TE VELDE ----- I I 1 IP K 1 illlil D Y PRES 10-3-23 ’t Ypersthe 27 Dagboek-Roman uit het laatste offensief door Lodewijk Arend. I U I I :l i&aar dat bloch- I achter blij' Ja. Hij werd eerst getroffen in den rug, doch hij heeft nog zijne mannen aangewak- kerd en is nog vooruitgegaan. Toen is hij gekwetst geworden in den linker arm. Is ’t erg ’k Heb het niet kunnen zien, maar men heeft hem een verband gelegd en hij is achter uit gebracht. Hij is er van af, Lodewijk, kom ’t zal zoo erg niet zijn zegt Peet. Geen tijd om mij aan mijne gepeinzen over te laten. De granaten komen bij tientallen over gevlogen en wij moeten weer verder. Strop, Bleske, Karei Versteen, Karreels, Ballings en Verbeek zijn ook verdwenen. Gekwetst ot dood Ik weet het niet. Zwart van den rook, met aarde bepleisterd, nat van ’t zweet loopen wij verder. Rechts, nunnen, ginder haus op We stormen daar op los. Een ontzaglijke versterking, nieuwgebouwd door den vijand, biedt ons hare bescherming aan. Wij hebben er den tijd om eens te ademen. Verbeek en Ballings komen daar weer bij. Vandaar geraken wij in de nabijheid van een dicht bewassen bosch en de machienge- weren ratelen akelig van uit dat geboomte. Nochtans geraken wij gedurig dichter bij ter wijl de kogels zingend langs ons heen vliagen. Van tijd tot tijd houdt het machiengeweer op en als ’t weer herbegint, hooren wij dat het wat achteruitgeweken is. We stormen het bosch in en drijven den vijand steeds verder achteruit. (Zie volgende bladzijde),. CONSEIL COMMUNAL éance du samedi 3 mars i923 ten hunne mannen bijeen te houden. En die menschenmassa rolt gedurig verder onder ’t vuur der moordende kanonnen. Dzzzi... krak en ronkend vliegen de scher ven rond. Aaah hier valt er een gekwetst, daar nog een nevens mij krijgt er een ’n scherf tegen ’t hoofd, hij zakt op de knieën, valt neer zon der een woord te uiten dood Vooruit, altijd vooruit. De brankardiers springen rond op eigen levensgevaar af en doen hun menschlievend werk. Alles is om huld door den blauwgroenen en zwarten rook van ’t poeder, een prangenden geur zweeft in de lucht en grijpt u in de keel, ’t is om te stik ken. Al met eens zie ik mijn broeder met zijne mannen, niet ver van mij, vooruit stormen en verdwijnen in een wissenveld. Dadelijk daar op vallen er vijf, zes granaten langs dien kant. Te vergeefsch loer ik om hem weer te zien uitkómen. Doch de plicht gebiedt vooruit te gaan, ik ben verantwoordelijk voor mijne sectie. Geen ander gevoel mag aanhoord worden. Vooruit Vóór ons ligt nog eene eindelooze vlakte die wij moeten doorkruisen. Hier en daar zijn er kleine duitsche loopgraven in, waarvan wij een oogenblik gebruik maken. In een daar van zie ik Peet zitten met Lapaire. Deze laatste was niet ver van mijn broeder toen ik hem heb zien verdwijnen. Ik spring erbij. Lapaire, wat is er van Paul geworden Wees met ongerust Gekwetst X. Droevig Nieuws (vervolg) Daar zit iets achter 1 We hoeven het ons niet lang af te vragen. Weldra breekt de donder los: de gianaten komen fluitend at en beginnen hun veinielings werk. We zitten spoedig ten volle in ’t vuur. Iedereen weet wat er hem te doen staatna het ontploffen van eene granaat loopen tot eene andere afkomt, zich dan peer wei pen of in een put springen en zoo vooruit. ’t Regent granaten rondom ons. Weldra hebben wij de sectie, die vóór oas was, inge haald, het tweede peloton geraakt ook by het onze en alles loopt dooreen. Elk zoekt vooruit te geraken en zijn leven te iedden gebukt, gebogen, loopend ol kruipend ziet men de mannen vorderen, ’t Zijn als dwergen die een stormloop doen. De bevelen weerklm- ken tusschen ’t gedonder der openspatten rnoordbommen. Eerste sectie recht voor uuit Tweede sectie, schuift links op I weede peloton, vijtig meters De sergeanten herhalen die bevelen en tiac ,a séance s’ouvre a 3 h. 20 m. Sont pré- ts MM. Colaert, bourgmestre, président )ry, Van der Mersch, Van Nieuwenhove’ evins Bouquet, Iweins, Delhem, Leina- 1, Delahaye, Glorie et Van Alleynnes, seillers Versailles, secrétaire. Étaient ents D’Huvettere, A. Donck. Lecture est donnée du procès-verbal la précédente séance, du3 février. Aucune iervation n’étant faite, ce procès-verbal est irouvé. Communications. M. Ie Président a ivoqué d’urgence le conseil communal le février en commission privée pour causer la situation qui serait faite au conseil corn ual d’Ypres par le nouveau projet de loi luisant le nombre des échevins et les con- llers. 11 est presque certain qu’a la Chambre le ijet sera amendé en ce sens que les commu- s dévastées conserveront leur représenta- u communale actuelle. - L’anribnce de la suppression du Tribunal fpres et des Justices de Paix a causé dans tre arrondissement un légitime émoi. Avant-hier, en commission du budget de la stice, on a eu connaissance d’un nouveau ojet d’organisationjudiciaire. II n’y est plus lestion de supprimer les Tribunaux de Fur- :s, Ypres, Marche, etc. ni aucune de nos stices de paix. Nous pouvons done être rnquilles et dormir sur nos deux oreilles. M. Glorie. Oü en est la question de la construction du Palais de Justice M. Colaert. Vendredi prochain, il y a ae reunion de la commission spéciale avec Deputation permanente pour étudier cette uestion. Pour la prison également nous vons fait des démarches, et elle sera terminée dus peu: Pour les malheureuses victimes de la atastrophe de Wytschaete, le comité est a lême de distribuer a chacune un subside de 00 a 1000 francs, en surcroit de ce que les fribunaux leur ont déja alloué. Lesintéressées eront convoquées dés lundi matin. M. Van der Mersch. Le ministère fait prendre. Nous aliens cette semaine chez M. le Gouverneur pour traiter de cette affaire. II y a la Maison de Santé des femmes, et en dehors de cela bien peu de chose a notre dis position. II y a la de trés grosses difficultês en vue, mais le Collége s’en occupera active- ment. M. Van Nieuwenhove. Inoccupation de la caserne par les divers services actuels n’empéchent pas l’achèvement de la toiture et de la troisième aile. Après la reprise par le Ministère de la guerre de cette caserne, nous verrons celle-ci restei’ vacante pendant un an et plus. Pourquoi ne pas y laisser les services actuels pendant tout ce temps M. Glorie. Cetie situation amène sur le tapis la question des dommages de guerre. L’attitude actuelle de la Cour de Gand ne permet plus aux sinistrés d’espérer l’indemnité qui leur est due. Ce sera la même chose pour les batiments de la Ville. Si nous ne marchons pas vite pour nos Écoles et autres batiments communaux, nous constaterons, nous aussi, que nous ne serons plus a même de les recon- struiré non plus. M. Colaert. Le Collége s’en occupe journellement. M. Glorie. Les ministres nous ont fait des promesses même d’emprunts. Tout cela est tombé a l’eau. M. Colaert. C’est la faute au conseil communal. Celui-ci, contre mon opposition, a voulu que les fonds de l’État servent d’abord a la reconstruction des habitations. La majo- rité des Yprois désiraient que les Halles et Saint Martin soient rebaties avant tout. M. Glorie profeste vivement. Si on rogne les dommages de guerre des sinistrés, c’sst paree que l’État déptnse trop d’argent a des dépenses somptuaires. M. Colaert p’a'.de, lui, vivement aussi, pour la reconstruction de l’église St Martin et des Halles. M. Glorie Le conseil communal a trouvé uniquement que ce n’était pas encore le moment de faire ces grosses dépenses. M. Colaert maintient son poi.it de vue. L’incident est trés vif. M. Van Alleynnes voudrait savoir oü en est la question de l’École de M. Justice. M. Van Nieuwenhove. II y a quinze jours, M. Coomans en a donne le prix 1914! M. Van Alleynnes. M. Coomans ne des difficultês et prétend faire reviser les déci- sions du juge de paix en faveur de ces veuves et 01 phelins. Ce serait la cause de nouveaux retards. M. Sobry donne lecture d’uneprotestation de la Ligue provinciale des forains contre 1 augmentation des taxes de places demarché. M. Colaert. J’ai requ la visite desdélé- gués de la Ligue. II.y a eu malentendu. Nous n’avons nullement triple ces taxes, mais celles ei ont été simplement augmentées. Leur ensemble ne dépasse pas l’ensemble des taxes qui existent ailleurs. D’ailleurs, cette taxation n est que provisoire. Désormais, nous devons nous mettre a même de vivre de nos propres moyens. Si ces taxes nous donnent trop, nous les réduirons. point de vue des traitements des fonctionnaires, les ministres considéreront la ville d Ypres comme ayant toujours eu plus de 10.000 habitants. Le commerce officiel du frigo est repris par des Brugeois, le bourgmestre aurait voulu que ce commerce fut repris par des Yprois. M. Van Alleynnes. Les Yprois ne con- naissent rien de l’affaire. M. Colaert. La situation estentière, les Yprois peuvent se présenter. M. Sobry. -- Elle ne best plus, ce com merce a été remis par l’État a une société de Bruges. M. Van Alleynnes. Puisque le minis tère liquide,pourquoi l’administration commu nale ne demande-t-elle pas ce qu’il en devien- dra Il y a la des installations qui pourraient être reprises par des Yprois, il ne faut pas que les étrangers en profitent sans que nous en sachions rien. M. Colaert. La ville perdait beaucoup dans l’exploitation de ses glacières avant la guerre. Si des particuliers d’Ypres voulaient reprendre qa ils le peuvent, La boulangerie militaire aux remparts appartient a l’État. Propagande touristique. Le comité spécial a fait placer des inilliers d’affiches et affichettes de réclame pour Ypres dans les gares. M. Van Alleynnes. - Les lecaux de la Caserne devront être mis a la disposition de l’autorité militaire au 1 janvier prochain. M. Colaert donne lecture de la lettre de M. le Ministre de la guerre a ce sujet. Le conseil aura a délibérer sur les mesures a In i

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1923 | | pagina 11