La Défense Nationale
du monde.
AUX 100 KM. I 250 grammes d’HUILE
lit voifure la plus économiflu©
CONSOMMATION
- Économie dans la consommation el I’enlrelien.
n
Registnes de Logement
en vente au bureau de ce journal.
pas plus
La commission des site? et des monument^
Vpres Sport
A l’Ecoie Moyenne d’Ypres
La classification des communes
Rx
Cts
Suppression des Hls
II y en a trois a Ypres aujourd’hui.
Les prois se demandent avec la plus gran
de anxiété quel est celui de leurs trois éche-
vins qui rendra son écharpe si la loi est votée
(ce qui est fort douteux). Tous trois ont de la
besognejusque par dessus la tète, et si celle-
ci doit être faite par deux d’entre eux seule-
ment ces deux sürvivants seront a plaindre.
Les services publics s’en ress.entiront, il y
aura moins de surveillance encore et plus de
laisser-aller etdegabegie. Oüsera l’économie?
C»e (MM. Quinet et Wolley), porte de Menin, Ypres
Catalogue et démonstrations gratuits sur demande.
Les journaux annoncent que sous peu les
deuxHauts Commissariats Royaux de la Flan-
dre Occidentale, Ypres et Ghistclles, seront
supprimés. Les commissariats adjoints de
Poperinghe, Wervicq et Ypres, le seront plus
tard au fur et a mesure de ILchèvement de
en ont done
Le Ministre de l’Intérieur a déposé un pro
jet de loi qui a pour but de diminuer le nom-
bre des échevins dans beaucoup de villes. Il
ne pourra plus y en avoir que deux dans les
villes de moins de 20.000 habitants.
leurs adjudications. Ceux-ci
encore pour longtemps.
Nous avons souvent donné notre avis au
sujet de cette institution. Elie était indispen
sable chez nous. Malheureusement elle est
sortie de son role administratif pour se con-
sacrer exclusivement a des constructions et a
des entreprises de toutes sortes, et dans ce
domaine elle devait inévitablement tomber
dans toutes les erreurs, tous les abus et tous
les gaspillages qui caractérisént 1’action de
l’État industriel et commercant L’ceuvre
accomplie a été tres souvent mauvaise et tou-
jours trop coüteuse. Cela est inhérent au ré
gime. Il n’en reste pasmoins que 1’action des
H. C. R. a énormément contribuc a la recon
struction des fermes et des villages'.
Les critiques générales que nous faisons ici
ne visent en rien la personne mème des H. C.
R. ni de leurs adjoints. Loin de la Tous ont
été serviables et fort obligeants pour les sinis-
trés, et laisseront le meilleur souvenir. Mais
le carcan administratif ne permet pas a des
fonctionnaires de faire aussi bien que 1’initia-
tive privée. Il n’y va pas de leur faute si des
casernes restent sans toitures, des rues sans
correspondances avec les egoüts, des retaids
dans l’exécution de travaux sans sanction
aucune,etc.
Agents Concessionnaires Garage Dunn
«nri^taires d’une automobile
i 7 12 litres d’ESSENCE
250 grammes
Il est grandement question de donner a.
certaines salles, aujourd’hui sans emploi dans
la caserne, une destination sportive. Un cercle
d’escrime donnera satisfaction au tas d’ama
teurs de l’épée de combat que compte notre
ville. Mais n’est-il pas a craindre que les
sinistrés, qui ont a se plaindre de leur com
missaire d’Etat, on de leur inspecteur de
remploi* ne les provoquent immédiatement a
venir sur la planche dans la salie a cóté
On dit aussi que les entrepreneurs ont fondé
un Rapid Chib. Le président de ce club sera
celui qui aura le plus d’immeubles en souffran-
ce. Ce club a pour but de stimuler l’activité
de ses membres en organisant des records de
rapidité dans l’achèvement de leurs entrepri
ses. Ceux qui travaillent en regie seront han-
dicapés.
Nous applaudissons a cette initiative. Nos
colonnes sont ouvertes gratuitement aux com
muniqués öfficiels du comité, qui seront
toujours lus avec avidité par nos lecteurs.
Elle a approuvé les plans de construction
d’une maison a l’angle de la' Grand’Place
d’\ pres et de la rue S' Jacques (l’ancien Trois
Rois Cela veut dire sans doute qu’un sub
side est octroyé a cette construction.
D’autre part, nous croyons savoir que
l’administration communale d’Ypres n’ap-
prouve pas le plan projeté. II y a la une tou-
relle qui ne lui plait pas...
C.e petit conflit serait amusant s’il n’y avait
en cause une brave vieille propriétaire qui a
besoin de reconstruire sa demeure au plus tót,
et qui ne sait plus ainsi ce qui lui reste a faire.
-
les moyens mis en action tout en se gardant
bien d’en proposer d’autres offrant des garan
ties d’efficacité. Levant l’Allemagne récalci-
trante que faire Deux solutions se présentent:
ou bien renoncer a exiger paiement immédiat,
ou bien agir pour obtenir paiement. Agir ont
repondu les Francais et les Beiges. L’action
est engagée souhaitons qu’elle réussisse plei-
nement. Si elle ne réussissait pas, e’est nous
qui serions définitivement les vaincus.
Quand on considère la situation extérieure,
on peut se demander si, dans un avenir pro-
chain, nous connaitrons, enfin, la paix. Tous,
nous la souhaitons. Nos appels a la paix aide-
ront peut-ètre a répandre l’idée de paix, le
désii de paix, mais la paix definitive ne nous
viendra que par la solution équitable des
problèmes suscités par la guerre et parmi les-
quels figure notamment le problème des
réparations.
Bant que ces problèmes ne seront pas réso-
lus, tant que chaque peuple ne sera assuré de
ses moyens d’existence et de sa sécurité tant
qu’un peuple sera animé d’un désir de revan
che ou d’un esprit de domination, l’idée de
paix n’aura pour soutien que des ailes de
papillon' et il sera bon d’etre sur ses gardes.
Le présent nous confirme la leQon du passé
pas de caporalisme 1 mais de la vigilance
encore de la vigilance et toujours de la vigi
lance
A l’heure grave nous sommes, il nous
sera permis de nous arrèter un instant au
problème de la défense nationale.
Croire a la paix, a la paix bienfaisante, gé-
néreuse et rcparatrice, n’est guère possible au
lendemain de la terrible guerre. Ce serait trop
beau. Ce rêve, ce beau rêve, tous nousl’avons
fait, aidés en cela par tous les fervents de
l’Évangile et tous les prédicateurs selon Karl
Marckx, lorsque soudain il s’est écroulé sous
le bruit des canons et le fracas des armes.
Nos inorts, nos blessés, nos maisons en rui
nes, nous parlent haut ct ferme lejangage de
jaréalité. II est impossible de ne pas l’enten-
dre. Noble idéaliste celui qui, malgré tout,
persiste a penser a la paix téméraire celui
qui s’obstinerait a y croire.
D’ailleurs de toutes parts, apparaissent des
difficultés internationales et des symptómes
réclamant notre attention. Sans parler de
l’Orient plein de menaces, de la Russie tou
jours inquiétante, il y a toujours, a nos cótés.
cette redoutabie Allemagne, dont les senti
ments, a notre égard, sont loin d’etre frater-
ncls.
Pour éviter, de ce cóté, tout élément de
discorde, il eüt été heureux de pouvoir sup-
primer, la guerre finie, tous rapports de
voisinage. Entre les boches et nous plus rien
decommun. Cette politique de la muraille de
1 Chine fait et faisait surtout trés bel effet sur le
papier, surtout pendant la guerre, mais il est
impossible de la réaliser. Des peuples con-
damnés a vivre les uns a cóté des autres ne
peuvent longtemps s’ignorer a l’époque oü
s’affirme, au point de vue économique, la
grande loi de l’interdépendance des peuples.
Ensuite, après s’ètre battu pendant des annees,
onrie se quitte pas sans avoir quelque chose
asedire il y a des comptes a régler. De la,
des relations de créancier a débiteur. Enfin,
ladécouverte de munitions, des manifestations
nationalistes, des appels a la résistance, tra-
hissent des désirs si pas des préparatiis a une
revanche dont nous ferions tous les frais. Dès
lors, malgré le plus vit désir d’ignorer les
Allemands, d’éviter tout sujet de querelle,
I force nous est de nous occuper d’eux.
C’est ainsi que nous sommes amenés, par
la force des choses, a réclamer, a exiger
paiement de notre débiteur allemand et
toutes réclamations restant vaines d’allér
tirer par les oreilles les magnats de l’industrie
I allemande qui détiennent l’or allemand Le
J reich allemand ne paie pas, ne veut pas payer,
ae veut rien faire pour étre a méme de faire
I dionneur a ses engagements vis a vis des vic-
tirnes de la guerre cela ne peut durer.
Que l’Allemagne doit payer, c’est un point
Sur lequel tout le monde est d’accord, mais
occupation de la Ruhr scmble, discutée. A
I V1'ai dire, en politique tout se discute et tout
semble pouvoir se discuter avec un semblant
<le vérité. Mais il est difficile de se mettie
^’accord avec ceux oui se bornent a critiquei
L’École moyenne de Poperinghe ayant été
adoptée définitivement, la situation du person
nel enseignant de I’école moyenne de l’État
a Ypres a pu être régularisée.
MM. De Booser Directeur
De Byser Régent
Gheerardijn Tamborijn Salomé et
Platteau professeurs, qui jusqu’ici
occupaient leur fonction a titre intérimaire
ont été nommés définitivement.
Notre Ministre des Sciences et des Arts a
eu l’inspiration heureuse en créant une école
moyenne en plus dans le sud de la West-
Flandre.
Souhaitons que les deux écoles dApres et
de. Poperinghe deviennent de plus en plus
florissantes et de cette facon elles travailleront
au relèvement de notre région si éprouvée;
gondel Pas‘pour un commissaire d’État, il
3 sa fa<?on d’interprèter.
fjeureusement que les juges pas plus que
nOus ne peuvent rien y tiomprendre. Nous ne
devons pas demander encore aux législateurs
ce qu’ils en pensent avoir si bien coordonné
jotis lcs toxtes, et ce serait peine inutile 1
non 1 jamais.
Demandez aux propnetaires a ui
Citroën, ce qu’ils en pensent. u M