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10-3-23
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Dagboek-Roman uit het laatste offensief
door Lodewijk Arend.
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Ja. Hij werd eerst getroffen in den rug,
doch hij heeft nog zijne mannen aangewak-
kerd en is nog vooruitgegaan. Toen is hij
gekwetst geworden in den linker arm.
Is ’t erg
’k Heb het niet kunnen zien, maar men
heeft hem een verband gelegd en hij is achter
uit gebracht.
Hij is er van af, Lodewijk, kom ’t zal zoo
erg niet zijn zegt Peet.
Geen tijd om mij aan mijne gepeinzen over
te laten. De granaten komen bij tientallen
over gevlogen en wij moeten weer verder.
Strop, Bleske, Karei Versteen, Karreels,
Ballings en Verbeek zijn ook verdwenen.
Gekwetst ot dood Ik weet het niet. Zwart
van den rook, met aarde bepleisterd, nat van
’t zweet loopen wij verder.
Rechts, nunnen, ginder
haus op
We stormen daar op los. Een ontzaglijke
versterking, nieuwgebouwd door den vijand,
biedt ons hare bescherming aan. Wij hebben
er den tijd om eens te ademen.
Verbeek en Ballings komen daar weer bij.
Vandaar geraken wij in de nabijheid van
een dicht bewassen bosch en de machienge-
weren ratelen akelig van uit dat geboomte.
Nochtans geraken wij gedurig dichter bij ter
wijl de kogels zingend langs ons heen vliagen.
Van tijd tot tijd houdt het machiengeweer op
en als ’t weer herbegint, hooren wij dat het
wat achteruitgeweken is. We stormen het
bosch in en drijven den vijand steeds verder
achteruit. (Zie volgende bladzijde),.
CONSEIL COMMUNAL
éance du samedi 3 mars i923
ten hunne mannen bijeen te houden. En die
menschenmassa rolt gedurig verder onder
’t vuur der moordende kanonnen.
Dzzzi... krak en ronkend vliegen de scher
ven rond.
Aaah hier valt er een gekwetst, daar nog
een nevens mij krijgt er een ’n scherf tegen
’t hoofd, hij zakt op de knieën, valt neer zon
der een woord te uiten dood
Vooruit, altijd vooruit. De brankardiers
springen rond op eigen levensgevaar af en
doen hun menschlievend werk. Alles is om
huld door den blauwgroenen en zwarten rook
van ’t poeder, een prangenden geur zweeft in
de lucht en grijpt u in de keel, ’t is om te stik
ken.
Al met eens zie ik mijn broeder met zijne
mannen, niet ver van mij, vooruit stormen en
verdwijnen in een wissenveld. Dadelijk daar
op vallen er vijf, zes granaten langs dien kant.
Te vergeefsch loer ik om hem weer te zien
uitkómen. Doch de plicht gebiedt vooruit te
gaan, ik ben verantwoordelijk voor mijne
sectie. Geen ander gevoel mag aanhoord
worden. Vooruit
Vóór ons ligt nog eene eindelooze vlakte die
wij moeten doorkruisen. Hier en daar zijn er
kleine duitsche loopgraven in, waarvan wij
een oogenblik gebruik maken. In een daar
van zie ik Peet zitten met Lapaire. Deze
laatste was niet ver van mijn broeder toen ik
hem heb zien verdwijnen. Ik spring erbij.
Lapaire, wat is er van Paul geworden
Wees met ongerust
Gekwetst
X.
Droevig Nieuws
(vervolg)
Daar zit iets achter 1
We hoeven het ons niet lang af te vragen.
Weldra breekt de donder los: de gianaten
komen fluitend at en beginnen hun veinielings
werk. We zitten spoedig ten volle in ’t vuur.
Iedereen weet wat er hem te doen staatna
het ontploffen van eene granaat loopen tot
eene andere afkomt, zich dan peer wei pen of
in een put springen en zoo vooruit.
’t Regent granaten rondom ons. Weldra
hebben wij de sectie, die vóór oas was, inge
haald, het tweede peloton geraakt ook by
het onze en alles loopt dooreen. Elk zoekt
vooruit te geraken en zijn leven te iedden
gebukt, gebogen, loopend ol kruipend ziet
men de mannen vorderen, ’t Zijn als dwergen
die een stormloop doen. De bevelen weerklm-
ken tusschen ’t gedonder der openspatten
rnoordbommen.
Eerste sectie recht voor uuit
Tweede sectie, schuift links op
I weede peloton, vijtig meters
De sergeanten herhalen die bevelen en tiac
,a séance s’ouvre a 3 h. 20 m. Sont pré-
ts MM. Colaert, bourgmestre, président
)ry, Van der Mersch, Van Nieuwenhove’
evins Bouquet, Iweins, Delhem, Leina-
1, Delahaye, Glorie et Van Alleynnes,
seillers Versailles, secrétaire. Étaient
ents D’Huvettere, A. Donck.
Lecture est donnée du procès-verbal
la précédente séance, du3 février. Aucune
iervation n’étant faite, ce procès-verbal est
irouvé.
Communications. M. Ie Président a
ivoqué d’urgence le conseil communal le
février en commission privée pour causer
la situation qui serait faite au conseil corn
ual d’Ypres par le nouveau projet de loi
luisant le nombre des échevins et les con-
llers.
11 est presque certain qu’a la Chambre le
ijet sera amendé en ce sens que les commu-
s dévastées conserveront leur représenta-
u communale actuelle.
- L’anribnce de la suppression du Tribunal
fpres et des Justices de Paix a causé dans
tre arrondissement un légitime émoi.
Avant-hier, en commission du budget de la
stice, on a eu connaissance d’un nouveau
ojet d’organisationjudiciaire. II n’y est plus
lestion de supprimer les Tribunaux de Fur-
:s, Ypres, Marche, etc. ni aucune de nos
stices de paix. Nous pouvons done être
rnquilles et dormir sur nos deux oreilles.
M. Glorie. Oü en est la question de la
construction du Palais de Justice
M. Colaert. Vendredi prochain, il y a
ae reunion de la commission spéciale avec
Deputation permanente pour étudier cette
uestion. Pour la prison également nous
vons fait des démarches, et elle sera terminée
dus peu:
Pour les malheureuses victimes de la
atastrophe de Wytschaete, le comité est a
lême de distribuer a chacune un subside de
00 a 1000 francs, en surcroit de ce que les
fribunaux leur ont déja alloué. Lesintéressées
eront convoquées dés lundi matin.
M. Van der Mersch. Le ministère fait
prendre. Nous aliens cette semaine chez M.
le Gouverneur pour traiter de cette affaire. II
y a la Maison de Santé des femmes, et en
dehors de cela bien peu de chose a notre dis
position. II y a la de trés grosses difficultês
en vue, mais le Collége s’en occupera active-
ment.
M. Van Nieuwenhove. Inoccupation
de la caserne par les divers services actuels
n’empéchent pas l’achèvement de la toiture et
de la troisième aile. Après la reprise par le
Ministère de la guerre de cette caserne, nous
verrons celle-ci restei’ vacante pendant un an
et plus. Pourquoi ne pas y laisser les services
actuels pendant tout ce temps
M. Glorie. Cetie situation amène sur le
tapis la question des dommages de guerre.
L’attitude actuelle de la Cour de Gand ne
permet plus aux sinistrés d’espérer l’indemnité
qui leur est due. Ce sera la même chose pour
les batiments de la Ville. Si nous ne marchons
pas vite pour nos Écoles et autres batiments
communaux, nous constaterons, nous aussi,
que nous ne serons plus a même de les recon-
struiré non plus.
M. Colaert. Le Collége s’en occupe
journellement.
M. Glorie. Les ministres nous ont fait
des promesses même d’emprunts. Tout cela
est tombé a l’eau.
M. Colaert. C’est la faute au conseil
communal. Celui-ci, contre mon opposition,
a voulu que les fonds de l’État servent d’abord
a la reconstruction des habitations. La majo-
rité des Yprois désiraient que les Halles et
Saint Martin soient rebaties avant tout.
M. Glorie profeste vivement. Si on rogne
les dommages de guerre des sinistrés, c’sst
paree que l’État déptnse trop d’argent a des
dépenses somptuaires.
M. Colaert p’a'.de, lui, vivement aussi,
pour la reconstruction de l’église St Martin
et des Halles.
M. Glorie Le conseil communal a
trouvé uniquement que ce n’était pas encore
le moment de faire ces grosses dépenses.
M. Colaert maintient son poi.it de vue.
L’incident est trés vif.
M. Van Alleynnes voudrait savoir oü en
est la question de l’École de M. Justice.
M. Van Nieuwenhove. II y a quinze
jours, M. Coomans en a donne le prix 1914!
M. Van Alleynnes. M. Coomans ne
des difficultês et prétend faire reviser les déci-
sions du juge de paix en faveur de ces veuves
et 01 phelins. Ce serait la cause de nouveaux
retards.
M. Sobry donne lecture d’uneprotestation
de la Ligue provinciale des forains contre
1 augmentation des taxes de places demarché.
M. Colaert. J’ai requ la visite desdélé-
gués de la Ligue. II.y a eu malentendu. Nous
n’avons nullement triple ces taxes, mais celles
ei ont été simplement augmentées. Leur
ensemble ne dépasse pas l’ensemble des taxes
qui existent ailleurs. D’ailleurs, cette taxation
n est que provisoire. Désormais, nous devons
nous mettre a même de vivre de nos propres
moyens. Si ces taxes nous donnent trop, nous
les réduirons.
point de vue des traitements des
fonctionnaires, les ministres considéreront la
ville d Ypres comme ayant toujours eu plus
de 10.000 habitants.
Le commerce officiel du frigo est repris
par des Brugeois, le bourgmestre aurait voulu
que ce commerce fut repris par des Yprois.
M. Van Alleynnes. Les Yprois ne con-
naissent rien de l’affaire.
M. Colaert. La situation estentière, les
Yprois peuvent se présenter.
M. Sobry. -- Elle ne best plus, ce com
merce a été remis par l’État a une société de
Bruges.
M. Van Alleynnes. Puisque le minis
tère liquide,pourquoi l’administration commu
nale ne demande-t-elle pas ce qu’il en devien-
dra Il y a la des installations qui pourraient
être reprises par des Yprois, il ne faut pas que
les étrangers en profitent sans que nous en
sachions rien.
M. Colaert. La ville perdait beaucoup
dans l’exploitation de ses glacières avant la
guerre. Si des particuliers d’Ypres voulaient
reprendre qa ils le peuvent, La boulangerie
militaire aux remparts appartient a l’État.
Propagande touristique. Le comité
spécial a fait placer des inilliers d’affiches et
affichettes de réclame pour Ypres dans les
gares.
M. Van Alleynnes. - Les lecaux de la
Caserne devront être mis a la disposition de
l’autorité militaire au 1 janvier prochain.
M. Colaert donne lecture de la lettre de
M. le Ministre de la guerre a ce sujet. Le
conseil aura a délibérer sur les mesures a
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