TE VELDE
MUZIEKHUIS
Daniël WerrebrouckTiers
’l Beste Spellewerkpapier
3
Braelen
pro-
17-2-23
24
leven als visschen
er
denken zeker dat wij allemaal dood
(’t Vervolgt.)
T
^agboek-Roman uit het laatste offensief
door Lodewijk Arend.
Aankomst eener schoone keus Spreekma-
chienen alsmede een groot aantal platen..
Men doet alle mogelijke reparatie*.
Voor uweaankoopen van allerhande Muziek-
artikelen, begeef U bij den Muziekliefhebber
tijdelijk Hondstraat, 10 -- Y P E R
ten bureele dezer, 21, Yperstraat, Poperinghc
Studiekring Vper
Maandag 19 Februari 1923 in het Gast
hof Excelsior Yper, om 8 uur s’avonds,
ingang Hondstraat, Lïedei’avond, met
de medewerking van Mevrouw Ghyselinck,
mezzo-sopraan Heer Dispae, tenor Heer
Gassée, bariton Heer Lyneel, klavier.
Algemeene inkomprijs 2 fr.
Kaarten zijn te verkrijgen, op Zondag 18
dezer, in het Gasthof Zweerd van 12 tot
i3 uur.
Ainsi que nous 1 avions annoncé dans notre
une distribution de jouets
lieu jeudi au Chateau des
Comines
Legroupe de jeunes acteurs de la F. N. C.
Confines s’est tle n0Llveau mis en frais
J)Our méttre sur pied un concert dont seul il a
|C secret. Nul doute que la grande salie du
4 Royal Palace sera comble le 18 courant,
,£t bien heureux seront ceux qui auront retenu
leur place.
Les Cominois et étrangers se souviendront
2vec plaisir que les tous premiers concerts
organises a Comines, après Farmistice, Font
,£tcs par le dit groupe. De cette fagon il a con-
tribué pour une grande part au relèvement du
!)110ral de la population, moral, disons lefroi-
dement, un peu... abattu dans les sombres
nnnées de 1919 et 1920. Son action ne s’est
pas bornéc la, et, e’est ici surtout qu’il mérite
les éloges unanimes de toute la population,
'foutes les fètes organisées par le dit groupe,
font été au profit du monument. Cette fois ci
encore et toujours il en sera ainsi. Honneur,
done, a cette poignée de purs, qui ne compte
ni son temps, ni son argent pour le plaisir de
tout le monde et aussi pour la belle oeuvre du
monument. Il y a lieu de reconnaitre que les
Lombattants n’oublient pas leurs anciens frères
L’armes morts au champ d’honneuf.
Ci-après les principaux numéros du
gramme
Une Comédie militaire en 1 acte.
Un Vaudeville en 1 acte.
Les principaux acteurs sont les frères
\~Jomille Louis et Hubert, Crop André, Tailleu
Ed., Lorraine, Follens et Verkindt.
Nous aurons aussi le plaisir d’entendre le
trés pétillant et populaire comique Jonville
I Hubert, unique dans ses róles en militaire.
Puis pour la seconde fois a Comines et a la
•demande du public Devant Verdun et pour
la première fois La Bataille de 1’Yser en
i acte et en vers tous deux épisodes histo-
riques et dramatiques de la grande guerre.
Le piano sera tenu par le trés dévoué et
artiste Clarebout.
L’orchestre du Royal Palace prètera a la
kipte son gracieux concours.
Coniine on-le voit le programme est des
plus chargé et fait vraiment honneur a cette
sipgrbe phalange.
Allons, Cominois, donnez-vous rendez-vous
pour dimanche prochain, 18 courant, au Royal
Palace et tout en vous amusant vous partici-
I perez a une bonne oeuvre. Cachaprès.
’t Ypersche
de nous rendre au cimetière anglais oh est
enterré le lieutenant Strathcona, fils de Lady
Strathcona, pour déposer des fleurs sur sa
tombe mais cette décision ayant rencontré
des obstacles je propose de remplacer ce
geste par un autre qui aura peut-être moins
d’éclat profane mais aura le mérite d’être plus
utile aucher défunt que nous voulons honorer
Nous nous engagerons tous a dire une bonne
prière pour le repos de Fame du Lieutenant
Strathcona, ce a quoi Madame Poriniot
répondit Trés digne Pasteur, j’apprécie
hautement Fidéeque vous venezd’émettre etje
suis persuadée que notre petit comité répon-
dra a votre demande. Quant a moi je m’incline
devant votre désir et vous promets de faire
de mon mieux pour y satisfaire. J’ai Fintime
conviction que la trés honorée Lady Strath
cona n’arrêtera pas ici ses générosités et
qu’elle pensera encore dans Favenir aux dés-
hérités du petit pays pour lequel son noble
fils versa son sang et qui repose naaintenant
en héros dans la terre des Flandres. D’ailleurs,
comptez sur moi pour le lui remémorer,
ajouta-t-elle, et la conversation reprit cordiale
et animée jusqu’au moment du départ.
numéro précédent,
et vêtements a eu
1 rois Tours.
A deux heures sous la conduite de M. le
Curé accompagné des Religieuses, de l’Insti-
tuteur, de 1 Institutrice et du Secrétaire com
munal, tous les enfants de la commune se sont
rendus au chateau oü Madame Poriniot les
attendait.
On commenqa alors la répartition des
cadeaux et ce fut chose facile, les enfants
ayant été groupés en deux catégories les
aisés et les nécessiteux. Pour ceux-ci il y
avait des casquettes, des écharpes, des che
mises, des bas, des tabliers, etc.
Pour les autres des boites de couleurs,
des serviettes d’école, des corbeilles a ouvra-
ge, des coffrets en peluche, des balles, etc.
Mais il ne suffisait pas d’avoir requ il fallait
remercier et tout le personnel enseignant
avait attentivement veillé a la chose. Un
groupe de fillettes s’avantja vers Faimable
protectrice qui représentait la compagnie et
l'une d’elles, d’une voix assurée entama un
gentil compliment a son adresse. C’était a la
fois simple et touchant. Ceci fait, Madame
Poriniot qui avait encore songé aux grands
leur remit a chacun un cadeau M. le Curé
requt un cendrier en cuivre, les Religieuses
et Institutrice du couvent eurent une jolie
bonbonnière bien garnie et l’Instituteur et le
Secrétaire, deux jeunes Papa furent grati-
fiés de jouets pour leurs enfants. Mademoi
selle Euphrasie requt un porte-monnaie
Marie du chateau ne fut pas oubliée et eut
aussi ie cadeau de ses rèves.
Et la petite église de Brielen conservera
dorénavant le souvenir de cette fète car la
bienfaitrice du village avait pensé que la aussi
il devait manquer bien des choses depuis le
grand cataclysme de 1914 qui détruisit tout et
elle offrit une timbale au bon Prêtre qui
Fadministre.
Alors tous les enfants'se réunirent, chantè-
rent l’hymne national anglais et ovationnèrent
Lady Strathcona, la donatrice, après quoi
ils furent renvoyés chez eux, les grands étant
retenus a gouter au chateau.
Ce fut alors au tour de M. le Curé qui
paria en ce sens Nous avions eu Fintention
Ah Lodewijk 1 Steeds in goede gezond
heid
Ja, mannen, en gij
Dat ziet ge wel, we
in... een ton
Waar er geen plaats meer is om te zwem
men voegt een ander erbij.
Wat stak er in die stalen dooze» die de
Pruis daar bij u geworpen heeft, Lodewijk
’k Heb niet veel gekeken ’k geloof dat
het looden knikkers waren
Ze denken zeker dat wij nog kinderen,
zijn om met de knikkers te spelenzegt Paul.
Ze zijn mis, lacht Daans, ’t zijn hier al
mannen met baarden.
Op zulke gezegden ontstaat er een algemeen
gelach.
Ik vind het nochtans voorzichtig niet langer
te blijven en trek terug naar mijne spelonk.
Hoe stellen zij ’t ginder vraagt Peet.
Ge moest ze daar zien liggen in hun kuil!
Niets gebeurd langs daar vraagt de
adjudant
Neen alles te kort of te ver gevallen.
Nauwelijks is dit uitgesproken of Dzzzi...
bang en de granaten beginnen weer af te
komen.
In een omziens ligt elk weer ineengerold,
te wachten tot de vlaag over is, of tót het
ongeluk u treft.
ze neer en open. Daar wegtrekken gaat niet
vooruit, kunnen of mogen we niet, achter ons
is ’t open veld, aan beide zijkanten ook, en
overal is het bombardement even geweldig.
We maken ons zoo klein mogelijk, liggen
op onze knieën met het hoofd er bijna tegen
aan.
Als er hier een in valt, God help me, wat
een slachting I
We liggen hier opeengeperst als harin
gen in een ton
- Jef
Boem... krak
- Wat is ’t
Hebt gij nog cigaretten
Boem... boem krak
ja hier I Verdemme, die kwam hier
kort bij
Zonder op te zien wordt de cigaret toege
reikt en aangestoken.
- ’k Geloof dat de vlaag over is
We wachten nog een paar minuten.
Ja, ’t is gedaan.
Ze denken zeker dat wij allemaal dood
zijn
Voorzichtig wordt er uitgekropen en rond
bekeken om te zien of er geen ongelukken
gebeurd zijn. Neen, geen gekwetsten, geen
dooden. Ik loop even tot waar mijn broeder
ligt Daar hebben ze een groeten diepen, vier
kanten put gedolven, achter den muur van een
der bijgebouwen der hoeve. Acht tot negen
man liggen daar bijeen, elk met de beenen
onder zich getrokken om de plaats met te
benemen aan een ander.
IX.
Moorslede.
(vervolg)
’t Zou aangenaam zijn, in een dorp bin
den te trekken waar er nog bewoners zijn, die
ij zouden verlossen van dien langen dwang
En voor ons zou ’t ook beter gaan. In
plaats van zoo buiten te moeten liggen, nat en
onverzorgd, zouden wij al eens binnen kunnen
i’aan, ons ververschen en een slok warm di in
ken krijgen.
^w'jg, dat ware te schoon. Wij zijn
niet.
Neen, straks zal er eene andere klok lui
^en. Daar is weer al een vliegenier.
Een vliegtuig klinkt het luide.
Gedoken blijven en stil zitten 1
De vijandelijke vogel vliegt een paar malen
5°nd en trekt weer terug naar zijne lijn.
Heeft hij ons gezien of heeft hij me
bemerkt
Hemerkt of niet bemerkt, toch is het
e*t dat wij weldra een vlaag granaten krijgen,
’e langs alle kanten rond ons open spi m„en
zo°dat hooren cn zien vergaan. Op die hoeve
''aar wij achter liggen, tegen de haag 'e o
)es^ermt, achter ons, links en rechts ploften
1 in I■■".juj 8