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Handels- en Nijmhsidsk-d van Yper
Économie dans la eonsoinmation et I’entretien.
voiture l«i phis Pcoiieiiu'iiiie ilu monde.
CONSOMMATION AUX 100 KM. j
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Autos et Oou©
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dat de eerste
naar Liggem te
7 1/2 litres d’ESSENCE
250 grammes d’HUILE
Het Avondmaal
Zooals verleden jaar en om uitde Ypersche
mode niet te geraken, hadden de leden van
den II. en N. B. er aan gehouden dit jaar
weer eens hun smulpartijtje in te richten. Veel
volk ruim 6n leden vervulden de ontbijtzaal
van ’t lokaal. Veel verzet; verschillige leden
immers, liefhebbers van muziek, lieten afwis
selend, leutige, gezellige of dichterlijke liede
ren hooren. liet hoeft niet gezegd dat het ook
wel in de kleine uurtjes was
pekkers goesting kregen om
gaan.
Tijdens het avondmaal dankte de Heer
Gruwez het Bestuur voor hetgene het binst
het verloopen jaar verricht had. Een lid van
’t bestuur, de Heer Vanderghote, zegde daar
op, dat het bestuur op het afgeleverde werk
alleen geen aanspraak mocht maken, want
zonder de leden die in de algemeene vergade
ringen tegenwoordig waren en-die er aan de
verschillige besprekingen deelnamen zouden
wij den schoenen uitslag van ’t verloopen jaar
niet mogen aanstippen.
Een bloempje verdient Aimé voor de voor
treffelijke bereiding van het avondmaal.
’t Smaakte naar den trog om nog.
Een die er gaarne bij was.
(nous ne lui
dossier en i
détails, métrés descriptifs’, cahier dés charges,
en un mot, le diable et son train d’autre
Part, l’as en question émettant un ordre dra
aien et mettant ainsi les chambres des dom-
JtlaRes de guerre en demeure de refuser l’allo-
tation nécessaire pour la constitution du dit
dossier.
Nous ne parlerons que pour mémoire des
antorités communales qui exigent, fut-cemême
PoU1- l’érection d’unW. Cq des plans en régie.
Est-il nécessaire de soulever des arguments,
A Comines, Ypres, Wervicq et ailleurs,
dans toutes nos lócalités en somme puisque
une vague de boue les inonde toutes, les pic-
tors, qui n’ont pas le moyen de se garer suf-
fisamment, se plaignent d’etre éclaboussés des
pieds a la tète par des autos ou lorrys a allure
trop rapide.
Les piétons ne sont cependant nullemént
désarraés. Si. des règlements autorisent les
véhicules a prendre une vitesse déterminée,
cette autorisatióh ne constitue pour eux un
droit qu’a condition de ne pas porter atteinte
au droit des p assarts.
Quiconque cause du dommage doit le ré-
parer dit le Code Civil.
L’art. 55a du Code Pénal punit d’un a dix
francs d’amende ceux qui, imprudemment,
auront jeté sur une personne une chose quel-'
«conqüepouvant l’incommoder oula souiller.»
En cas de recidive un emprisonnement d’un a
cinq jours peut-être appliqué. L’art. 557 du
mème code punit de 5 a i5 francs d’amende
et d’un emprisonnement d’un a quatre jours,
ou d’une de ces peines seulement, ceux qui
auront jeté des... objets pouvant souiller ou
dégrader contre les... maisons, édifices et
clótures d’autrui. En cas de recidive l’em-
prisonnement peut ètre poTté a sept jours.
Tout cela indépendamment des dommagés-
intérêts bien entendu.
II va de soi qu’une boue anormale augmente
le devoir des conducteurs, et que c’est une
imprudence de leur part de prendre en certains
endroits particulièrement boueux une vitesse
qui leur fasse éclabousser et pSssants et
maisons.
Le droit des piétons est indiscutable. II
leur appartient de prendre des témoins et le
numéro de l’au.to, puis soit de porter plainte a
la police, soit de citer directement devant le
Juge de Paix.
Mais le piéton est si bon enfant qu’il préfère
simplement grogner un peuet... s’essuyer.
ASents Concessionaires Garage
NouveSSes vexations
La liste n’en est pas encore süffisamment
longue. II en falla.it une nouvelle. On l’a trou
ble. L’as des as qui dirige de Bruxelles avec
une indéniable compétence le char des Dom-
mages de Guerre, a decide que tons ces
misérables gueux, ces parias qui ne possé-.
daient qu’un malheureux immeuble d’une va-
leur inférieure a 7.000 francs (en 1914) étaient
mdignes de jouir de l’indemnité allouée pour
frais d’architecte. Il vient de la supprimer
"tout simplement comme dit la chanson.
Après de noinbreuses gaffes (pour ne
Pas dire méfaits) commises par eet indésirable,
nous nous étions promis de ne plus nous éton-
ner de rien. Nous avions tort. Celle-ci
nous a littéralement coupé le sifflet.
En effet pouvait-on supposer que dans un
mème organisme il était possible de rencon-
Irer deux éléments chargés de procéder dans
nu sens diamétralement oppose
D’une part,un inspecteur de remploi léroce
.i en faisons pas griel) qui exige un
régie compose de plans complets,
1 hiver, d avoir obtenu sori jugëment
Cioit-il done avoir le droit de reconstruire
son immeuble en exigeant le maximum de
garantie pour sa bonne exécution Quelle
pretention
Mais si l’on examine froidement les suites
de eet ukase du potentat du ministère l’on y
découvre des situations baroques
Un Monsieur, propriétaire d’un gros immeu
ble de cent mille francs valeur 1914 a droit
aux honoraires d’architecte. Mais si ce mème
Monsieur avait construit ou hérité avant la
guerre de petits immeubles ne valant pas 7000
francs mais d’une valeur totale de cent mille
francs il n’aurait aucun droit aux honoraires
d’architecte.
Si cc sinistré reconstruit il coütera a l’État
cent mille francs valeur 1914 dans les deux
cas.
Mais s’il reconstruit 14 maisons, s’il loge
iqménagesau lieu de loger une demi-douzaine
de pefsonnes, il est force de faire lui-même
#les plans de ses 14 maisons.
Ainsi l’altruiste aurait. eu plus d’avantages
a ne s’occuper que de lui-même et de con-
struire un gros immeuble en laissant les mal
heureux sous leur tóle ondulée.
Jamais des plans n’ont été faits, dit 1c Pacha
des Économiques, pour des maisons ne valant
pas 7000 francs.
Le style Yprois estun style reconnu. N’exis-
tait-ü que dans les grands immeubles
Au contraire, la majorité des petits immeu
bles étaient remarquables par routes les parti-
cularités du style Yprois.
Un plan de facade tout au moins avait done
été fait.
Qu’il ait été fait par un architecte ou par le
guetteur de nuit de la tour des Halles il n’en
est pas moins certain qu’un travail avait été
effectué et que ce travail valait remuneration,
puisque
i° La maison avait tenu debout certaines
dataient de cinq cents ans et plus.
2° Le style de la faqade constituait le plus
souvent un élément contributif au style dit
Yprois
D’autrefe arguments pourraient être émis,
mais un argument important peut-être extrait
de la constitution Beige, laquelleaurait besoin
d’être relué par l’homme Circulaire
Tons les Beiges sont égan.v devant la Loi.
Que ces Messieurs 'les hauts bonzes du
ministère aient la bonté de revenir de leurs
erreurs.
Pour les récompenser nous leur rappelle-
rons cette vérité historique
La Roche Tarpeienne est prés du Capitole.»
I sur la valeur vénale quand elle est inférieure
I ju coüt de la consti action et au contraire sur
I le coüt de la construction quand la valeur
I vénale lui est supérieure
Attendu que si le hasard n’avait pas voulu
I que ces maisons iussent mises en vente publi-
I qlie, l’État n’ait. jamais formulé la moindre
objection quant a la valeur de base, mais qu’il
profite de cette circonstance pour chercher a
enrichir la collcctivité au détriment de sinis-
trés, en (hininuant 1 indemnite due a ceux-ci
I eten speculant sur des circonstancés de fait
Attendu au surplus que dès que ce système
I seraitadmis comme régie il perdrait le mème
I jour toute son application puisque les acqué-
I reurs offriraient toujours le prix de construc-
I tion, ouréserveraientpar une formule la déter-
I jnination du prix jusqu a experiisc ultérieure
Attendu que le système exposé par M. le
Commissaire de l’État aboutit en outre a
d’autres conséquences étranges ainsi, en
l’espèce, il reconnait au sinistré, pour sa
I maison valeur 1914 vétusté déduite, u .e valeur
de 13.531,84 fr., mais en mème temps il ne
[reconnait a cette même maison reconstruite
neuve en 1914 qu’une valeur de q5oo fr. ainsi
encore, en l’espèce, les deux organismes offi-
cielscommispourprésider aux reconstructions
et aux expertises, ont permis aux demandeurs
de disposer a titre d’acompte, sur une somme
de 80.000 fr., puis l’un de ces organismes
vient par après ne plus lui accorder que
I 52.000 francs, si bien que le sinistré, au lieu
d’être aide par l’État, serait par lui irrémédia-
blement, grace a sa bonne foi, beaucoup plus
ruiné qu’auparavant
Mais attendu que ces conclusions éont heu-
reusement des tentatives epntraires a la loi,
et que les Tribunaux doivent s’en tenir a 1’ap-
p ication de celle-ci qui est seule basée sur la
saine raison.
Donsn Cie (MM. Quinet et Wolley), porte de Menin, Ypres
cn faveur du retrait de ce nouveau déni de
justice
Il est logique n’est-ce pas, que celui qui a
eu le tort impardonnable de ne pas posséder
un immeuble valant en igrq au moins 7.000
h'. 5o centimes n’est pas digne d’intérèt.
N est il pas assez riche pour décaisser la
valeur des plans que 1’on exige de lui pas
assez riche pour se payer le luxe d’une sur
veillance qui constitue pour lui une garantie
poui la perte totale ou partielle de son bien,
autant que pourla bonne exécution des travaux
a effectuer
Ne sommes nous déja pas assez bons de
nous occuper de sa miserable baraque Ne
peut-il pas s’estimer beureux après quatre
années d’attente, quatre longs siècles d’exis
tence dans des baraquements cn hois, dans
de misérables abris reconverts d’une tóle
ondulée, oü l’on rótit l’été, oü l’on grelotte
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