédiaire entre les sinistrés et le Gouver nement, se plait a mesurer le chemin parcouru par la Fédération dont il remémoreles espoirs toujours renaissants et les déceptions multi ples. II afallu, dit-il, aux administrateurs du jeune organisme une foi tenace dans le succès et un dévouement inlassable a la cause des sini strés et au Pays, car, attaquée nar les Uns, approuvée par les autres, la Fédération a tou jours recherché la simplification des méthodes, ce qui se heurte souvent a de sérieux obsta cles, tels des dispositions iuridiques et ‘des régies administatives qu’il n’était pas possible de renverser. Le Gouvernement a autorisé la Fédération, au début de son existence, a accorder aux sinistrés, des avances dont le montant ne peut dépasser 70% de la valeur 1914 de leurs dom- mages, et a mobiliser les titres judiciaires. C’était peu de chose, peut-être, au point de vue pratique, mais en théorie, c’était énorme, car c’était l’application d’un principe entière- ment nouveau en matière administrative. Plus tard le Gouvernement a autorisé que, dans le calcul des avances, il fut fait application de certains coefficients enfin, la conclusion de transactions fut confiée a la Fédération. Le développement de son activité rendit bientót indispensable Ia création des ressources nouvelles. Les deux emprunts, que le Gouver nement garantissait, et que le public couvrit si rapidement par ses souscriptions, attestent une confiance qui n’a jamais été démentie. M. Richir rappelle que 125.273 dossiers ont été solutionnés au 3i décembre 1922, pour un montant total de 1.472.014.597 frs. Ce résultat n’aurait jamais pu être atteint, poursuit M. le Vice-Président Richir, si nous n’avions été secondés par le travail efficace et dévoué des Administrateurs et Directeurs de nos coopératives. Cette collaboration nous est toujours indispensable. Nous avons toujours tenu compte des utiles recommandations et des précicuses suggestions qui nors étaient faites par eux. Nous avons toujours cherchéay donner suite, et souvent, nous y avons réussi. Parmi les vceux exprimés dernièrement, celui qui est considéré comme essentiel, con- siste en la designation d’un certain nombre de Commissaires de l’État pour s’occupcr exclusivement des transactions traitées par les coopératives. II n’est guère possib’e de pourvoir a la foisala nomination de titulairés pour toutes les coopératives cependant, il y a un mois, le Département des Affaires écono- miques avait déja désigné io3 Commissaires spéciaux, nombre qui a certainement été aug ments depuis, et, les Commissaires princi- paux ont été autorisés a designer des Com missaires pour exercer leurs foncïions auprès des Coopératives qui en sont encore dépour- vues, de telle faqon que bientóttoütes jouiront de ce mème avantage, mais il est indispensa ble qu’elles alimentent, de leur cóté, l’activité de ces Commissaires spéciaux. II est a noter que ces Commissaires ne sont autorisés, actuellement, a inscrire a leur tableau de pro duction que les affaires étudiées par les coo pératives et qu’une indemnité de production pouvant atteindre 5.000. fr. leur est allouée par l’Arrêté Royal du 20 novembre dernier, qui modifie le barême de leurs indemnités. Les Commissaires de l’État, d’autre part, ont recu des instructions tendant a faire diri- ger vers les coopératives la majorité des transactions. Pour gagner le plus de temps possible dans la solution des transactions, la Fédération a obtenu que les affaires ne dépassant pas 3ooo frs. ne soient plus soumises a l’examen de la Commission des transactions. Aujourd’hui nous pouvons vous annoncer I’élargissement de cette limite a 5.000 frs. - a partir du 1 jan vier 1923, d’oü un gain de trois a quatre semaines environ dans la solution des trans actions ne dépassant pas cette somme. Revenant ensuite aux restrictions imposées précédemment au sujet des transactions dans lesquelles il y avait pour plus d’un quart de sommes non soumises au remploi ou bien de celles qui comportaient une partie notable de cuivre et de laine, M. Richir déclare que la distinction entre le remploi et le non rem ploi n’est pas aussi essentielle, car il est con- staté, en effet, que beaucoup de moyens et de petits sinistrés ont absolument besoin des. indemnités pouvant leur revenir pour des dom- mages non susceptibles de remploi afin de. A FHótel-de-Ville I C’est dans la maison de M. Henry qui sert d’hotel de ville de fortune aux Dinantais qu’a eu lieu Dimanche matin cette cérémonie trés simple et trés touchante la réception par M. Bribosia entouré du Collége Echevinal, de M. le ministre d’État Levie, nommé citoyen honoraire de la ville de Dinant comme il le fut ilya quelque temps de la ville d’Ypres. Ainsi fes deux sceurs meurtries, celle des Flandres etcelle de Wallonië ont rendu le rnéme hom mage de reconnaissance a celui qui préside depuis sa fondation la Fédération des coopé ratives pour dommages de guerre. M. Bribosia a congratulé le nouveau citoyen honoraire qui a remercié en termes émus. [Cette journée comptera parmi les plus belles de ma vie, dit-il, mais je sais cependant que jvous avez voulu honorer en moi la Fédéra tion que j’ai l’honneur de présider. I On a vidé une coupe de champagne en l’hon- [neur du nouveau bourgeois de Dinant puis on s’en est allé déjeuner. Au Palais de Justice A 2 heures tout le monde se retrouve au [Poste dans la grande salie de la lre Chambre au premier étage du Palais de Justice de Dinant. M. Levie préside, entouré de MM. Keste- mont, directeur de la Fédération, Richir, Mertens, Ugeux, Rombouts, administrateurs, Demeur et de Coninck, commissaires, Vinck et Disière, sénateurs, Cousot, député, Le Doulengé, Haut commissaire royal adjoint. Dans la salie ont pris place un certain nom- re de délégués des coopératives du Hainaut, Namur et du Luxembourg. La coopérative d Ypres a délégué un de ses administrateurs 1 'Van Alleynnes. M-Le Boulengé prend le premier la parole félicite M. Levie de la distinction que la v’iie de Dinant lui a accordée; il donne ensuite 1111 operqu des reconstructions qui ont été e^ectuées par l’État dans son ressort. Levie remercie M. Le Boulengé et affii- ?e neutralité politique de la Fédération. signale ensuite comme profondément reêrettables les articles parus dans le Journal des Tribunaux qui réclame Jne revision de la loi sur les dommages e guerre. Penser qu’on puisse revenir ui°urd’hui sur ce qui a été fait dans ce °tnaine est absurde. Certes nos finances LA REGION YPERSCHE

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Het Ypersche (1925-1929) | 1923 | | pagina 1