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lyjaar N" 45-24 FEBRUARI
N» 45-24 FÉVRIER 192 3
1923 3eAnnée,
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Aankondigingen Yperstraat, 21, POPERINGHE I
Redaction, Administration et Publicité Rue d’Ypres, 21, POPERINGHE
Les articles non signés sont refuses
Reunion du dimanche 11 février
1 1
Fédération des Sinistrés
de (’Arrondissement d’Ypres
Abonnement 8 fr. par an Etranger 12 fr.
On peut s’abonner dans tons les bureaux de paste Beiges
>3
Beheer, Opstel en
Journal hebdomadaire
de 1’Arrondissement d’Ypres
Grgane de 1 Association des Sinistrés,
des Ciuba Yprois, etc.
misère momentanée pour enlever a notre re
gion agricole les quelques ressources que nous
avionsj et qui contribuaient a nous donner de
la vie on veut nous enlever notre école de
réforme, on a déménagé l’école d’équitation,
on veut transferer a Lede l’antique Institution
Royale de Messines. Il taut que de toutes-
parts les protestations s’élèvent.
Les paroles vigoureuses de M. Colaert sont
vivement applaudies, et l’orateur assure l’au-
ditoire qu’il sera 'toujours a notre tète pour
soutenir nos revendications.
Le quatrième point a l’ordre du jour Vccu
d émettre en faveur de nos pionniers devant
être traité dans l’audience a demander a M.
le Ministre de l’agriculture, ne donne pas lieu
a discussion, et l’assemblée passe au point
suivant la question des chariots agricoles dcli-
v'rcs par le service des recuperations.
Un court échange de vue a lieu n ce sujet.
Ces chariots qui se livraient de 2800 a 3ooo fr.
ne valaient de loin pas leur prix et ne conve-
naient pas a la region. Aucune démarche
n’étant parvenue a en faire réduire le prix, nos
paysans ne veulent tout simplement plus en
avoir. M. Colaert va s’informer sur le point
de savoir si l’occupation de la Ruhr ne pour-
rait pas aböutira nous procurer des charbons,
de la potasse, des sulfates, etc. a prix réduits.
M. Geuten émet en ce moment une obser
vation a laquelle toute l’assemblée souscrit.
Quand des délégués demandent a ce qu’une
question soit portee a l’ordre du jour,'il fau-
drait qu’a i’avenir ils soient présents pour
faire un rapport ou un exposé un pen étudié
a ce sujet. Ainsi, pour cette question de cha
riots, précisément ceux qui en avaient de
mande l’admission a l’ordre du jour, ne se
sont pas présentés aujourd’hui.
M. le.Président invite done les délégués a
mieux préparer a I’avenir la discussion des
propositions a faire.
M. H. Vermeulen d’Ypres, annonce que le
club «Yper Op» tiendra une reunion spéciale
pour discuter la situation désastreuse créée
partout dans l’arrondissement par l’inachève-
ment des constructions entreprises par l’État.
Il invite les clubs étrangers a assister a cette
importante reunion.
M. Colaert appuie également sur l’impor-
tance de cette question. On commence tout
et on n’achève rien. Ainsi a Ypres seul 1600
maisons restent en souffrance, inachevées,
tandis que les rapports officiels annoncent a.
toute la Belgique qu’on en a reconstruit 4000 1
C’est de la fantaisie, du bluff.
M. Blontrock informe M. le Président
que le train de Langemarck arrive désormais
a Ypres a 2 1/2 h., en sorte qu’a I’avenir les
reunions pourraient s’ouvrir un peu plus tót.
En conséquence, M. le Président, en décla-
rant la séance levée, annonce que les pro-
chaines reunions commenceront a 2 h. 40 m.
au lieu de 3 heures. A. B.
ministre Ruzette est plus énergique que son
collègue, et qu’auprès de lui nous aurons plus
de chances d’ètre écoutés et exaucés. En
conséquence, M. Geuten propose de lui
demanderuneaudience pour traiter del’affaire.
La situation actuelle est inconstitutionnelle.
A Wervicq, on construit mais il parait que
l’alignement n’est pas officiel, et en attendant
on n’y paie pas les expropriations. Au Bizet,
on ne sait pas batir du tout. Voila trois ans
que radministration y tient tout en suspens.
M. Blontrock. L’État promet de payer,
mais quand On promet de payer les intéréts
d’attente, mais quand Lorsqu’on interróge
l’administration et qu’on demande une réponse
formelle, jamais de réponse
M. Colaert. Bien des travaux sont pro-
mis, mais on n’exécute rien. Qu’en est-il des
démarches faites, ensemble avec les autorités
communales auprès de M. Neujean
M. Geuten. Qa reste a l’étude 1 En
attendant on supprime les passages a niveau
et on ne fait pas une passerelle. Il nous faut
aller voir le ministre, en finir une fois avec les
expropriations. Dans le reste du pays on fait
des travaux nouveaux. Cela ne devrait pas
être, taut que chez nous les travaux publics
n’ont pas été remis dans leur état de 1914.
II est done décidé par l’assemblée qu’une
délégation, de 5 membres, ira trouver M. le
ministre Ruzette. Les délégués des communes
frontières les plus intéressées en feront partie
ainsi que céux d’une commune du centre.
Une digression est ensuite amenée par M
Colaert. Les cultivateurs voudraient voir
refleurir la culture du tabac, de Ia chicorée,
du houblon. Mais quand il leur demande de
l’aider de leurs renseignements, aucun d’eux
n’est empressé de les lui fournir. M. Colaert
leur recommande plus de diligence.
Sur la proposition du Président, cette ques
tion sera portée a l’ordre du jour du mois
prochain.
Avant d’aborder le point suivant, Monsieur
Colaert obtient la parole pour une commu
nication importante. Le 20 décembre dernier,
un projet de loi a été déposé pour réduire
dans beaucoup de communes le nombre des
échevins et des conseils communaux.
Cette réduction se baserait sur la popula
tion en 1919. Ce serait une nouvelle injustice
pour nous, une vraie capitis diminutio La
base, pour la region dévastée du moins,
devrait être la population de 1914* IQtq,
nos villages n’avaient aucune population,
Ypres n’aurait que quelques centaines d’habi-
tants et n’avait que deux échevins, tandis que
Poperinghe, qui comptait au dela de 20.000
habitants alors, aurait trois échevins quoique
sa population actuelle soit retombée a peu
prés a celled’avant-guerre. Nous ne pouvons
pas nous laisser malmener ainsi, ni souftrir
qu’on nous traite comme des parias. Les
s >hères gouvernementales spéculent sur notre
Abonnement 8 fr. per jaar Buitenland 12 fr.
Men kan inschrijven in alle Belgische postkantoren
Hus le
'«ter.
M. Butaye, président, passe au 3* objet
a 1 ordre du jour Discussion de la questton des
etoti st ructions le long des nies conduisant aua
de la Lys d Wervicq, Comities, Waméton
el ^loegsteert.
Y- Geuten. Cette question a une por-
c Plus générale que ne semblc l’iinpliquei
sleimes Partout en effet l’État exproprie
eJait mais ne paie pas, ou fait savoii aux
i eressés qu’ils ne peuvent pasbatir paiceque
J aura expropriation, mais aucune solution
'Servient, aucun paiement ne se fait, et en
e»dant le propriétaire est privé en fait de
dioits. H faudrait que l’État agisse plus
t.8aIement. Ce reproejie s’adresse au Mims-
ede» Travaux Publics. Gn dit que M. le
- Weekblad - -
voor het Arrondissement Yper
Orgaan der Vereeniging der Geteisterden
der Ypersche Clubs, enz.
A trois heures, quand M. Butaye', avocat,
jirésidant la reunion, déclarela séance ouverte,
un grand nombre de délégués sont présents.
Aucune observation n’est faite au sujet du
procès-verbal de la précédente reunion de
janvier dernier. II est done approuvé.
Immédiatement, M. Geuten obtient la
prole. Il informe avec regret la Fédération,
que M. Levie, ministre d’État, vient d’ètre
doulourcusement éprouvé par la mort de son
Spouse, dont les funérailles auront lieu de
tain, 12 février. M. Levie en fondant toute
'institution de nos coopératives, s’est fait le
puissant protecteur de tous les sinistrés, et
leur rend tous les jours les plus précieux ser
vices. L’orateur demande que la Fédération
lui exprime par lettre les bien vives condo
léances des sinistrés de l’arrondissement
d’Ypres. M. le Président partage ces senti
ments et l’assemblée a l’unanimité le charge
d’écrire en ce sens a M. Levie. M. le député
Colaert, qui assiste a la réunion, devant pré-
dsément demain se rendre aux funérailles de
Madame Levie, va transmettre verbalement
'M. le ministre d’État les sentiments de con
doléances des sinistrés de l’arrondissement.
Communications. M. le Président a le
pgret de constater que toutes les plaintes de
I1 Fédération restent lettres mortes. M. le
’"inistre Van de Vyvere, malgré les assuran-
données ici-même il y. a huit mois, malgré
Ses promesses bieuveillantes renouvelces a
Éudience ministérielle il y a un mois, n’a mis
do ni a l’abus des oppositions occultes, ni a
labus des appels conservatoires, ni a aucun
dus autres abus ou causes de retards dont
«OUS nous plaignons. Ce n’est pas un motif
^oor nous décourager, bien loin de la, dit le
l'ésident. Nous devons au contraire nous
®°ntrer plus unis et plus vivants que jamais.
péril est grand, plus nous devons
Naamlooze artikels geweigerd
iff
LA REGION
D’YPRES
HET
U’ERSCHE