G G I
Documentation - Publicité
Anlojiig der wereld. Besparing in liet verbruik mi jan onderhoud.
OP DE 100 KILOMETERS i
duiw
n* spaarzaamste
VERBRUIK
J
Petits métiers
était représenté
Een eigenaardige Statistiek
Trams*automobiles
■la
Le Toe. H. a Ypres
La manifestation du 28 janvier
YPER.
Y s5 E R
Elverdinghestraat
Versiering van het Binnenhuis
Tapijten Kleuren Kunstschouwen
I
sont
précisément ceux qui, parmi les Anglais, vou-
draient que leur gouvernement ne nous lache
pas. Ca ce sont des amis plus qu’en parole,
et s’ils étaient a la tëte de leur gouvernement
les choses iraient arntrement.
Qu’ils soient done les bienvenus chez nous
lag ingekomen
felaggever van
Si un entrepreneur.de transports plagait a
la gare une camionnette qui servirait de tram
entre la gare, la Grand’place et la porte de
Menin et si ses exigences n’étaient pas exces-
sives, n’y aurait-il pas la un remède contre la
boue Je gage que l’administration commu
nale ne se montrerait pas trop difficile dans
l’octroi d’une concession- temporaire. Les
étrangers en seraient enchantés. Mais il s’agit
d’avoir de l’initiative
Le Dimanche des Rameaux, 25 mars pro-
chain, le Talbot house» anglais (le Toe. H.)
organisera une excursion a Ypres.
On compte sur un millier de participants
Tous seront les bienvenus chez nous. Us le
seraient évidemment avec beaucoup plus d’en-
thousiasme si l’Angleterre nous était restée
aussi étroitement alliée que jadis. Mais n’ou-
blions pas que les Anglais du Toe. H.
Un métier lucratif serait celui de décrotteur
et de cireur de bottines. Nombreux sont les
voyageurs qui seraient heureux de pouvoir se
débarrasser de la boue d’Ypres avant de re-
prendre le train. N’y a-t-il aucun sans-travail
qui voudrait s’installer aux abords de la gare
pour cirer les bottines Le matérie! ne coüte
pas cher, les clients ne manqueraient pas et ne
lésineraient pas sur le prix. Cela ferait un bon
petit métier pour un invalide de guerre
La reconstruction de la ville d’Ypres avance
rapidement. Pourquoi l’administration com
munale ne chargerait-elle pas un photographe
de prendre la vue des différents quartiers de
la ville Les épreuves obtenues seraient pla-
cées dans des casiers et constitueraient une
documentation intéressante pour nos succes-
seurs qui pourraient juger de l’effort accompli
par leurs devanciers. Pourquoi ne pas faire
appel a une maison se chargeant de l’édition
de cartes postales Existe-t-il un meilleur
moyen de publicité et de réclame pour une
ville Profitons de la renommee mondiale de
notre ville, pour la faire connaitre et y attirer
les étrangers par tous les moyens moderjres.
Invitons même des firmes a venir prendre
des films cinématographiques d’Ypres
Ne négligeons rien Soyons modernes
1 CITROÉN-AUTO
denken.
I ^raag aan de eigenaars van een
wat zij er van u
"7 1/2 liters NAPHTE
250 grammen OLIE
<*ie (HH. Quinet et Wolley), Meenenpoort,
Kataloog en proeven gratis op aanvraag.
uS) la reparation des dommages de guerre,
pjut étendre le système des transactions et
L reparations en nature et reorganiser en-
jte les commissariats de l’Étgt.
Voila de la besogne pour l’honorable ministre
jeS affaires économiques.
f. d. I- R- Toutes ces institutions existent.
<j|s ne donnent pas plus de rendement, leur
^otagesysténiatiquepar les bureaux de Bruxel-
111 est la settle cause. A quoi bon dès lors,
archer autre chose Qu’on supprime le sabó-
ct tout ira bien.
La presse quotidienne a dit 1’importance de
5 ’Manifestation qui vient d’avoir lieu a
’Uxelles en faveur du maintien de 1 enseigne-
^nt en franqais a l’université de Gand et
e 1 unité nationale. Des milliers et des mil
l’s de Beiges venus de tous les coins du
^sy prirent part. Bruxelles fit a la manifes-
un accueil enthousiaste. Drapeau na-
Ondcr dezen titel lezen wij ’t volgende in
Standaard (wij deelen zulks onze
$ers mede omdat het ons een klein gedacht
:eeft van het Parijzer leven)
Bij den gemeenteraad van Parijs is een ver-
van Emile Massard, algemeen
de prefectuur van politie,
Larin over het leven van de reuze-stad eigen-
ardige cijfers worden medegedeeld. Parijs
tide in 1922 657 schouwburgen en inrichtin-
;fn waar vertooningen plaats vinden tegen
141 in 1921 707 dansinrichtingen 216 zalen
mor instrumentale concerten; 776 zalen, waar
utomatische muziek ten gehoore gebracht
hag worden. Er zijn in 1922 3.000 openbare
ds geweest tegen 2.000 in 1921. Er zijn 3.129
fergunningen voor goochelvertooningen ver
eend in inrichtingen, waar drank verkocht
rordt. Te Parijs zijn 40 kermissen geweest,
1 de buitenwijken ig5.
Gedurende de elf eerste maanden van 1922
ijn er 38.983 aangiften ontvangen van te Pa
cis verblijf houdende vreemdelingen, d. i.
7.906 minder dan het jaar te voren. Tot op
December waren er 73.558 paspoorten af
leven tegen 76.000 in 1921. De verminde-
ing vloeit voort uit het feit dat voor België
^Luxemburg geen pas meer vereischt wordt,
let aantal aanvragen om genaturaliseerd te
rorden is aanmerkelijk toegenomen.
Er zijn te Parijs 77.906 ongevallen met
oertuigen voorgekomen, waarvan 60.089
ilechts van stoffelijken aard waren. Er zijn
16.926 persoonlijke ongelukken gebeurd, waar-
an 162 met doodelijken afloop, 967 ernstige,
>■624 nog al ernstige en io.i83 lichte. Er zijn
!r veroorzaakt 44.356 door auto’s i5.2o8
oor voertuigen, die door paarden getrokken
’’’erden, 6.538 door trams, 5.917 door auto
Isen, 4.012 door fietsen en 976 door motor-
«sen.
De statistiek wijst een vermindering van
misdrijven aan. Van aanrandingen, moorden,
«langrijke inbraken, auto-diefstallen en ern-
'tige verwondingen zijnde cijfers 1.243 in
92o; 906 in 1921 en 684 in 1922. Nemen dus
(«misdrijven tegen personen af, de oplichterij
daarentegen neemt toe, in het bijzonder die
lo°r middel van valsche of vervalschte
dissels.
tional a presque toutes les maisons, le cortège
s est poursuivi pendant des heures entre deux
immenses haies composées de légions humai-
nes, non pas de curieux, mais de manifestants
eux aussi, disant leur enthousiasme et leur
foi en agitant des mouchoirs, en acclamant*
les pai ticipants au cortège. C’était grandiose
et émouvant.
L ai 1 ondissement d’\'pres était représenté
lui aussi par un contingent tres important de
Weivicq et par une nombreuse délégation
d pies. Parmi ces manifestants, nous notons
la presence de plusieurs dames, de MM. Nolf,
sénateur, Glorie, ancien représentant, Delie,
Butaye, Froidure, Van Alleynnes, Robaeys,
A. Donck, 1 avocat Lebbe, Decoene, Vermeu
len Charles, Vermeulen Léon, A. Brunfaut,
Billiet, Van Elslande, Geuten, Ch. Beckaert,
d’autres et d’autres...
Ce que les journaux n’ont peut-être pas
assez dit, c’est [’enthousiasme avec lequel a
été saluée la pancarte annonqant la délégation
de notre arrondissement et portant ce simple
mot Ypres. Quel nom prestigieux Quel mot
magique évocateur de souffrances et de gloire
A peine les assistants ont ils eu l’occasion de
lire au passage le mot Ypres, qu’aussitót
les mouchoirs s’agitent, les voix s’étranglent,
les visages se contractent et des cris s’élèvent
enthousiastes et déchirants. Bravo Vive
Ypres Vive Ypres C’est du délire. Puis les
cris s’apaisent pour reprendre quelques instants
après avec encore plus d’ampleur, jamais
peut être, depuis bien longtemps le nom
d’Ypres n’a été aussi frénétiquement acclamé.
Cette manifestation laissera un souvenir
durable chez tous ceux qui y ont participé. Ce
qui lui donne sa véritable signification c’est
qu’elle n’était en rien dirigée contre les désirs
des Flamands. Au contraire, elle a été l’écla-
tant témoignage que, malgré les difficultés de
l’heure présente, Flamands et Wallons veu-
lent rester irréductiblement uriis. Au problème
de l’emploi des langues dans l’enseignement
universitaire, ce qu’on veut c’est une solution
nationale dormant satisfaction a ceux de Flan-
dre qui désireht une université flamande, mais
respectant aussi le légitime désir de tous ceux
qui ne peuvent admettre la destruction d’une
université oü enseignent des professeurs ré-
putés a travers le monde a des élèves venus
de tous les coins du pays' et même d’au-de-la
des plus lointaines frontières. L’heure n’est
pas venue de détruire. A tous ceux qui dési-
rent une université flamande nous affirmons
que nous sommes d’accord avec eux pour en
réclamer une, assurés d’ailleurs d’avoir avec
nous.la grande majorité si pas l’unanimité du
pays. A ceux qui veulent absolument que cette
université soit créée non pas a Anvers
centre du mouvement flamand non pas a
Bruges ville évocatrice de notre glorieux
passé mais a Gand, et pas ailleurs, sans
comprendre cette exigence personne ne fait
de difficulté pour y souscrire. Eh bien alors
Pourquoi ne pas s’entendre? Pourquoi ne
pas répondre a cette bonne volonté de tous
par la bonne volonté
Qu’on le veuille ou ne le veuille pas, après
la grandiose manifestation de Bruxelles, après
la volonté clairement exprimée dans les rues
de la capitale, sous les acclamations de la
population, il n’y a plus qu’une seule solution
possible, la solution nationale qui nous don-
nera 1’apaisement par l’octroi généreüx de
tout ce qui répond aux légitimes désirs des
Flamands, et par le rejet de tout ce qui est
A
réclamé par haine, par parti pris, par fanatis
me. Il y a encore du bon sens en Belgique.
Si l’on en pouvait douter après toutes les
palabres parlementaires, on n’en peut plus
douter après l’éclatante manifestation du 28
janvier. Un Manifestant.