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Économie dans la eonsommation el 1’entretieiL
La Loa des B heures
Syndicat d’initiative d’Ypres
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C“e (MM. Quinet et Wolley), porte de Menin, Ypres
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250 grammes d’HUILE
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choses absohiment distinctes en effet la
valeur d’un droit a desdommages de guerre
subit une enoime depreciation par suite des
difficultés de toute nature que le cession-
naire va rencontrer lors de 1’obtention des
jugements et des titres, et par suite du retard
dans les paiements, des exigences du com
«tróle du remploi, des variations du change,
»des difficultés avec les entrepreneurs, etc.,
toutes circonstances qui entrainent des ris-
ques serieux et des inconvenients coüteux
pour le cessionnaire
Attendu done qu’il est absolument faux de
considérer la difference, entre la valeur d’un
wimmeuble construit et le prix d’e cession du
adroit de le reconstruire quand il est démoli,
comme un bénéfice ilheite dont on devrait
priver le cessionnaire
Attendu qu’il y a done lieu de s’en tenir
au coüt de la reconstruction 1914 comme
base du coefficient, ce qui est le systême
légal et seul rationnel
Deze kunstzangeres is begaafd met eene
zoete welluidende sopranostem, die zij met
veel kunst weet te leiden, en welke den besten
indruk maakt op de toehoorders. De wijze,
op dewelke zij hare zangen vertolkt, getuigt
van een waar .muzikaal gevoel die den toe
hoorder door eene goede uitspraak overvloedig
wordt medegedeeld. Voorwaar, een talent dat
veel belooft.
Door herhaald handgeklap teruggeroepen
vergastte zij nog de toehoorders met Si vous
l’aviez compris (Denza) en wierd opnieuw-
uitbundig toegejuicht. Een bloemtuil wierd
haar aangeboden door den heer Norbert
D’Huvettere, ondervoorzitter der symphonie.
De heer Verstraete, die geen onbekende
was te Yper (hij was namentlijk Bestuurder
der Koninklijke Fanfare van 1904 tot 1908)
speelde in ’t eerste deel Andante funèbre
(Svendsen) en Poëme érotique (Grieg)
doorhem zelf geschikt voor «Cor anglais» en
in ’t tweede deel Légende en Bourrée
van A. Barthe voor Hobo. Op beide speel
tuigen is de heer Verstraete uitmuntend
artisteenheid van toon, buitengewoon kunst
gevoel zijn wondervol door hem erop weer
gegeven. ’t Was dus met recht en reden dat
de toehoorders, door zijn kunstvol gespel
verrukt, hem herhaaldelijk toejuichten en
terugriepen. Hij verlustigde dan nog het
publiek met een Andante van Tartini, door
hem geschikt voor Hobo, en ook op meester
lijke wijze vertolkt.
De heer Gustave Desramault kweet zich op
kundige wijze van zijne niet gemakkelijke
taak van begeleider.
Aan allen hertelijk proficiatEen warmen
dank aan het Bestuur der afdeeling symphonie
en bijzonderlijk aan de heeren Nestor Angloo
en Norbert D’Huvettere, de verdienstelijke
Voorzitter en Ondervoorzitter.
Een die er was.
Depuis longtemps déja, 1’Administration
Communale d’Ypres était désireuse de fonder
un Comité d’initiative a l’instar de certaines
autres villes de Belgique. A la demande de
M. Van der Mersch, le sympathique éc’revin,
la reunion proposée dans ce but, ne se fit pas
attendre. Quelques zélés Yprois parmi les-
quels, des commerqants, des avocats et res
taurateurs répondirent avec empressement a
l’invitation.
II fut décidé que la société s’occuperait de
toutes les questions relatives au tourisme
local, tels que réclames, tracts, guides, affi
ches, a l’embellissement et au développement
des édifices, hotels etc.
La grave question des communications
rapides fut remise sur le tapis, et tout espoir
n’est pas perdu, de voir bientótla perle de
la Flandre reliéc aux grands centres par des
trains plus directs et plus réguliers.
M. N. Angloo fut élu président a 1’unani-
mité des voix.
Les personnes que cette oeuvre intéresse
sont instamment priées d’envoyer chez lui les
renseignements de nature a pouvoir former
le livret-guide que le comité se. propose d’édi-
ter a bref délai.
On ne peut qu’applaudir a un tel projet. Il
est plus que temps que le monde apprenne
qu’Ypres renait de ses cendres et que les tou-
ristes peuvent y trouver tout le confort de
jadis. X.
YPRIANA
Het concert van Zondag laatst gegeven
door de zoo ieverige symphonie-afdeeling,
onder de leiding van den heer Arthur Gaimant,
had nog eens het puik der muziekliefhebbers
naar de feestzaal van 't gasthof Excelsior
doen stroomen. De zaal was eens te meer
ei vol.
De symphonie had een schoone keus
gedaan uit haar repertorium en al de stukken,
op het programma gebracht, wierden op
geheel voldoende wijze uitgevoerd. M. Gai
mant, gij hebt samen met uwe muzikanten
de goede faam, die gij verworven hebt, op
nieuw bekrachtigd.
Het Bestuur der symphonie had de wel
willende medehulp bekomen van Mejuffer
De Loof, soprano, bekroonde der muziek
school van Brugge en van M. Eugeen Ver
straete, iste prijs van Hobo van het Koninklijk
Conservatorium van Brussel.
Mej. De Loof zong met waar kunstgevoel
den Air d’Ophélie uit Hamlet (A. Thomas)
en La Solitude de Sapho (Massenet).
La Fédcration des sinistrés n’a pas cru
devoir se prononcer au sujet de la loi des
buit heures. Elle a trés bien fait. Sans doute
cette loi peut avoir une répercussion sur la
restauration des régions dévastées mais, par
contre, elle a de farouches partisans, comme
elle a d’irréductibles adversaires les uns et
les autres trop souvent guides par l’électora-
lisme. Et il est peu probable que notie parle
ment, de plus en plus discrédité, accepte,
après une discussion sage et approfondie, de
reviser son oeuvre en tenant compte des
inconvénients révélés par l’expérience. A une
federation neutre, comme celle des sinistrés,
il convient de ne pas perdre son temps en
vaines palabres et de laisser aux profession
als de la politique, aux médiocrités parlemen-
taires, le soin d’échanger inutilement a pro
pos de la loi des 8 heures des observations
i plus ou moins sérieuses, a moins quecesoient
tout simplement de gros mots.
Bornons nous a signaler, a titre personnel,
qu’il est done peu probable de voir le parle
ment revenir de sitót sur ses décisions anté-
I heures en cette matière. Il a mieux a faire,
bes semaines et des semaines, des mois et
des mois, de longues discussions ont été con-
sacrées a la fameuse question de l’emploi des
langues dans l’enseignement universitaire et
tout ce grotesque débat n’a abouti qu’a nous
servirune formule devant laquelle se cabre le
pays tout entier et qui, cependant, d’après
ses auteurs, devait nous donner l’apaisement.
Gageons, que, pendant de longues séances se
discutera égaleinent la défense nationale et
qu’a ce propos nous verrons s’étaler préten-
tieusement dans les annales parlementaires
toute la sottise, dont le parlement d’aujourd’
hui est capable. Dans ces conditions, ce serait
folie de supposer que la Chambre puisse,
j dans le calme voulu, sans parti pris, sans
souci d’électoralisme, discuter les avantages
et les désavantages de la loi des 8 heures. II
nest pas permis, en effet, d’ètre naif a ce
Point.
Quant a la loi elle même, elle est indéfen-
dable pour autant qu’on veuille nous l’appli-
Qtter. Quand la maison flambe, qui done
savisera de dire aux pompiers impossible
Pour vous d’intervenir, la loi des 8 heures est
et la huitième heure vient de sonner. De
^ème, quand une contrée est en ruines,
quand des milliers de sinistrés se trouvent
sans toit convenable, quand la maladie fait
parmi eux des victimes, qui done sera assez
lou de dire aux ouvriers qui se portent au
secours de ces malheureux, qui s’attellent a
la reconstruction indispensable 8 heures
soit mais rien de plus. C’est ainsi cependant
qu’a raisonné notre parlement. Une loi ainsi
entendue peut avoir la faveur des foules, des
meneurs et des démagogues, elle ne supporte
pas 1 épreuve sur l’enclume de la saine raison.
Et puis, elle contient en germes toutes les
servitudes. Dire a l’ouvrier vous travaillerez
plus de 8 heures, c’est porter une atteinte a
sa liberté individuelle, sans laquelle il n’est
pas de dignité humaine. Dire a l’ouvrier, a
1 ouvrier syndiqué, juge de ses intéréts et
armé pour les défendre il vous est interdit
de travailler plus de 8 heures par jour» ce n’est
pas porter une moindre atteinte a sa liberté.
Enfin, règlementer a l’excès le travail, a
l’époque oü nous sommes, dans tous les do-
maines et sans faire d’utiles distinctions, c’est
compromettre, c’est, en tous cas, gêner consi-
dérablement le relèvement de notre pays.
Hum, sans attendre le moins du monde de
notre parlement un acte de sagesse, sans
croire a la possibilitéd’une revision prochaine,
il nous plait de dire en toute franchise cette
loi apparait a celui qui n’a pas d’intérèts élec-
toraux a défendre comme une atteinte a la
liberté du travail et comme une entrave a la
restauration elle n’est acceptable que pour
autant qu’elle ne soit pas appliquée; elle n’est
bonne que pour autant qu’elle affirme unidéal.
Qu’on ne dise pas, après cela, que notre
désir est de voir l’ouvrier cpndamné aux tra-
vaux forcés. Nous souhaitonsau contraire que
le soleil luise généreusement pour tout le
monde. Mais nous attendons plus du progrès
des moeurs, des organisations ouvrières, que
d’un rigide texte de loi. Les ouvriers sont les
meilleurs juges de leurs propres intéréts, c’est
a eux a imposer leurs conditions en tenant
compte des divers intéréts en presence, des
circonstances et des possibilités du moment.
Pas n’est besoin de mettre l’ouvrier sous
tutelle. Il est apte a défendre sa cause et le
bon sens ne lui fait pas défaut. Faisons lui
confiance et ne parions pas davantage d’une
loi dont des homines de parti sont seuls a
tirer vanité.
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